Sur un décor de maison hanté en apparence, pourtant l'intérieur est fidèle à un crématorium des plus normaux. On aime pas y aller, mais la visite est bel et bien obligatoire quelque fois, malheureusement. Une ancienne employée en est maintenant la gérante, et est connue pour être particulièrement douce et à l'écoute avec ceux qui vienne vivre leur dernier moments avec un proche.

Dans les tréfonds de New HongKinawa et payé avec une misère, ce lieu ne mérite pas le nom d'habitation. Il s'agit davantage d'une cave. Une cage d'escaliers sordidement sombre y mène, un parfum de renfermé y flotte vaguement et, les deux seules lucarnes ont été condamnées pour éviter quelques regards curieux. L'unique source de lumière est celle des plafonniers qui inonde les lieux d'une lueur blafarde et étouffante. Dire que l'on finit par s'y habituer serait un mensonge... La majorité de la place est remplie par les longères où poussent des arbustes de théine en rang d'oignons sous le regard attentif de leur gardien. Le mobilier restant est plaqué contre les murs de briques : un matelas à même le sol, qui a beaucoup trop vécu, un évier trop souvent bouché et un établi où sont rangés divers outils de jardinage. La seule trace de convivialité, si elle existe, est la pancarte Silence, ça pousse près de la porte d'entrée.