Tu observes, fascinée, les petites pièces qui se jouent autour de toi. Tu te pourlèches les babines en voyant tout ce beau monde s'affairer autour des barques. Tu vois des agressions, de la panique, des retrouvailles et des rires. Tout un panel d'émotions qui s'offrent à ton regard malicieux. Tu te frottes les mains et une idée vient germer dans ton esprit malade. Et si ? Et si le Castor avait décidé de vous transformer en vos costumes ? Cela expliquerait bien des choses, comme cette barque qui parle, ce vampire maladroit ou encore cette princesse mal épilée.
Oh ! Délicieuse idée ! Que tu t'empresses d'essayer. D'un geste vif tu retires tes deux flèches de ton carquois, tends la seule corde à ton arc et décoches les deux pointes en direction de deux apollons. Les victimes ne sont autres que les deux personnes au costume tant convoité de diable, un rouquin et un chat... Quelle drôle d'association pourrait naître de ton action ? Tomberont-ils en amour, ces deux beaux diables. Dans ton regard luit une étincelle de malice tandis que tu observes avec grand intérêt les deux amants en devenir. @Cheshire et @Martin de Veauryen ont étés frappés de la flèche de cupidon, les voici désormais condamnés à s'aimer éperdument pendant une heure.
Charlie Unicorn
The f*cking banana king
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T'as vu ? Il a l'air sympa. Ouais, ça doit être ça.
J'esquisse un sourire compatissant à l'adresse de la princesse, agitant mes ailes avant de lancer d'une voix suave.
- Mon pauvre enfant... Il ne vous à pas épargné...
C'était quoi cette voix? Et ce putain de phrasé? Vieux... Je crois que t'en as trop pris cette fois. Arrêtes, j'en suis qu'au premier joint.
J'ai un putain de sourire d'abruti imprimé sur les lèvres alors que j'observe mon vis-à-vis. L'affiche... Je fronce les sourcils, grimaçant.
- Visiblement c'est contagieux...
Et vlà qu'mon bras balance ma clope au sol avec violence, comme pour prévenir le tragique sort que m'a lancé la princesse. Je soupire, agacé par ce coup du sort, luttant contre la béatitude qui me gagne malgré moi.
Tu d'vrais pas te plaindre, d'la drogue gratuite, sans les effets néfastes! Ouais ça doit être ça... Mais c'est pas c'que tu cherches hein Shaaaaa, toi t'as juste envie de t'faire du mal. C'est pour ça qu'on est là, n'est-ce pas? Je reste quelques secondes interdit. Depuis quand il disait des trucs censés, ce con? Y a vraiment un truc qui cloche.
J'ai pas le temps de m'attarder sur la question que v'là un nouvel arrivant qui pointe le bout de sa citrouille, s'enfonçant dans les jupons de la virile princesse. Tout se passe très vite, la gifle fuse, il reste comme un malaise dans l'air. J'arrive pas à dire si c'est dû à la gifle en elle-même ou au manque flagrant de force dont l'homme fait preuve. Sans parler de sa voix... Et de ses répliques. J'ai mal pour lui. Tellement mal. Délicatement, trop délicatement, ma main vient se poser sur l'épaule de la princesse. Je lui adresse un regard compatissant.
- Aimez votre prochain, ma chère... Quels que soient ses tares...
J'ai envie de vomir. Mais tout ce qui sort de ma bouche c'est un dégueulis biblique. Soirée de merde. Vraiment.
- Je crois que le type louche à raison... On devrait se bouger le fion avant que le Castor ne décide de nous faire traverser à la nage...
Et le pire dans tout ça, c'est que ma seule préoccupation c'est de salir ma jolie robe blanche. Que quelqu'un m'achève. En parlant de ça, j'observe les licornes qui flottent dans la marée noire de mon esprit. Ça fait un moment que je ne vous ai pas entendus... Pas besoin, le déguisement s'en charge.
Tu es mal, si mal d'avoir mordu ton ami, encore davantage d'avoir apprécié ça. Tu portes ta main devant ta bouche, passant ta langue avide sur tes crocs. T'en veux encore. Et en même temps t'as la nausée. Ton regard ne quitte pas le cou du diablotin, t'es comme envoûté par le sang qui y perle. Y a un truc pas net.
T'as pas le temps de t'attarder sur tes pensées, ça s'agite sur la petite barque. Le drap passe au travers des convives hurlant contre la barque qui s'agite et se met à répondre. Elle sursaute et vous avec, tu manques de passer par dessus bord. Tu t'y accroches et la caresse, comme tu le ferais avec un cheval paniqué.
_ Hooo! Hooo... Tout doux, gentille la ... barque? Tout va bien...
Tu continues à caresser le bois, comme un con, priant pour que ça marche et ne pas atterrir dans la marre saumâtre qui s'étend plus bas, bloblotant de façon menaçante.
Bon. Pas de panique. Martin. Tout va bien. Il n'est plus là, mais tu peux y arriver. Oui !
Je me redressai, sur la barque, en essayant de me tenir en équilibre. C'était très déstabilisant d'expérimenter la liberté de penser ; personne pour venir juger, personne pour venir commenter. Personne pour me rassurer. J'étais quelque peu fébrile, serré et tiré à quatre épingles dans mon costume de diablotin. Je finissais par me demander si ce n'était pas une plaisanterie du Narrateur, si bien que lorsque je me redressai... je le vis. Lui. Le Chat du Cheshire, et ce nom horripilant à écrire, toi-même, tu sais. Mais qui t'es ?
Merde.
Je sentis mon coeur battre plus fort dans ma poitrine, je crois que mes mains tremblaient un peu. J'avais la gorge sèche, tandis que je le contemplais se faire mordre par quelqu'un d'autre. Aussitôt, la jalousie m'empoigna l'estomac, et je fus pris d'une irrésistible envie de faire qu'un avec lui. Et de balancer son amant par-dessus la barque. Je fis ce que je peux pour me mouvoir jusqu'à eux, mes yeux suivaient le chemin de la plaie fraiche sur le cou de l'Amour. J'avais des papillons dans le ventre, je rougissais, jusqu'à sauter souplement sur la barque voisine.
Je posai la main sur l'énergumène qui avait mordu mon cher et tendre, tandis que je posai sur ce dernier un regard brillant. Je me léchai la lèvre inférieure en contemplant le Chat, avant de lui attraper les mains et de les enfermer dans les miennes. L'angoisse de ne plus savoir le Narrateur près de moi s'était volatilisée, remplacée par un sentiment si vivifiant que je me sentais transcendé. Je lui embrassai les phalanges, mes prunelles brunes s'encraient dans les siennes avec tendresse.
« Toi, ici. »
Soufflai-je, la voix alourdie par l'émotion, tandis que je me rapprochai de lui. J'avais le coeur au bord des lèvres, il résonnait tellement fort dans mes oreilles qu'elles en bourdonnaient, je me demandais comment le Chat faisait pour ne pas le percevoir lui-même.
« Ce costume te va parfaitement, je brûle de te le mettre encore et encore, mon Aimé. »
Alors que je brûlais d'un amour si ardent que je rêvais de lui arracher son costume, et de lui faire l'amour sur place. Avec Apple Jack loin de mon Amour. Ou avec. Je n'étais pas fermé à ce point.
Une inquiétudes habituelle, nappée d’une dose de super-confiance plus inhabituelle. Tu as le torse bombé, qui fait ressortir ce S ridicule et tes supers-seins. Tu avais presque réussi à oublier tout le grotesque de ton apparence, mais évidement que tu pouvais compter sur ta moitié pour te remettre dedans. Tu croises les bras, lève le mentons et ta super-assurance t’empêche d’exprimer toute la honte que tu ressens en vrai. Tu dois bien avouer que c’est appréciable.
“Ris donc, vil vermisseau.”
Là, même ta super-stature ne t’empêche pas d’écarquiller les yeux à t’entendre parler.
“Sapristi ! ” Non, oui, le ton et l’idée y sont, mais c’était un mot un peu plus vulgaire qui te venait à l’esprit. “Mais pourquoi diable je ne peux m’exprimer normalement ?” Pour ne pas choquer les plus jeunes voyons et rester une série tout public. Tu regardes un peu autour de toi, tu vois des agissements étranges, des gens tout aussi étonnés que toi. Tu essaye de faire l’historique de tin étrange journée.
“Est-ce que ce serait ce S... “ Non, tu ne veux pas dire ça. Tu sers les dents avant de retenter. “Ce Ssssss…” C’est ton toi, ton vrai toi qui lute. “Ce SsssSUPER-Costume qui fait ça ?!” Le mot à comme explosé hors de ta bouche. “Sapristi.” jures-tu de nouveau, mécontente de ce combat que tu as perdu.
“Et toi, coquin de clown, te sens tu changé depuis que tu as enfilé tes habits ?”
Est-ce que ce serait ça ? Tout est possible dans ce monde après tout. Puis, il y a autre chose qui cloche… et tu as du mal à mettre le doigts sur quoi.
Soudain, le monde lui semble vachement plus grand. Lui qui est habitué aux dessous d’aisselle des gens fait soudain connaissance avec leurs pieds et les chaussures...et toutes les petites crasses qu’on ne voit pas d’habitude et qu’il aurait préféré continuer à ignorer.
Lope essaye de parler, encore, mais aucun son ne vient. Réflexe habituelle, il amène deux bras pour masser sa gorge de ses mains. C’est là que la soirée ne s’arrange pas pour lui : déjà il ne trouve pas vraiment de gorge et au lieu de ses deux roseaux habituels, Lope voit passer deux pattes velues. Il les ramène au niveau de ses yeux et les observe, interdit. Il se sent encore plus myope qu’avant -quelle veine !- et est obligé presque de coller ses pattes à sa tête pour y voir quelque chose. De plus, autour, il perçoit tous les mouvements qui se font ; mais son cerveau n’est pas sûr d’être d’accord avec tout ça, ni de savoir comment interpréter toute ces nouvelles et étranges informations.
Jackalope flippe un peu… Nan, il flippe carrément.
Il s’est transformée en araignée et il n’a aucune idée pourquoi. Pire encore, il pourrait y avoir des arachnophobe dans le groupe. Lope se sent soudain bien fragile face à toute ces semelles… et il pense très soudainement à toute ces araignées qu’il a un jour tué, involontairement ou non. Lope en est sûr, s’il est écrasé, ça fera scrouitch. Puis ces sens d’araignée se mettent en alerte. Il se redresse sur ses huits petites pattes, voit du mouvement et surtout Lope… “entend” quelque chose. Ou plutôt, "des poils sur ses pattes [...]" lui indique son cerveau mais non, il ne veut pas savoir. Ce qu’il sait, c’est que sa chimère complice l'appelle et bientôt, le regarde. Sous le drap, comprend-il, il y a Wopeltinger ! Il se sent tellement mieux. Mais sa jolie Wopeltinger, sous un bête drap ? Il s’en vexe tellement, ça ne lui rend pas hommage du tout. Elle traverse les gens maintenant, note-t-il. Il ne sait pas comment ça pourra servir leurs affaire, mais il est sûr de trouver bientôt une utilité à ce nouveau don. Bien qu’il se demande encore Pourquoi Wopeltinger traverse les gens maintenant...et pourquoi lui se transforme en araignée.
Un peu plus de réflexion pourrait lui permettre de toucher la vérité du bout de la patte…mais plus tard la réflexion ; pour le moment, tout joyeux de retrouver sa Wolpie, Lope agite deux de ses pattes comme s’il avait des petits drapeaux au bout. Tout content, il bondit même vers elle -surpris en plein saut de pouvoir sauter d’ailleurs- avant de la traverser -ah oui, il avait oublié ça aussi- et atterrir sur le genoux de la fée rose, un peu maladroitement. Il tourne doucement tout ses yeux vers la grande… TRES GRANDE fée floue rose et après une petite pause causée par la stupeur, agite une patte en signe de salut.
Pas scrouitch... s’il te plaît ?
Wolpertinger
P@P!LLùS!0N
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Ça s'agite autour d'eux mais Wolpertinger n'a d'yeux que pour la petite araignée. Incrédule, incertaine, elle appelle le nom de Lope mais son nom ne lui fait pas écho. Celui de Lope se perd dans l'agitation, esseulé. Comment pourrait-il s'agir de Lope? Depuis quand il se transforme en araignée? Mais l'idée de la disparition lui semble encore plus improbable. Mais après tout, elle passait bien au travers des gens. Cette soirée n'a rien de normal. Elle cligne des yeux, observant la petite créature velue qui se jette sur elle, la traverse, pour atterrir sur les genoux de la fée. Elle se retourne, lève les bras, les agite pour attirer l'attention sur elle.
" - S'il-vous-plait! Ne lui faites pas de mal! "
Elle stresse, beaucoup, trop, elle a le coeur au bord des lèvres la chimère, terrifiée par le sort incertain de l'araignée. Qu'il s'agisse de Lope ou non, elle avait horreur qu'on blesse un être vivant. Les larmes perlent au bord de ses yeux, roulent sur ses joues alors qu'un sanglot quitte ses lèvres. Elle ne veut pas être privée de Lope. Pourvu qu'il ne lui arrive rien de tragique. Que deviendrait-elle sans lui? Leurs petites magouilles perdraient définitivement de leur saveur, de même que le reste. Elle voudrait l'attraper, le serrer contre son coeur, mais elle ne peut pas, elle ne peut qu'observer, crier et supplier. Elle est fragile, Wolpie, son coeur est sur le point de lâcher. Quelle injustice! Quelle malédiction. Et Lope n'est pas là pour la consoler!
Comment est-ce possible? Qu'un amas de planches prenne vie et se mette à parler comme une papatisserie? Quelle est donc cette sorcellerie? Tu observes, avec un regard de merlan frit, la barque râleuse alors que le chat te beugle dessus dans la panique. Tu rétorques dans l'agitation, avec une voix plus aiguë qu'à l'accoutumée.
- Gnihihi! Mais je n'y suis pour rien moi!
C'est vrai ça! Pourquoi s'en prenait-il à toi? Ça devait encore être un coup de ce maudit Castor! Et cette voix, insupportable! Et ce rire... Odieux. Que quelqu'un te sorte de là! Et voilà que le vampire agressif de tantôt entreprend de dompter l'embarcation en lui faisant des attouchements. Tout ce qu'il se passe n'a aucun sens. La confusion te gagne alors que la barque pousse un grognement.
- Ça va! Ne me prend pas pour une conne non plus! Mais continue!
Le rafiot ronronne doucement, sous les caresses, s'apaisant et laissant l'agitation se dissiper. Ou pas. Voilà qu'une araignée te bondit sur les genoux et que tu pousses un petit - Hiiiii! - A mi-chemin entre la surprise et le dégoût. Huit pattes velues se perdent dans les plis de ton tutu rose et tes ailes de fée s'agitent d'effroi. Tu prends tes jupons à ton cou, littéralement, les agrippant et les tirant jusqu'à ton visage pour cacher cette chose que tu ne saurais voir. Tu n'as jamais été friand des araignées, mais ce soir, tu éprouves une répulsion certaine à leur égard.
- Hé l'éxhibo! Tu veux pas me lâcher la tule et cacher tes guibolles mal rasées?
Tu écarquilles les yeux de surprise. Et voilà que ton tutu se met à parler, d'une voix tellement plus virile que la tienne. Ok, là c'est sûr, le problème vient de toi. Tu relâches le tutu, les joues rosies de honte. Tu dois avoir attrapé quelque chose de pas net en venant, c'est pas normal que les objets prennent vie. Soudain, tu te rappelles l'araignée, commence à chercher frénétiquement dans tes jupons de crêpe.
- Te gênes surtout pas hein! Dis moi si je te dérange! - Pardon! L'araignée! Je dois trouver l'araignée...
Tu retrouves l'habitant non désiré de ton tutu coincé entre deux plis. Tu viens l'attraper du bout de ta baguette rose et la soulève au niveau de ton visage.
- Elle est là! Je... Vous la garde ?
Etant donné que le monstre ne semblait pas en mesure de s'occuper de son animal de compagnie. Bien que l'idée ne t'enchante guère.
Oui, il déteste les grandes étendues d’eau et oui, il ne sait pas nager. Alors lorsque la panique le ronge, le chat s’en prend à la fée. Après tout, parmi le petit groupe c’est bien lui le seul à pouvoir posséder des dons magiques aussi étranges. La réponse du barbu ne le satisfait pas et ne le rassure pas non plus. Ses sourcils se froncent tel un gosse mécontent alors qu’il s’accroche du mieux qu’il peut. Avec toute cette agitation, Cheshire sent son heure arrivée. Cette barque qui prend vie, son ami qui cherche à le bouffer, ce fantôme qui fonce sur la foule sans pourtant bousculer physiquement qui que ce soit et cette araignée qui, il l’espère, restera loin de lui. Toute cette soirée n’est qu’une foutue blague. Si sa vie a été une tragédie, sa fin ne sera qu’une comédie.
Chaton apeuré qui ignore tout du mieux qu’il peut, même le regard insistant de son ami vampire qui, de toute façon s’est trouvé une meilleure occupation. Oui, c’est ça, calme cette foutue barque histoire qu’on ne coule pas ! La barque tangue à nouveau et le brun s’apprête à se plaindre lorsque, enfin, son regard se pose sur le nouveau venu. Il ne comprend pas dans un premier temps, pourquoi le fixe-t-il ainsi ? Et là, il finit par comprendre. Arrêtant de s’accrocher à la barque, ses orbes rouges s’assombrissent, voilés par un amour et un désir qu’il n’a jamais éprouvé auparavant. En voilà un beau diable, un vrai, doté de charisme et plus chaud que la braise. Cheshire perd la tête, observant ces lèvres qu’il rêve de sceller contre les siennes, ces yeux ténébreux dans lesquels il pourrait se perdre pendant des heures. La douceur de ses mains emprisonnant les siennes le fait rêver et sa peur s’envole. La barque peut bien couler, il s’en fout, Martin est là pour le sauver. Son sauveur.
Le contact de ces lèvres sur ses doigts le fait soupirer amoureusement. Sa vision se trouble, plus personne n’existe en dehors du rouquin. Une musique romantique en fond sonore, des paillettes brillant tout autour, son cœur bat à la chamade. Depuis quand Martin est-il aussi irrésistible ? Il ne peut s’empêcher d’imaginer ses muscles saillants sous ce costume trop habillé. « Et toi tu es si sexy que je serais prêt à te suivre tout droit en enfer. » Wow niveau romantisme on repassera. Pris d’une envie de sentir ce corps puissant contre le sien, le chat vient passer ses bras autour de son cou pour le serrer contre lui. « Je suis si impatient de passer la soirée avec toi, mon amour. » Vite que la barque arrive, ils pourront ainsi se retrouver dans leur bulle, loin de cette eau. Ses lèvres viennent suivre la ligne de sa mâchoire pour y déposer des baisers avant de remonter à son oreille pour lui susurrer. « J’ai envie de toi, mon bien-aimé. »
Costumé ou non, Little restera un vrai petit con en tout situation. Ce n’était pas son attention, de se moquer ainsi, mais à la vue de son âme-sœur dans cette superbe tenue, il n’a pu contrôler ses mots et ses rires. Le hasard fait bien les choses. Elle qui est si forte et si charismatique ne pouvait être qu’un superhéros. Elle le réprimande et cela les surprend tous les deux. Qu’est-ce donc cette répartie ? De nouveau, il se met à rire, lâchant un « désolé » tout sauf sincère. Et plus elle continue, plus le clown en est plié en deux, rigolant à s’en tenir les côtes. L’air menaçant de Wolfie semble s’être envolé pour la soirée. Un vrai spectacle à elle toute seule. Il l’encourage avec des hochements de tête, alors prononce le mot ! Et lorsque c’est fait, il en est satisfait. Little lui donne tout de même une petite tape sur l’épaule pour la rassurer. « Ça va aller SuperWolfie. » Il s’en amuse carrément.
Face à cette interrogation, le clown retrouve brièvement son sérieux et réfléchit à cela. Il hausse les épaules. « Mh, non, je crois pas. » Il se sent normal. Pas étonnant quand on fait tout le temps l’idiot. De plus n’utilisant ses réelles capacités que très rarement, il ne remarque pas même la différence. Son index vient tirer légèrement sur l’élastique de ce fameux slip rouge, en profitant pour ramener la belle vers lui. « Je suis toujours aussi fou de toi, mon héros. » qu’il lui murmure d’un ton taquin, ses lèvres s’étirant en un fin sourire. Et pour clôturer son numéro de charme il lui tend cette fleur d’un geste gracieux. Son but n’était pas de faire l’idiot pourtant… Ses doigts s’activent d’eux-mêmes et voilà le visage de l’héroïne arrosée. Et contrainte de raconter une blague nulle. En plus de ses répliques si épiques… Elle va certainement le tuer à la fin de la soirée.
