La gifle siffle dans l'air, le silence tombe. Il y a quelque chose de différent. Ce manque de force, le claquement de ta main contre ma joue qui se fait sentir comme une caresse. Un malaise plane, sur tes joues rosies et ton corps emprisonné dans les frou-frous. White... Te serais-tu lassé de courir ? De laisser mes pas recouvrir les tiens comme des lèvres qui recouvrent leur jumelle d'avides baisers ? De me montrer ton pom-pom qui s'éloigne. Tu te retournes mais ne part pas. Incrédules, mes bras relâchent tes hanches alors que la sensation de ta main ne quitte pas ma joue rosie par le coup porté sans grande conviction. Mad propose qu'on se hâte, que l'on gagne les barques pour se joindre à la fête, mais je n'y ai pas vraiment le coeur, intrigué par ce nouveau jeu que tu as mis en place. Une main étrangère se pose sur ton épaule, rassurante, horreur. Un étranger qui touche à MA propriété. Mes sourcils se froncent comme ceux d'un enfant capricieux, le costume de citrouille ajoutant à cette impression de ridicule qui plane sur le petit théâtre du Père Castor.
- Ne touchez pas MA princesse de la sorte voulez-vous ?
J'écarte la main du scélérat, venant m'emparer de la tienne. Je viens la mordre, d'un baiser délicat, effleurant le satin séparant nos peaux. Tu veux jouer, White ? Et bien, jouons.
- Veuillez m'excuser douce donzelle... Votre beauté est si éclatante que je n'ai pu retenir mes élans... Navré de m'être comporté comme un mufle à votre égard. Permettez moi de me rattraper en vous escortant jusqu'au palais.
La princesse se fait prince pour te plaire. Tu sais White... Même si ça n'est que l'espace d'une soirée, je compte bien profiter de cette ouverture. Et peut-être que lorsque tu auras retrouvé tes esprits, tu seras un peu plus mien. A une autre époque on s'entendait bien, White... Pourquoi ne pourrions nous pas recommencer ? J'ai envie de planter cette graine dans ton esprit, l'idée que nous pourrions faire table rase du passé, tout recommencer sous un ciel plus propice à notre amour, même si l'ombre du Castor plane sur nos têtes en signe de mauvais augure. Tu sais, je pourrais détruire le monde, le reconstruire à notre image, pour peu que tu me laisses t'aimer à nouveau.
Tout n’était que désastre autour d’eux, entre une barque qui n’en faisait qu’à sa proue et les costumes visiblement magiques que chacun portait, Mad se sentait dans son élément, laissant échapper un rire amusé par la situation malgré le désarroi du lapin. Snow quant à lui se débattait avec un angelot dont les mots lui allaient droit au cœur. Un sourcil arqué, Mad acquiesce. Oui, il fallait prendre la barque au plus vite. Il leva son chapeau rapidement pour une révérence accompagnant les propos d’une citrouille soudainement plus chevaleresque et presse le pas vers les moyens de transport à disposition avant de voir au loin un chat accroché au cou d’un autre. Oh la jalousie et Mad ne font pas bon ménage, chatouillant sa folie à en faire émerger la surface. Son regard soudainement plus brillant est rapidement dévié par son chapeau vibrant au sommet de son crâne. Ah bon ?
Il s’en saisit et le secoue. Une étiquette dépasse, lui donnant les instructions qui lui permettrons de produire, peut-être, des miracles. La baguette extirpée de sa poche frappe le chapeau plusieurs fois et ce dernier déverse un flot d’objets en passant du canard en plastique à la cuillère en bois pour finalement… offrir une opportunité en or à son riche propriétaire. Un sourire carnassier se dessine, dévoilant une fossette à en déformer le visage d’ordinaire si calme du chapelier tandis qu’il se précipite sur une barque après avoir récupéré au sol deux objets. Le premier : le canard en plastique. Le deuxième : une série de foulards attachés entre eux. Il ne réussira pas à rattraper la première barque, mais son idée était la suivante : lancer le canard accroché à sa corde improvisée. Viser accessoirement la tête du diablotin le moins sexy des deux et ce fut un franc succès. « Saisissez-vous de ce canard ou mourrez noyés, à vous de voir » il avait un chat à récupérer et comptait bien hisser sa barque pour lui faire payer son insolence de l’avoir ignoré pour gagner les bras d’un autre. Non, le chapelier n’avait pas pété les plombs… pas encore, mais ça ne saurait tarder. Il n’avait rien d’un super héros contrairement à une certaine louve des plus sauvage et ses intentions premières n’étaient pas de secourir toute une ribambelle d’inconnus. Non, il voulait le chalaud, chale petit ingrat. Tout ceci avec un calme apparent beaucoup plus controversé que son image si sage…
Derrière lui, au loin, la petite troupe délaissée avec un léger sourire d’excuse. Il en était certain la Snowtrouille l’en remercierait contrairement au laprincesse. Quant au reste ? Il aurait tout le temps de s’expliquer une fois à l’intérieur, sains et saufs… bien que ce soit discutable. À nous deux les diablotins ~
458 MOTS
otherlands
chope le canard ou je te poursuis à la petite cuillère jusqu'au restant de ta vie ~
Tu sais quoi, cul-béni ? White t’aime presque bien. Un élan de sympathie, de soutien entre blond mal froqué ce soir et qui se fait malmener par un foutu bout de tissus et un putain de castor. En temps normal, il t’aurais envoyé paître bien sûr, habitude oblige, mais ce soir, sa raison lui dit qu’il a besoin de soutien. Si le soutien vient d’un ange dont il peut se rire, il prend.
“Je vois que ton costume t’épargne pas non plus” qu’il te fait avec un petit sourire moqueur. Il n'y croit pas un instant que tu penses ce que tu dis. Tu peux te moquer aussi ce soir, tout est permis, c’est jour de fête. Puis demain, si vous vous croisez… à dire vrai, White espère jouer la carte de l’amnésie. Il espère que tout ça c’est qu’un rêve, qu’il n’a pas vraiment agit comme… comme il a agit ce soir.
Mais tu sais quoi, White ? C’est mieux qu’un rêve ! C’est un cauchemar.
Un cauchemar à toi, à deux. Oh, douce Snow White ! Si tu savais l’effet que ça lui fait quand tu dégages la mains de l’Ange ! Un relent acide de l’isolation qu’il subissait à l’époque lui remonte dans la bouche... et quand tu dis “Ma” avec ce ton agressif ! Sa respiration se stoppe, il se revoit au temps de vous deux et il a la gorge sèche. La rupture a été dure ? L’avant tout autant.
Face au miel que tu lui vomis, il fronce les sourcils, et sans desserrer la mâchoire, articule avec lenteur : “Mais qu’est-ce que tu fous…” Et ça fait ding ding ding dans sa tête, quand il comprends que c’est ton machiavélisme habituel qui te fait agir. Mais c’est un peu trop tard, son costume l’a fait se retourner, avoir un petit sourire -crispé, si crispé !- et dire “Ah, c’est beaucoup mieux”. Quel malchance pour lui, ton costume à toi ne te change pas.
Tout son faciès exprime la lutte qui se passe en lui ! C'est hilarant ! Sa petite bouille satisfaite de princesse qui se mélange avec le faciès de quelqu’un qui n’arrive pas à se réveiller d’un cauchemar et fuir ses démons. Puis Mad s’en va, comme une dernière touche d’une épice amère dans un plat déjà mauvais. White est vraiment seul, vraiment con. Il tend le bras à son prince-citrouille, tremblant tant il tente de résister. Son propre corp ne lui obéit plus assez. C'est affreux, c'est affreux ! Quand il regarde le visage de Snow white, ce n’est pas la bonne expression qu’il voit, comme une image parasite qui vient et s’efface mais jamais ne s’oublie.
'' Si vous voulez bien vous en donner la peine ! ''
Ah White, a te voir, on dirait quelqu'un qui vit son TSPT avec passion ! Car il a la bouche sèche, le cerveau vide, il n’arrive même plus à s’exprimer, lui. Mais c’est peut-être ça la solution, lapin, tu le sais ? Laisse-toi aller, laisse la princesse s’exprimer, devient prince après qu’importe, vos rythmes à tous deux sont si étranges qu’il vous est bien impossible de vous fixer et là, peut-être retrouveras-tu la paix tant désirée ? Hé, quoi ; ça ne te coûtera que ta raison.
lucifer
Déjan-thé
Icône :
Citation : 'Who in eighteen centuries, has had the common humanity to pray for the one sinner that needed it most'
Messages : 20
Âge : -
Race : -
Métier : -
Avatar : -
Origine : -
Pouvoir : -
Icône :
Citation : 'Who in eighteen centuries, has had the common humanity to pray for the one sinner that needed it most'
Tu ris, pauvre diable, que l'ironie a transformé en ange en couches culotte. Quel délicieux spectacle que t'offre le Castor ! Bien décidée à ne pas en perdre une miette, tu t'élances à la suite du chapelier toqué, tes petites ailes battant dans les airs pour te mener jusqu'à la barque. Tu y atterris avec une grâce et une délicatesse contrastant amplement avec ton absurde accoutrement.
Tu prends place, dans le fond, observant le manège du chat-pot-thé, un fin sourire étirant tes lèvres. Les sauver ? Vraiment ? Il semblait bien plus affairé à séparer les nouveaux amoureux. Des inimitiés qui se font passion ardentes, les insultes baisers et les anciens amours se retrouvent éplorés. Joie, désespoir et honte à venir... Tu te passes la langues sur lèvres alors qu'un frisson court le long de ton échine.
_ Qu'ils sont adorables... Vous devriez les laisser couler, cela calmerait leurs ardeurs.
Un rire angélique quitte le seuil de tes lèvres alors que tes jambes se croisent. Tu y appuies ton coude et dépose délicatement ta joue dans le creux de ta main. Tu laisses un soupir mielleux quitter tes lèvres alors que ton regard se perd au loin.
_ La jalousie vous va si mal, mon cher.
En es-ce vraiment ? Ou de la simple possessivité ? Peut-être une simple envie de bousculer l'ordre établit des choses, comme cette pulsion qui t'as poussé à décocher tes flèches et te faire cupidon d'un soir.
Charlie Unicorn
The f*cking banana king
Icône :
Citation : “I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours.”
Messages : 27
Âge : -
Race : -
Métier : -
Avatar : -
Origine : -
Pouvoir : -
Icône :
Citation : “I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours.”
Je laisse échapper un rire un peu con. J'sais pas ce qui me prend, mais ça craint. Il y a dans cette princesse un je-ne-sait-quoi qui éveille un élan de compassion en moi, de ceux que je n'avais ressentis depuis longtemps. Mais peut-être n'est-ce qu'une question de costume. Un,e solidarité absurde entre blonds mal-froqués, un truc du genre.
Oh putain c'est quoi ce machin ?!
Et voilà qu'une citrouille effarouchée dégage ma main en grognant. Manquait plus que ça, des légumes qui parlent. J'aurais tout vu. Je m'écarte, abandonnant la donzelle meringuée à son soupirant envahissant. Parfois le silence est d'or, et la parole d'argent... Surtout quand on se fait insulter par un truc qui devrait même pas être vivant. Je soupire, me retire, un "Amen" quitte mes lèvres.
Oh putain, je sens que ça va être chiant. Je grimace sous mon auréole, il est amer ce amen, il m'fait penser à ma madre et au putain de sang d'encre qu'elle se faisait en faisant rouler les perles de son chapelet dans ses mains au fil des prières. J'ai jamais eu le cœur à la fête, encore moins dans cet accoutrement de cul-bénit qui me renvoie à de mauvais souvenirs. Dans un coin sombre de mon encéphale, y a deux licornes qui rient, à m'en vriller les tympans. Un vertige soudain s'empare de moi, illustré par un connard cornu qui me souffle dessus son haleine de muffin avarié.
Mes démons sont bruyants ce soir. Leurs rires enfantins s'étouffent dans les voix des autres. Ils gens s'agitent, se bousculent, se traînent et s’entraînent dans une marée sombre, se pressant sur les barques. Je suis le mouvement du magicien toqué, abandonnant les deux amants à leurs ébats chaotiques. Si j'avais appris une chose dans ma vie, c'était bien à ne pas me mêler des histoires des autres, il y en a bien assez qui défilent et s'effilochent dans mon crâne.
Las. Je me laisse porter jusqu'à une barque, l'une des dernières encore sur le rivage. Y a un truc en moi qui me fait lever le bras, faire signe à la princesse et à sa citrouille charmante et ma voix s'élève malgré moi.
Joignez-vous à moi et bénissons le seigneur pour cette barque qui nous est offerte.
Non mais... Vraiment ? Soit. Je baisse les bras, grogne et viens m'enfoncer au fond de la barque en attendant mes deux invités.
Tu te fais dégager par un rouquin enflammé. Le laisse passer sans broncher et continues de caresser la barque pour la calmer. L'agitation est omniprésente et l'embarcation menace de couler alors que personne ne semble s'en soucier, les deux tourtereaux étant trop occupés à tourterer et les autres semblant s'agiter pour une araignée. Cette soirée n'a ni queue ni tête, mais ce sont généralement les meilleures. Un ricanement quitte tes lèvres alors que tu observes un canard en plastique atterrir à tes pieds après avoir heurté le rouquin.
Perplexe, tu l'observes et t'en empares. Tu n'as pas peur de l'eau, tu as toujours été un très bon nageur, mais ce qui s'écoule sous vos pieds ressemble à tout sauf de l'eau. Et franchement, tu n'as aucune envie de crever. Sauf que... T'as la tête qui tourne, un peu, et les idées pas claires. Alors dans un élan de bonté, voulant sauver tout le monde, tu les enroules tous dans les foulards et toi avec.
Et voilà que ton regard se perd à nouveau sur les cous, observant les vaisseaux pulser et glissant ta langue sur tes lèvres tu tentes tant bien que mal de te retenir de mordre à nouveau. En vain. Tes crocs viennent malgré toi se planter dans le bras du diablotin rouquin et tu sens à mesure que le sang coule dans ta gorge le sol se dérober sous tes pieds. Tu perds connaissance entraînant dans ta chute la bande de joyeux délurés. Vous voilà enchaînés, prisonniers d'une barque qui s'agite et menace de couler.
J'avais face à moi la plus belle des créatures, le chat et son nom chiant à écrire. Mon Chaton d'Amour, nous étions félins pour l'autre. Mon Matou que je voulais faire grimper aux rideaux, mon minou que je souhaitais entendre miauler sous mes caresses. Lorsqu'il passa ses bras autour de mon cou, je posai les mains sur sa taille, avec fermeté et possessivité. Je lui embrassai le front, et je le berçai un moment. Je frémissais à ses doux baisers, qui suivaient la ligne de ma mâchoire, jusqu'à ce que je me penche brusquement sur lui. J'allais l'embrasser, langoureusement, lorsqu'un canard en plastique m'arriva en plein milieu de la tête. La surprise me fit sursauter, et sans le vouloir, mon front heurta celui du Chat. Je clignai des yeux, mais comme ceci n'avait pas la moindre importance, je glissai la main sur sa joue dans le but de l'embrasser. Avec la langue.
J'allais de nouveau le faire, lorsque je sentis un voile retomber sur nous. Bon sang ! On ne pouvait pas baiser en paix, ou quoi ? Je fronçai les sourcils, avant de gémir contre l'oreille du chat. J'avais oublié le troisième énergumène, qui venait de me mordre le bras. Le sang coula le long de mon coude, tandis qu'il laissa sur ma chair deux marques, toutes petites. Je le foudroyai du regard, tandis que je maintenais contre moi le Chat. Je tombai en même temps qu'Apple Jack, en tirant avec moi l'Amour de ma vie.
Mon corps s'écrasa contre la barque, et Apple Jack, alors que je clignai les yeux. Il semblait qu'une autre personne voulait se joindre à notre union. Si d'ordinaire, je ne refuse pas ce genre de plaisir, je trouvais cela fort malvenu. Quelqu'un cherchait à percer le cocon que nous formions, et ce quelqu'un... c'était Apple Jack. Qui m'avait mordu d'ailleurs. Le sang continuait de couler, et je grondai :
« Il n'y a que mon Amour qui ait le droit de me marquer. »
Il continue à rire de toi, toi qui te débat, tu as l’impression qu’il t’enfonce, mais tu n’as pas le coeur à te vexer. Oui, tu as honte, mais à sa place, toi aussi tu rirais et au moins, ça te fait oublier tes craintes de ce soir. Alors, tu ries aussi en complice, acceptant que ce soir, vous vous amuserez sans doute de l’étrange vocabulaire que ton costume te fait avoir. De plus, ça risque de te poursuivre quelque jour encore, autant être conciliante tout de suite.
Quand il t’approche de lui, sauvage, tu sens cette fierté sur-développée en toi qui t’empêche de t’empourprer et tu serais bien entré dans son jeu s’il ne t’avait pas arrosé de sa fleur. Tu tousses et craches les quelques gouttes qui se sont fourrées dans ton nez avant de t’entendre prononcer :
“Et la prochaine fois que tu vas voir un médecin, tu lui diras... que tu te sents tout drôle, avec l’un de tes... Joker-face !”
C’est nul, c’est nul. Tu t’éloignes de quelque pas et du bout de ta cape, essuie ton visage. Mais que ne vois-tu alors pas, SuperWolfie ? Un drame au milieu d’une barque, tant d’âme en danger ! Ton sang ne fait alors qu’un tour et tu saisis Little par la taille, le met sur ton bras en t’exclamant :
“Pas le temps de faire le Clown ! Il faut les aider !”
Little te semble bien léger alors qu’en quelques foulées tu arrives à une barque, le jette dedans et prend les rames que tu abats furieusement dans l’eau. Tu super-rames, faisant prendre à votre bateau une vitesse que l’on peut difficilement imaginer pour une barque. Arrivée à hauteur des foulards de Magicien fou, tu déchires le grappin improvisé comme on déchire une feuille de papier, tout en foudroyant du regard le dangereux personnage et va vers la barque en danger : mieux vaut sauver que châtier.
Là, tu te lèves sur ta barque, torse bombée, l’une des rames dans la main et proclame, autoritaire :
“Répartissez-vous dans les deux barques afin de ne pas couler, malheureux ! Et si qui que ce soit pensent encore à attendre à l’intégrité physique d’un des innocents ici présent…” ta main se sert sur la rame, la brisant en deux comme si elle n’était que de la mousse “JE. LE. BRISERAI !”
Tu te rassoies, ton air très autoritaire qui se défait soudain alors que toi, Wolf, reprends tes esprit. Tu regardes Little un instant.
“Oooh, je crois que je comprends. Nos costumes influent sur notre personnalité, ainsi que nos pouvoir.” C’est ça qui est différent : pas de vent quand tu parles, ton loup enfin silencieux. “Ce qui veut dire, mon chéri que si tu m’agaces trop et qu’il me vient l’envie de te gifler… je risque de te dé-ca-pi-ter ”
Tu lui offres un petit sourire. Bien plus sadique qu’innocent.
Tout va bien, tout va bien… jusqu’à ce que ça n’aille plus. Lope voit mal, juste des formes floues qui dansent autour de lui, puis qui se font soudainement avaler par un tsunami de rose. Il se sent pressé entre deux plis, les poils de ses petites pattes se prennent dans la texture du tutu et n’arrivent pas à se dégager. Ça remue, ça l’étouffe, ça le compresse. Puis il est extirpé hors de l’océan rose, délicatement, posé en équilibre sur le bout d’une baguette tel un pancake. Là, animé par l’instinct de survie de l’araignée qu’il est, Jackalope se met sur le dos, pattes repliées sur son ventre et fait le mort.
C’est super con ça, lui dit aussitôt sa rationalité. C’est un bon truc pour se faire passer par dessus-bord ça. Les yeux fermés, il se sent alors tomber*, confirmant ses craintes très fondées, avant d'atterrir avec soulagement sur le plancher de la barque. Et *Pouf*, dans un petit rebond, il redevient Jackalope. Il cligne des yeux, surpris et incertain de toute la suite de l’action. Il tourne le regard vers le groupe saucissonné de foulard derrière lui, mais plus important, il voit sa Wopeltinger en peine.
Jackalope essaye alors d’attirer son attention à l’aide de grands gestes, il forme une petite croix de ses deux index et les pose sur sa gorge, sur sa bouche avant de hausser les épaules. Il sourit, il montre qu’il va bien, il fait quelque grimace pour la faire rire, lui montrant son costume en agitant les pattes. Il vit dans sa petite bulle où n’existe que Wopeltinger. Il lui pose la main sur la tête, s’arrêtant avant de la traverser et lui offre un sourire rassurant, rien que pour elle.
La bulle éclate quand une barque arrive à côté, avec ses occupants les sommant de se répartir sans quoi ils vont couler. Lope regarde ses pieds, barbotant dans l’eau, et regarde ses compagnons d’infortunes, toujours attachés. Il avance alors avec prudence vers eux, commence à les dénouer afin de leurs permettre à tous de se répartir, comme ordonné il y a peu.
C’est là qu’il repère le Chat de Cheshire. Qu’il est content alors, Lope ! Il lui offre un sourire sincère, lui dit un salut silencieux tandis qu’il l’aide à se dépêtrer de ses liens. Ses gestes se font fébriles tant il se sent content de retrouver son ancien ami… et le costume commence à s’agiter, à briller, signe que l’émotivité du petit Jackalope risque de bientôt lui jouer de nouveau un tour.
[hrp : *J’ai imaginé que Sucre étant attaché par Jack, il lâchait la baguette et lope-araignée se retrouve à tomber sur le plancher :3]
Wolpertinger
P@P!LLùS!0N
Icône :
Citation : “I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours.”
Messages : 17
Âge : -
Race : -
Métier : -
Avatar : -
Origine : -
Pouvoir : -
Icône :
Citation : “I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours.”
Horreur, désespoir. Canards qui volent et bondage à coup de foulard. Cette soirée prenait une tournure tout à fait déplaisante. Et bien que Wolpertinger était friande de farces, elle trouvait que celles du castor étaient de mauvais goût. Heureusement que pour une fois, son costume l'avait épargnée et lui avait éviter de tomber sous ces corps qui s'agitent et pataugent.
Des petits bras qui s'agitent, trop nombreux et trop velus attirent son attention. Son regard se pose sur un Lope en costume d'araignée. Alors c'était bien lui ! Quel délicieux costume que le castor lui à donné, bien plus effrayant et marrant que le sien. Cependant, il semblait bien plus contraignant. Visiblement, il ne pouvait plus parler. Pauvre Lope, il a du être paniqué! Elle lui fait en sourire en retour du sien, mais sous son drap, on ne voit rien. Maudit costume!
" - Oh Lope ! C'était donc bien toi ! Je suis ravie de voir que tu vas bien ! "
Le pauvre, il avait du être effrayé. Elle pousse un soupir de soulagement à l'idée qu'il n'aie rien. Une barque arrive à leurs côtés, les sommant de se répartir pour ne pas couler. Lope entreprend alors de libérer les autres occupants de la barque. Wolpertinger ne peut rien faire, elle maudit à nouveau son costume pour ça.
”
