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 band-aids for the soul ft. Mad

Sad Hatter
Déjan-thé
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Citation : "Dors. Le mal est passé, il ne te rattrapera pas: le souffle coupé, tu n'es plus son appât."
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Sad Hatter
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Déjan-thé
#1 | 01.02.20 1:12 | band-aids for the soul ft. Mad

Sad hatter & Mad Hatter

band-aids

band-aids for the soul ft. Mad Idz7

les ténèbres grignotent lentement les coins de sa vision
c'est un plaisir de les laisser gagner à nouveau
(un jour, elles l'emporteront vraiment)

A son réveil, Sad a froid. Un violent frisson court le long de son dos tandis qu'il se redresse dans la baignoire d'eau désormais tiède. C'était.. trop court. (comme toujours) Mais puisque Morphée fait des caprices, il devra s'en contenter. Pour l'instant, il y a d'autres choses nécessitant son attention. A commencer par lui-même. S'arracher à la torpeur d'une fausse mort n'est jamais facile. Ne serait-ce que lever une main lui demande plusieurs essais. Sad se frotte le visage du bout de ses doigts rougis par l'eau du bain, effaçant les traînées salées de ses larmes. Un soupir tremblotant lui échappe.

il n'aime pas se remettre en état
il n'a aucune envie d'être en état
mais personne le fera pour lui

Ignorant la douleur profonde associée aux picotements superficiels, Sad lave le carmin de ses avant-bras sous un filet d'eau froide. Il frotte autour des plaies, parcouru de frissons. Ses gestes sont lents, rendus précis par l'habitude. Mais au bout d'un moment, force est de constater que ça ne s'arrête pas.

ça reste rouge
ça coule sur sa peau

« Mh. » marmonne-t-il, contrarié

pour quelqu'un d'encore vivant
il ne s'est pas raté

Sad quitte la baignoire au prix d'efforts, un sourire tordu aux lèvres. Ironique. Il est venu si doué à ce jeu-là que même 'ressuscité,' ses blessures saignent toujours. Heureusement qu'il n'y en a que deux, cette fois-ci.

Se séchant rapidement, il vide la baignoire d'écarlate avant de chercher de quoi limiter les dégâts dans l'armoire à pharmacie. Il cherche et cherche, de plus en plus confus, insensible au liquide dégoulinant lentement de ses coudes. Les bandages n'étaient-ils pas ici ? N'y en a-t-il déjà plus ? Il ne pense pourtant pas en avoir beaucoup utilisés, ces derniers temps..

ou peut-être que si ?
le temps lui échappe

Le fait est que Sad ne trouve rien pour recouvrir ses longues plaies, donc il va devoir faire sans. Résigné, il termine de sécher ses cheveux, nettoie encore un peu derrière lui puis enfile à la va-vite ses vêtements délaissés dans un coin. Froissés mais propres. Pas pour longtemps, s'il ne trouve pas de solution.

Par chance, son col roulé est noir, ce qui rend les quelques tâches peu évidentes. (il remonte néanmoins les manches, pour limiter les dégâts) Quittant rapidement la salle de bains sans faire attention à son lacet défait, Sad parcoure le manoir en gardant ses bras repliés. Poings fermés. Inclinés vers les épaules. En désespoir de cause, il a récupéré les cotons qu'il a pu trouver, les plaçant dans les creux de ses coudes pour un peu y absorber l'écarlate.

c'est hautement bancal
mais ça fait l'affaire

(pour le moment)

Honnêtement, il en sait pas trop où il va. Ce qui l'aidera. Du moins pas jusqu'à ce que son oeil gris ne tombe sur l'autre habitant du manoir. Un bref instant, son expression s'éclaire. Il presse le pas en direction de Mad, appelant son nom pour espérer attirer son attention.

« Mad, un instant.. ? sa voix sonne un peu enrouée, J'ai- euh.. Saurais-tu s'il reste des bandages quelque-part ?  » il sonne presque coupable

(oui, il s'est encore raté)
(un jour, il réussira quelque-chose)

Comme pour accompagner sa requête, Sad déplie légèrement son bras droit, révélant la couleur qui continue lentement de dégorger. Sur sa peau pâle, le contraste est flagrant. Enlever la masse coagulée était une erreur. Mais il s'imaginait que c'était fini.

« Ca s'arrête pas. » ajoute-t-il, comme si ce n'était pas évident
Mad Hatter
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Citation : “I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours.”
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Mad Hatter
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BAND-AIDS
SAD x MAD
HATTER
Éclats de rire et infusions de thés, des plus fous aux plus délicats, comme leurs consommateurs, il y avait différentes variétés. Mad s’y plait, festoyant, sourire aux lèvres, coiffé d’un chapeau noir, une longue mèche masquant l’un de ses yeux. Ses crocs sont aiguisés autant que les mots qu’il pourrait prononcer. S’il est sincèrement amusé, il n’en demeure pas moins conscient que le silence de son frère n’a rien de rassurant. Une énième fois, ce dernier aurait trouvé la mort s’ils n’étaient pas immortels. Sa faute, sa responsabilité et soudain l’humeur du styliste s’assombrit pour laisser place à un semblant de folie réveillant l’émeraude étincelant de ses yeux. Le serpent siffle au fond de sa tête comme une bouilloire prête à imploser. Il ravale toute la fumée et congédie après moult animations ses invités.

Plus tard le rangement, pour l’instant, il a besoin de vérifier. Ses pas le guident, une à une les pièces préférées sont passées au peigne fin. Il l’imagine, d’une façon ou d’une autre, voit par transparence le corps inerte de son double dans la moindre pièce où il a pu laisser ses empreintes suicidaires. Son cœur bat au ralenti à chaque fois et ses inspirations sont profondes. Un grincement plus tard, c’est le corps dans l’eau qu’il observe. Sa chevelure immaculée, sa peau de porcelaine et l’eau écarlate dans laquelle il est plongé. Un instant, il hésite à le rejoindre, se saisir des mêmes lames, pourtant il en est incapable. Le toqué veut vivre et transmettre cette volonté à celui qui fut autrefois la même entité que lui.

Petit voleur, sans un mot, ne perturbant pas l’inconscient dans sa bêtise, il récupère tout le nécessaire afin de le disposer là ou l’air sera plus respirable, car Mad se sentait étouffer. Il fait chauffer lui-même de quoi les sustenter, salé, sucré et bien entendu, la boisson par excellence du royaume. Sa tasse en main après avoir disposé le tout, il le tient avec la coupelle en dessous, mais n’y touche pas. Pensif, le voilà perdu dans les méandres de son propre enfer : son éternité à lui c’est de n’apporter que malheur. Il y en eut deux avant que Sad ne soit créée. Il fut le troisième et il espérait ne jamais voir le quatrième élément de sa discorde arriver, car il concernait trop de personnes. La voix douce et calme à l’oreille était hésitante, mais elle lui fit repousser sa tête en arrière pour avoir le loisir d’observer Sad qui n’avait pas le luxe d’avoir dans son champ de vision tout ce dont il avait besoin. Le fou l’avait fait exprès. « Bien entendu » dit-il en déposant sa tasse. Ses yeux vagabondent sur les plaies et de ses mains, dans la plus grande douceur, il se saisit du bras, caressant la peau, obnubilée par le rouge avant de lever son nez vers le concerné. « Tu ne t’es pas loupé » dit-il en mordillant sa lèvre. Ce n’était pas contre lui, il ne pouvait être en colère… il le savait bien, Sad ne le faisait pas exprès. Lentement, sa main glisse vers le poignet et il l’attire vers le salon, donnant sur leur jardin personnel. De vastes étendues se posent dans un décor idyllique, rien de décadent, peut-être extravagant ? Mais la verdure prime sur tout le reste. Une fois assis, les bandages sont révélés sur le coin de la table. « Je voulais t’aider… cette fois » à mourir...
#94BC76
sad²
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Sad Hatter
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Déjan-thé

Sad hatter & Mad Hatter

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band-aids for the soul ft. Mad Idz7

Mad lui semble..
morose ? un peu ?

Savait-il ? Ca n'aurait rien d'étonnant: Sad est plus que transparent sur ses intentions. Il hésite soudainement davantage, prêt à laisser de l'espace à son frère. Le manoir est bien assez grand pour ça. Il peut trouver tout seul. Sans doute. (au pire, ça ne peut pas saigner éternellement..) Son poids passe maladroitement sur ses talons, mais la voix du chapelier le retient.

il est soulagé
tente un sourire
obtient une grimace

C'est au contact de Mad qu'il se rend compte d'être toujours un peu froid. (l'eau et l'anémie, certainement) Sa main tressaille, mais il ne la retire pas. La douleur n'est que diffuse lorsque son frère effleure les environs de la plaie courant sur son bras. De la paume à l'intérieur du coude. Il n'évite pas ses yeux.

« Hm. » concède-t-il, haussant les épaules

Sad ne s'est pas plus loupé qu'une autre fois, mais en attendant, il a revu la lumière du jour. Pas vraiment l'effet escompté.

Pourtant, voyant un croc menacer la lèvre de Mad, il se garde d'en dire quoi que ce soit. Son expression s'adoucit bien qu'il serre l'autre bras contre son torse, une futile tentative pour cacher la seconde blessure. (le liquide tâche son pull d'un noir plus profond) Son esprit bégaye. Ce n'est pas bien grave. Vraiment ! Il.. ne sent presque plus rien ! Mad n'a même pas besoin de regarder, il peut-

se laisser entrainer
doucement, par le poignet
oh, très bien, Sad peut aussi faire ça

Ils s'éloignent vers un endroit où Sad trouve généralement une once de paix. (pas souvent suffisante, mais toujours bienvenue) Les nuages s'estompent un peu dans son esprit. Leur jardin, en vert et en espace. En plantes et en ciel. La salon. La table. Ce qu'il cherchait. Son regard remonte sur Mad, confus sans être accusateur. La réponse vient avant sa question et peut-être qu'il lui reste encore quelques larmes à verser. Sad a moins froid.

« Tu m'aides toujours. » ça serait pire, sans lui

Il tourne un peu son poignet dans la prise de Mad, serre sa main quelques secondes. Etait-ce rassurant ? Il essaye. (avec la buée dans ses yeux, rien n'est certain) Sad se retire avant que le rouge de sa coupure ne puisse atteindre son frère, essuyant ses paupières du dos de ses phalanges.

Sur la table, il voit du désinfectant. Des bandages. Du fil pour des sutures, mais si les blessures le nécessitent, il n'a pas la détermination de s'y mettre. Nettoyer et attendre lui suffiront.. 

Puis il remarque le reste, distraitement. C'est pourtant une appréciable attention. Le thé sent bon, éclipsant presque le goût de sang dans sa bouche, l'assortiment mis en place par Mad doit être un plaisir. Un tableau parfait, pour un si bel après-midi.

(Sad n'a pas faim)
(Sad fera un effort)

« Ce n'était pas la peine. oh. trop brutal, peut-être, Merci beaucoup. » ajoute-t-il en hochant la tête

Il ne saurait ignorer une bonne intention de la sorte. Surtout pas venant de Mad.

« Ah. » des gouttes coulent d'entre ses doigts

Sad devrait peut-être s'y mettre. Après un coup d'oeil à son frère, il approche du matériel médical. Nettoyer ce chaos avec ses mains dégoulinantes ne sera pas aisé, mais il devrait s'en tirer. Le flot à ralenti avec son rythme cardiaque. Peut-être la coagulation n'est-elle plus très loin..


hrp:
Mad Hatter
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SAD x MAD
HATTER
Les caresses de sa peau tout aussi claire ne changent rien à la froideur des membres de son double. La mort a déjà recueilli tant de fois ses suppliques que son corps en avait pris l’habitude, au plus grand désarroi du styliste. Parfois, en faisant abstraction des douleurs physiques et psychiques infligées, l’expert en thé apparente ces suicides à une forme d’art, aussi macabre que cela puisse être, il était indéniable que son frère était habile. Un talent qu’il n’employait à rien d’autre cependant et qui rendait Mad un peu plus fou et désireux de l’invité à essayer d’autres domaines d’expertises que ceux liés à la faucheuse de loin ou de près. Son cœur pulse chaque fois que sa main s’aventure un peu plus, l’entraînant vers leur jardin, refuge érigé avec plus d’élégance et de douceur que la devanture du manoir familial. La nostalgie de ces soirées solitaires à contempler le ciel se défaire de ses couleurs pour un manteau plus frais et somptueux de ses scintillants sur voile sombre. Il se souvient de beaucoup de choses contrairement à son homologue et n’en a pas souvent gardé le meilleur. Le toqué s’en veut. Il est responsable et sans lui, il n’y aurait pas eu de peine. Le chapelier d’origine s’est lui-même tué en créant deux entités plutôt qu’une et ne pas être un seul être le trouble profondément. Le retour en arrière est cependant impossible tant il trouve la compagnie de Sad plus agréable, aussi triste fût-elle, que cette peine qu’il endurait sans confession. Ses plus proches amis… leurs plus proches amis n’avaient pas à porter le fardeau pesant sur leurs épaules, ils avaient leurs propres démons. Les mots résonnent encore dans sa tête. Il aurait voulu mourir pour apaiser cette âme dérobée, mais il y en avait d’autres qui dépendaient de lui.

Assis, la main de Sad serre plus fort, à peine. Mais il l’empêche de propager le sang qui se refuse à freiner sa course. Les mèches indigos retombent sur un œil émeraude, Mad observe avec attention la moindre expression sur le visage de son frère et il y lit la surprise autant que l’effort fourni pour ne pas être irrespectueux. Immédiatement, les larmes cherchent à fuir et les mains se redressent pour venir s’en quérir, effaçant toute trace ou presque de cette peine. Pourtant, il n’a pas à s’en cacher. Les yeux emplis de sagesse à en lire la fatigue sur ce visage pourtant si jeune semblent être le miroir de cette lassitude risible sur le visage de Sad. La main remonte sur la joue. « Tu n’as pas à te forcer si tu n’en as pas envie et tu es libre de tout Sad, pleurer n’est pas un crime, je ne suis pas un bourreau » je suis toi… voudrait-il lui susurrer, à peine suggéré qu’il ferme lentement les yeux, se rapprochant pour s’armer de coton, imbibé d’un peu de désinfectant. « Rares sont ceux en qui j’ai confiance et tu es bien le seul à tout savoir, à tout voir de moi, j’aimerai si tu veux bien avoir ce privilège d’être cette personne pour toi aussi »
#94BC76
*câlin brooo*
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Sad Hatter
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Sad Hatter & Mad Hatter

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band-aids for the soul ft. Mad Idz7

ses yeux le scrutent
ça ne l'ennuie pas

Venant de Mad, ça ne l'ennuie jamais. Ne sentant ni jugement, ni dégoût, ni cette dérangeante fascination morbide qu'ont parfois certains, Sad ne fuit pas ses yeux. Ils ont toujours l'air de savoir des choses que Sad ignore. Sans doute est-ce vrai. Des deux chapeliers, ce n'est certainement pas lui le plus ancré dans ce monde. Au mieux, il est y est rattaché par des fers dont il cherche désespérément la clé, n'en trouvant hélas que des fausses.

puis Mad parle à nouveau
et sa gorge se serre

Il voudrait protester mais a la décence de ne pas l'interrompre, secouant légèrement la tête avant de l'appuyer davantage contre la main de Mad. Ca ne serait pas se forcer. S'il n'en ressent rien, Sad ne doute pas d'avoir faim. Trop de repas sautés au profit du néant auront simplement fini par le désensibiliser aux cris d'indignation de son propre corps. Il devrait au moins boire. (remplacer ce qu'il a pleuré) Nul doute que ça dissiperait un peu plus la brume.

« Pas toi, non. » assure-t-il fermement

s'il a des bourreaux, Mad n'en est pas un
(pas volontairement, corrige son amertume)

il le fixe un instant
puis ses yeux le brûlent

Sa main tremble et si Mad est parvenu à attraper un coton, ce n'est pas le cas de son double. Elle se crispe, inutile et sanglante. Il finit par la poser sur la table dans un long soupir, essayant d'organiser ses pensées. Mad n'y est pour rien. Sad et son chagrin ne sont pas son fardeau et s'il essaye de ne plus pleurer, c'est davantage pour éviter de l'affecter que par un sentiment d'obligation. Effort inutile, cela dit. Les larmes se forment avec une rapidité croissante au fur et à mesure que Mad parle.

il compte être impliqué
il invite Sad à lui parler
ça lui importe

Ce n'est pas nouveau, mais il n'en est pas moins submergé à chaque fois que Mad le lui rappelle. L'entraîner là-dedans ne serait pas.. juste ? S'éloigner ne le serait pas non plus, cela dit, si bien qu'il ignore quoi répondre.

Parler est difficile. Formuler ce qu'il pense de façon satisfaisante, encore plus. Peut-être préférait-il avoir l'esprit embrumé, en définitive. Être incapable de cohérence n'est pas aussi désavantageux qu'on pourrait l'imaginer.. Mais la voix de Mad l'ancre mieux que la douleur persistant dans ses coupures, mieux que l'eau salée dévalant ses joues.

il hoquette
secoue la tête

« Hmm. » soupire-t-il, frustré par son propre manque d'éloquence

Il s'approche suffisamment pour appuyer son front contre l'épaule de Mad, fermant les yeux. Son souffle ralentit. C'est plus facile comme ça. Il peut se contenter de dire ce qui lui traverse l'esprit, au diable la réflexion.

« Tu es cette personne, tu en sais déjà tant. tellement plus que d'autres, Mais ça a l'air de.. de t'éteindre, parfois ? De t'attrister, chose que je préfère éviter. » chose qu'il ne veut absolument pas, même

un nouveau soupir lui échappe
sur la table, sa main se décrispe

« Tu m'aides davantage que je ne le fais jamais, ce n'est pas me forcer que d'être reconnaissant. il finit par se redresser, A chaque fois que je meurs, tu as l'air si triste, c'est si loin de ce que tu mérites. » sur la fin, sa voix l'abandonne

la folie lui va
la malice lui va
les sourires en coin
l'agaçante assurance
les brins de moquerie

pas les nuages
les nuages vont à Sad

« Je- j'en suis désolé. » ajoute-t-il faiblement

Sad est désolé
Sad n'arrêtera pas
(ça n'a aucun sens)

ses excuses sont sincères
mais il ne peut rien offrir d'autre


hrp:
Mad Hatter
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SAD x MAD
HATTER
Dans ses yeux passent une brume voluptueuse, nuage de sentiments que le chapelier ne saisit pas toujours, attrapant parfois quelques ombres qu’il identifie sans pouvoir en définir la nature. Il est curieux, toujours concernant Sad de savoir ce qui l’anime, pour quelle raison ces états d’âme et en conclut la plupart du temps qu’il est la principale cause de sa tristesse. Ce n’est ni faux ni vrai. Et si ses yeux s’emplissent parfois de cette même aura où se mêle un éclat lumineux voilé par l’épais nuage terne, c’est qu’il ne s’est pas entièrement défait de cette émotion par laquelle on appelle ce chapelier miroir. En d’autres termes, le chapelier triste ne peut pas seulement être animé par un sentiment et toutes les variétés qui en découlent. Il voudrait le voir sourire, mais ne le changera pas et ne veut pour rien au monde perturber le visage doux de son homologue. Jamais il ne le forcera à changer ni pour lui ni pour personne d’autre. Il n’est pas le bourreau, lui laisse-t-il entendre. Sad le sait, pourtant Mad n’ignore pas qu’il lui en veut.

Lentement, avec douceur, il parcourt la plaie en se faisant caresse malgré les piqûres désagréables du désinfectant et il l’appelle pour mieux guérir les maux les plus profonds. Parle-moi c’est ce qu’il veut, c’est ce dont il a besoin. Le styliste sait qu’entre eux, si tout est clair, il y a des zones dans l’esprit sinistré de son frère auxquelles il n’a pas accès. Un jardin secret où il ne mettra jamais les pieds, respectant une certaine distance afin de n’en être jamais sur le seuil.

Sous ses doigts habiles, il suit la plaie, épongeant le liquide rouge jusqu’à son départ où la couleur se fait plus foncée. Il insiste légèrement, récupérant ensuite la solution destinée à réunir les deux extrémités en une nouvelle marque plus claire, s’il était seulement possible qu’il y ait une démarcation plus nette sur l’épiderme délicat pourtant marbré. Le cœur du fou se serre à chaque fois, mais il accueille avec tendresse le front qui se pose sur son épaule et vient laisser sa joue recueillir cette chaleur contre la chevelure immaculée, écoutant et soignant ce qu’il pouvait encore sauver.  Il se demandait parfois si Sad était attiré par sa propre tristesse ou si ce n’était qu’une intuition à le connaître si bien, mais il voyait juste à chaque fois. Mad ne pouvait nier être touché. Il l’invite à poursuivre, se saisissant des pansements qu’il découpe soigneusement pour en réduire l’usage. Entre temps, il se trouve confronté à une volonté si pure qu’elle lui semble irréelle. Dans son regard brille une étincelle et les yeux se réduisent sagement, rieurs, puis tristes comme le prédit son frère. Alors, il dépose le film qu’il reste du pansement sur la table et pose son front contre le sien. « Je suis triste oui et je m’en voudrais de ne pas l’être. Quelle personne serais-je si je n’en étais pas capable ? » c’est ce qu’une majorité croyait, que sa tristesse il l’avait abandonné à un autre, à Sad. Que resterait-il si telle était le cas ? La joie et la folie d’un chapelier qui pourrait si vite devenir déraisonnable. « Sans elle, tu ne serais pas là et je sais que cela te pèse, que parfois tu regrettes. Cependant… » Une main se pose sur sa joue, il ouvre les yeux, s’éloigne un peu pour laisser entrevoir le vert étincelant de sa détermination. « Sans toi j’aurais depuis longtemps laissé cette folie me gagner et nous arracher tout ce que nous avions aimé et aimons encore » les images se dessinent, floues pour la plupart, croquis de traits et d’aquarelles suggérées afin de ne pas complètement y faire face. « Je n’ai aucun mérite, c’est toi qui m’a sauvé le premier, Sad et je t’en serais éternellement reconnaissant » ce sourire fin, éreinté, mais sincère fait écho aux battements qui poussent, tambourinent l’humeur stable du styliste.

« Si je suis triste, tu n’en es pas la raison directe, tu le sais déjà » c’est cette peine qu’il peut lui faire, ce sont ces mains qui cherchent à se glisser un peu plus pour mieux saisir Sad et alourdir ses tourments. « S’il m’est possible de l’être, je me demande ce dont toi tu es capable et je ne doute pas que ce soit de grandes choses » plus grandes que lui, il en était certain. Aux yeux du plus sombre, il était impossible qu’il en soit autrement. Ses paupières se baissent, traînant une vision sur la manche imbibée qu’il relève assez pour en observer l’imprimé du pull se dessiner de rouge comme un tampon appliqué sans pression sur le support inadapté. Il caresse ses doigts et réitère ses gestes tout aussi délicatement. « Je croirais toujours en toi, j’y croirais à ta place. Cette force, elle vient de toi » chantonne-t-il jusqu’à terminer d’appliquer le pansement, relevant une main pour soulever quelques mèches argentées d’une pichenette indolore. tu es ma force.
#94BC76
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il suit le coton du regard
voit la couleur le quitter

La douleur qui vient avec le désinfectant l'atteint à peine, perdu comme il est dans l'horreur et le sublime de mettre des mots sur ce qu'il pense. De manier des mots tout court. Les silences sont plus faciles. Un peu moins drainants, un peu moins réparateurs; ils restent ses favoris.

alors il y retourne
il ne peut plus parler

Sa plaie est pansée mais sa poitrine l'étouffe, trop pleine de plomb et trop vide de paroles. Toutes s'emmêlent alors qu'il capitule. Elles bataillent dans sa trachée, remontent sur sa langue. (elles ont un goût de sang) Il reprend son souffle. Essaye et échoue à les dissiper aussi vite qu'il aimerait. Se concentre finalement sur Mad qui prend le relais des mots. Le contact revient. Il n'a aucune honte à s'y appuyer, rassuré par ce soutien tangible.

qui serait-il ?
il serait cassé
il serait si faux

(ça tombe sous le sens)
(même pour lui)
(et pourtant)

Sad est bien naïf de s'imaginer que ne pas émettre une plainte améliore quoi que ce soit pour son double. Que tout étouffer de silence évitera qu'il soit triste. Il écoute Mad le lui dire. Regarde le vert de ses prunelles gagner un bel éclat tandis qu'il poursuit, une main sur sa joue et des vérités sur les lèvres. Elles sont.. surprenantes ? Peut-être ? (elles ne devraient pas l'être) Sad ne sait pas si Mad lui a déjà dit ça. S'il a oublié, s'il oublie toujours parce qu'il ne veut pas y croire. Parce qu'il a trop envie de partir pour accepter une invitation à rester.

même venant de Mad
(surtout venant de Mad)

Sa reconnaissance le prend à la gorge, mais son sourire en appelle un autre. Tremblant. Fragile. D'une incontestable sincérité. Sad brille un instant, si chatoyant qu'on croirait même voir son oeil carmin reprendre vie. Les ombres ont beau siffler avec véhémence qu'il est indigne d'éloges, qu'il ne veut que sauver son coeur en lambeaux et que Mad n'est jamais entré dans l'équation; il les ignore.

(elles ont tort, de surcroît)
(il n'est pas si égoïste)
(il essaye, du moins)

« Hmr. » réfute-t-il pourtant, fronçant les sourcils alors que Mad reprend la parole

Il ne peut pas être la seule raison directe à ce que son jumeau soit triste, mais il ne doute pas d'en être une. (d'être coupable) Une vague remonte et il s'en distrait comme il peut. Il ferme les yeux assez fort pour voir des étoiles, délogeant les gouttes de sel encore accrochées à ses cils. La tête lui tourne.

« Ce- c'est me prêter trop- trop de mérites. » force-t-il sa voix à articuler

De grandes choses ? Pas lui, non. Sad n'en a pas une fois rêvé. Il n'y aspire même pas, à bien y réfléchir, trop obnubilé par l'idée que rien n'ira jamais mieux pour lui. Qu'il n'est pas fait pour la lumière. Si bien qu'il ignore tout du monde hormis ce qui pourrait l'en retirer, se heurtant à son idée fixe et y laissant des morceaux. Dans son esprit malade, la question qu'il n'ose poser à Mad tourne comme un carrousel de rires cruels et de musique discordante.

"de quelles 'grandes choses' serait-capable une ombre qui échoue même à se supprimer ?"

Pourtant, il se laisse réparer. Frissonne aux contacts les plus doux et ignore la douleur qui va avec. Ses objections restent sur sa lèvre inférieure, serrées entre ses dents. Il en a assez dit. (il en a trop dit) La question est tranchante, pleine d'évidences ignorées et de doutes épineux; il n'y confrontera pas le chapelier fou.

(il vient de le lui dire)
(il mérite mieux)

Puis, comme s'il avait lu son scepticisme, Mad le balaye en quelques mots. Une ferme conviction, insensible au fait que Sad lui-même n'y croie pas. Il l'observe d'un oeil incrédule, à peine conscient que son second bras est à présent réparé lui aussi.

« Tu vas te - » une pichenette soulève ses cheveux, l'interrompant

Sad attrape sa main au vol
y dessine lentement des cercles
il valait mieux qu'il s'interrompe, oui

'tu vas te faire mal', disait-il
curieux choix de mots
pour 'tu seras déçu'

Mais s'il a ouvert des yeux ronds dans sa surprise, un sourire ne tarde pas à lui revenir, habité de la même lumière que tout à l'heure; quoiqu'un peu amoindrie. Impossible de dire que les mots de son frère n'ont eu aucun effet. D'une certaine façon, il le rassure. Lui donne un nouveau souffle. Les mots ont cessé de se bousculer, emportant avec eux le goût de sang et les larmes. Sad se redresse un peu sur son siège. Ca ne durera pas, mais pour une fois, il est décidé à en profiter pour faire.. quelque-chose.

quelque-chose de bien ..?
quelque-chose pour Mad
il ne sait pas trop quoi
il fera de son mieux

« Je te remercie. pas uniquement pour les pansements C'est.. plus léger, maintenant. dit-il, plaçant la paume de Mad sur son coeur, Grâce à toi. » ça ne serait pas parti tout seul

Sad ignore quelle force peut venir de lui, mais il remarque aisément celle que lui octroie le chapelier fou. Il libère sa main. Regarde à nouveau la table, un peu plus motivé que tout à l'heure. Débarrassé du goût du sang, il s'intéresse à une tasse de thé encore pleine. La soulève délicatement pour souffler sur le liquide. C'est encore chaud.

« Les grandes choses sonnent complexes. commence-t-il en penchant la tête, Mais j'aimerais en faire de petites. Puis-je t'aider ? » en quoi que ce soit

Toute tâche lui semblerait une bien maigre compensation pour tout ce qu'a fait Mad, mais il est plein de bonne volonté. Il peut essayer. Il essaye déjà d'au moins ne pas ignorer ses efforts, avalant une gorgée de thé en ne se brûlant qu'un (tout petit) peu. L'arôme est merveilleux. Plus encore que le nuage de senteurs qui émanait de la tasse. Il se demande comment il peut si souvent oublier de s'alimenter.

« Mhh » est son seul commentaire

un son appréciatif
ses yeux reviennent à Mad
un jour, il tentera de lui rendre la pareille


hrp:
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SAD x MAD
HATTER
Si les mots savent trouver leur chemin dans le cœur du suicidaire, ils n’en dissipent pas la brume. Les ombres qui dansent autour de son frère comme pour attendre le moment propice pour le mordre laissent souvent des marques indélébiles de leur passage sur la peau opaline. Il les connait par cœur, peut-être y en va-t-il qu’il ne connaissait pas. Sans doute. Il avait beau veiller, elles étaient vicieuses à s’immiscer dans l’esprit fragile de Sad quand il avait le dos tourné. Pourtant, patiemment, le toqué ne cesse de prodiguer les quelques soins dont il est capable, qu’ils soient physiques ou qu’il s’agisse de lui confier ses pensées les plus douces. On aurait pu croire qu’à l’égard de son double une amertume se serait formée, que la lassitude aurait pris le dessus. Jamais il n’en sera ainsi. Il était seul responsable de ses maux quels qu’ils soient et il en prenait entièrement responsabilité. Le chapelier fou, en réalité dépendait autant de son frère que ce dernier de lui. Sa présence avait ce don de le rendre docile et abordable, tendre, et de calmer un peu cette folie des merveilles dont il était l’égérie. Sad l’avait sauvé plus d’une fois bien que ce dernier ne semble y croire, gêné, contrarié de lire dans le regard émeraude autant d’espoir. Les pleurs s’amenuisent, le cœur était plus léger, pourtant il ne se délestait pas de tous les poids au grand regret de Mad. Le mérite lui revient, mais il n’en veut pas, si pur qu’il soit, faisant vibrer la corde sensible de son double. Oh… Sad, cette force, elle vient de toi, s’évertue à lui dire par tous les moyens possible le toqué. Et il y voit enfin un sourire. La pichenette le stoppe. Se faire mal ? Il souffrait déjà, un peu plus ou un peu moins, la différence ne serait pas visible et il avait cet avantage d’avoir quelques âmes pour le comprendre. C’était égoïste, mais si vrai : Sad, le lapin, le chat en somme, d’autres s’ajoutent au tableau de couleurs vives pour un puzzle aux morceaux réunis. Il ne manquait aucune pièce. Aucune.

Sa main se pose sur le tissu, sentant le cœur battre, le sien ? Le leur ? Celui de Sad ? Les deux. Il acquiesce, sentant son autre reprendre ses marques et se saisit de sa main avant qu’il ne la laisse, le tirant une dernière fois vers lui dans un geste miroir au sien. Son cœur bat aussi sous la chemise. Tu es ma force, lui avait-il dit et il y croyait sincèrement. S’il était encore à peu près sain d’esprit, c’est parce qu’un peu de folie s’était détaché de lui. Il voudrait le lui dire, que ce cœur qui bat en est capable grâce à lui, il le lui a laissé entendre et malgré tout cela, Sad reste Sad, triste. Un sourcil s’arque dans une expression de surprise, le styliste penche sa tête et écoute attentivement. Voir trop grand dès le départ peut-être effrayant, il le conçoit et acquiesce lentement. Néanmoins, tandis qu’ils savourent ensemble le thé encore chaud, se délectant plus du contentement de son frère que du délicieux breuvage, Mad saisit l’instant. L’index passé dans la hanse de sa tasse réchauffant ses doigts défaits de leurs habituels gants, c’est un miracle que ses griffes souvent teintées de noires soient capables d’autant de délicatesse. Mais elle lui rappelle ce qu’il voulait lui dire et ne se gêne absolument pas. « Mon très cher frère, tu te sous-estimes et si tu voyais ce que je vois en toi… hm et bien à vrai dire, je vais t’en énoncer quelques une » un clin d’œil complice accompagne les prémices de ses mots. Sad à n’en pas douter n’était pas préparer et peu fan des éloges aurait de quoi rougir pour toute une vie, faisant revenir le sang là où la couleur manquait peut-être. « Je te demanderais de bien vouloir m’excuser, il est vrai que tu dois te demander pourquoi j’ai si foi en toi. Ce qui me semble évident, je ne l’ai pas dit alors que ça ne l’était pas pour toi ».

Le liquide chaud échauffe déjà sa langue pendant quelques secondes ou il se permet de savourer. Puis il se saisit de la coupelle pour y déposer la porcelaine, ses yeux ancrés à ceux de son homologue. « Tu réfléchis beaucoup, c’est une chose que nous avons en commun, mais ce que tu possèdes et est seul à avoir c’est cette gentillesse dénuée de toute mauvaise intention. Sad, nous en avons vu passé des hommes, des femmes et des créatures et tu les surpasses tous » pouvait-il, non, allait-il oser lui dire qu’il était bien plus pur à ses yeux, bien trop précieux pour qu’on ne le remarque pas ? « Tu es aussi modeste, même quand tu ne le devrais pas. Une forme de timidité que j’envie beaucoup » il y a du bon à n’être pas aussi sûr que le chapelier fou. Il y avait du bon à se laisser approcher facilement, à n’avoir pas le poids de cette réputation sur les épaules et si Mad l’accepte, ce n’est autre que pour lui. Pour eux deux en réalité. Il lui sourit, boit encore et dépose finalement l’objet sur son support dans un léger tintement. « Ce sont des qualités qui sont à mon sens de véritables trésors et qui ne te viennent pas le moins du monde à l’esprit, n’est-ce pas ? Tu n’as pas idée de la bonté que tu portes en toi et à quel point elle est bénéfique » altruiste, à défaut d’encourager les gens à vivre, il les aide à mourir. Triste sort et pourtant, il l’a si souvent vu avoir ce sourire accroché aux lèvres parce que d’autres ont obtenu le répit escompté sans souffrance ou avec, selon qui en voulait. Destiné à bien plus que cela au sens de Mad, Sad pensait être l’ombre quand pour lui, il était la lumière. Il voudrait qu’il l’entende, qu’il le lise en lui. Qu’ils étaient tous deux liés, pourtant fort indépendants, qu’il pouvait agir librement et avoir son propre domaine tant il était précieux. Mais on les avait injustement baptisés. Le fou, le triste et l’étiquette était devenue partie intégrante d’eux comme un poison tatoué sur leur chair. Il voulait que Sad s’en défasse et il sourit, rit même, étouffant le son un peu tard. « Tu es incroyable et tu ne le vois pas, mais j’ai confiance, un jour tu comprendras ce que j’entends par là ».
#94BC76
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Sad Hatter & Mad Hatter

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Mad répète le geste
son coeur va mieux aussi ?
Sad n'en est que plus léger

Ca ne durera pas. Ce n'est que l'oeil du cyclone, il ne le sait que trop bien, mais il ne voit pas de mal à se laisser porter un temps. Avant que ça ne reprenne. Un instant, il se demande si ça ne serait pas l'occasion de s'essayer au sommeil. Il lui vient mieux avec les accalmies. Mais ses yeux passent du lumineux jardin à sa tasse de thé fumant, l'en dissuadant bien vite. Il dort suffisamment (faux) quand la mort se moque de lui. Sad devrait plutôt s'alimenter, tant qu'il y pense.

il tente une madeleine
un choix louable

Mais Mad se remet à parler et sa gorge est soudainement plus serrée qu'elle ne le devrait. Il.. il n'y a pas grand-chose à estimer. Ses yeux en disent autant. Raison pour laquelle il ne les fixe sur son frère qu'un instant avant d'en revenir au thé, soufflant lentement pour espérer le refroidir. Se troubler est inutile, aimerait-il lui dire. (lui chercher des qualités d'autant plus) Sad est toujours hébété de le voir si enclin gaspiller son énergie pour lui. A perdre son temps. Ca ne lui apporte rien. Pas même le sourire, compte tenu de l'état déplorable dans lequel se trouve généralement le Chapelier triste.

Mad trouve ça évident
au moins sait-il être le seul

« Tu n'as rien à te reprocher. » assure-t-il en reposant sa tasse

Rien, vraiment. Ce n'est pas sa faute si Sad ne voit pas ce qu'il voit, c'est même le principe. Les cartes qu'on leur a données. S'il doute de se laisser convaincre, de trouver en lui-même autre-chose qu'aberrations et faiblesses, Sad est prêt à écouter. Son frère ne lui mentirait pas. Pas volontairement, du moins, pas même pour le rassurer. Ce ne sont que ses perceptions, que son avis sur le chapelier en noir et blanc, mais il aime à l'entendre parler.

(sa voix lui est agréable)
(elle porte une telle assurance)

Enfin.. il aime peut-être l'entendre mais il n'est pas certain d'aimer les mots. Leur douceur est tranchante tant il ignore quoi en faire. Il en a les mains pleines et la tête vide, incapable de réellement les enregistrer. Leur trouver un sens. Une connexion avec le réel. C'est bien de trop réfléchir qui cause sa perte à chaque fois, s'imagine-t-il. Quant à ses intention, Sad ne sait pas. Il n'est pas sûr. Surpasser qui que ce soit parce qu'il ne pense pas à mal ne lui ressemble pas.

pas qu'il sache
pas qu'il voie

(mais sans être aveugle)
(Sad ne voit pas tout)
(il reste borgne)

Pourtant, il n'imagine pas que Mad lui mentirait. Alors si la confusion lui tord l'estomac, Sad reprend une gorgée de thé sans essayer de l'interrompre. Ou de le contredire. Ses yeux en disent long lorsqu'il est question de timidité, se fixant sur son frère comme pour le supplier d'arrêter. Il ne peut pas nier. Il aimerait simplement une.. pause ? Ses joues le brûlent plus que le thé tout à l'heure, colorant sa peau d'un rose délicat.

« Mh. » confirme-t-il, gêné

Ce sont sans doute des 'qualités' au sens neutre du terme, des composantes, mais il ne parvient pas à les voir en lumière comme le fait Mad. Y trouver quelque-chose de louable. Sa modestie est de la couardise et ses actes de 'bonté' des compensations, tout au mieux. Seule une chose pique son intérêt, et c'est la fin. (sa fin) Sad s'imagine juste que quitte à y descendre, autant rendre les choses les moins désagréables possibles en cours de route. Ses actes d'altruisme sont pour lui des excuses présentées au monde, pour la présence qu'il impose et échoue à faire disparaitre.

Sad est un tel échec
une perte de temps et d'espace
alors bien sûr qu'il tente de se rendre utile

Et il ne comprend pas comme il pourrait être pire. Comme certains lui sont reconnaissants, comme son écoute allège des coeurs lourds. (comme Mad a raison) Sad est avalé par le chagrin depuis le début, remonter n'est pas un processus rapide. Surtout s'il n'essaye pas.

« Hm. » il pose son thé

Le froid n'est pas revenu et si la vue de ses avant-bras réparés met un certain malaise la confiance de Mad l'en distrait. Son rire, aussi. Le chapelier gris ne trouve pourtant pas en lui l'étincelle nécessaire à l'imiter. Ce n'est pas lourd, mais ça brûle un peu.

« Tu es incroyable. Je ne connais personne de plus.. hm.. chatoyant. » assure-t-il, l'air pensif

Presque inconsciemment, sa main vient chercher celle de son double, caressant du bout des doigts ses ongles effilés. Pas de gants. Sont-ils naturellement pointus ? Parfois, il se demande. Son regard passe du vert du jardin au vert de Mad. Il penche un peu la tête, un sourire bien inhabituel aux lèvres. Légèrement tordu. Non dénué de douceur mais chargé d'autre-chose.

« Ils n'exagèrent peut-être pas en te disant fou, commence-t-il sans ciller, il y a des choses que tu es le seul à voir. Ca.. fait ton charme, je crois. » plaisante Sad, malicieux

Un léger rire lui échappe. Bref mais flottant. Un jour il comprendra, parait-il. Sans lui sembler réalisable dans un futur proche, l'idée n'est pas dénuée d'intérêt. (il tâchera d'y penser un peu) Relâchant Mad, il reporte son intérêt sur la table, y prenant un aliment au hasard. Ce doit être du salé. Son estomac fait des tours, soit furieux d'avoir tant attendu, soit confus de recevoir quelque-chose après avoir tant patienté. Difficile à dire. Il n'y pense pas, trop occupé à se demander si tout a un goût exceptionnel, sur cette table. Ou si c'est juste lui.

« Ah, je n'ai même pas demandé, réalise-t-il, s'empourprant à nouveau, comment se passe ta journée, cher frère ? » s'enquit-il

il était si loin dans sa tête
qu'il en oubliait la moindre des choses


🌻
Mad Hatter
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SAD x MAD
HATTER
Les tasses sont chaudes, les cœurs un peu moins. Quand Sad est triste, Mad l’est aussi. S’il n’en montre rien, c’est qu’il est habitué à ne pas arborer ce regard propre à son homologue. Bien sûr, il ne porte sans doute pas la même peine, mais les couleurs se ressemblent et au fond sont destinés à n’en laisser qu’une seule, foncée, rouge peut-être teinté d’un noir profond. Le chapelier fou ne s’est finalement pas délesté de sa peine, elle a pris vie. C’est ce qu’il s’est dit tant de fois. Mais les sourires aussi sincères soient-ils ne pouvaient être à son sens que la preuve d’une existence propre au Chapelier triste. Alors, cette angoisse d’avoir créé un être incapable de joie s’était dissipée et il y avait vu la difficulté d’en faire naître dans le regard de son double. Ça ne l’avait jamais effrayé. Se sent-il inférieur à lui ? Il est certain que l’éclat n’est pas aussi luisant, mais pourtant il le voit au travers d’un voile opaque, comme des pétales dont il fallait qu’il se déleste pour en laisser la lumière jaillir. Dans cette volonté de l’y aider, il lui énonce sa bonté, son cœur si pur et son altruisme latent. Il ne se flattait pas lui-même, peu enclin à donner la mort. Il y a pensé, pour lui, pour eux, pourtant ils sont encore là et si Sad est un expert, ami fidèle de la grande faucheuse, le styliste lui n’est pas en mesure de sacrifier qui que ce soit par bonté. Ses victimes, nombreuses bien que moins que la légende de leur histoire n’ont pas disparu de leurs volontés propres.

Ce sont des qualités qu’il énonce, savourant la chaleur parfumée de la boisson délicate et les changements opérés chez son frère. Entre gêne et malaise, il ne savait que trop bien vers qui penchait la tête de ce dernier. Si prévisible dans cette modestie tourmentée. Il refusait d’admettre, faute de preuves concrètes, les bons côtés de cette personnalité introvertie qu’il possède. Rien à se reprocher lui avait-il dit. Pourtant, tout portait à croire le contraire et dans ces non-dits qu’ils avaient pourtant explicités, il y avait senti une rancune mêlée à un amour certain. Loyal, dévoué, altruiste. Sa simple présence était pourtant si nécessaire au toqué, comment ne le voyait-il pas ? Si la douceur de son sourire ne suffisait pourtant pas à le rassurer, Mad avait au moins tenté de lui transmettre par ce biais autant d’assurance qu’il en faisait preuve. Si sûr de lui concernant son frère. La chaleur est pourtant présente en lui et le pousse à prendre cette main qu’il n’hésite pas à saisir avec délicatesse. Chatoyant lui disait-il, c’était à la fois adorable et si représentatif de l’ombre et la lumière qu’il s’évertuait à penser qu’ils fussent. Quant à sa folie, il ne peut qu’acquiescer d’un petit croc pointu trônant fièrement dans un sourire en coin étiré. « We are all mad here, darling » par bien des dimensions. Cette réplique lui faisait autant de mal que de bien, à ce souvenir de celui qui en est à l'origine. « Mais je ne suis pas plus brillant que toi, nous sommes égaux » il ne le voyait simplement pas. C’était ce qu’il avait sous-entendu. Quant à leurs charmes, avait-il besoin d’être plus flagrant dans ses propres et gestes qu’un clin d’œil à son intention ?

Le silence apporte avec lui une brise légère et les senteurs des quelques produits de qualité sur la table. Manger leur fera le plus grand bien, autant que reprendre le courant d’une discussion moins axée sur l’un ou l’autre. Car il était certain que si ça n’embarrassait pas le styliste, il en était autrement pour l’adorable Sad. Le rouge lui monte aux joues tandis qu’il formule sa question. Le toqué dépose sa tasse. « Fort bien, ce fut agréable, je t’en remercie » dans l’ensemble voulut-il ajouter, mais avait-il besoin d’énoncer les coins d’ombres qui habitaient son esprit si souvent ? Une méfiance certaine qu’il devait cacher, non pas à Sad, mais à tous ceux qui étaient susceptibles de fouler les terres de leur domaine à quelques exceptions près. « Qu’en est-il de toi ? » était-il fier ? Il ne lui avait pas retourné ses mots machinalement, bien conscient que ces tentatives témoignaient de cette envie, ces pulsions suicidaires à chacune des personnes qui mourraient, comme si le chapelier triste y était poussé. Sa main cherche la sienne, dans un geste miroir, l’encourageant de sa chaleur à ne pas avoir peur, ni de lui, ni de parler. Car Mad l’accepterait, cette journée, comme toutes les autres. Comme il l’acceptait et le chérissait lui.
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