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 Tea or not to Tea ? + White rabbit

Mad Hatter
Maître des Fufufu~
Icône : Tea or not to Tea ? + White rabbit - Page 2 K5OhCv3
Citation : “I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours.”
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Âge : 26 ans / des siècles
Race : Déjan'thé
Métier : Producteur de thé
Avatar : Mephisto [Blue exorcist]
Origine : Alice au pays des merveilles
Pouvoir : 3 chapeaux magiques ~
https://docs.google.com/document/d/1rkHGXtkZGdVvW2fszP8dbZFEeHLbT_4MA7YFh5J9E_s/edit#heading=h.a3x69q32ocg5
Mad Hatter
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TEA OR NOT TO TEA ?
WHITE RABBIT x MAD HATTER
Tous n’aspiraient peut-être qu’à cela, cette paix éternelle et le rire n’était qu’un moyen comme un autre d’échapper aux sombres desseins de leurs esprits tordus. Mad avait son propre démon en lui, une vipère aux yeux d’un vert acide et luisant dont le sifflement raisonnait telle une bouilloire quand il se perdait trop dans ses rouages. Il frissonne à en voir le lapin corrompu, perdu. Il entendrait presque l’écho de sa folie lui rire au nez, mais au lieu de ça, c’est la peur qui saisit son ami qui le maintient et lui fait poser un gant rageur sur son épaule. « Ressaisis-toi. Je voulais m’assurer que tu comprennes, je n’ai aucune envie de perdre si bêtement un autre de mes amis » de quelque façon que ce soit par ailleurs, puisqu’il lui semblait que le lapin pourrait très bien perdre la raison avant lui, ce qui était un comble quand on portait son nom.

Il n’a pas le droit de passer derrière Mathilde, aucun droit de mourir par elle, ni par qui que ce soit sur son terrain, le quoi… malheureusement il ne le contrôle pas. Le sérieux de son regard mesure l’intensité de celui de son ami et le chapelier gagne sur ce tableau, parce qu’il sait appuyer sur cette corde sensible qui est propre à leur relation. White Rabbit l’a déjà vu son regard hanté par la mort, par l’amour perdu, il l’a déjà sentie, même si le chapelier l’a couvert d’une multitude de rire, de party et d’autres choses, certains jours, ses siestes tardives et son chapeau sur le visage couvraient le désespoir qu’il voulait bien laisser le ronger. Il inspire profondément, amusé par la colère d’un lapin furieux de ne pouvoir le faire. « J’ai cru qu’on ferait l’inverse et il est hors de question que cela se produise » et hors de question qu’il passe dans un terrier visiblement, surprenant le chapelier qui observe le rouge monter jusque derrière les lunettes de son vis-à-vis. Oh, c’était exquis et son sourire en était d’autant plus flagrant que le lapin reprit pour établir un nouveau plan, arrachant de nouveau les moqueries du styliste. « Très bon raisonnement, serons-nous assez raisonnables ? » il hausse les épaules, caresse sa barbichette et acquiesce d’un air malin en même temps. Son regard de chapelier, celui qu’on lui connait empli de sagesse et de malice apparait alors et il frappe dans ses mains à répétition. « Il faut traverser les allées de thés séchés, le seul risque c’est les quelques créatures qui s’y trouvent, en somme trois fois rien puisqu’ils sont généralement domptés par Mathilde, de petits insectes, tout petit, petit » ou pas… mais peu importe, ils n’avaient qu’à longer les murs pour atteindre l’alimentation sans avoir à passer par la machine. « Il n’y a plus qu’à nous mettre en route, un vrai jeu d’enfant ! » dit-il en se saisissant malgré tout de sa canne parapluie fétiche qui était entreposé dans un espace dédié à l’entrée.

Pourquoi n’y avait-il pas pensé ? Qui dit qu’il n’avait pas posé l’idée ? Elle lui semblait cependant risquée parce que la machine saurait où ils se dirigent, mais était-elle vraiment douée de raison ? Mad voulait bien le croire, c’était tout…
1135 MOTS
@white rabbit
n'ait pas peur je suis là !
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White Rabbit
Attrape-moi si tu peux
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White Rabbit
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Attrape-moi si tu peux

ft. Chapi

Tu sais où tu peux te le mettre ton thé ?


Des mots doucereux, une tendresse amicale, qui n’en voudrait pas ? Toi White, toi tu n’en veux pas.

Car face à cette chaleur, son coeur frissonne au lapin, ses dents se serrent, les mots l’agressent autant que le bercent, écorchent sa gorge alors qu’il essaye de répondre “Je ne mourrais pas.” Il inspire, expire, lentement, les yeux clôts, se ressaisissant. C’est ainsi qu’il voit le mieux -Son visage-. Qu’il voit son vrai monde, la réalité. “Je ne peux pas mourir. Je ne le... dois pas.
Ouvre tes yeux caramel -Vite ! -White, ouvre ta conscience et réalise ta position, ton vis à vis, le monde sous tes pieds, le monde qui te foule et t’abime. Remet tes lunettes cendrées sur ton nez, accepte ta réalité fragile tant elle est fausse, ne la remet pas en cause sans preuve, berce toi de tes illusions. Laisse toi toucher par cette sincère affection, laisse toi blesser par elle et dégage la main du chapelier en roulant l’épaule, presque grognant “Tu me sous estimes, je ne mourrais pas pour si peu et je fais pire dans la vie que débrancher une machine.” et il a fait pire.
Oh White, rassure-le, repousse-le, ton ami de chapelier car c’est ainsi qu’il est ton plus grand échec : c’est quelqu’un qui tient à toi. Quelqu’un qui te dit qu’il ne souhaite pas ta disparition. Quelqu’un que tu n’as pas envie de savoir peiné par ta faute, même si c’est te donner beaucoup trop d’importance. Ça rend ta vie si compliquée. Pourquoi, Lapin, repousses-tu ainsi ? Car tu as peur, tu as peur. La dernière fois qu’on s’est attaché trop à toi, que s’est-il passé ?
C’est pour ça qu’il a regardé derrière les mèches indigo, White, car il a eut peur de ce qu’il aurait pu y voir.
Qu’il regrette, le lapin, rongé par les remords de ne pas mieux avoir regardé. Alors Lapin, tu te souviens ? Craquèle, fond, petite raison. Fond dans le thé de sa peur, car il crève tellement de peur, White Rabbit. Accepte le breuvage de Mathilde, délecte-t’en, noies-toi dedans et qui sait ?

Peut-être alors rira-t-il alors un peu à l’espièglerie du chapelier, peut-être en sourira-t-il, mais sait-il seulement encore comment faire ? Depuis combien de temps n’a-t-il pas simplement apprécié la légèreté d’une situation, le plaisir d’un trait d’humour bien trouvé ? Oh Chapelier, moi je t’admire, j’aime ta remarque sur la raison alors que White ne te répond que d’un sourcils un peu haussé, d’une dédain et d’une lassitude non dissimulé. Tu te fiches de lui et avec quiconque d’autre, il aurait peut-être frappé, toi tu t’en sors d’un simple grincement de dents qui montre qu’il n’a pas de temps à perdre avec tes bouffonneries. “Et bien traversons.” répond-il avec la joie du bagnard. Cette histoire le lasse, il aide, ce n’est pas dans ses habitudes. “Il faut vraiment que tes champs de thés soient aussi délirants ?”.
C’est Thé’lirant dirais-je même plus. Un jour, il prononcera ces mots, quand il sera à genoux. Mais là, sur ses jambes, il avance, avec le relâchement sur le corps, l’attention dans les yeux. “Petit petit… petit comment au juste ?

Car il ne doit pas mourir... mais si tout s’acharne contre lui, aura-t-il la combativité de s’en sortir ? Il n’est pas sûr, son instinct de survie palpite.
White, tu es fatiguant, autant que fatigué.
Il se plaint, il fait le désagréable, c'est ton privilège à toi Ami, qu'il reste plutôt que partir. C'est bien ? Il attend que tu te lasses, que tu en ai marre, qu'il fasse craquer le Chapelier Fou. Le chapelier Triste, ce sera alors facile. Si facile d'avoir fait fuir tout le monde, de pouvoir se dire presque satisfait oui, je le savais. ça vient de moi. Mais ce n'est pas ça. C'est que L'amitié, tu en as peur, tu n'en veux pas.
Plus qu'un Lapin, tu es un hérissons. "Un héricon" murmure-t-il en écho à ma présence plutôt.
Mad Hatter
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TEA OR NOT TO TEA ?
WHITE RABBIT x MAD HATTER
Je ne peux mourir, je ne le dois pas. Quelle était cette conviction qu’il sentait le chapelier ? L’inquiétude était si grande que son regard, aussi doux pouvait-il être était relativement sérieux. Les démons du lapin blanc étaient-ils aussi bien gardés que les siens ? Car nul doute qu’ils étaient aussi redoutables et si libérés de leur cage, les ravages ne se compteraient pas en ruines dans l’esprit abimé de son ami, mais en poussière comme seuls vestiges de sa raison. Alors, quand le reproche se fait entendre, arque un sourcil rageur à son tour. Tant que le blondinet avait la force de protester, il y avait de l’espoir. « Jamais, j’ai juste naturellement peur, très cher. Tu n’es pas sans savoir qu’une vie est bien trop fragile » pas seulement la sienne et qu’un accident arrive si rapidement qu’il n’a pas le temps de le voir arriver. A-t-on vraiment le temps se demande-t-il ? La mort, personne n’y est jamais préparé. Un triste gâchis que de devoir laisser derrière soit une empreinte qui n’est pas terminée.

Le plan change à mesure de leurs disputes et le ton monte autant que les boulons fusent. La fumée déborde, leurs joues se colorent et leurs respirations aussi. Il suffisait d’aller couper l’alimentation en passant par les rangées, protégeant donc les deux déjan’thés de la machine infernale, mais pas de ses ennemis les plus redoutables. « En route » lance le styliste, riant déjà pour cette traversée plus que riche en surprise. « Ah… comment te dire… ça empêche certaines mauvaises graines de venir mettre leurs vilains nez dans mes affaires, mais le chat les passe sans peine » et pour Mad comme pour White, il était évident que ça ne présentait a priori aucun risque réel s’il en était capable, car jamais le propriétaire du domaine ne tolèrerait qu’une dangereuse créature puisse blesser cette petite crapule aux pupilles fendues. Il déglutit néanmoins. « Petite… plus petite que Ches’ » à peine… en quel cas, il n’aurait pas su s’en faire des Alliés, car leurs caractères étaient à prendre en compte. Jusque-là, rien ne leur barrait la route, excepté peut-être l’air préoccupé du lapin et le chapelier qui tend l’oreille pour ne comprendre le sens du mot prononcé. « Plait-il ? » Deux ombres se projettent finalement au travers de la brume et le chapelier reconnait sans peine celle de créatures du coin. Petits insectes gavés de thés au point d’en avoir changé de taille ou était-ce l’abus de champignon dans ses placards destinés à un usage purement professionnel… ou personnel ? Il plisse les yeux. Les scarabées bombent le torse, refusant de laisser passer les deux compères. Pourquoi ? demande-t-il dans un langage qui leur est propre. Il acquiesce, sérieux, et observe White, traduisant. « Ils ont peur qu’une fois Mathilde débranchée on ne les chasse. C’est parfaitement ridicule, c’était Mathilde qui vous chassait » il soupire avant de comprendre : La fabrique est leur territoire, à savoir… c’est eux qui allaient être chassés. « Ah… voilà qui est fort regrettable, c’est hors de question » et ça… le chapelier n’y couperait pas. Si dures pouvaient être leurs carapaces, il n’était pas appelé toqué pour rien. « Tu as déjà fait de la luge White ? »
#94BC76
@white rabbit
c'est trois fois rieeen
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White Rabbit
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ft. Chapi

N’ai pas peur, ch’uis un napin.


Oh, le lapin grogne. Pas de soucis, Chapelier, tu le connais, c’est sa façon à lui de se ressaisir, de se remettre sur ses jambes, se recentrer, se recomposer. Sa mauvaise humeur, c’est lui, c’est son fuel, c’est ce qui lui permet de courir, marcher sur des ronces et ignorer la douleur qu’il en ressent alors. Et là, il la concentre sur Mathilde, un peu sur toi aussi. Tu oses lui dire que tu as peur ? Pour lui ? Foule le, mange le en civet, ça lui fera bien moins mal.
T’es le Chapelier Fou, pas Peureux que ce sache.” Rejet rejet, car il a peur de tes excès d'émotions. La dernière fois, ça a mal tourné et il n’a eut aucun contrôle sur ça, il a été impuissant et craint que ça puisse se reproduire. La peur, lui, ça le rend furieux. Oh, est-ce qu’on doit comprendre quelque chose de sa colère permanente alors ? White, White, te rends-tu comptes ? “J’ai bien assez de deux am…” Dis-le dis-le, savoure ton échec ! “Abruti. “Haaaan, Whiiite pourquoiiiii ? “...embêtants dans mon entourage.” Pourtant, jamais deux sans trois, pas vrai lapin ?
Il se détourne, passe une mains dans ses cheveux qui tels des petits soldats indisciplinés ont tôt fait de retomber en pagaille sur son front, sur ses sourcils froncés, devant son regard un peu dérangé. “C’est pas la peine de se soucier de moi, je me débrouille.” Qu’elle est rendue dure sa voix chargée à présent de sa mauvaise foi ! Car ce n’est pas ça qu’il pense réellement le lapin. J’appuie sur sa corde sensible, de la fait vibrer avec délice. Je lui susurre dans ses grandes oreilles duveteuses : tu n’en vaux pas la peine.

Mains dans les poches, il marche à la suite de Chapi, le joyeux chapelier, et poursuit une version à lui de la route de brique jaune, si ce n’est qu’elle n’a pas de briques et qu’elle n’est pas jaune. Il observe les champs, si grand qu’il a le regard qui se perd dedans, presque apaisé. Si seulement il pouvait passer sa vie dedans, humer l’air à s’en intoxiquer, à tout oublier. Le vert, ça t’apaise, Lapin ? Assez pour perdre un peu d‘agressivité quand il répond laconiquement à la question du Chapelier “Rien, rien…”. Sa voix se fait traînante quand il reprend avec ironie “Plus petite que Ches’. Quelle chance, me voilà rassuré.” En gros, une taille comprise entre infiniment petite et petit espère-t-il.
Un pouvoir qui tue tout ce qui se trouve sur son passage, qui le tue aussi, quel chance ce serait. Un truc qui lui ferait avoir confiance en lui, ce serait bien. Il faudra se contenter de cette vie là, hélas.

Et cette vie le mets face à des insectes. White observe la conversation improbable, et fait rouler ses yeux. La gaieté, l’incongrue de la situation, la surprise qui feraient rire n’importe qui… ça le gonfle. Elle revient, sa grogne, elle l’enlève des infinités de thé et à la question de la luge, il répond, sec “Non.”  Un lapin qui s’amuse sur une luge ? Et puis quoi encore ? Pourquoi pas l’imaginer doux et souriant tant qu’on y est ? “Et je n’ai aucune intention de m’y mettre.” Il avance vers les scarabés au torse bombés comme leur carapace, pose une main ganté sur le chapelier pour prendre appui et hausse un pied pour en poser la semelle sur ce torse qui le fait tant chier. Il pousse l’insecte et derrière il y a… un terrier. L’avez-vous entendu ? L’avez-vous vu ? White l’a creusé par une pensée distraite, discrète et pousse les fouteurs de trouble dedans. Ils tombent, disparaissent dedans et le terrier se referme sans un bruit, avec un White, presque fier.

Avant que tu demandes : ils sont dans tes champs.” Juste… quelque part. White n’a pas prit le temps de se concentrer sur la sortie. Il a juste pensé, rapidement… quelque part dans le domaine, dans ce champ de thé. “Je ne les ai pas abîmé, ça leur fera juste les pattes, le temps que Mathilde les mate de nouveaux.

Ils en ont de la chance, pas vrai White ? Ils voient ce que tu interdis au chapelier de voir.
La pensée le percute, aussi rapidement qu’il en faut pour froncer de nouveau les sourcils et de se justifier avec une mauvaise foi coutumière “Ils… ce sont… Des insectes, alors, le terriers, c’est pas pareil… et…” La mauvaise fois l’embourbe, le rouge de confusion revient sous ses yeux. “Merde.” Voilà c’est plus ça qu’il a l’habitude de dire. “T’auras qu’à leurs demander, J’ai pas que ça à faire.” Bien sûr que si, il n’a que ça à faire, c’est un glandeur. un glandeur à l’emploi du temps pourtant un peu chargé, qu’il aimerait tant organisé. Mais White perd son temps, le temps qu’il pourrait prendre pour faire les choses à temps, et ainsi, il pourra rentrer tard, courir comme un idiot et chantonner en râlant ‘En retard, en retard, je suis encore en retard’. Il pourra alors se hâter sur ses ronces et ne pas prendre le temps de regarder ce qui l’entoure, ce qu’il a sous ses pieds, le mur dans lequel il fonce.

C’est simple, non ?

Mad Hatter
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TEA OR NOT TO TEA ?
WHITE RABBIT x MAD HATTER
Douce mélodie à ses oreilles que cette colère chantante, il la sent et il la voit sur le visage du lapin, poursuivant leur course au travers des étages aux allures de forêts dont la hauteur les protégeait allègrement des projectiles de la machine infernale. Les pensées du chapelier sont confuses, délibérément dirigées sur la vie, la mort et l’importance de ce petit bout de chemin tracé qui croise a un jour croisé le sien pour ne jamais traîner trop loin. Il avoue sans peine avoir peur de le perdre et sait son sentier plus sinueux et long qu’une majorité d’autres. Il ne veut pas voir celui de son ami écourté si bêtement. Un rire fou lui échappe et le sourire large à en déformer son précieux visage laisse entrevoir ses crocs. Ses yeux débordent d’une malice qu’on lui connait si bien, pourtant liée à cette folie furieuse toujours sous-jacente. « La peur peut prendre différente forme et cette fois-ci elle me prête une force que tu ne soupçonnais sans doute pas, très cher lapin » qu’il en soit fier, cette fois il ne se laissera pas couler à s’en déchirer lui-même. Cette fois, il perdrait une partie de lui autrement : cette raison qui le rend plus dangereux que sa folie même, gare à ceux qui chercheraient à lui nuire d’une façon ou d’une autre. Sa langue passe sur ses lèvres et il se radoucit en lui faisant un clin d'oeil. « Je te fais confiance » répond-il lorsqu’il est question de ne pas se soucier du lapin. Néanmoins, s’il ne le dit pas, ils savent tous deux que le chapelier se jetterait sous un train pour lui, pour empêcher un drame de se produire. Fort heureusement, il n’y en avait pas dans la fabrique, mais l’idée ne sembla pas mauvaise à l’esprit du toqué. Une chance que les pensées de son partenaire d’infortune soient trop fortes pour qu’il les ignore. Sans être capable d’en lire une seule, il ne peut faire abstraction de la mine contrariée du blondinet.

Leur épopée ne fait que commencer et pourtant elle est intense aussi bien sur le plan personnel que sur leurs aventures. Ils ne sont pas au bout de leurs surprises, les petites créatures qui peuplent les lieux sont aussi diverses que varier et justement, les plus redoutables bien que Mad ne les craigne pas vraiment sont les scarabées qu’il entend déjà battre des ailes et faire claquer leurs pinces. Petites, plus que Cheshire, de quoi attiser l’humeur déjà massacrante du lapin, pour son plus grand plaisir. « Quel râleur tu fais, je suis ravi» un rire lui échappe. Leur route barrée par les fameuses créatures, le styliste converse et l’absurdité de la situation le rend d’autant plus courageux qu’il ne l’est déjà, pour ne pas dire fou. La luge, il n’aime pas ça le lapin, quel dommage. La moue du chapelier exprime sa déception, néanmoins il gratte le bouc sur son menton afin de trouver une solution plus arrangeante. Le temps qu’il lève son doigt pour la suggérer, le lapin a déjà envoyé leurs opposants dans un terrier. Son regard perplexe aux sourcils haussés lui fait comprendre aisément son désarroi. Il les avait envoyés dans les champs à l’air libre, bien plus adapté pour eux qu’une fabrique, mais chacun ses préférences. Un instant le styliste se demande : est-ce que cette différence occasionnera des clans au sein même de la colonie ? Plus important que cela, ils se sont momentanément stoppés pour une raison des plus étranges. En effet, si Mad avait eu interdiction de sauter dans un terrier ce ne fut pas applicable pour lesdits insectes. « White Rabbit… » rien de plus rien de moins que son nom complet énoncé de la plus douce et maline des manières. Le sourire qui fend le visage du chapelier n’a plus rien de dément. « Tu as cette façon délicieuse de t’empourprer si vite ~ » le souligner témoigne de la ruse du chapelier, il aime taquiner son ami et il ne s’en lassera surement jamais. Cette plaisanterie, il pouvait se la permettre parce qu’elle signait un accord silencieux entre eux. Il ne lui demande pas de rendre des comptes et ils poursuivent. Les discussions à tenir pourraient être listées tant il y a de sujets à aborder. L’esprit du fou est néanmoins suffisamment organisé pour qu’il n’ait pas à le faire. « Il ne reste plus qu’à tourner sur la droite à quelques mètres d’ici et tout sera terminé pour Mathilde, le temps de lui refaire une beauté » ils n’ont plus à se presser bien que la première raison de tout ce cirque soit toujours présente et bien en forme, mais la victoire était à leur portée et la marche silencieuse seulement percée par les jets de vapeur, les cliquetis mécaniques et le bruissement des feuilles. Une musique agréable aux senteurs parfumées, délicates au plus corsées. Le soupir du chapelier se fait entendre, regrettant presque que cela se termine, bien qu’ils auront tout le loisir de pouvoir savourer enfin le précieux breuvage fraîchement extrait. Enfin, la voilà la fameuse alimentation de toute la fabrique. Une poignée à taille humaine comprenant un siège. Il s’y assoit sans plus de manière et le mécanisme descend pour les plonger dans le noir. Le soleil filtre au travers des immenses fenêtres sur les hauteurs de l’établissement et lorsque Mad se redresse, son assise pivote laissant place à un élévateur manuel actionnable par un levier annexe. « Bien, il n’y a plus qu’à avertir les employés et le réparateur de ce fait, après quoi nous n’aurons plus qu’à boire un thé ~ »
#94BC76
@white rabbit
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White Rabbit
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ft. Chapi

N’ai pas peur, ch’uis un napin.

La peur peut prendre différentes formes. Tu le dis si bien, Chapelier, celle de White aussi se transforme et émane de lui d’une façon insoupçonnée. Qu’il est lâche dans le fond, le lapin, bien plus que son frère, mais sans se l’avouer, et différemment. Il a peur de tout perdre, peur des autres, pour les autres, de lui. La phrase résonne en lui, fait vibrer ce qui devrait rester statique. La peur peut prendre bien des formes… Et White y répond d’un retroussement de lèvre, de sourcils froncés, d’un regard sur le côté. D’un dédain. Une pensée qu’il ne veut développer ; il la rejette de sa mauvaise humeur, il la balaie de son attitude. S’il savait, le lapin, ce que tu es prêt à faire pour lui, oh, Fou Ami que tu es ! Il en serait horrifié, traumatisé, il couperait une fois pour toute les liens qui vous lient.
Irais-tu alors courir le lapin blanc ? Il est sûr que non. Surtout s’il y met du siens. Sa capacité à faire fuir tout le monde, c’est bien une des rares choses dont il peut se vanter. Il ne sait juste pas comment faire fuir la seule personne qu’il faudrait. Oooh, de quoi le rendre fou, aussi fou qu’un lièvre.
Et pourtant, quand calme, tu lui dis avoir confiance en lui, son regard se voile d’un instant -de tristesse, de panique, de regret-  quelque chose en lui qui veut sortir, éclater, craquer... et alors il se reprend, se secoue et se redresse. Par une contradiction habituelle, il grommelle : “Ouais bah tu devrais pas.” de son air bougon et borné.
Il marche, il ne répondra plus, parcourt l’usine et l’observe, voit les champs par les fenêtres, rale, rale, rale, c’est ce qu’il fait de mieux maintenant, et en gagne même une gentille parole. Contradiction oblige, car c’est sa seconde nature, White hausse le mentons, et siffle entre ses dents “Dans ce cas, je ne râle plus.” Et le pire ? Oh, c’est qu’il le fait. Il essaye. Il revêt une expression neutre, prêt à tout pour agacer, c’est devenu son quotidien, celui dont il n’arrive plus à se passer. Avançant sans un grognement -ou si peu…- jusqu’aux insectes, son naturel revient vite, il les chasse, non sans mécontement, puis s’embourbe dans ses explications. Jusqu’à la pique du chapelier, qui lui coupe le sifflet. Un instant silencieux, grimaçant, il finit par lâcher : “Oh, la ferme !” puis bougonne de nouveau, hostile à la douceur.

Il est en colère ? Non. Non, même pas. Ironiquement, White se sent presque calme, presque en paix. Il oublie presque ses fantômes. Tant de presque...
Il a l’impression de pouvoir être lui, un peu, qu’on ne jugera pas l’être plein de colère qu’il est devenu.  Il est... amusé de ces gentilles taquineries, attendrit par la complicité qu’il sent avec le chapelier. Il n’a pas à réfléchir, ni à se méfier, ni à craindre. Quoi qu’il fasse, ça passera.
White Rabbit est bien trop tranquille. Il faut bien que je le ramène dans son mal-être, que je lui susurre à ses tendres oreilles une de ses craintes à jamais présente : vraiment Lapin ? Et n’as tu pas peur que ça te retombe dessus ? Si tu veux faire un jour fuir le chapelier, le pourras-tu ? Si tu t’y attaches tant que ça, accepteras-tu de le perdre ?
Tu vois lapin blanc, tu ne seras jamais vraiment en paix.

Je ne te laisserai jamais en paix.

Son regard redevient sombre, il l'envoie dans les recoins de l’usine et suit le maître des lieux sans mot dire. Il devient attentif au décors, au jets de vapeurs, aux cliquetis qui résonnent comme ceux d’une montre. Le lapin blanc regarde la sienne et se voit encore un peu à l’heure avant son prochain rendez-vous. Ne pas avoir à compter les minutes de déplacement lui fait croire qu’il peut partir encore un peu plus tard. Procrastiner, plutôt que retourner aux château lui fait croire qu’il a encore un peu de contrôle.
Il en soupire, quand le chapelier dit que c’est bientôt terminé, il voit sa belle excuse pour s’éterniser ici bientôt finie. Quoi, il espérait rester encore un peu ? Et puis quoi encore.
Il essaye de revenir dans l’action, voir le levier et secoue la tête “Théâtrale. J’imagine que je ne devrais plus vraiment m’en étonner.
La prochaine fois, il te ramènera une bête prise, un simple panneau électrique où il faudra appuyer sur un bouton off. Ce sera un peu vexant d’offrir tant de normalité à un chapelier fou. S’il y pense.
Il ferme les yeux, croise les bras en s’appuyant sur un poteau qu’il juge assez stable. La lumière s’arrête, les bruits s'étouffent. Il va falloir croiser des gens. ça le gonfle. “Et je présume que ce petit monde est facilement accessible ?” Si oui, il faudra rentrer. “Et… hm. Le thé... à quoi, le thé ?” Allons White, tu n’aimes même pas tant ça. Tu demandes pour rester quelques temps encore en paix, c’est tout. Tu fuis. “Et vite par contre, j’ai à faire.” Il les entends encore, les cliquetis de sa montre. Elle résonne dans son crâne. “Sinon, je vais être en retard.

Son premier pas vers sa chute.
Mad Hatter
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TEA OR NOT TO TEA ?
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Dans ses mots la rancœur, n’était-il pas censé lui faire confiance à cet ami de si longue date ? Il y avait des limites à ce que cela pouvait entendre, mais dans la bouche du chapelier fou, tout était si mesuré que ce simple mot conférait un pouvoir au lapin blanc. Son sourire ne s’amenuise pas, bien qu’il soit teinté d’une certaine mélancolie. Fut un temps, le blondinet ne doutait pas autant de lui et s’il était capable de bredouiller quelques mots, il ne l’exprimait pas avec tant d’amertume. C’était une nouvelle façon de s’exprimer à défaut de pouvoir revenir à l’ancienne version. Tout comme le styliste, il avait une histoire et les tragédies en avaient atteint assez d’eux pour grignoter grain par grain cette raison si précieuse. Alors, les sautes d’humeur de White étaient devenues pour Mad un moyen comme un autre de s’exprimer. Bien qu’il ne le comprenne pas toujours à la perfection, il manifeste assez d’intérêt pour sa personne pour vouloir tenter de le déchiffrer et avoir apprivoisé cette méthode particulière. Râler n’était qu’un moyen comme un autre de lui montrer qu’il était bien là et qu’il ne perdait rien de son mordant malgré les injustices qui lui ont été faites.

Les scarabées ont disparu dans un terrier, ne laissant derrière eux qu’une fumée et le rouge aux joues du blondinet. Mad Hatter sort ses crocs, malicieux et conquis par la perche tendue qui lui permet une plaisanterie. Sans grande surprise, on lui somme de se taire et il ne peut s’empêcher de laisser résonner son rire presque chantant. Un « fufufu ~ » qu’il est seul à pouvoir pousser de cette manière. Leur périple prendra bientôt fin et dans le regard du lapin, il aperçoit toujours cette ombre qu’il déplore et qu’il ne peut combattre. La lui arracher ne serait pas indolore, encore moins judicieux tant il craignait qu’une partie de lui ne vienne avec. Le levier apparait enfin dans leur champ de vision et permet au chapelier de débrancher Mathilde. Non sans faire preuve d’une extravagance qui lui est propre et exaspère son ami. D’un coup habile de ses mains, il fait glisser son chapeau dans une révérence et lorsque son show prend fin, les lumières s’éteignent et le silence s’immisce pour ne laisser que les feuilles bruisser, craquer sur leur passage. « Ils doivent attendre dehors en principe, puisqu’ils étaient en première loge, ça ne prendra que quelques secondes » et il ne s’éterniserait pas, privilégiant le temps passé avec le lapin blanc à ceux qu’ils croisent tous les jours. Il y a pourtant des exceptions… un visage pâle à l’œil rouge se dessine dans son esprit et des oreilles de chats se glissent un peu plus contre la cage qui retient le serpent. Il frissonne, chasse ses idées et propose un thé. « Il y en a de toutes sortes, tu le sais bien, mais je te conseille celui de la chenille, il est sucré, mais corsé » un peu comme toi, voudrait-il dire, en a-t-il réellement besoin ? Son regard est si clair pour celui qui sait si bien voir au travers de son masque. « Tu ne le seras pas, rassure-toi, c’est juste un thé » un si petit thé, une tasse qui tient dans une main, mais qui se savoure si longuement. Oh, non il ne voudrait pas contrarier ses projets, mais lui offrir à lui et à lui seul un petit moment de relaxation. De ce fait il l’entraine après avoir comme promis rassuré la population du domaine. Pas de Tea party aujourd’hui, le jardin est encore vierge de toute folie et Mad prépare lui-même le thé après avoir présenté un plateau à son compère où chaque petit compartiment contient quelques extraits des thés produits. Il n’y avait qu’à soulever la poignée pour en libérer l’arôme. « Merci beaucoup pour ton aide, je pense que nous avons évité les conflits grâce à toi » et il ne parlait pas seulement des tribus de bêtes qui s’affairaient dans la fabrique, mais de l’incident tout entier qui avait été maîtrisé rapidement et permit d’éviter l’arrêt de la production pour trop longtemps. Trop, pour ne pas dire que son petit commerce était très attendu malgré tout.

Une fois tous deux assis autour de la boisson encore fumante, il observe le lapin couvert de couleurs chatoyantes néanmoins trop nombreuses pour être naturellement incorporées à ses habits. « Voudrais-tu que je te prête des vêtements, Lapin ? Ou que tes vêtements soient nettoyés ? Ça te va à ravir, mais peut-être que tu n’aimes pas, toi ? »
#94BC76
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ft. Chapi

N’ai pas peur, ch’uis un napin.

Le temps fil, tic tac, ta raison s'effile, pauvre Lapin. Elle t’obsède, cette notion du temps, autant qu’elle t’effraie. Tu manques de temps, de temps pour tout. Tu essayes de maîtriser quelque chose qui t’échappe, comme de l’eau entre les doigts. Tu lui court après, sans jamais l’attendre. Jamais, jamais.
Il devrait regarder sa montre, il le sait. La main dans sa poche, les phalanges blanchies à la serrer contre sa paume, il s’interdit, sans s’en rendre compte, de regarder. Car sinon, il le saurait qu’il n’a pas le temps pour une tasse de thé. Mais c’est ainsi, White n’aime pas regarder ce qui lui déplaît.
La dernière fois, il y avait tant de sang en bas.
Tssk” siffle-t-il entre les dents, comme pour me faire taire. Mais je suis si bien installée White, comment veux-tu me faire partir ?

L’araignée Gipsy
Monte à la gouttière…


Et elle reste dans ta tête, con de lapin.

Il se gratte la tempe, méchamment, de son air éternellement mécontent, il suit le chapelier, répondant un vague “peu m’importe” à la question du thé. S’il savait son ami chapelier que pour lui, c’est de l’eau chaude à peine parfumée ? Est-ce qu’il le jetterai à la porte ? Ce serait une solution.
Non, ce qui intéresse le Lapin, c’est bien l’idée d’être tranquille, en compagnie de quelqu’un qui le regarde, le voit, sans le rejeter. Ils sont rares ceux là. Et White n’en prend qu’à peine soin, des attentions faiblardes et maladroites : des bonbons, des petites larcins divers quand il est chez les alices. Tant d’envies d’être mieux sans savoir quoi faire, sans se souvenir. Être quelqu’un de bien, c’est tellement enterré sous ses colères et ses erreurs qu’il n’arrive plus à y accéder.

Il regarde la fabrique à présent silencieuse, observe le décors derrière une vitre, comme prisonnière. C’est toi le prisonnier de ta belle cage dorée.
Il sort, non sans regagner un regard sévère et courroucé, invitant quiconque voudrait lui parler à se retenir. Voyez avec le maître des lieux, ploucs ; White Rabbit commence à avancer doucement vers le manoir où il prendra le thé en affichant son grave désintérêt quant au personnel de la fabrique et à la résolution de cette histoire. Regardez, il n’attend même pas la personne qui l’invite, c’est dire ! Pourtant, pourtant… White ne presse pas le pas, s’arrête de temps en temps, le pied battant quelque seconde à voir où en est le chapelier, et reprend une allure normale quand ce dernier le rattrape.
Maintenant installé, il les sent, les thé. C’est un jeu, faire croire que tout est normal et qu’il apprécie ce geste. Quel désintérêt en  vrai ! Ce sont des herbes, c’est parfumé, la belle affaire. Dans sa bouche, le breuvage n’aura qu’un goût de cendre, il ne laissera qu’un arrière goût amère qu’il camouflera derrière son regard austère.
Tes remerciement aussi, Chapelier Fou, il s’en fout. Il y répond d’un soupir sec et mécontent, fait rouler les yeux dans ses orbites et secoue la tête. Est-ce qu’il y croit, qu’il a un quelconque mérite ? Evidemment que non, il n’a fait que suivre et se promener dans une fabrique de thé.
Super hein ?
Non, vraiment White, tu n’es méritant que d’une chose : la façon dont tu as foutu cette unique vie en l’air.

Enfin face au chapelier, la tasse chaude entre ses doigts gantés, il sens la chaleur s’infiltrer dans le tissus. il regarde les reflets à la surface de la boisson et pendant un instant, ne pense à rien. C’est reposant, oh, dieu, c’est ce dont il avait besoin. Je suis là, cependant, pour lui lancer des piques, des flash visuels qui le ronge, encore encore, qui font de son humeurs une montagne russe désespérée. Mais tu m'interromps, foutu chapelier à lui parler des couleurs de ses vêtements, à le mettre sur un rail qu’il maîtrise : ses vêtements. Pour la première fois, il remarque les couleurs sur se tissus qui l’habille, il tire le col de sa chemise pour la voir de couleurs pastel, il touche une joue pour voir le gant qui se colore.

White marmonne alors : “Oh, ça nous donne un air de famille.” Il serait ravie, s’il voyait ça. S’il voyait. Tu secoues la tête “Je pensais à quelqu’un, laisse tomber.” reprend le lapin plus si blanc avant qu’une quelconque question ne lui soit posée. Il regarde le chapelier. Les couleurs lui vont bien. Un peu trop bien. Être habillé par le chapelier ? Le fou en plus ? Et puis quoi encore ? “Non. Je me débrouillerai.” Il serait plus proche de Sad, les noeuds papillon en moins. “Je prendrais une douche chez moi et je sais faire une lessive.
C’était sec ça, Lapin !
Même le fou peut se vexer un jour. White l’espère un peu, le craint beaucoup. Être vraiment seul, ce serait une solution pour ne plus fuir, mais que deviendra-t-il alors ? Disparaitre de tout, ne plus avoir de responsabilité…

Il boit une gorgée, brûlante, qui passe dans sa gorge et y fait des ravages. La douleur physique lui fait un peu oublier le reste. “C’est vraiment des chenilles ? C’est étonnant.

Tu as raison, Chapelier, ce thé est comme lui. Il le sent si amer, fade, et blessant.
Comme lui.

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TEA OR NOT TO TEA ?
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Le temps est si long quand le lapin boude et pourtant ça ne dura que quelques secondes. Son trajet fut court à son tour, pour rejoindre le sauvage dont la tenue colorée détonnait avec son humeur. Pourtant, il y avait quelque chose de poétique quand il l’observait, tout sourire, charmant et charmé de la présence inouïe de son ami. Pourtant, il ne brillait pas par son éloquence en ce moment. Ça n’avait peut-être jamais été le cas ? Leur amitié durait depuis si longtemps qu’il ne craignait parfois de voir dans le regard de son vis-à-vis les changements de regard. Mais rien pourtant qui ne semblait le concerner directement. C’était si frustrant de ne pouvoir s’immiscer sous la tête blonde du lapin rebelle et bougon afin d’en extirper ses mauvaises ondes. Le thé sera savoureux, les petits gâteaux ne manquent pas et le styliste n’hésite pas à proposer ses tenues pour moins de tracas face au lapin maniaque qui n’avait vraisemblablement pas peur de la couleur. C’était un point sur lequel le chapelier ne pouvait passer, souriant de plus belle. Il n’y avait donc que le sang qui l’avait inquiété, le sien ou celui d’autrui ? Il le savait très bien. Mais il se renfrogne et refuse son aide, si infime fût sa proposition. « Je n’en doutais pas » réplique-t-il, ses orbes émeraude fixés dans les siennes, la tête penchée et les sourcils levés. Qu’avait-il dit pour le vexer autant ? Rien, c’était une humeur presque constante qui refusait de quitter le lapin en retard, pour tout, pour rien, surtout pour le fuir.

Le thé au moins est succulent, une surprise qui semble l’adoucir et il ne peut qu’acquiescer. « Il s’agit d’une substance qu’elles sécrètent, un peu à la façon de nos abeilles et du miel, mais il s’agit de vapeur dont elles imprègnent l’écorce plutôt que les feuilles de thé » une histoire compliquée, pour une si petite chose, mais n’est-ce pas le propre de cet univers ? Tant de simplicité pour des êtres si complexes ? Voulait-il vraiment en savoir plus ? Le thé n’est pas une boisson qui sied à tous et s’il est agréable, s’en délecter peut avoir des vertus diverses et variées. Encore faut-il s’y laisser tenter. White Rabbit profite d’un peu de répit et de sucreries, d’un moment sans bruit, sans cris et sans courses affolantes. Où devait-il aller, que devait-il faire ? Se reposait-il assez ? Sans doute jamais se dit le chapelier qui savait bien, aux agitations de son ami qu’il était habité par ce bruit constant et dévastateur. Il voudrait pouvoir l’aider, lui apporter un peu de cette sérénité qu’il arrive lui à trouver et son domaine n’était pas suffisant à ses yeux. Pourtant, il ne troubla pas plus le silence de sa voix grave et plus calme que lors de leur folle aventure.

Seuls, face aux grandes étendues d’herbe jusqu’au portail lointain, rien n’a été préparé, aucun party, aucune raison de paniquer et personne ne campe devant les grilles, informées bien assez tôt pour ne pas se déplacer inutilement. Les convives obtiendront compensation, cette journée avait débutée, animée par l’évènement qu’était Mathilde et s’étirait paresseusement vers des heures lentes, comme la caresse d’un soleil radieux inondant l’herbe fraiche et coupée au millimètre près du jardin. « Qu’as-tu prévu aujourd’hui, White Rabbit ? » demande-t-il, non sans cette curiosité illustrée d’un éclat vif dans le regard. Il pouvait lui mentir que le chapelier ne relèverait pas, lui fausser compagnie pour des raisons qu’il ne voulait énoncer. Rien qui en soit ne serait capable de le vexer autant que d’être impuissant au malheur de cet ami. Particulièrement ce lapin stressé qui ne déleste jamais de poids sur les épaules d’autrui, pas même quand ses épaules ploient lentement et s’usent à en créer des tensions douloureuses. « Puis-je t’être d’une quelconque aide ? » ou d’une aide précieuse ? Voulu-t-il rajouter, mais cette énonciation sous-jacente était assez évidente par son regard malin. Tant de sous-entendu en si peu de mots.
#94BC76
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Boude pas, ch’uis un napin.

Content White ? Bientôt tu pourras être thé-ologue. Ou Feuilliphile. Un expert en herbe à boire quoi. En thé.
Maintenant, connaissant le secret de ce thé, White Rabbit le regarde sous un autre jour et…
Non -je déconne !-  il s’en fout royalement. White écoute avec politesse, sans interrompre et en regardant le chapelier droit dans les yeux. Il est fort, il arrive même à cacher son désintérêt, que les paroles entrent dans une oreilles pour sortir par l’autre quasi immédiatement sans s’arrêter pas la case cerveau pour apprendre quelque chose. Tout ce qu’il note c’est qu’au moins, il ne boit pas un thé avec des chenilles séchées dedans. Sans doute pas. Enfin... l’histoire n’est pas finie, hein ? Oh, et puis, alors qu’il avale une nouvelle gorgée, il se dit que tout n’est pas bon à savoir.
Oh, si tu savais White ! Si tu savais…
En tout cas, que le chapelier le lui demande ce qu’il a retenu du récit du thé, et s’il est bien luné, le lapin te racontera une histoire d’abeille qui font des trucs avec des écorces, du miel peut-être, car c’est ce que les abeilles font. Et que -ah oui- y’a des chenilles aussi.
Ce qu’il apprécie, par contre, c’est l’enthousiasme du chapelier à parler de thé. Il le regarde discourir et dans ses instants un peu tendres, il se souvient qu’il aime bien être un ami du Chapelier. Fou, Triste, il vous reconnaît, sent cette présence familière en vous deux, tout les deux, et c’est pour ça que tant qu’il sera ami avec l’un, il fera tout pour être ami avec l’autre. Jamais il n’a pensé avoir perdu un ami et récupéré deux reliquats. Les naissances dans les Otherlands sont si compliquées… Lui même est né d’un désir. Puis d’un regret.

Il apprécie le parlé, les yeux d'émeraudes qui brillent alors que le sujet abordé est - à son avis- franchement barbant. Mais le chapelier, lui, ne le rend pas barbant. La voix chantante le berce presque, White laisse tomber sa tête dans la paume de sa main et ferme pendant un temps les yeux. Il soupire presque et pose doucement sa tasse sur la table ; il n’entends rien, ne voit rien. Juste du vide et du noir.
Même pas de rouge dans sa gorge, une brûlure à boire trop vite le breuvage préparé. C’était pourtant si chaud quand il a avalé, presque blessant, mais il ne sent même pas de séquelles. Évidemment que le chapelier sait y faire, trouver la bonne température qui ne le blesse pas. Trouver les bons mots qui ne le font pas fuir.
C’est pour ça que vous êtes amis, White. C’est ainsi que sera plus belle ta chute.

Alors, quand le fou ramène le blanc à la réalité, lui demandant ce qu’il allait faire de sa journée, White les réentend, les tics-tacs incessants, les battements de coeurs, le sang dans les tempes, le vent, la chute…“Chapelier…” Il rouvre les yeux. Sa voix est tellement basse, presque douce. “Ne demande pas ça.” Presque mélancolique et chargée de regrêt. “Si je réfléchis à ce que je dois faire de ma journée, je regarderai ma montre. Si je regarde ma montre, je verrais que je suis en retard.” Il le sait déjà très bien. Tellement bien. “Je suis toujours en retard.” Il se redresse, pose les mains sur la table, voit ses tâches colorées. Du rose, du bleu, du vert, du doux. ça ne lui va pas. Il lui faudrait du carmin. “Et si je vois que je suis en retard, je partirais en trombe.” Et la journée sera finie. Dommage, c’était amusant.
Il redresse les yeux “Je gère, pas besoin d‘aide.” Menteur. Lapin a honte. Lapin a peur. Le chapelier, tellement déchiré par sa peine qu’il s’est séparé en deux. Sad n’est pas une partie caricaturale du chapelier. Sad est le chapelier. Cette envie de mourir alors… White n’a pas envie d’ajouter à ça. Le chapelier est triste, encore aujourd’hui, à tel point que sa tristesse est devenu son jumeau. “Tu m’aides déjà en… me supportant ?” Sans le critiquer. “ M’accueillant ?” Sans jamais le chasser. “Me faisant du thé ?” Même si c’est à gerber. “Ça suffit.

Le Chapelier est un ancrage, un repère qui mérite de se brûler les lèvres à boire du thé, à faire semblant d’apprécier ce liquide fade et sans vie -il est plutôt de la team café- pour ne pas le perdre. Que faire de plus ? Il se sait tellement infecte. Plus qu’une bande de chenille mit en poudre pour parfumer de l’eau chaude. White ne sait pas trop comment conserver cette amitié.

Petit point dans la nuit, le lapin blanc ne cesse de te courir, mais tu es loin, tu es loin… jusqu’à t’éteindre.
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