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 An apple per day... Jack Jack o/

Apple Jack
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Apple Jack
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★ Feat @Jack Frost & @Apple Jack

An apple per day... Jack Jack o/  - Page 5 12893426
Il semble surpris à ta remarque. Que tu lui dises que malgré la surveillance accrue à ton égard tu parvenais toujours à passer entre les mailles du filet. T'y as jamais pensé, en fait, tu fais juste ce que t'as à faire et tu t'es jamais questionné à ce sujet. Mais 'faut dire que pour toi tout à l'air tellement facile. Un sourire, une tarte aux pommes, un câlin et n'importe qui devenait un ami. Et forcément, on a plus de mal à dénoncer un ami ou à le mettre derrière les barreaux. Puis il faut dire que la surveillance dans l'Underland c'était pas ça non plus. Et c'est pas comme si t'avais l'air typique du trafiquant. Avec ton air débonnaire, t'es un peu une blague parmi les membres de la pègre de Wonderland, on se dit toujours que tu t'es fait embarquer dans des histoires pas nettes sans le réaliser et que t'es juste un gars un peu paumé. T'as pas le profil type du délinquant. Puis tu fais d'mal à personne. Les gars qui boivent chez toi, tu gardes un œil sur eux. Y a bien trop de soucis ailleurs pour qu'on s'attarde sur ton petit commerce illégal pour faire plaisir à la Reine. Elle serait belle la milice si elle s'attardait à démanteler un trafic de gâteaux plutôt que de s'en prendre aux vrais criminels qui sévissent sous terre. Tu ricanes, on t'a souvent fait la remarque.

- Y en a qui disent que j'ai loupé une vocation de grand criminel, hahaha. Puis t'as une bouille trop chou pour ne pas être remarqué et ça 'doit pas avoir qu'des avantages...

Ouais, tu le sais. Tu le vois toujours avec les gosses que tu ramasses dans la rue. Ils ont tendance à s'faire plus emmerder que les autres. Il a du voir pas mal de saloperies... M'enfin, t'as pas trop envie de penser à ça. Ca va t'foutre les glandes. Puis Frost n'a franchement pas l'air du genre à se laisser marcher sur les pieds sans broncher. Et la scène qui suit semble te le confirmer, quand t'essaies d'éloigner Bill et de calmer toute tension naissante, tu le fais pas pour protéger Frost mais plutôt l'ours mal léché qui vous fait face. S'il était loin de pouvoir gagner dans un affrontement de force brute, son pouvoir pouvait très rapidement faire pencher la balance en sa faveur. Puis utiliser la glace dans l'Underland... Mauvaise idée. Très mauvaise. Si toi t'as vite écarté l'hypothèse d'un lien quelconque avec sa majesté la névrosée, les mecs qui partageaient ton quotidien étaient suffisamment cons pour se monter le bourrichon et vouloir chasser l'oppresseur. Tu lèves les yeux au ciel à cette pensée, ton bras enlaçant toujours l'épaule de Frost. Pourquoi il faut que tout soit toujours aussi complexe ? T'as trop réfléchit pour la journée. Là, t'as juste envie de te caler devant une bière pour endormir ton neurone, d'une part de tarte et d'un câlin. Tu fronces les sourcils à la remarque de Frost, venant lui pincer la joue un peu brutalement.

- Dis pas c'genre d'conneries. Tant qu'tu vis, tu peux toujours reconstruire c'que t'as perdu. R'gardes, sans ça on se s'rait jamais retrouvés. Hé ! Même si t'oublies, j'te promets que j'te retrouv'rais encore une fois... autant de fois qu'il le faudra.

Tu viens déposer ton chapeau sur le sommet de crâne pour couvrir sa vision et ton air un peu trop grave en ricanant. La conversation dérive sur un sujet moins dramatique. Les cheveux. Et tu peux pas te retenir d'éclater dans un rire franc, venant mettre une tape dans le dos à ton compagnon.

- A la prochaine occase, j'te promets d'le tenir pendant qu'tu le coiffes ! J'suis sûr qu'ça lui irait à merveille !

Tu buggues un peu à sa remarque. C'est pas ton truc, les cheveux, t'y comprends pas grand chose. Peut-être que tu devrais te pencher sur la question... Ca va être beau de voir les magasines féminins envahir ta taverne à l'ambiance virile. M'enfin. Tu souris, content qu'il aime bien les tiens. Tu ris bas à sa réplique et ça se fini dans un nouvel éclat de rire bruyant lorsque sa main se glisse sur ton postérieur. Au vu de la tronche qu'il tire, c'était pas volontaire. Et tu peux pas t'empêcher d'en rajouter une couche.

- Hé Ché-ri, tu pourrais attendre qu'on soit à l'intérieur pour commencer à tâter la marchandise !

Tu lui adresses un clin d'œil complice en te marrant, pour changer. T'es pas du genre pudique et c'est pas la première fois qu'on t'agrippe le cul pour la blague. Avec tes potes vous étiez assez cons pour jouer à chat-bite et autres jeux d'ados attardés donc c'est pas pour une main au cul que tu vas broncher. Bon ouais. Quand c'est les piliers de bar de la taverne qui t'agrippent les miches en te prenant pour une mignonette après le verre de trop ça se finissait en coup de sabot bien placé. Mais avec Frost, tu sais bien qu'il n'y a pas d'arrière pensée. T'es à l'aise avec lui. C'est simple. Tu l'écoutes avec attention quand il t'explique une fois de plus pour les contacts physiques et ta place de privilégie. Tu souris, posant une main sur ton chapeau.    

- T'inquiètes, le premier qui te touche, j'lui fais bouffer mon sabot ! Puis visiblement, ils t'ont pris pour un d'mes gamins. Et ici on touche pas à mes gosses. Hahaha, heureusement que j'ai l'honneur de compter parmi les privilégiés, j'saurais pas m'tenir. J'aime un peu trop l'contact physique pour ça... Mais si j'en fais trop, hésites pas à me mettre une tarte, j'le prendrais pas mal.

Faut dire qu'en ce qui concerne les gamins, leur première expérience avec ton p'tit loup leur a laissé des traces et que si ceux qui ont suivit étaient moins farouches, on a pas super envie de se brouiller avec toi dans le coin. Non pas qu'tu sois particulièrement plus fort qu'un autre, c'est juste que t'as la main mise sur la gnôle et qu'c'est un peu de l'or liquide dans l'Underland. Le choix entre la sobriété ou apprendre à se tenir était vite fait. Tu passes ton bras sous celui de Frost et le guide jusqu'à ton auberge. Ca paie pas de mine. L'insigne indiquant l'"Auberge du poney qui tousse" est de travers. On peut y voir toute l'étendue de tes talents artistiques avec un dessin digne d'un enfant de maternelle représentant une choppe ornée d'un magnifique poney blanc en hommage à Granny. Le bâtiment se résume à un grand galion qu'on devine avoir été grandiose autrefois, mais qui désormais est une véritable ruine de planches de bois maladroitement clouées pour limiter tant bien que mal les infiltrations d'eau dans lesquelles sont incrustés des coquillages. Tu pousses la porte digne de celle d'un saloon de western. On repassera pour la sécurité. Mais bon, c'est pas comme s'il y avait quelque chose à voler, toute ta gnôle est bien gardée à l'abri dans la cale du bateau.

L'intérieur est plutôt classique. Un comptoir, des tables ornées de nappes à tartan rouge et blanc, un vieil escalier de bois grinçant menant aux chambres à l'étage. Dans un coin de la pièce, y a une scène et un vieux piano qui prend la poussière, datant de ta piètre tentative d'égayer les lieux en faisant venir des musiciens. Mais t'as bien vite réalisé qu'les mecs qui venaient là, c'est pas ce qu'ils cherchaient. Puis ils savaient pas se tenir et tu passait ton temps à jouer les gardes du corps pour la chanteuse. Une putain d'idée débile. Ci et là, sur les murs, trônent quelques posters de vieux groupes de musique - Les fiers poireaux, BB'trave, les Thé-d'hier et autres stars de Memeland, servant de rustines pour cacher quelques trous laissés par les dernières rixes. T'as pas vraiment le temps de te lancer dans des travaux. En dehors de ça, c'est plutôt propre. Pas autant que quand ton p'tit loup était là pour passer un coup de balais, mais c'est pas crade non plus. C'est ton petit monde à toi quoi. Sans prétention, mais tu t'y sens chez toi. Les visages qui s'écrasent contre les tables te sont tous familiers. Tu te tournes vers Frost en souriant et écartant les bras.

- Bienvenue dans mon monde !
   
Tu t'approches du comptoir, saluant tous les présents par leurs noms avant de passer par dessus le meuble et retrouver ta place habituelle. Tu fais signe à Frost d'approcher alors que tu remercies le pote qui s'est occupé des lieux en ton absence. Un petit blond qui n'a clairement pas la carrure pour maîtriser les brutes qui hantent les lieux. Il pose sur toi un regard désabusé avant de venir poser sa tête sur ton épaule en grommelant.

- C'est la dernière fois, Jack... Ils sont intenables. J'sais pas comment tu fais à pas d'venir dingue... Ils s'battent avec les livreurs...

Tu hausses les épaules, l'observant sans comprendre.

- Bah c'est pas comme si c'était la première fois.
 
- Non, Jack... Tu comprends pas. Ils choppent les livreurs et se tapent dessus avec...

Tu hausses un sourcil avant d'éclater de rire et de tapoter la tête de ton vis-à-vis.

- Au moins ils s'montrent créatifs ! Tu t'prends trop la tête, va t'asseoir, j't'apporte une bière et après t'iras t'allonger à l'étage, t'as l'air claqué. Merci pour ton aide vieux, j'te revaudrais ça.

- J'y compte bien.

Il lève la tête, vous vous observer un instant avant de vous marrer. Il va s'écraser sur une chaise un peu plus loin alors que tu commences machinalement à essuyer les verres avec un chiffon. T'as jamais vraiment le temps de souffler. Mais les esprits ont l'air de s'être calmés suite à l'activité du jour. Tu reviens à Frost.

- Désolé, comme j'suis seul à gérer, c'est un peu l'anarchie quand je pars... J'te sers un truc ? J'm'occupe de mettre le gamin au pieu et j't'emmène faire un tour s'tu veux. Bill gardera la boutique après s'être chargé des caisses. Tu peux prendre une piaule si c'est trop bruyant ou explorer les lieux en attendant s'tu veux. Y a pas grand chose à voir, mais c'est là qu'je crèche.
Jack Frost
L'homme qui murmurait à l'oreille des cheveux
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Jack Frost
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L'homme qui murmurait à l'oreille des cheveux

An apple per day...
apple jack x jack frost
il y a une certaine douceur que j'arrive pas du tout à transmettre et que ressent Frost pour Apple. Mais avec la façon dont j'écris au travers des yeux du givré, c'est tellement difficile ! dhjfgh, je les aimes fort en tout cas uwu
J’ai du mal à croire que les trafiquants d’alcool et de tartes aux pommes ne sont pas stoppés. En fait je pensais la politique bien plus stricte. Ça me rassure d’un côté, c’est pas pour un stupide petit vol qu’on m’arrêterait, mais s’ils s’accumulent sans doute. Je n’ai plus trop besoin d’en venir à ces crimes maintenant. Aucune raison de m’en faire ? Ce n’est pas ce que j’ai dit. Pour ça il faudrait compter sur la confiance qu’on m’accorde au premier coup d’œil et elle n’est dans tous les cas pas bien estimée. Ou au contraire oui. Ne pas me croire est une bonne base, me dénoncer non. Pas que j’y pourrais quoi que ce soit ou que je me vengerais, simplement j’ai la tête de la connerie si elle était incarnée, et ce, même quand je ne fais rien ! Je soupire, assez jaloux, même si ça ne m’étonne pas. Ce qui nous différencie c’est cette bonne humeur qu’il propage et son sourire enchanteur. Franchement, y’a pas mieux pour réchauffer les cœurs. Et qu’il me dise que je suis chou ça me… je ne sais pas comment l’expliquer, je mords juste l’intérieur de ma joue pour me calmer avant de lui répondre un « merci… j’ai surtout la bouille de la bêtise et je peux comprendre qu’on m’enquiquine plus qu’à toi »

Puis, lui accueille les gens avec des sourires quand ma méfiance inspire plutôt l’envie de savoir ce que je cache. Tss, comme si je cachais forcément quelque chose. Ok, c’est bien le cas, mais c’est pas ce qu’on croit. Je n’ai pas trop le temps d’y réfléchir quand les fameux amis d’Apple se présentent avec la grâce d’une maman oie et le mordant des sales cabots minuscules, même si je ne doute pas qu’ils font très mal s’ils choppent vraiment je ne préfère pas tenter. Moi aussi je suis capable, mais c’est une autre histoire, j’ai été prévenu, je sais me tenir dans ces cas-là. Eux par contre, à quel moment parier sur la mort de gamins c’est amusant ? Je tire la langue dans leur dos, exactement comme l’aurait fait un enfant, oui. Puis je confie mon ressenti. Parce qu’outre mesure, ces mots me font l’effet d’une bombe. C’est vrai ça. Quitte à crever, j’espère que ça ne sera pas au prix de ma mémoire que je reviendrais, si jamais ça devait arriver… eh bien le poney cherche à me rassurer et je ne peux pas nier que ça me réchauffe vraiment et que c’est une chaleur qui fait du bien. « Merci… je vais quand même tout faire pour que ça n’arrive pas » promis, même si je ne le dis pas, si je peux lui éviter des ennuis en restant en vie ce serait bien mieux.

« T’imagines si je te menaçais à chaque fois qu’on se croise ? » surtout si c’est pour quelques heures après ne plus avoir envie de quitter ses bras. Mais. Bref. Pour ne pas peser sur l’ambiance, je laisse mon esprit divaguer et quelle merveilleuse idée d’avoir été marqué par la vision de ce roux flamboyant ? ça me démange de le coiffer. Ce sera ma petite vengeance et l’aide précieuse d’Apple me fait sourire. Je ris même en imaginant ce que ça donnerait. « Je ferais en sorte que ça ne détonne pas trop. Ça dépendra de s’il tient sa langue ou non. Après tout, il n’est pas à l’abri d’avoir des couettes avec des jolis nœuds » oh oui, j’en meurs d’envie ! ça va être très difficile de résister.

Apple m’entraine. Je dérape. C’est étonnant dis donc ! Je lève ma main malgré moi, parce que certes, j’ai un gros coup de cœur, mais c’est pas ce que je voulais faire et sa réaction ? Si je pouvais mourir de honte… me soustraire juste à son regard tellement je dois être cramoisi. Vraiment, je sens bien que si j’use un peu de glace je ne passerais pas inaperçu et si je n’en utilise pas, je bous sur place ! Cet effet monstre simplement pour une plaisanterie ! J'ai inventé un nouveau rouge, je le sens ! « N-Ne, ne m’appelle pas comme ç-ça je vais clamser » je passe une main sur l’entièreté de mon visage pour essayer de reprendre contenance. Je ne suis même pas prude, c’est juste lui qui me… AH ! Je me suis retrouvé dans ses bras, je l’ai enlacé, j’ai dit bien pire comme âneries et c’est ça qui me ? Non, non, impossible. Ça doit être autre chose. Je déglutis et inspire profondément. Il y a bien des choses que je lui cède et pas aux autres, il le comprend bien et me promet de limiter la casse encore une fois. C’est très confortable d’être son ami, d’être pour une fois protégé et sûr d’avoir accordé sa confiance à la bonne personne. Mais c’est aussi terrifiant. Enfin, pas quand on s’appelle Apple visiblement, parce qu’il me remémore ce que j’ai le droit de faire s’il est trop intense pour moi. Hm…

« Quel papa poule » il aide beaucoup de gens, je n’ai rien de spécial et je le sais. Il l’est pour tout le monde et ça me rendrait presque triste. Il n’a personne qui compte comme ça pour lui ? Je veux dire, sans parler de sa sœur ? De sa famille ? Je m’arrête une seconde pour lui poke la joue. « Ça tu vois, c’est le maximum que je pourrais te faire et tu as mon feu vert pour tout ce que tu veux » autrement dit, je suis incapable de lui refuser quoi que ce soit. Peut-être quelques petites choses à tout bien réfléchir, mais c’est du bon sens, je tomberais dans les pommes c’est sûr.

Pas question que ça arrive, pour l’instant j’ai tout un univers à découvrir et j’en reste… con ? C’est pas du tout ce à quoi je m’attendais, il est quand même modeste, j’avais oublié ce détail. Non, en fait, je ne le savais pas. Dans mon ancienne vie peut-être ? En tout cas je suis bouche bée devant la carcasse du navire qui sert de taverne. C’est extra ! J’aime beaucoup l’idée ! En entrant l’ambiance me fait penser à quelque chose, mais je ne saurais pas dire quoi exactement, j’ai une musique en tête, c’est une femme qui chante, y’a un piano en arrière-plan et un drôle d’instrument dans lequel on s’acharne à souffler. C’est beau en fait, même si y’a des caches misères repérables, c’est pas ce qui me choque. J’esquisse un sourire et écoute un peu cette conversation saugrenue. Des livreurs, oui, se frapper avec… j’arque un sourcil. Y’a rien qui te surprend tout de même Poney ? Mah, j’ai rien à dire, je ne sais pas non plus comment on m’a élevé et j’aurais été ravi qu’on me laisse faire ça cela dit. Je m’installe au comptoir pendant qu’il promet un verre au petit blond que je devine être un protégé ? « Y’a pas grand-chose ? Tu rigoles j’espère ? J’adore le décor, ça doit être pas mal animé par ici hm ? » j’ai été plutôt seul une bonne partie de ma vie, c’est pas le bruit qui va me déranger surtout si c’est pour t’entendre rire.  « T’as quelque chose qui n’est pas trop alcoolisé ? Je suis pas sûr de tenir quand c’est fort. Puis j’ai pas le gabarit pour, c’est pas une surprise je veux pas risquer d’être un problème » surtout si je ne sais pas à quoi je ressemble sous l’effet de la boisson et encore plus quand Apple est dans les parages. Je me vois déjà sur le comptoir à le défendre comme un chien de chasse de tout prédateur. C’est-à-dire, tous ceux qui lui adresseraient ne serait-ce qu’un regard qui ne me plairait pas. Ouais. On va éviter, je dis assez de bêtises au naturel pour risquer d’en dire plus. « Tu penses… que je pourrais rester, le temps de visiter un peu ? C’est peut-être pas la destination préférée des touristes, mais j’ai de bonnes raisons de revenir, alors je me dis que ce serait sympa de m’habituer au coin » je ne compte pas faire les boutiques, juste savoir où manger, récupérer du matos pour pécher, ce qui pourrait être nécessaire pour survivre en fait. Meh, faudrait aussi que je me fasse de l’argent pour payer ces braves gars, même bourru, ils ne méritent pas que je les vole. Je suis plutôt raisonnable pour une fois.

« T’arrives à gérer ici et les transfères, c’est fou, tu te reposes jamais en fait ? Tu veux pas un coup de main pour que ça aille plus vite ? » au moins pour maintenant ? Je voudrais pourvoir t'être utile toute ma vie... mais je vais la fermer, parce que je me sens bête de le penser si fort et de ne pas pouvoir te le promettre.
PHARAOH LEAP CREATES
Apple Jack
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★ Feat @Jack Frost & @Apple Jack

An apple per day... Jack Jack o/  - Page 5 12893426
Il te dit qu'il a la bouille de la bêtise, et tu peux pas vraiment le contredire sur ce point. Tu l'aimes bien, sa bouille de petite canaille des rues avec ses mimiques de gamin à tirer la langue aux gros costauds qui se paient sa pomme. Il te dit qu'il va tout faire pour éviter que vous vous retrouviez une fois de plus à faire connaissance et tu restes songeur à cette remarque. Pourquoi tu l'as oublié ? Ou plutôt... Comment tu as pu l'oublier ? Ton cœur se serre à cette pensée. Toutes les personnes qui ont fait partie de ta vie sont restées gravées dans ton cœur, même celles qui n'y ont fait que de la figuration. Alors pourquoi, de toutes ces personnes, tu as du oublier l'une des plus précieuses ? Tu te souviens pas, mais tu le sens, dans vos échanges, dans cette proximité naturelle qui s'est imposée à vous, dans la façon dont il arrive à t'ébranler et dans celle qu'à ton cœur de se serrer quand il te semble distant, que Frost était important. Tu ris à sa remarque, il a le don de désamorcer tes tourments naissants.  

- Roh merde ! Je crois que mes parties ne s'en remettraient pas si elles devaient se retrouver une fois de plus menacées de finir en cornet glacé !

Vous embrayer sur des railleries capillaires concernant la pilosité du grand Bill. Tu continues de ricaner enchaînant sur les idées de Frost.

- Au vu d'sa grande gueule, j'crois qu'on peux directement commencer à rassembler les rubans ! Il s'rait chou en œuf de Pâques... Puis p'tête que comme ça, il f'rait un peu moins fuir les clients haha !

La main du brun dérape sur ton fessier, la blagounette part mais la réaction de Frost... Tu t'y attendais pas vraiment. En général on surenchérit sur tes provocations, la réaction de Frost... Il est adorable. Ton expression se fait plus tendre alors que tu l'observes tenter de retrouver un semblant de contenance. Il a rien des gars bourrus que t'as l'habitude de fréquenter, avec leur fierté virile destinée à les maintenir en haut de la chaîne alimentaire. Rien des gamins farouches que t'as l'habitude de recueillir, avec toutes leurs méfiances et leurs masques destinés à se protéger. Frost, il t'offre toute sa sincérité et tu ne peux que lui en être reconnaissant. Tu esquisses un sourire espiègle, continuant sur ta lancée avec cette bouille innocente dont tu as le secret.

- Mais ché-ri... je te l'ai déjà dit non ? Si tu clamses, je serais là, pour te rappeler le moindre détail de notre si belle histoire.

Tu laisses échapper un rire. T'es pas vraiment du genre taquin, mais tu sais pas, Frost il éveille en toi des choses que tu ignorais. T'as juste envie d'en voir plus, de continuer à savourer sa présence à tes côtés, de te délecter de ses moindres réactions... Tu te découvres à ses côtés une avidité que tu ne soupçonnais pas. Il te traite de papa poule, probablement pour esquiver le sujet, il vient te poker la joue et tu lui lances une œillade amusée.  

- Chéri... Ne prononces pas des mots que tu ne saurais assumer.

C'est lui qui t'as tendu la perche. Tu ris, lui adressant un clin d'œil. T'as l'air d'un sacré tombeur comme ça, t'aimes juste déconner en réalité et ça t'as valut pas mal d'incompréhensions, d'emmerdes et de drames. T'as pas changé pour autant. T'es incapable de faire le lien de cause à effet entre ton attitude et les évènements qui en découlent. Quand ça arrive, tu te retrouves toujours comme un con. Vous entrez dans la taverne, tu reprends ta place derrière le comptoir après un bref échange avec l'un de tes petiots que tu observes aller s'échouer sur une table un peu plus loin. La remarque de Frost t'arrache un sourire. T'es ravi qu'il aime ton chez toi.  

- Content qu'ça t'plaise ! Et ouais, y a pas mal de mouv'ment dans le coin, les gars ont b'soin d'se défouler un peu ! J'te prépare ça.

Tu t'empares d'une pinte, la remplissant de bière avec le jet de pression d'un geste habile trahissant la fréquence à laquelle tu l'effectues. Tu déposes la choppe sur le comptoir avant de te baisser, étudiant les bouteilles de liqueurs entassées dans le placard. En général, les gens ne viennent pas chercher la légèreté niveau boisson, ni le raffinement question arômes. Ils viennent se mettre la tête à l'envers et tu gardes tes meilleures cuvées pour toi ou tes proches. Un sourire se dessine sur tes lèvres alors que tu t'empares d'une bouteille en verre encore scellée de même que d'un verre. Tu déposes le tout sur le comptoir avant de te retourner, cherchant quelques trucs dans un autre placard, interrompant ton manège pour jeter une œillade à Frost lorsqu'il reprend la parole. Il te demande s'il peut rester, te parles du fait de revenir et de s'habituer au coin. Et ça t'arrache un sourire. Tu connais pas ses raisons, mais t'es ravi qu'il envisage de rester dans les parages, de même que de repasser. Ca vous donnera l'occasion de vous revoir, tenter de rattraper le temps perdu. Tu hoches la tête, un sourire radieux imprimé sur tes lippes alors que tu reviens, armé d'un bol remplis de pâte, des pommes et d'un couteau.

- Ouais bien sûr, t'as pas à demander, fais comme chez toi ! On a toujours des piaules libres de toute façon, et dans l'pire des cas, tu pourras toujours dormir avec moi dans la cale du galion.
   
Tu remplis le verre avec le contenu de la bouteille, en déposant un sur le comptoir pour ton ami avant de faire craquer une allumette pour allumer les fourneaux dans l'espace cuisine, entraînant la bouteille à ta suite.

- C'est un cidre maison à la pomme, à la cannelle et à la moonthorne, un légume d'ici, c'est assez doux et léger tu verras !

Tu t'enfiles une lampée de boisson à même le goulot, trahissant ton penchant pour la boisson. Tu déposes une poêle sur le feu, y fait fondre un peu de matière grasse avant d'étaler la pâte liquide contenue dans le bol. Tu répètes l'opération trois fois avec dextérité en restant attentif aux paroles de Frost. Tu hausses les épaules, commençant à découper les pommes en lamelles.  

- 'Faut bien faire tourner la boutique. J'dis jamais non à un coup de main ! Tu sais, chui pas tout le temps seul, les gens ça va, ça vient, surtout ici. Soit ils clamsent, soit ils passent à autre chose. Certains arrivent même à monter à la surface. Du coup c'est plus ou moins intense selon les moments.
 
C'est tout, il y a pas de drame, c'est monnaie courante dans le monde d'en bas. Tu t'es fait aux absences, aux départs, à la fatigue aussi. Jamais à la solitude par contre. Tu prépares trois assiettes de crêpes à la crème et aux pommes que tu fais flamber avec le contenu d'une seconde bouteille, aromatisée aux écorches et à la pomme, la variété n'a jamais été ton fort. Tu viens déposer l'assiette enflammée devant Frost en souriant.

- J'me suis dit qu'tu d'vais avoir faim, j'espère que ça t'plaira ! Ca va bien avec le cidre !

A ces mots tu t'enfiles une nouvelle rasade, d'alcool, déposant la bouteille sur le comptoir avant d'aller apporter sa crêpe et sa bière au blondinet puis de t'installer aux côtés de Frost avec ton assiette et ta bouteille. Tu viens poser ta tête sur l'épaule du brun, fermant un peu les yeux en laissant échapper un bâillement sonore.

- J'avoue que chui un peu crevé là. J'me f'rais bien une sieste avant de d't'faire visiter... A moins qu'tu sois pressé.
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L'homme qui murmurait à l'oreille des cheveux

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apple jack x jack frost
envie de chanter du katy perry tout à coup xD on passe du chaud au froid
et du rire aux larmes, vraiment j'aime ce rp pour tout ce qu'on découvre d'eux uwu
Ce n’est pas en cornet qu’elles risquent de finir, mais j’ai compris l’idée et elle est bien plus drôle que la dure réalité que cette menace impliquait. J’ai presque envie de plisser les yeux pour essayer de le menacer d’un regard, mais c’est impossible, pour l’instant, le sourire que j’affiche, même faiblement reste assez grand pour que je sente mon regard pas du tout dans cette optique. Des fois je me demande s’il est le seul capable d’avoir ce contrôle sur moi, même s’il n’en sait rien – tant mieux pour moi, ça pourrait être dangereux et je parierais qu’il ne s’en apercevra qu’une fois vraiment dans la merde – ou si c’est moi qui déraille en ce moment ? Il y a des pistes inexplorées comme un don. Je suis bien capable de créer de la glace, ce poney-là peut bien influencer les gens autour et leur apporter naturellement ce dont ils ont besoins non ? Pff j’aimerai vraiment trouver quelque chose à redire et cesser de faire sonner l’alarme dans ma tête sur tous les sujets non résolus qui s’ajoutent quand je pense à lui. J’ai vraiment peur d’avoir fait des conneries plus grosses que moi.

Aller, j’arrête ça, autant profiter des bons moments non ? Il a promis qu’il serait là quoi que j’ai pu faire ? Est-ce qu’il en est capable ? Je hausse les épaules. Du roux. Voilà, c’est ça, penser capillaire. Vivre capillaire. Des rubans… un œuf de Pâques, je pouffe de rire. « Chiche, j’ai de plus en plus envie de lui faire ce coup bas, pas sûr que j’acceptes les représailles, dans le pire des cas je m’éclipserais le temps qu’il m’oublie » mais pas toi, interdiction de m’oublier, je viendrais te voir, quitte à m’envoyer par recommandé de chez Granny ! « Pis il est pas obligé de savoir quand je serais dans les parages » oui, j’envisage de revenir pour le voir, mais ça c’était évident, ce qui l’est moins en revanche, en tout cas pour Apple c’est quand je suis pour une fois embarrassé et qu’il en joue ! Je rêve où il s’amuse de me voir plus écarlate que jamais ? J’en reste tellement muet que ma bouche s’ouvre et se ferme. J’essaye d’être un minimum sérieux et j’ai baissé ma garde. Ah…. AH ? Assu… quoi ? QUOI ? Trois fois qu’il le dit avec un sourire, un clin d’œil et si je ne commençais pas à connaître cette habitude très frustrante de rayonner comme un putain de soleil sans se rendre compte à quel point il est bouillant, j’aurais brûlé en enfer de lui avoir sauté dessus sur le champ ! Au lieu de quoi je déglutis comme un imbécile et me sert de cette contrariété. « Attends un peu qu’on soit seuls, tu vas voir si j’assume pas… » est-ce que c’est un peu plus clair pour toi ? Je l'ai dit un peu bas, mais je serais capable d’aller jusqu’au bout, même si la seule envie que j’ai actuellement ? C’est de me dire que tu es comme ça avec tout le monde, que tu ne penses pas du tout à l’effet que ça me fait ni que je suis spécial comme tu l’es pour moi. Je n’ai pas d’autre choix, me ramener sur la terre ferme c’est mieux que de divaguer. Laisses-moi du temps, ou au contraire ne m’en laisses-pas, mais ne reste pas dans la zone floue, je la déteste celle-là parce qu’elle est bien trop grande.

On entre enfin, sur des pensées bien loin de ce que je découvre, j’imagine tout un tas de scène à vrai dire, ça se sent que ce n’est pas le luxe d’un bar à l’ancienne. C’est quoi l’ancienne ? Enfin, je m’en fous, ce que je veux dire c’est que c’est quand même chaleureux, quand il y a des sourires ou des personnes qui veulent bien s’y prêter. Je suppose qu’un lieu est imprégné des âmes qui s’y sont rendu. Je suis loin d’être un poète, c’est l’impression que ça donne en rentrant, ça pourrait être super mélancolique, je ne sais pas. Enfin, pas avec Apple en tout cas et je projette de rester un peu, ce qui m’effraie parce que je ne veux pas m’imposer. C’était avant de l’entendre dire que je pourrais dormir… avec… lui ? Apple. Va falloir qu’on cause. Un de tes buts dans la vie, que ce soit maintenant ou avant, c’est de me faire suffoquer, c’est ça ? Je rêverais d’un câlin. J’inspire et acquiesce, soulagé d’avoir sa permission et d’être si bien accepté. « T’auras pas à le répéter deux fois » c’est un peu une mauvaise manie. On m’accepte ? Je profite, mais hey ! J’y suis pour rien.

Installé à le regarder s’agiter, je me dis que c’est surement fatigant et il me sert en plus, genre, quel prince j’ai pas de quoi payer pour l’instant et j’éprouve de la culpabilité. Moi, Frost, pour être logé, nourris, blanchi… bref, ne pas y penser. Ça devient une habitude avec lui : il brise tous les codes que je pensais connaître de moi-même. Mais quand j’y réfléchi… quand est-ce qu’on est nous si c’est au contact des autres qu’on se découvre ? Après la poésie c’est la philosophie. Bien, parfait, prochaine étape je deviens le nouvel intello en vogue ? Non, pff, je laisse-ça aux autres, moins je me fais remarquer mieux ce sera, j’ai déjà mon lot de conneries faites.

Un plat se pose et il me rejoint avec le sien. J’ai envie de pleurer tellement c’est gentil et tellement je ne pense pas le mériter. Mais je vais rien dire et juste ravaler mes larmes en acquiesçant, je ne lui ferais pas l’affront de cacher ce que ça me fait par un sourire que j’utilise sans scrupule avec d’autres. Il en a vu trop pour savoir que c’est un faux semblant, alors, j’inspire, mes sourcils froncés et j’accepte. « Ouais ! J’ai pas de quoi payer, mais je ferais ce qu’il faudra, merci Apple » j’ai l’air d’un chaton à qui on offre son premier poisson. Alors, je patiente un peu pour ne pas me brûler et avoir l’air d’un morfal. Le verre est plein, j’en profite pour noyer toute ma bêtise. « C’est super bon » la pomme, ça change pas mal de la pêche, je ne suis pas difficile. Mais je risque de le devenir, le sucre ça a meilleur goût que l’iode. Sa tête sur mon épaule, je le laisse faire et savoure l’encas. « Je suis pas pressé du tout » et après avoir mangé, je ressens tous les muscles que je ne pensais pas avoir. Il s’en est passé des choses depuis quelques jours et se reposer, c’est un luxe que je ne m’offre pas toujours, faute d’avoir un coin tranquille sans risquer d’être volé ou attaqué. Pas que j’ai l’air d’avoir quoi que ce soit, non, franchement on m’approcherait pas. C’est plutôt parce qu’on me reconnaîtrait pour avoir été le petit voleur du coin ou avoir entourloupé quelqu’un. Bref « Je peux me reposer avec toi ? » je te fais confiance.
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Et tu ris de bon cœur, imaginant Bill à la poursuite Frost dans l'Underland avec sa dégaine d'œuf de Pâques sous le regard incrédule des mineurs. Au moins ça leur fera une distraction. T'es convaincu que Frost saurait s'y faire sa place, apporter un peu de légèreté à cet endroit si lourd de sa misère. Tu secoues la tête comme pour chasser cette pensée parasite, à quoi tu penses Apple ? C'est pas ton genre de demander aux gens de rester, t'es heureux quand ils partent pour quelque chose de meilleur alors de là à envisager que quelqu'un vienne s'enterrer ici pour tes beaux yeux... C'est absurde. Puis il suggère qu'il reviendra, c'est bien suffisant. Ton regard s'attarde sur sa bouille mutine. C'est peut-être normal d'être avide de sa présence après tout ce temps... Combien de temps au juste ? Tu sais plus, c'est flou. Tout ce qui concerne votre passé commun l'est. Mais peu importe, ce qui compte c'est l'instant présent, cette proximité qui s'est imposée comme une évidence prouvant que votre amitié était sincère malgré cette inconnue qui as fait que vos routes se sont séparées. L'essentiel c'est qu'il est là, ces taquineries échangées avec légèreté, la fraîcheur de son corps contre le tien et son rire qui te réchauffe les entrailles. Tu ris à sa provocation, comme un gosse, sans comprendre ce que ça pourrait réellement impliquer.

Ton monde, il est simple, tu ne cherches pas à comprendre, tu prends les choses comme elles viennent, les accueillant avec un rire franc. Il t'amuse Frost, parce qu'il est aussi con que toi, qu'il ne te prend pas la tête, vous vous laissez simplement porter par vos échanges, vous redécouvrez et c'est avec joie que tu constates que malgré le temps et l'oubli, vos personnalités ne pourraient pas mieux s'accorder. Les échanges se poursuivent dans la taverne, quand tu l'invites à faire comme chez lui, il l'accepte sans broncher et ça te fait chaud au cœur. Te rassure aussi un peu. C'est comme une promesse qu'il reviendra quand l'envie lui prendra, t'as pas besoin de plus, juste de savoir qu'il considèrera cet endroit comme un refuge où revenir, que ça soit par envie ou par nécessité. Tu t'en fous, qu'il aie ou non des intentions cachées, qu'il se serve de toi, du moment que ça peut te permettre de le revoir, la raison t'importe peu. Ta tête nonchalamment posée sur son épaule, la fatigue des premières aventures de la journée commençant à se faire sentir dans ton corps, tu te laisses bercer par sa voix, un sourire niais flottant sur tes lèvres. Tu hausses les sourcils à ses mots, quand il te parle de payer. Tu redresses la tête, posant ton menton sur son épaule pour l'observer. Vos visages son proches, mais tu n'y prêtes pas attention, bien trop contrarié par sa remarque. Ta main calleuse vient se poser sur sa joue, l'obligeant à te faire face, tes mirettes sombres perdues dans ses océans.    

- Je crois qu'on s'est pas compris, Frost. C'que j'te propose, c'que j'te sers, tu m'l'a pas réclamé, c'est moi qui te le donne, ça s'rait absurde de te demander quelque chose en échange. J'le fais parce que j'en ai envie, donc considères que c'est plus pour moi qu'pour toi.

Tu relâches sa joue une fois les choses éclaircies, revient nicher ta tête dans le creux de son épaule en enlaçant sa taille, le gardant contre toi.

- Si tu veux aider, j'accueillerai ton aide avec plaisir, mais le fait pas par culpabilité ou obligation, ça me tuerait.

Tu veux pas que les gens se forcent, ni tenir des comptes. Pour toi l'intention a toujours compté plus que le reste. Tu te fiches d'être celui qui donne plus, parce que tu le fais de bon cœur et tu refuses qu'on se sente endettés envers toi. On pourrait te payer en câlins que tu serais le poney le plus heureux au monde. Tu libères une de tes mains pour t'attaquer à ta crêpe, savourant les notes sucrées et fruitées qui se perdent sur ton palais.    

- Ouais bien sûr, j't'épargnerais mon hamac dans la cale, j'pense pas qu'ça soit le plus confortable, j'suis capable de pioncer n'importe où, mais je doute qu'ça soit ton cas. On prendras une piaule à l'étage à moins qu'ma chambre fasse partie des destinations touristiques qu't'as envie de découvrir.

Tu ris bas, t'emparant une nouvelle fois de la bouteille pour la vider de son contenu. T'as une bonne descente, mais pour toi un alcool aussi léger, c'est comme boire de l'eau. Tu continues à enfourner des bouchées de crêpe dans ta bouche sans la moindre délicatesse, l'effort ça creuse mine de rien. Bill vient t'indiquer que les caisses ont été planquées dans le débarras où tu stockes l'alimentaire alors que ses gars prennent place à une table. Tu te contentes de hocher la tête, légèrement somnolent, faisant signe à une serveuse de leur apporter leur consommations. Le rouquin va rejoindre ses compères pour boire sans se douter des plans que tu as échafaudés avec ton comparse givré quant à sa chevelure flamboyante. Tu approches les lèvres de l'oreille de Frost pour lui glisser quelques mots en toute discrétion.    

- Malgré sa carrure imposante, il tient super mal la gnôle et j'ai quelques bouteilles auxquelles il sait pas résister... Si t'as envie on l'assomme à coup de boisson et tu pourras lui faire tout c'que tu veux.

Tu ricanes, enfonçant la dernière bouchée de crêpe dans ton gosier, relâchant Frost pour te pencher par dessus le comptoir en quête d'une nouvelle bouteille à vider, un alcool plus fort cette fois que tu t'enfiles comme si c'était du soda. Tu reprends place sur ta chaise, posant ton coude sur le comptoir et venant appuyer ta joue sur ton poing en observant Frost finir son assiette.

- Dis, tu penses rester longtemps... ?

Tu finis par détourner le regard, faisant tourner la bouteille entre des doigts et observant la danse du liquide clair. D'habitude t'es pas aussi intrusif, mais t'as pas envie qu'il parte tout de suite.

- J'veux dire... J'bosse beaucoup, j'dors beaucoup aussi... Et ça m'gonflerait de pas pouvoir profiter de ton passage. J'ai tellement de trucs à te montrer et si on a pas beaucoup de temps faut que je tente de faire le tri pour t'montrer le plus important !

Et tu souris, encore, avant de lever le coude et de laisser l'alcool te brûler l'œsophage.
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An apple per day...
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y'a des pics de stress chez Frost c'est devenu courant xD
Je me sens bien ici. Pour quelqu’un qui n’a pas de chez soi, je sais que c’est étrange de le dire et d’imaginer possiblement rester quelque part. ça me rend triste d’une certaine manière, parce que je serais forcé de n’être pas totalement là où je le souhaite pour régler quelques importantes affaires. Mon esprit défaillant, pour commencer avec tout ce que ça implique, puis savoir comment on s’est rencontré, mais pour ça passer du temps avec lui m’aidera sans doute. Y’a aussi ces histoires dans lesquelles je me suis embarqué et pour ne pas créer de problème, je dois me casser la tête pour régler ceux que j’ai déjà. C’est la première fois que je pense comme ça et je me fais peur tout seul à me dire que c’est quand même plaisant de se compliquer à ce point pour quelqu’un. Et pourtant y’a aussi ce je ne sais quoi qui m’empêche de me dire : j’ai le droit de rester. J’ai le droit d’avoir tout ça. Quand je dis tout ça c’est essentiellement de me sentir bien et de n’avoir pas à me soucier de qui m’entoure à chaque instant de ma foutue existence. Je cherche, je dis pas que c’est la faute d’un autre, c’est juste que les habitudes me rattrapent. On en sort comment quand on ne connait que ça ?

M’enfin, j’accepte au moins parce qu’il veut bien de moi et parce qu’il le fait de bon cœur. J’ai rien pour le payer, pour rembourser ce que je coûte, parce qu’en étant un petit crétin sans le sou je sais que ça n’est pas rien, particulièrement dans un commerce comme celui-ci. Tout ce que je récolte c’est sa main sur ma joue et son menton sur mon épaule. Ce mec est incroyablement doux au point que le mot draguer doit avoir honte de sa définition. Lui, il en a pas besoin, seule sa photo suffit. Je mords l’intérieur de ma joue en écoutant le plus attentivement possible, tu sais que c’est pas facile Apple hm ? Non, tu sais pas. Evidemment. Je déglutis et acquiesce en le laissant reprendre sa place contre moi et m’enlacer. Si j’étais capable de ronronner… j’aurais été trahie avec le bruit de moissonneuse-batteuse que j’aurais fait. Bref. « C’est pas ça, j’ai juste… je sais que tu le fais pas pour ça et crois-moi d’habitude je m’en fous de me taper l’incruste. Là c’est différent, j’ai envie d’aider, je le fais aussi pour moi » je réalise qu’il m’inspire beaucoup de cette bonté que je ne pensais pas avoir. Enfin, si, mais je suis très égoïste, alors quand je veux partager, profites-en et tais-toi, hm ?

Je le regarde faire en me demandant si je peux rester avec lui et il me parle de sa chambre et d’une visite. Je ris comme un débile « Pff, comment tu peux savoir si je suis capable de m’endormir n’importe où ou non ? » tu t’en souviens peut-être ? J’aimerai, mais au fond, tu sais, ça fait pas de différence. « Du moment que je dors avec toi… ça me va » j’ai très, très envie de me justifier, pas parce que c’est bizarrement dit, mais parce que j’ai aucune envie qu’il rebondisse dessus ! « D’habitude je fais en sorte d’être… en sécurité, si t’es là je pense que ça sera nickel » c’est ça d’être un vagabond. Lui faire confiance, mais quelle idée ? J’ai un cerveau fonctionnel capable de réflexion et se souvient de pas grand-chose, mais pour tomber sous le charme d’un presque parfait inconnu, y’a pas de souci ?! Je peux connaître ce que mon subconscient me cache où c’est comment ? Sinon, je suis con et j’ai juste un gros coup de cœur que je mets sur l’excuse de ce passé oublié. M’en fous de toute façon. M’en fous, m’en fous. J’ai pas envie de réfléchir, alors je le ferais pas.

Je sursaute en m’éclatant presque le genou contre le comptoir, sa voix trop proche de mon oreille. Et bêtement je reste en place pendant qu’il me parle de Bill. Hm, hm, intéressant ça ! Bonne diversion… euh, distraction ! Mes yeux doivent surement briller parce que je sens mon sourire s’élargir en me tournant vers lui. « Oh… mais pas tout de suite, ce serait trop facile, laisse-lui le temps de baisser sa garde » comme je le fais un peu trop souvent avec toi. Bon sang, je sais que tu m’as prévenu que t’étais vraiment tactile, mais cette proximité va finir par me faire du mal tellement j’apprécie. Puis, tu me demande si je reste longtemps et c’est ton tour de détourner le regard. Hey… qu’est-ce que tu me fais ? Poney… je préfères largement quand tu souris et, juste savoir que tu veux bien que je reste j’étais prêt à sauter au plafond, là je suis traité comme un roi. Elle est où ma couronne ? Je ris et je fais un truc con, pour pas changer. Je prends ton poignet pour t’empêcher de boire plus et goûte l’alcool directement au goulot comme il le fait. Même pas une gorgée, juste de quoi m’accoutumer au goût persistant sur le fond de mon palais. Je tousse, forcément, c’est super fort, j’étais pas prêt. « Je resterais le temps de m’organiser pour un prochain voyage alors… tu vas devoir me supporter un peu » ce voyage, c’est la routine, d’habitude ça se résume au baluchon à quelques trucs volés par ci, par là et c’est parti. Il est pas obligé de savoir. Mais quand je partirais, plutôt que de m’éclipser en toute discrétion, je l’avertirais, parce que je veux pouvoir revenir sans être boudé.

« De toute façon je sors pas sans mon guide, ça sera plus amusant quand t’es là » enfin, c’est pas sorti comme je voulais ça non plus, mais je ne vais pas lui répéter que je lui fais confiance, je m’agace seule à le penser encore. Il est vraiment temps de faire cette sieste poney ! « Je ne sais pas comment vous faites pour tenir ces alcools ni où ça se stock chez toi » sérieusement il aurait dû avoir une belle bedaine, mais il a que du muscle. À quel moment c’est possible ça ? Qu’on me dise ! Sauf s’il élimine rapidement et en fait je sais bien que c’est le cas, ils bossent durs par ici. « J’ai rien dit, je sais déjà » ne parle pas, ne fais pas ça ! NE LE DIS PAS ! Non… pire, c’est faux en plus ! Je regarde, mais, mais c’est faux c’est du muscle aussi… pourquoi… je panique ? « Non, en fait, mais, bref… j’ai pas besoin d’alcool pour déblatérer des conneries, me laisse pas poursuivre comme ça » je soupire et pose mon front contre son épaule. « Je pourrais balancer des idioties à longueur de temps, alors fais-moi taire avant que je redevienne gênant »
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Vous êtes dans votre bulle, loin des éclats de voix environnants, des gens qui chahutent en riant fort. Il t'explique et te rassure quant aux raisons le poussant vouloir t'aider et tu lui offres un nouveau sourire ravi.

- Ok, tant mieux... Mais te considères pas comme un poids, ça me fait plaisir qu'tu m'laisses être là pour toi... Donc cherches pas à tenir de comptes ou quoi, souvent c'qui importe le plus n'est pas quantifiable de toute façon.

Tu sais pas à quoi peut bien ressembler sa vie aujourd'hui, t'en as juste une vague idée, mais il y a des signes qui ne trompent pas, les mêmes que tu vois chez les gamins que tu recueilles. Tu fais pas ça pour te conforter dans l'idée que t'es quelqu'un de bien, tu ne tires aucune satisfaction dans le fait de jouer les bons samaritains. T'as de quoi offrir le gite et le couverts et tu vois pas pourquoi tu ne le ferais pas. Sans compter que t'as toujours aimé la compagnie. T'as été élevé comme ça, à votre table, il y a toujours eu un couvert de plus au cas où un invité viendrait, Granny vous a recueillis toi et tes frères, sans chercher à savoir d'où vous veniez ou ce par quoi vous étiez passés. C'est grâce à cette générosité sans malice que t'as pu survivre et tu trouves ça normal de l'offrir à quiconque en aurait le besoin et l'envie. Il rit encore, vos échangent transpirent la bonne entente, il te demande comment tu peux connaître ses habitudes de sommeil avant de te dire que du moment que t'es là, ça lui va. Il t'explique, te parlant de sécurité. Ouais, tout le monde ne peut pas être aussi insouciant que toi, surtout sans ses souvenirs, ne sachant pas quand un ennemi pourrait se pointer... Tu sais pas ce par quoi il a du passer pour que vous vous retrouviez et ça te fruste un peu. Mais il t'en dit déjà beaucoup et le fait qu'il se sente en sécurité à tes côtés t'arrache un sourire béat. Il ne pouvait pas te faire plus beau compliment, à chaque échange, il te prouve un peu plus que ses mots n'étaient pas creux, que quand il t'a dit qu'il t'accorderait ta confiance et te considèrerait comme un ami, il était sincère.  

- J'sais pas, j'me disais juste que tout le monde n'a pas la capacité de dormir debout comme je le fais hahaha. Merci. J'te promet qu'ta confiance n'est pas mal placée... Même si le plus grand danger pourrait bien venir de moi.

Tu laisses planer un silence lourd de sous entendu avant d'éclater de rire. Ca commençait à devenir un peu trop sérieux. C'est un peu les montagnes russes cette journée, vous passez de la joie à la colère en passant par le rire et les larmes. C'est intense et reposant à la fois, c'est une drôle de sensation. Tu te masses la nuque, ton sourire ne quittant pas tes lèvres alors que tu lui proposes de mettre à exécution votre plan pour relooker le rouquin. Frost t'offre un large sourire en t'indiquant qu'il vaudrait mieux attendre qu'il baisse sa garde. Tu sens qu'il est bien plus habitué à ce genre de farces et bien plus subtil que toi. Tu reviens à ta boisson après avoir opiné du chef, te fiant à son expérience. T'as pas le temps de boire plus que ton ami s'empare de ton poignet pour venir plaquer ses lèvres contre le goulot te laissant la bouche entrouverte. T'as pas eu le temps de le prévenir avant qu'il boive que cette bouteille était bien plus corsée que la précédente. Il tousse, s'étouffe et tu marres venant tapoter doucement son dos pour l'aider à évacuer.  

- J'croyais qu'tu voulais éviter de finir par terre ! Désolé vieux, j'aurais du te prévenir avant, j'm'y attendais pas !

Tu caresses son dos souriant à sa réponse à ta question, fermant les yeux dans une mine apaisée en reposant la bouteille sur le comptoir.    

- Tu m'en vois ravi. J'ferais mon possible pour te coller au train.

Tu ris à sa remarque sur l'alcool et ta forme physique. Tu ne peux pas t'empêcher de te dire qu'il est adorable quand il s'excite, tenant la conversation par lui-même. Tu le laisses continuer, savourant le simple fait de l'entendre parler. Tu viens poser ta grande main sur sa tête lorsqu'il s'appuie contre ton épaule.  

- J'aime bien tes bêtises moi, alors comptes pas sur moi pour t'aider à te taire hehehe.

Tu jette un œil à son assiette vide avant de t'emparer de ses hanches pour l'embarquer sur ton épaule comme un sac à patates, sautant de ton tabouret pour l'entraîner dans la chambre.

- Je crois qu'on a tous les deux besoin de sommeil ! Et j'ai l'impression qu'avec ce que tu viens de t'enfiler tu risques de pas marcher droit haha !

Tu passes à côté du blondinet, écroulé sur la table, vient lui caresser le crâne en jetant un coup d'œil à Bill avant de lui demander de s'en occuper. Tu montes les marches grinçantes menant à l'étage, ton paquet toujours sur ton épaule, t'ouvres la première porte déposant Frost sur le lit, au niveau des oreillers, sans grande délicatesse avant d'y grimper à ton tour et de venir poser ta tête sur ses cuisses, enlaçant sa taille.

- J'suis complètement fracassé !

Tu ricanes, observe la pièce. C'est pas du grand luxe, mais les chambres sont grandes, les draps aux motifs floraux viennent d'être changés et sentent les herbes séchées. Les murs sont en bois, la décoration est sommaire, une table, des chaises, une commode simple, tout en récupération et rénové par tes soins. Une petite fenêtre laisse filtrer un peu de lumière éclairant la pièce assez sombre et humide. Une lampe à huile brûle sur la table de chevet à côté de quelques bibelots décoratifs que t'as réalisés en coraux, bois et coquillages. Il y a pas de tableaux, juste quelques rideaux vieillis et poussiéreux de même que des guirlandes de fleurs séchées et de nacre. Tu redresses la tête vers Frost, la mine fatiguée.

- J'espère que tu trouves pas la déco trop miteuse, j'essaie de faire au mieux pour donner un peu de chaleur à l'endroit avec les moyens du bord. Si tu veux quand on ira à la surface on pourra acheter quelques trucs pour qu'tu te sentes plus à l'aise.

Même s'il ne reste pas longtemps, t'as envie qu'il se sente chez lui pendant son séjour. Puis ça ne fera pas de mal à l'endroit un petit effort niveau déco.
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c'est loin d'être un poète et ça le fait marrer bdshfjgv mais je les trouves absolument adorable, il n'a même pas la force de rouspéter !
Avoir besoin de personne et savoir survivre, c’est quelque chose et quand on se pose et qu’on fait ce genre de rencontre, c’est dur de dire au revoir ou de simplement repartir comme avant. J’ai envie de fuir aussi parce que c’est très rapide et je sais que c’est pas normal. Mais, en même temps qu’est-ce qui l’est dans ce monde ? Il tourne pas rond lui-même, pourquoi je me priverais quand j’en ai pas envie ? Bref, j’aime être avec lui et si je pouvais le lui montrer plutôt que le lui dire, c’est mieux non ? Oui, parce que les mots, il les comprend, mais les preuves c’est mieux et je me rends compte tout seul du changement selon qui s’adresse à moi. Je pourrais être la pire des enflures pour un et le plus adorable des chatons pour l’autre. Ça me fascine. Lui, ça le rassure que j’agisse parce que je le veux, pas parce que je dois quelque chose et ça ne m’étonnes même pas qu’il pense comme ça. J’ai encore plus envie d’être là pour être certain qu’on ne profite pas trop de lui, moi le profiteur en chef.

En parlant de ça, c’est un peu le cas quand je dis que je veux dormir avec lui. J’abuse, parce qu’il veut bien de moi, je me nourris de ces contacts qui n’ont rien d’indécents, c’est un peu nouveau. Assez pour que j’en veuille encore. Dormir n’est pas un problème quand je me sens bien, quand certaines conditions sont réunies. Je pourrais me caler dans une boite en carton si je me sentais assez bien caché ou inatteignable. J’ai de la chance cela dit, se faire un caisson de glace et pouvoir y survivre, c’est pas donné à tous, ça m’évite pas mal d’ennuis. Mais a contrario on me repère vite et il suffit d’attendre pour me cueillir si je n’ai pas eu la présence d’esprit de me laisser une échappatoire. Enfin, j’ai pas lieu de penser à ça. Mais il me fait arquer un sourcil. Lui un danger ? même en essayant de visualiser je n’y suis pas parvenu. Tant pis, je me ferais avoir si c’est le cas. « Je veux bien que le danger vienne de toi, je prends le risque » j’ai toujours été déterminé ? Oui, enfin je crois et je taillerais cette fichue barbe rousse à tresses, parole de Frost ! Je ne lui adresse même pas un regard, la complicité que j’accorde à Apple suffit à me rappeler que j’ai des plans pour lui, je les lui dirais peut-être si j’y pense quand on sera seuls. Sinon, dormir me semble être une bonne idée, même si le voir picoler comme ça me rend curieux.

Je m’attendais pas à ce que ce soit si fort et lui se fout de ma gueule. Ok, accordé, j’aurais fait la même chose, c’est le truc le plus étouffant que j’ai jamais fait ! ça tient tellement chaud ! et c’est qu’une seule gorgée, comment c’est possible ? Je passe le dos de ma main devant ma bouche et frissonne. « Je voulais juste goûter, tu descends ça sans sourciller, je sais pas si je dois m’inquiéter où être impressionné ? » les deux peut-être, mais au lieu de ça je parle évidemment de son fessier, du stock potentiel de ce que l’alcool occasionne, mais pas chez lui en tout cas et je me désespère tellement qu’il ne m’en empêche pas. « C’est cruel de me laisser babiller comme ça, je pourrais dire tellement de choses que je penses et qu’il vaudrait mieux pas « comme si je n’en avais pas déjà dit ?! heureusement qu’il ne comprend qu’à moitié. Mon front contre sa peau, je reste quelques minutes comme ça avant de me sentir soulevé et de m’accrocher comme je peux. J’ai toujours un peu de mal à me dire qu’il pourrait me trimballer n’importe où que je le laisse faire. Je ne devrais peut-être pas, mais trop de flemme et actuellement trop peu d’envie de protester surtout si c’est pour aller dans sa chambre. « Moi aussi je suis cuit » aux œufs, au plat… bref je suis prêt à dormir, mais avant je laisse mes yeux vagabonder dans la pièce pour observer le mobilier autant que la décoration. Je me laisse tenter par le contact de sa tête sur moi et de ses mains sur mes hanches. Il m’enlace, littéralement, quelle position étrange pour dormir, mais, hey, c’est pas désagréable je peux passer mes mains dans ses cheveux.

« Mais… Apple, je me sens déjà bien » puis c’est chez toi quand même, y ajouter une partie de moi c’est… ok, je retire ce que j’ai dit, je veux bien. Toutefois je n’abuserais pas, je crois avoir une idée de ce que je peux mettre.

Ah c’est bien loin cette idée d’assumer tout à coup. J’en étouffe un rire en passant mes doigts dans les mèches ébènes. Je remue un tout petit peu pour enlever mes chaussures sans avoir à trop bouger et quand c’est fait, je me permets de l’enlacer à mon tour comme je peux. « ça va, c’est confortable ? » je lance une petite pic, sans vraiment la penser. De toute façon, s’il bouge, je lui ferais comprendre que ça me va très bien comme ça. Je somnole déjà de toute façon, bercé par les odeurs multiples, la propreté des draps et le corps chaud allongé contre le mien. « Si on pouvait rester comme ça pour toujours, je crois que c’est ça qu’on appelle le paradis » techniquement, être dans ses bras ou l’avoir dans mes bras, c’est pareil. Peu à peu mes yeux se ferment, même si je veux profiter du moment, même si je le fais déjà, je ne peux pas m’en empêcher. « Un jour j’ai demandé ce que c’était le paradis et on m’a dit que c’était le plus merveilleux des endroits… je crois que pour moi… c’est toi » et sur ces bêtises, je ricane faiblement, n’entendant que les grondements lointains de sa réplique possible ou de sa respiration qui me berce.
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Apple Jack
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★ Feat @Jack Frost & @Apple Jack

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Les petites boutades au goût douteux se poursuivent, Frost ne te prend clairement pas pour une menace, et il a bien raison. Ces provocations ne sont que du vent, c'est souvent les autres qui font le premier pas, pensant à tort que tes blagues étaient des invitations. Un quiproquo est si vite arrivé, tu t'es retrouvé en couple sans être au courant, tu t'es fait casser la gueule par jalousie aussi... entre autres. Les histoires de cœur, t'y comprends pas grand chose. T'es pas prude, mais t'es pas non plus initiateur, pour ce genre de choses t'es plutôt du genre à te laisser porter. T'es un peu trop innocent pour considérer les gens sous cet angle par toi-même, qu'ils soient ton genre ou pas. En fait tu saurais pas vraiment dire c'est quoi ton genre, tu t'es jamais posé la question. Jamais vraiment attardé sur le physique non plus. Tu préfères une bonne entente à une belle gueule. Et pour le coup, Frost avait les deux. Tu viens lui pincer la joue en riant avant qu'il ne te pique ta boisson et ne crache ses poumons. Il avait fait gaffe à la clope, il aurait du se méfier également de la gnôle. Tu t'esclaffes en tentant de l'aider malgré les rires et l'air qui vient à te manquer.    

- Que veux-tu ? J'ai quelques décennies d'entrainement !

Ouais, tu fais le paon, mais y a pas de quoi te vanter en fait. C'est quand la dernière fois que t'as bu de l'eau poney ? Tu saurais pas dire si t'es devenu immunisé ou si l'ébriété est devenue ton état normal à force. T'as commencé à boire et à fumer depuis que t'as atterrit dans les fonds marins et t'as jamais arrêté. C'est devenu une habitude, un peu comme respirer en fait. Tu bois pas pour noyer ton chagrin comme tes clients, c'est juste une résultante du mimétisme. T'as jamais été du genre à refuser ce qu'on te proposait à moins que cela ne puisse porter préjudice à un autre, et puis t'as toujours trouvé ça triste de les laisser se noyer seuls en restant spectateur de leur misère, tu t'es donc mis naturellement à picoler et avec les nombreux passages qu'il y a dans ton établissement, t'as pas eu le temps de penser à arrêter. T'as eu quelques moments de sobriété, quand t'as cherché ton p'tit loup. T'étais si inquiet que t'as oublié le monde qui t'entourait, les pochtrons ont perdu leur acolyte et toi, t'as encaissé la douleur de son absence de plein fouet. Puis les choses ont fini par reprendre le cours. Les railleries de Frost t'arrachent à ce souvenir. Il te dit que certaines choses qu'il pense pourraient lui échapper et ça te laisse perplexe.

- Pourquoi ? Si ce sont des trucs que tu penses tu devrais pas regretter.

T'as toujours été d'une franchise accablante. Tu parles sans filtres et même si t'es parfois maladroit tu ne le fais jamais dans l'intention de blesser, tu ne comprends pas pourquoi il devrait retenir ses pensées. Surtout avec toi. Ca te peine un peu et ça se lit sur ton visage, t'as un peu une bouille de chien boudeur. Il y a ta curiosité naturelle qui est titillée, mais c'est surtout que t'espérais qu'il puisse se sentir libre de te parler ouvertement. C'est peut-être un peu tôt pour ça, mais votre proximité t'a fait oublier les années qui se sont écoulées de même que le fait que vous ne vous soyez retrouvés que ce matin. Puis t'es du genre à t'ouvrir dès les premiers instants, à offrir aux gens toute ta sincérité et t'as l'impression que certains murs persistent entre vous, t'arrives pas à comprendre pourquoi. Ta moue chafouine est vite balayée quand vous allez vous installer dans la chambre. T'as jamais été du genre à t'attarder sur la contrariété, puis de toute façon ses barrières, t'auras qu'à les défoncer à coups de sabots avec toute la subtilité qui t'es propre. Il te dit qu'il se sent déjà bien alors que ses doigts s'aventurent dans ta chevelure sombre.

- C'est pas une raison, si on peut faire mieux autant en profiter, puis l'endroit aurait bien besoin d'un coup de neuf.

T'as juste envie qu'il laisse des traces de son passage, te disant peut-être naïvement que ça créera un attachement, une raison de revenir. Tu te détends contre lui. T'es bien, ses doigts qui caressent ta chevelure, installé sur ses cuisses, alors qu'il te demande si c'est confortable sur un ton sarcastique tout en t'enlaçant.

- Ouais plutôt, mais j'crois que j'vais devoir t'engraisser encore un peu pour qu'tu fasses office de doudou parfait !

Et comme pour appuyer tes dires tu viens te vautrer davantage sur lui, resserrant ta prise sur son corps et enfouissant ta tête dans ses vêtements en ricanant comme un môme. Tu écoutes la voix de Frost emplir la pièce et recouvrir les éclats de voix au loin, dans la salle principale. Tu gigotes pour retirer tes pompes alors qu'il se perd dans un lyrisme bancal et des phrases tout droit sorties de pièces de théâtre à l'eau de rose qui t'arrachent un nouveau rire. Tu te redresses sur tes coudes, te hisses à son niveau pour venir déposer un baiser sur son front alors qu'il sombre doucement dans les bras de Morphée.    

- Alors reste juste avec moi.

Et tu sens tes joues s'empourprer réalisant les mots qui viennent de quitter tes lèvres. Tu te laisses un peu trop facilement emporter dans ses délires. Mais faut dire que sa présence est agréable, ça fait longtemps que t'as pas eu ce sentiment de quiétude. T'as pas la boule au ventre comme avec tes gamins, tu sais que Frost en a vu d'autres, qu'il est parfaitement capable de s'occuper de lui-même. Tu cherches pas à l'étouffer ou à le surprotéger, t'as juste envie d'être là pour lui et de l'épauler dans ce qu'il voudra entreprendre dans cette nouvelle existence. Tu sais bien qu'il t'a pas attendu pour ça, ça te plait juste de vous imaginer faire des projets aussi petits soient-ils, comme la visite des environs ou l'achat de nouvelles fournitures. Tu passes tes bras autour de ses épaules, l'attirant contre toi dans une position plus confortable pour dormir, profitant du contact frais avec son corps pour t'apaiser. Tu rouvres les yeux une dernière fois pour observer sa bouille endormie avant d'enfouir ton visage contre son torse en marmonnant.

- Tu m'as manqué.

Et tu t'endors sur cette dernière déclaration timide, vos corps entremêlés dans l'atmosphère humide et chaude de l'Underland. Tu bouges pas mal pendant ton sommeil, ris pas mal, ronfles comme un tracteur et parles, mais tu restes accroché à ton compagnon de sieste comme un gamin. La porte reste entrouverte, t'as jamais été pudique et ça permet à tes employés de savoir qu'ils peuvent venir te réveiller en cas de soucis. Tu t'endors souvent, n'importe comment, mais t'as le sommeil léger et une bonne capacité d'endormissement donc on ne se gêne pas pour te déranger en cas de pépin. Il y a Bill qui fait un bref passage dans la piaule pour t'indiquer que le gamin est couché et recevoir les instructions pour le reste de la journée. Tu lui donnes quelques directives rapides avant de retourner à tes songes de petit poney dans les bras de Frost. Tu te réveilles au bout de quelques heures, sonné, un filet de bave coulant au coin de tes lèvres et l'esprit encore perdu entre songe et réalité. Tu viens essuyer l'humidité au bord de tes lèvres d'un revers de main ne réalisant pas qu'une fois de plus tu t'es désapé pendant ton sommeil à cause de la chaleur ambiante. Tu pousses un bâillement, t'étires tout en restant couché. Ca fait un moment que t'as pas dormi aussi profondément.
Jack Frost
L'homme qui murmurait à l'oreille des cheveux
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J'espère qu'il ne perdra pas son neurone fonctionnel dorénavant, parce que moi je perds les miens à lire leurs aventures bdhfjgv
Je ne sais pas comment il fait pour boire ça et continuer à marcher sans se prendre de murs ? Impossible. Un peu moins d’une gorgée et je suis déjà en feu. Pas assez pour me saouler visiblement et heureusement, mais si j’avais vraiment voulu boire j’aurais pas commencé par ça à moins de vouloir… oublier ? Ce que je ne veux surtout pas. Voilà pourquoi je ne bois pas. Que tout le monde le fasse ne me dérange pas, lui non plus j’ai pas mon mot à dire et chacun a ses raisons qui le concerne. La mienne m’empêche de le faire. Je souris quand même « Ouais de la bouteille comme on dit, ça va de soi » quel jeu de mots pourri, mais je le fais quand même et je continue dans ma lancé sur son physique. Bien sûr j’abuse, sinon ce n’est pas moi, ça ne le dérange pas et je le sais et je vois bien que me retenir ça lui plait pas. « C’est… vrai dit comme ça, mais c’est embarrassant des fois »

Tu tiens vraiment à savoir ce que j’ai dans la tête ? Parce que là c’est chaotique, entre l’envie de te vanner sur des bêtises et de me laisser totalement aller, celle de te dire combien je suis attaché à toi-même si tu le sais déjà – c’est pas faute de l’avoir répété – puis ce qui peut me tracasser dans l’instant, on n’est pas sorti de l’auberge mon poney ! C’est peut-être trop long pour aujourd’hui, particulièrement avec la fatigue qui cogne et je te remercie de m’avoir porté jusqu’à ta chambre parce que je m’endors à moitié déjà.

J’aime son contact plus que celui de n’importe qui, c’est peu dire on ne m’approche que si j’en ai envie et si je laisse faire c’est que j’ai une idée derrière la tête qui ne sera pas forcément à l’avantage de celui qui s’y frotte. C’est pas glorieux comme caractère pourtant quand je suis là avec toi, je suis différent et je me préfère. Alors quand tu insistes pour certaines choses comme rester avec toi ou décorer un peu ta chambre, comment tu veux que je résiste ? « Ah, t’es pas tombé sur un pro de la déco, mais je peux ajouter ma petite touche si tu veux » il me le propose, pourquoi refuser ? Une fois c’était déjà dur, surtout quand c’est par politesse. Non que j’en manque, je suis moins roublard qu’on pourrait le croire.

Je le regarde, installé sur moi et ça a l’air de lui convenir. Je fonds littéralement en le regardant. Vraiment Apple, si tu voulais savoir ce que je pense, tu serais tellement sous le choc, j’ai pas envie que tu me freine alors je vais garder mes idées pour moi, ne m’en veux pas trop. « On en savait très peu sur le Frost sauvage, mais récemment on a appris qu’il aimait bien les pommes » jusqu’à l’overdose si c’est possible ? « Une en particulier, elle est à croquer » quand je divague comme ça, il en rit même si c’est vrai et je m’entends dire qu’il est mon paradis. Je frissonne quand il me demande de rester. J’en ai vraiment, vraiment envie et le rouge qui lui monte aux joues me surprend d’autant plus. Apple, tu te rends enfin compte hein ? C’est réciproque de toute façon. « Quand j’aurais réglé certaines choses, je pourrais… vraiment rester avec toi ? » je n’ai déjà pas envie de te laisser pour terminer ce que j’ai à faire, en me disant entre la fatigue et le cocon de tes bras que j’emmerde mon passé pour faire ce qui me plait. Mais je ne peux pas, tu n’aimerais pas que je fasse ça non plus, même si ça veut dire ne pas te quitter.

Dans un murmure, tes mots me touchent et je m’endors en me demandant ce que manquer voulait dire pour toi. J’avais besoin de quelqu’un comme toi dans ma vie d’aujourd’hui, mais celle que j’ai oublié je ne sais pas ce que j’avais. Tu étais là et c’est tout ce que je sais à peu près.

Quand j’ouvre les yeux, je n’ai pas chaud, je me sens juste bien et je sais que je me suis plus ou moins réveillé plusieurs fois parce que j’ai le vague souvenir d’être resté accroché à toi pour que tu ne te lève pas… hmf, vive le sens des responsabilités pour ma part, surtout quand ma priorité c’est toi et dormir. Mais, qu’importe, j’ai les cheveux en bataille, ma couette s’est défaite et j’y passe une main pour gratter la tignasse, non sans râler de devoir me détacher un peu d’Apple pour ça. Je me rends compte d’une chose aussi en ouvrant enfin les yeux c’est qu’il est encore nu comme un ver. « Mais… comment tu fais ça, un vrai magicien, j’ai rien vu venir » m’enfin, y’a des trucs que je ne peux pas louper et je vais juste éviter d’y faire allusion, de toute façon c’est plus vraiment ce qui serait gênant, c’est pas comme s’il m’avait enlacé à plusieurs reprise dans son plus simple appareil. Pour qu’il n’ait pas dans l’idée d’enfiler quelque chose et de laisser tiédir les draps, je ne le lâche plus, enroulé autour de lui comme je peux, un bras contre sa nuque, l’autre contre sa hanche et mes jambes autour de sa taille. J’ai l’air fin et le plus drôle c’est que je m’en fous, tant que c’est confortable pour nous deux. « J’espère que je parle pas pendant mon sommeil » de toute façon, si c’était le cas je crois qu’il était trop mort pour ça et en toute franchise y’a des dingueries que je préfère lui dire dans un état second au risque de me griller. « Le plus dur, maintenant c’est de se lever… » je ne le ferais pas et si je pouvais l’attacher à ce lit pour qu’on y passe encore des heures, je le ferais. C’était la meilleure sieste de ma vie !

C’est une habitude que je veux bien prendre, de ne pas dormir seul, enfin non. Je rectifie : de ne plus dormir sans lui. Mais quand je devrais repartir, ça deviendra compliqué, je sais déjà que je vais être bougon juste parce que je n’ai pas le loisir d’être dans ses bras. Quelle plaie quand tu t’habitues trop vite aux bonnes choses ! Je soupire contre son épaule, mon nez froid sur sa nuque. « Poney, tu crois au coup de foudre ? » la raison pour laquelle je demande elle serait évidente pour tout le monde sauf pour lui et c’est bien ce qui m’arrange. Je peux littéralement lui dire que je l’aime il me dirait que lui aussi sans penser que c’est plus fort que cette amitié promise. C’est toute la magie de ce type, donner de l’amour sans se rendre compte de ce qu’il fout. Ça a dû lui causer des ennuis et c’est bien pour ça que j’ose pas trop. Ça et le fait qu’il ait accompli l’exploit de me garder dans son lit dès le premier soir, de me rendre accro à sa douceur, tout ça sans que ça ne tourne mal.

Ok, je ne tiens plus, qu’importe ce que tu réponds… « J’ai envie de faire quelque chose, mais si ça ne te plait pas… ne me jette pas, c’est pas grave, d’accord ? » le matin, la tête dans du coton, je peux être de mauvaise humeur parce que je ne dors jamais assez, ni bien. C’est ce qui me donne la motivation de faire ces choses stupides que je fais. Là… celle qui me passe par la tête l’est énormément, mais j’ai envie de savoir si je suis le seul à en avoir envie. C’est à la fois rien et beaucoup. Alors, je pose mon front contre le sien et inspire profondément. « Ok, je me lance » la main qui était posée sur sa nuque se niche contre sa mâchoire et dessine le contour de ses lèvres avant d'y poser les miennes. Une fois. Puis deux, juste… comme ça, empêche-moi si tu ne veux pas de ça. En soi, je ne veux rien de luxurieux, je ne suis avide que de tendresse et de sincérité avec toi.
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