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2 participants

 Les commentaires

Bunta Nakayama
Invité
Anonymous
#21 | 12.04.23 23:24 | Re: Les commentaires
Allo tout le monde, voici mes gros commentaires pour l'épreuve 6 o/
Si pour l'épreuve 5, j'avais un petit passé slammeur, il faut savoir que j'ai travaillé plusieurs années comme projectionniste où je me suis englouti des centaines de film donc décidément, j'aurais dû partir sur une solo ! Buehehe, ce que je dis ne sert à rien.
Voici mes critiques et comme d'habitude, je ponctue à la fin deux interviews, d'Erik et d'Erika !



Maximilien

“Enfin se présente à moi l’illustre au visage parfait.
Curieux elle emploie la surface de l’eau comme réceptacle…”


   Nous commençons directement par une épreuve God-Tier (uhuh) avec la tragédie grecque de Narcisse. Le sujet est surprenant au début, une enquête ? puis quand on se laisse porter par les chants, cela devient une évidence. Excellent choix de départ.

  On se laisse complètement bercer par cette grande ambiance d’opéra qui rejoue l’histoire de Narcisse avec de beaux vers qui illustrent bien la grandiloquence de l’histoire et du drame terrible qui se joue. On y trouve beaucoup de bonnes idées pour représenter avec l’aide de la plume les différentes étapes de la tragédie (comme la citation que j’ai gardée, que j’adore).

  L’écriture est très belle, élégante comme il faut sans perdre un seul moment, se concentrant sur les chants et nous laissant spectateur, comme le public, du “meurtre” de Narcisse. L’histoire est sue par cœur, un très beau texte pour un très beau mythe. Ça envoie du lourd dès le départ.



Roselia

“Après quoi rosalia réussi à se débarrasser du PK suite à quoi elle reste énormément dans les premiers paliers pour s'excuser auprès des proches des joueurs morts par le PK.”

“-Roselia :{ je m'en rappelerai toujours j'ai pleuré adossée au monument durant des jours, je me sentais si seule...}”


  Comme d’habitude Roselia, tu réussis toujours à bien exploiter l’univers de SAO pour trouver un sujet intéressant pour l’épreuve : qu’un documentaire soit monté pour présenter l’aventure des joueurs coincés à l’intérieur est très crédible. Et comme ça, ça nous permet de mieux connaître ton personnage, c’est un plus !

  Tu as toujours un style qui va à l’essentiel et ne se perd pas en chemin, ce qui te permet de caser beaucoup d’informations. La première citation, je l’ai choisie parce que c’est moment préféré dans l’histoire de Roselia, c’est un moment très intéressant. Il y aurait plein de choses à dire sur ce sujet et il y a du potentiel pour faire de belles histoires dans ce fil rouge de rédemption.

  La seconde, je trouve que c’est la meilleure utilisation de la forme : narration / commentaire de Roselia. C’est du show don’t tell bien fait qui exploite ta manière de raconter, même pas besoin de dire que son mentor est bel et bien décédé. Attention, il y a toujours des répétitions entre ce que le texte dit et ce que Roselia commentent, ce n’est pas toujours aussi bien exploité que dans l’exemple ci-dessus.

   Et encore une fois, je pense qu’il y a un manque de relecture de manière générale Roselia ! Personne n’aime se relire (enfin, j’imagine) mais tout le monde admet que c’est indispensable. Avec juste une relecture appuyée, tu pourrais mieux découper tes phrases, enlever les erreurs et les répétitions ; en un mot, tu as encore plein de potentiel pour appuyer tes bonnes idées, bon courage pour la suite !



Arndt

“Arndt. Arndt Kandle.
- A tes souhaits, fiston.
- Merci. Répondit alors Arndt penaud.”


  On part maintenant sur un policier avec Arndt Jingle, ou plutôt devrais-je dire un bud movie assez comique (plus côté 21 Jump Street que l’Arme Fatale). Ce qui ressort de ce texte survitaminé bourré de dialogues, c’est avant tout la comédie omniprésente qui fait très souvent mouche. Les répliques que j’ai sauvegardées plus-haut, c’est débile mais ça me fait marrer direct (et ça m’a refait me poiler la seconde fois).

  En plus de cette blague filée (même si sa partenaire réussit parfaitement à prononcer son nom quand elle a vraiment besoin de lui), on retrouve un fusil de Tchekhov inattendu avec le Burger King mentionné rapidos qui revient avec fracas à la suite du récit, on a de l’absurde comme lorsqu’ils lisent le dossier du suspect, et surtout, la mitrailleuse des clichés du genre : le supérieure hiérarchique jovial qui fait du golf avec le maire, les phrases clichés des interrogatoires, la présentation du lieu au début du post. C’est un véritable festival, je suis sûr que malgré deux lectures attentives, j’ai loupé des trucs.

  Je suis toujours fan des propositions denses comme celle-ci, quand ça remue beaucoup avec un bon fil conducteur, donc ça me met toujours en joie d’avoir ce genre de textes ^^ Tu t’es bien amusé à poser plein de scènes différentes et tu t’es éclaté avec les dialogues. Maintenant, il ne manque qu’une chose : qu’on tourne ce film !



Cathleen

“Vide qui fut comblé quand en pénétrant dans les coulisse elle tomba sur deux immense billes bleues cachées derrière un bouquet de fleurs tenu par des mains aussi adorables que leur propriétaire.”

  Cathleen, comme on se retrouve @_@ J'aime vraiment retrouver ce personnage, je trouve que tu lui insuffles un raffinement certain (et un caractère de petite peste). Tu maîtrises bien le personnage et comme tu as ton style un peu à toi, ça me fait rentrer dans ta bulle très rapidement. D'ailleurs, la phrase que j'ai récupérée est une très jolie manière d'introduire dans la fin le personnage de Noëlle, via une petite métonymie (c'est la bonne figure de style ? C'est une synecdoque ?).

  J'aime beaucoup le genre que tu as choisi, la comédie romantique de Noël (à la Love Actually), le film de Noël de façon générale, c'est très original. Je trouve que ton post est onctueux comme du chocolat chaud avec cette petite histoire d'amour qui grossit très vite que tu écris avec beaucoup de tendresse, c'est mignon comme tout. Je trouve que le genre, même si j'ai peu de films en tête, est assez bien respecté, on a ce côté « nunuche » tout chaud, la grandiloquence de l'instant avec le final de Cathleen, la recherche de l'être aimé, le happy ending. Tout est bien emballé !

  Il manque peut-être juste une légère petite chose, elle est où l'enquête, Kamille ? @_@ Je pense qu’on peut stretcher un peu la définition pour que ça rentre dedans mais je suis sceptique. En oubliant ça, il nous reste tout de même une très jolie histoire d’amour qui touche au cœur, et qui confirme que ta plume s’embellit d’interforum en interforum.



Kaa

“C'est la seconde fois qu'il n'est pas à votre point de rendez-vous. Cela te parait plus.”

  Assez difficile de poser des mots sur un texte qui propose tant de choses. On a le droit à un nouveau documentaire après celui de Roselia, qui fait la part belle à une narration plus mesurée, très intrigante, il faut comprendre les différents concepts utilisés et le sujet de l’histoire (avec les deux temporalités). Un peu comme avec Roselia, on a donc une forme de flashback racontée.

  Très difficile de choisir une belle phrase dans ton texte parce que ta plume est remarquable et j’avais plein de candidates sérieuses (à vrai dire, on peut tout aussi bien copier-coller tout le texte). J’ai choisi celle-ci parce qu’elle présente à merveille l’attachement de Kaa pour Shere en quelques mots bien pensés.

  Je trouve que tu proposes un texte très riche en émotions, qui aborde beaucoup de visuels différents et de scènes assez complexes. C’est très ambitieux et je salue toujours l’ambition, c’est une excellente qualité. Il y a un équilibre très délicat entre les trois narrations, les sensations passives du présent, le désespoir du passé, et les commentaires très détachés. Ça crée un vertige dans lequel on se noie, bercé par ta plume. Très original et très beau, voilà ce que j’en pense, grand bravo, je suis impressionné !



Kan

« Odawara-san, il est visiblement sous l’emprise de stupéfiants. Ses pupilles sont dilatées et sa salive est… rose. »
« Ouiii, je suis bien dilaté, faites-moi ce que vous voulez ! »


  Bordel de merde, qu’est-ce que j’ai fait pour lire un truc pareil XD J’ai trouvé cette participation énorme Kan, buahahah !

  En vrai, derrière la connerie, il faut savoir repérer les perles qui font que ton texte reste bourré de qualités et d’intelligence. D’abord, rares sont les autres propositions à avoir autant bien mélangé les deux contraintes : l’enquête et le genre de film (ici, film de zombie). Je trouve que tu as très bien su exploiter le contexte de l’épreuve pour créer quelque chose d’unique qui respecte complètement ce qui t’a été demandé et je suis très sensible à ça.

  Ensuite, comme d’habitude, tes dialogues percutent beaucoup, j’adore les lire. Il y a beaucoup de naturel et en même temps, un sacré punch qui donne de consistance à la scène. Et points bonus pour toi : ton style se marie assez bien avec le film de zombies, on croit complètement à l’histoire.

  Le rythme est au top et tu as très bien su garder ce qu’il fallait garder et terminer sur une fin qui laisse aux lecteurs la puissance de sa propre imagination. En bref, un texte très bien aiguisé. L’humour me fait marrer, les visuels qu’on se fait, hm, incroyables ? J’ai beaucoup aimé, tu es une de mes chouchoutes ^^



Sydonia

“Plan d'ensemble sur les plaines qui longent les Vêtus. Syd est de dos sur son canard, suivie par le lézard en mobylette.”

  C’est toi encore Eelis ? XD Ou vous êtes plusieurs à avoir ce style de taré ?

  Un texte qui va à tout azimut, qui a cent choses (et plus encore mais la limite de mots…) à raconter. Une ambiance de western très réussie que tu mélanges à ton propre style absurde et ton sens du dialogue pour une participation très mordante absolument réussie. Peut-être à cause de la limite des mots, tu ne t’embarrasses jamais de décrire les absurdités de l’univers, tu les mentionnes à peine et ça marche du tonnerre et contribue à l’immersion. C’est ça le délire, acceptez-le.

  Tu es en plus la seule personne je crois à avoir parlé explicitement des plans de caméra utilisés à certains moments, ça donne beaucoup de charme et ça contribue à la folie de ce monde, ça donne bien l’impression que tout se passe dans la tête de Syd. La phrase que j’ai collée ici d’ailleurs est tout ce que j’aime : le plan de caméra, de l’absurde, un visuel fort.

  Je suis tout de même déçu de ne pas avoir la fin ! Même si tu as intelligemment coupé à un moment pour que ça donne l’impression d’une petite chute sur Syd ^^ Donc finalement, je suis quand même un peu satisfait. Mais file la fin quand même un de ces quatre.

  Beaucoup beaucoup d’éléments qui arrivent, de nombreux dialogues bien chiadés, des PNJ partout, une grande histoire, des rebondissements, on a le sable, le saloon, le shérit et les primes, une véritable épreuve-mitrailleuse.



Ahyaré

“Il tombe dans une chute qui lui semble une éternité  avant de cesser brusquement. Le décor a changé, remplacé par une scène épique d’une brutalité extraordinaire et d’éclats de magie chatoyants.”

  Ce que j’aime par-dessus tout, c’est l’échelle de ton épreuve : on y découvre une vie, le futur, la destruction, deux mondes qui se rencontrent, une guerre à des millénaires de distance, les pouvoirs quasi-divins d’Ahyaré qui peut converser avec Brennus plongé dans sa Vision (comment faire plus hardcore que ça ?). Y a un vrai côté épique qui m’inspire, j’ai envie de rejoindre cet univers et de participer à ces événements !

  La plume est belle, il y a de la place pour la sensibilité et aussi bien entendu, pour quelques références au cinéma, le quatrième mur n’est pas que brisé par la druidesse. On a des références au quatrième mur, mais aussi au genre “science-fiction”, j’ai repéré la mention de “plan large”, de “film” et aussi du tournage évidemment du film sur l’autre mage. Ça imprègne le texte d’un champ lexical du cinéma assez bien vu.

  L’idée est aussi bonne, ça te permet de retracer la vie de ton personnage avec originalité et instiller beaucoup de mystère. Si c’est une bande-annonce pour rejoindre votre forum, me voilà hésitant à jauger mon temps libre. Merci à toi pour toute l’inspiration que tu nous souffles à travers ce texte ^^



Seito

“Et si leur souhait était de mourir une fois la conclusion tombée ?”

  Alors quand on reprend le polar pour faire une enquête, on est déjà chauffés avant même l’exercice physique XD Seito Mori qui nous propose une pure enquête policière, la découverte d’un cadavre (toujours la première scène d’un roman ou d’un film noir, of course). Le cadavre de Seito. Une introduction qui marque, quelle audace.

  On a ensuite une succession des clichés du genre - ce qui est le meilleur hommage à leur rendre, c’est un type de film très très codifié - jusqu’à une révélation finale qui n’est pas un twist à ceux qui lisent attentivement : tu as laissé pas mal d’indices pour laisser au lecteur le soin de résoudre soi-même l’enquête sur la base de ce que tu les laissais découvrir plutôt que de totalement le surprendre, ce qui est une idée assez contre-intuitive (pour moi qui adore renverser la table d’un coup) mais au final, très bien pensée et efficace, tu as été très malin.

  Parmi ces clichés et ce côté trop chou fantastique/fantasmagorique, la citation que j’ai prise m’a fait un punch au coeur tellement elle est profonde et vraie, j’ai bloqué dessus XD Je ne peux pas trop expliciter au cas où on me lirait avant de te lire, mais ceux qui auront lu comprendront.

  Il y a finalement assez peu de narration, tu t’es concentré sur les dialogues, un choix logique ! Au final, une épreuve bien ficelée, mignonne comme tout (pour la fin, la dernière phrase est une de mes préférées aussi), beaucoup de maîtrise.



Cassian

“Une impression de déjà-vue l'éprit : tous ceux questionnés mentionnaient à un moment ou à un autre l'instabilité, du paysage ou du ciel, de la météo ou d'eux-mêmes, parfois même celle de Cassian.”

  A l’image de ta plume qui recèle pas mal de qualités, cette phrase est sans doute ma préférée. Je manque du nom de la figure de style de comparer de cette manière des émotions au paysage ambiant mais c’est d’une beauté, j’ai été soufflé.

  Sinon, tu proposes un drame, un genre facile et difficile à la fois de représenter : il laisse beaucoup de libertés mais aussi, peu de prises pour ancrer ton récit dans le genre. Tu t’en es pourtant bien sorti ! Les remous intérieurs de Cassian, ses émotions perdues et conflictuelles, rendent bien ce côté introspectif qu’ont plusieurs films dramatiques (tu m’as fait penser à Manchester, pour le côté perdu et cette vision de flammes, ainsi que Gone Girl, pour la partie enquête et twist).

  C’est aussi une épreuve, un peu comme avec Kaa, qui ne se laisse pas dresser facilement : ton texte a sa propre rythmique, une manière de rendre l’histoire et les événements, qui nous entraînent dans ton monde de force plutôt que de nous accueillir avec des cookies, ce qui est difficile à faire, un vrai pari que je salue. De l’ambition, une belle plume, une bonne intrigue et un très bon respect des consignes, je tire mon chapeau.



Koichi

“Tu fais couler l’eau dans la baignoire, et te brosses les dents. Ton visage croise ton propre visage dans le reflet. Des cheveux blond clair, des yeux bleus.
Sauf que ce n’est pas toi. Tu sursaute, tu recules d’un pas, jetant ta brosse à dent au passage.”


  Je précise que ton texte est un de mes préférés de tout l’interforum Koichi ! J’ai beaucoup aimé le genre que tu as récupéré, l’horreur, alors que dieu, j’ai lu le background de ton perso, je pensais que ça serait un truc à la cool, non, on est plutôt entre Paranormal Activity et La Métamorphose.

  La manière dont tu as récupéré les codes du film d’horreur est si bien faite que j’ai compris le genre dès le début. L’introduction dans une nouvelle demeure, les jours qui passent, la gradation des événements et la dégradation des protagonistes, c’est parfait. On même à ça du suspense, des jumpscares (comme celui que j’ai récupéré, très bien écrit), les jours qui passent et qui empirent avec les sens mis à contribution (l’odeur, la vue via le Reflet), les repères entre la réalité qui s’effacent et ce nouveau monde qui emprisonne le héros. Puis la révélation finale, qui n’en est pas vraiment une : il est décédé, tout simplement.

  C’est vraiment une épreuve superbe dans la subtilité de son exécution, j’ai vraiment été pris dans le texte et recraché à la fin. Sur cette dernière phrase qui était aussi l’introduction. Tout fait parfaitement sens, tout est très bien interprété, je t’adresse des félicitations !



Bunta Nakayama
Bunta Nakayama
Invité
Anonymous
#22 | 12.04.23 23:33 | Re: Les commentaires


L'INTERVIEW D'ERIKA

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Présentez-vous succinctement à nos lecteurs !
   
Erika est le nom de mon seul et unique perso sur mon seul et unique forum (si si c’est possible), mais j’utilise régulièrement Taashi comme pseudo ailleurs sur internet. Ceci dit, on me surnomme tellement Riri que même des amis d’amis qui n’ont rien à voir avec SnKR ont fini par m’appeler comme ça. Cependant, un heureux hasard a fait que ce surnom colle également à mon prénom IRL. A part ça, j’ai 25 ans, je suis tombée dans le RP étant petite, je suis l’une des trois fondatrices du forum Shingeki no Kyojin Rebirth et j’aime bien faire des trucs et ne rien faire.ERIKA
   
Une question des plus importantes pour vous présenter plus en détail ! Donnez-nous trois livres, trois musiques, trois films, trois jeux vidéo.
   
Question ardue car, au risque d’en choquer certains, je ne suis pas une grande lectrice, ni une grande cinéphile, encore moins une grande joueuse de jeux vidéo et mon répertoire musical n’a aucun sens. Mais je vais tenter de répondre au mieux.
En livres, je partirais d’abord sur La Guerre des Clans d’Erin Hunter – plus particulièrement le premier cycle parce qu’il y a quinze mille tomes – car ça a bercé ma jeune adolescence et que c’est ce qui m’a, entre autres, définitivement plongé dans le RP (j’en reparle à la question suivante !) Ensuite, peut-être Fullmetal Alchemist d’Hiromu Arakawa. Bon d’accord, c’est un manga, mais c’est le premier que j’ai lu et ça reste aujourd’hui encore mon préféré. Et puis cette mangaka est tout bonnement incroyable. Enfin, je vous conseille sincèrement L’Assassin Royal de Robin Hobb, surtout si vous êtes à court d’idées pour faire souffrir votre personnage. Comment ça j’ai triché en ne citant que des séries ? Si ça vous convient pas, prenez le premier tome de chaque, ça pose les bases.
Alors, trois musiques… C’est le plus difficile. Hope of Morning d’Icon for Hire, parce qu’en écoutant cette chanson, j’ai tout de suite pensé « Haaaa, c’est Erikaaa ._. » Après, c’est plus mes musiques du moment : Suzume de RADWIMPS, j’aime bien le côté un peu énigmatique qui s’en dégage. Et comme j’écoute pas mal l’OST de la saison de His Dark Material de Lorne Balfe actuellement, disons le morceau Lord Roke pour sa mélodie épique qui fait du bien.
Concernant les films, pas beaucoup plus facile à sélectionner. Interstellar est sans doute le film qui m’a fait le plus pleurer au cinéma. Sinon j’adore Ghibli donc peut-être Princesse Mononoke et Le Château dans le Ciel.
Enfin, les jeux vidéo. Sky – Children of the Light, c’est mon jeu du moment (enfin, ça fait 2 ans…) parce que c’est beau, c’est doux, c’est simple et que j’aime collectionner les outfits. Puis Undertale de Toby Fox, pour le côté « Coucou j’ai fait un jeu vidéo ultra quali quasiment tout seul ». Et enfin Animal Crossing pour le côté créatif, mignon, collection et complétement chill.ERIKA
   
Qu’est-ce qui vous a amené à écrire sur un forum rp ?
   
Ma grande sœur ! En 2006, j’avais 9 ans et à l’époque je faisais tout comme elle. A l’époque on rpait sur des forums animaliers, on incarnait des chevaux ou des loups, personne ne savait faire de graphisme, nos textes faisaient trois phrases et on spammait la touche F5 dès qu’on voyait que l’un de nos partenaires RP était connecté. Puis j’ai découvert la série La Guerre des Clans, et à partir de là il m’a fallu un forum dans cet univers. Heureusement pour moi il y en avait une tonne à cette époque-là. Je me suis donc détachée de ma sœur en rejoignant un forum sur lequel je suis restée pratiquement 10 ans, jusqu’à sa mort. J’y ai rencontré des personnes formidables avec lesquelles je suis toujours en contact aujourd’hui. Je pense que ce forum a vraiment eu un rôle charnière dans ma vie rpgique, et m’a permis d’avoir toujours actuellement la passion d’écrire, de créer des personnages et de raconter des histoires, là où ma sœur est passée à autre chose.
Et j’ai grandi, mon goût pour les mangas m’a mené vers d’autres forums. Puis d’autres belles rencontrent ont permis la naissance de SnKR et sa mini commu qui sent aussi bon qu’une crêpe tout juste sortie de la poêle ♥ERIKA
   
Erika, quel est votre rapport à l'Attaque des Titans ?
   
En un peu moins d’une dizaine d’année (j’ai découvert la série avec l’anime en 2013), je suis passée de fan obsessionnelle (c’est beau d’avoir 16 ans) à « meh. » J’ai adoré l’univers, certains personnages et surtout les retournements de situations face à tous les mystères qui entouraient le scénario : ceux qui te font penser que même en imaginant toutes les théories possibles, l’auteur arrivera quand même à te surprendre. Alors, une fois la plus grosse énigme de la série révélée, ça a, selon moi, perdu un peu de son charme, malheureusement… Le dernier arc m’a laissé un peu mitigée, et j’ai été au final plutôt déçue de la fin.
Néanmoins, l’intrigue de SnKR étant situé au début de la série, c’est toujours un plaisir pour moi de RP dans cet univers !ERIKA
   
Imaginons que vous devez rejoindre un autre fow de l’interforum, lequel choisiriez-vous ?
   
Hmm, on a croisé beaucoup de beaux forums aux cours des différentes éditions, mais je pense que ce serait l’Esquisse qui m’inspirerait le plus ! J’adore le côté absurde, imprévisible et aussi onirique. (Mais j’ai pas pour autant prévu de rejoindre un autre forum pour l’instant, désolée :c)ERIKA
   
Vous avez le droit de décider de votre prochain partenaire à l’interfow, vous choisissez… !
   
C’est trop dur comme question, je réclame un joker ! Il y a honnêtement beaucoup de personnes avec lesquelles je serais contente de tomber pour une épreuve d’interfo.ERIKA
   
Selon vous ou ceux qui vous ont lu, quel est votre style d’écriture et quelles sont ses forces ? Comment l’avez-vous sollicité dans votre épreuve ?
   
On m’a dit que j’avais un style sobre et efficace et c’est vrai que j’ai rarement de souci à faire un texte de moins de 1500 mots en interfo (350 en mini-rps c’est une autre histoire). J’essaye d’aller à l’essentiel et c’est vraiment un travail que j’ai fait sur moi-même, d’ailleurs, dans le sens où j’ai longtemps cru que la qualité d’un rp se jugeait à sa longueur. À l’heure actuelle, je ne me force plus du tout, ce qui me permet d’avoir une écriture beaucoup plus naturelle, je pense.
Par ailleurs, je prends beaucoup plus de plaisir à écrire de l’humour, pas que je sois sûre d’être drôle, mais comme sous-entendu plus haut j’adore énormément l’absurde. Et puis j’ai l’impression d’être cringe et maladroite quand mes textes partent dans l’émotion et le drama, je suis nettement moins à l’aise pour exprimer ce genre de choses. Du coup, je crois qu’on est plutôt bien tombé l’un sur l’autre avec Ari pour notre duo, parce que j’ai l’impression que l’humour est aussi plutôt son registre. On s’est rapidement mis d’accord sur nos idées et ça s’est fait tout seul ! Concernant mon texte, j’ai tout de même dû instaurer un climat de tension pour pouvoir amener la chute et pour que l’aspect humoristique fonctionne. Dans ce cas-là, j’essaye de varier le rythme de mes phrases, mais aussi de jouer plus ou moins sur l’oralité et la narration indirecte pour rendre mon texte vivant.
On m’a aussi signifié que mon style et ma dynamique collait bien à mon personnage, qu’il s’en dégageait une certaine nonchalance à l’image d’Erika et que cela permettait de l’intégrer au récit de manière réaliste. Je pense que l’utilisation du point de vue interne et le fait j’ai bien intégré la personnalité d’Erika au fil des années participent à ça. Mais du coup, le fait d’incarner un seul personnage me limite peut-être un peu pour progresser et faire évoluer mon style…
Voilà, je ne sais pas trop ce que ça vaut comme analyse, globalement j’écris de manière très instinctive. En tout cas je suis toujours ouverte aux commentaires sur mes commentaires, même les plus critiques !ERIKA
   
Cap ou pas cap ? Ecrire un roman ?
   
Pas cap ! Ou alors un album de jeunesse que je pourrais illustrer ! (Plus vraiment un roman, donc.) Plus jeune j’ai dû écrire une dizaine de « premier chapitre ». Mais finalement, le dessin a pris le dessus sur l’écriture. Cependant, j’aime toujours autant raconter des histoires, donc ce sera plutôt une bande-dessinée ou un manga pour moi. Enfin, ça fait partie de mes ambitions à long terme.ERIKA
   
Vous avez un cookie ? Interdiction de le filer à votre potentiel binôme. A qui le donnez-vous ?
   
Je… le mange…ERIKA
   
Quel est votre animal totem ?
   
Le chat sans hésiter ! Osciller entre le trop d’énergie et la flemme, l’envie de câlins et le besoin d’espace personnel, c’est parfait.ERIKA


Bunta Nakayama
Bunta Nakayama
Invité
Anonymous
#23 | 12.04.23 23:47 | Re: Les commentaires
Bunta Nakayama



L'INTERVIEW D'ERIK

   
Présentez-vous succinctement à nos lecteurs !
   
Surtout connue ici sous le pseudo Erik, ailleurs Afi, personnellement je suis une Québécoise qui est retournée dans ses racines : la campagne. Je suis un peu touche-à-tout, études en Arts Plastiques, jadis peintre en bâtiment, les animaux ont toujours fait partie de ma vie autant que la lecture et l’écriture.
ERIK
   
Une question des plus importantes pour vous présenter plus en détail ! Donnez-nous trois livres, trois musiques, trois films, trois jeux vidéo.
   
L’Unité Alphabet de Jussi Adler-Olsen pour ses péripéties de La Seconde Guerre Mondiale, la psychologie ainsi que les dernières lignes du roman où tu te dis ‘’un jour je devrai le relire en entier pour comprendre’’. Les yeux de Sophie de Jojo Moyes, car elle réussit toujours à nous embarquer dans des situations qui au final – je n'en dis pas plus hihi. La Tresse de Laetitia Colombani. Court mais très poignant. En musique, ça va du classique jusqu’au presque métal. Québécois : Embarque ma belle de Kaïn, Américain Jazz : Fly me to the moon de Frank Sinatra, Punk Rock Canadien : Saint Veronika de Billy Talent. Les pages de notre amour, Burlesque et Cheval de guerre. Surprise, je ne joue pas aux jeux vidéo, trop de stress pour mon cerveau. Par conséquent, je peux vous donner les trois animés qui ont réussi à me faire chialer. Your lie in April, Your name et Violent Evergarden.
ERIK
   
Qu’est-ce qui vous a amené à écrire sur un forum rp ?
   
Grâce à une ancienne amie lorsqu’on était au lycée, sur un forum Twilight qui plus est. Oui vous pouvez rire mais quand tu as 14 ans faut pas s’attendre à grand-chose. Après une longue pause jusqu’à oublier que ça existe, une bulle est passée dans ma tête. Avec le boulot certes épuisant, j’ai retrouvé la joie de l’écriture et depuis plusieurs années, ça n’a pas cessé!
ERIK
   
Imaginons que vous devez rejoindre un autre fow de l’interforum, lequel choisiriez-vous ?
   
La question qui tue! Disons, en toute hypothèse, que ce serait un forum vie réelle ou ce qui s’y rapproche. Je n’ai pas oublié les avances de Kobe High School à l’interforum précédent (coucou Ryuji). Sauf qu’avant de m’inscrire sur Contraste, il y a deux ans, il est vrai que Just Married m’attirait beaucoup.
ERIK
   
Pouvez-vous nous raconter un peu la genèse de votre texte à votre épreuve, quelles étaient les ambitions, les envies ?
   
Certainement! J’ai eu le meilleur binôme qui d’ailleurs, était son premier interforum. Dire que les deux, on a failli prendre un solo! Toute la semaine on s’inventait des idées, aussi excité l’un que l’autre au vendredi soir. Puisque nos deux personnages ont sensiblement le même caractère impulsif, on a élaboré beaucoup trop de plans pour terminer avec le mot ‘’bruit’’. Erik qui s’accroche à la falaise, les cris, le son des vagues, du sol, les rochers, voilà. On se lançait la patate chaude sur ce qui allait se passer de réponse en réponse. Écrire au feeling, c’est ce qui nous à le plus emballé pour l’épreuve!
ERIK
   
Quels textes pour cette édition étiez-vous impatients de lire ?
   
Entre autres ceux de l’épreuve dont j’ai participée, comment les gens ont interprété les histoires avec leur propre personnage. Ensuite les textes de mes amis rôlistes et l’alliance complète, parce que je sais que ces plumes sont magnifiques. Et cette fois, toutes les autres épreuves car vous êtes ma lecture du soir, avant de dormir. Il y a toujours des surprises dans les interforums, j’adore!
ERIK
   
Quel est votre animal totem ?
   
Le loup! Qui est aussi un tatouage sur mon bras doit. La raison est plutôt simple, ils vivent en meute donc dépendent l’un des autres. Tout comme un cabot est indépendant. J'ai tendance à choisir la seconde option à cause du passé, mais j’y travaille pour accepter l’aide des gens.
ERIK
   
Erik, selon vous qui venez de Black & White, l'interforum devrait rester dans son cocon de membres habituels ou vous le verriez bien s'agrandir en invitant de nouveaux participants ?
   
Plus on est de fous, plus on rit! La réponse est évidente, Danny et Edward étaient nouveaux et de ce que j’ai entendu, ils ont bien aimé l’expérience! L’alliance s’est très bien déroulée tout au long, je ne dis pas non à de nouvelles têtes!
ERIK
   
Cap ou pas Cap ? Écrire un roman
   
Je meurs devant cette page blanche. Pas capable. Les gens qui ne connaissent pas le RPG me demande toujours pourquoi je n’écris pas un roman. Je n’ai pas de réponse claire. Soit l’histoire est nulle, soit je me dis que ma plume est trop ordinaire. Je pourrais écrire une trilogie sur la vie d’Erik, alors je ne dis pas jamais. Peut-être un jour.
ERIK
   
Et si on vous donnait les pouvoirs de Superman, est-ce que ça changerait votre vie ? Quel usage en feriez-vous ?
   
Très bonne question! Mais il me faudrait le pouvoir de guérison, ça changerait plutôt ma vie et bien d’autres. Je sais pas si je pourrais écrire plus rapidement? Comme ça bonjour plusieurs forums. En réalité, ce serait utile pour voyager, aider les personnes malades. Comme c’est juste à la télé et sur papiers, je préfère prendre l’avion ou monter sur mes chevaux!
ERIK

Bunta Nakayama
Invité
Anonymous
#24 | 21.04.23 12:17 | Re: Les commentaires
Et nous partons pour l'épreuve 2 o/
Cela faisait longtemps que je voulais vous lire, j'ai vraiment rongé mon frein en attendant, surtout que ce sont les premiers rps que j'avais lus (je n'avais pas pu continuer, mais j'avais pris de l'avance). Je ne mets pas de petits memes comme avant, je suis très en retard, j'ai encore la 3 à faire juste après !
En attendant, bonne lecture et merci pour vos textes, j'ai trouvé beaucoup de créativité et d'interprétation du terme, c'était très réjouissant à découvrir ^^


Wilhermine & Melkus

“Être avalée toute ronde, était une expérience incroyablement intime d'une certaine manière.” - Wilhermine
J’adore ce genre de phrase XD

“Lui, l’homme de la mer ressemblait à un fantasque être des bois, mal façonné et gauche, semblant se demander comment il pouvait bien vivre.” - Melkus
Il y avait beaucoup de phrases que j’avais retenues ; j’ai gardé l’aspect visuel qui dénote bien avec l’incompréhension de Melkus d’avoir survécu à cette épreuve.

  La plongée dans l’épreuve 2 se fait dans un intestin gargantuesque où nous attendent les deux plumes magnifiques de Wilhermine et de Melkus, qui doivent s’échapper avant de griller par l’acide digestif du Titan qui les a avalés.

  Un mini-RP marqué par son ampleur démesurée qui renvoie directement à certaines lectures de fantasy (je pense d’abord aux Sigrid de Serge Brussolo) et il s’y passe aussi énormément de choses, si bien qu’on a même le droit de louper une tentative, de revenir sur ses talons. La qualité de votre écriture permet de bien se rendre compte de l’ambiance générale et putride qui se saisit de votre texte, des efforts considérables déployés par les personnages pour s’échapper des boyaux (comme “d’Everest en Everest”).

  L’aspect mythologique est aussi très bien respecté : c’est le ventre de la Baleine de Jonas, de Pinocchio, qui frôle le monde des morts (Melkus n’entend-il pas la voix de ses compagnons décédés ?), avant la renaissance des deux personnages. Personnellement, j’adore ce genre de trucs. J’ai aussi beaucoup aimé comment le thème de la course contre la montre avait été interprété par la vitesse de digestion du Titan, c’est très original. Une épreuve très costaude qui ne souffre d’aucun défaut malgré la difficulté de l’accouchement.



Laureline & Rienthal

“Se rendant compte qu'elle n'était peut-être pas la princesse des contes de son enfance, elle conclut qu'elle n'avait peut-être pas la chance de pouvoir danser comme les autres.“ - Laureline
La phrase de la dépression.

“Tu scrutas la foule du regard, à la recherche d’une porte de sortie, sans en trouver. L’éclat d’une robe rose attira ton regard avant de disparaître aussitôt, masqué par les autres invités. De tous les côtés on te pressait, minaudant, haussant la voix pour attirer ton attention.” - Rienthal
J’adore comment Laureline est teasée au milieu de la foule comme au milieu de phrases envahissantes.

  C’est maintenant au tour d’une épreuve Cendrillon de faire son apparition : Laureline et Rienthal revisitent le conte qui s’affole aux douze coups de minuit, une idée maligne pour coller avec le thème.

  C’est un RP qui prend plus de temps pour respirer, qui joue peu sur les actions et les dialogues pour profiter plutôt d’une ambiance enchantée. Rienthal, le Prince, se rappelle constamment la superficialité absolue (irréelle) de ce bal dont il se fiche éperdument, une très belle touche méta qui justifie son comportement de Prince de conte qui ne supporte plus ces froufrous, tandis qu’à l’inverse, Laureline veut intégrer l’univers de la fable, le charme des dessins animés d’avant, mais n’y parvient pas. C’est finalement Rienthal qui acceptera de lui donner les clefs de ce monde, se constituera lui-même prince pour exaucer son souhait et ainsi, retrouvera une forme de souveraineté sur sa propre vie ; Laureline, elle, a eu le droit à la caresse de ce rêve pour lui donner l’espoir d’une vie plus belle.
De ce que je comprends.

  Comme vous le voyez sans doute, la qualité principale de l’épreuve est son scénario très bien ficelé qui lie joliment le fond et la forme. Il ne faut pas sous-estimer la concertation approfondie que les deux participants ont eus, je suis étonné et charmé de voir une association aussi réussie. Une épreuve aussi belle qu’intelligente, ça n’arrive pas souvent.



Himuro & Dandelion

“Mon palpitant est au maximum, mon coeur résonne comme une minuterie de cuisine dans ma tête.” - Himuro
Le champ lexical, absolument partout, une des meilleures utilisations.

“Toi avec ton cerveau en gelée et ta frousse aux frousses, tu ne peux que paniquer quand ton compagnon te débite son plan en petits cubes de mots impossibles à avaler” - Dandelion
Le champ lexical, absolument partout, une des meilleures utilisations, bis.

  Une invasion de zombie, excellente idée de compte-à-rebours qui rentre parfaitement dans le thème. Décidément, vous avez été très créatifs avec celui-ci, je suis surpris à chaque fois XD

  On a deux ondes différentes selon le personnage : Himuro est effectivement le Chris Pratt de l’épreuve, BG en toute circonstance, héros normal du film de zombie classique, puis Dandelion qui reflète la partie comique, en pleine panique constante sur ce qu’il se passe. Le duo fonctionne bien ; il est courant dans une histoire de bien poser l’action puis la réaction, et de passer à la prochaine action ensuite. Ici, Himuro est plutôt le gars de l’action qui permet de faire avancer le récit, et Dandelion (dont le style mélange habilement qualité, humour et gastronomie) permet de poser le récit pour nous faire prendre conscience de l’histoire et des enjeux.

  Autre chose que j’ai remarqué et que j’ai beaucoup apprécié : la contrainte du champ lexical ne m’a jamais particulièrement marqué dans les autres épreuves, la vôtre est la seule où vous avez poussé les bouchons vachement loin ^^ Vous avez fait des efforts constants pour rester dans le domaine de la bouffe, je salue l’effort maximal que vous avez fourni.

  Et moi qui adore les chutes, j’aime beaucoup la vôtre : elle est assez atroce et part de Dandelion qui est tout mignon depuis le début, je suis obligé d’avouer que je n’avais pas du tout venir cette fin alors que chez d’autres, je l’aurais comprise de suite.



Hanz & Erik

“Me lève avec précaution, tanguant comme une quille, ne percevant alentours que le bruit de quelques ronflements et ceux, beaucoup plus lointains, du ressac de l’océan.” - Hanz
J’adore comment Hanz se réveille et acquiert une perception de son environnement de plus en plus lointaine.

“Sur le moment j’ai envie de sortir un fusil ; shooter le soleil, pour retrouver la nuit.” - Hanz
Juste super stylé.


“Ce mec m’a sauvé la vie, moi la sienne dans un carnage personnel qui a duré quoi, cinq minutes? J'ai l’impression que finalement, on n’a pas de service envers l’autre comme on se doit tout.” - Erik
Comme avant, j'adore ce genre de phrases.

  Une belle rencontre qui commence avec deux coups de pétard : le style que j’adore de Hanz, et la chute surprise d’Erik qui se fait pousser (repousser) par son amour. Si la situation de la chute libre est forte, c’est surtout le choc de ses deux personnalités faites pour se retrouver qui émeut.

  Il y a vraiment une étincelle rare dans votre alchimie qui donne beaucoup de crédibilité à l’ensemble - avoir deux personnages qui viennent à peu près du même univers aide, mais vous savez en tirer plus, avec cet espèce de coup de foudre, cette décharge d’émotions envers quelqu’un qui est un sentiment trop brut pour être appelé de l’amitié ou un crush. Une sorte de début de relation d’âme-frère.

  La petite profondeur pour annoncer que le vrai respect de l’épreuve se situait plutôt dans la morale, qui est de profiter de la vie avant que les regrets ne s’additionnent m’a semblé facile au début, mais maintenant que j’y réfléchis, se conforme parfaitement au thème qui était la mise-en-place d’un compte-à-rebours accompagnant une situation qui empire, et ça m’a semblé finalement, une réflexion assez chouette. Et comme elle est portée par beaucoup d’humanité grâce à vos deux plumes, l’épreuve va sur des terrains très intérieurs, ambitieux, où peu d’autres épreuves vont ; j’ai beaucoup de respect quand on choisit des thèmes un peu plus difficiles, et j’ai trouvé que vous vous en êtes tirés avec un naturel indécent.



Cadence & Pakwak

“Mais vous savez quoi, j'ai la flemme, donc j'attrape le cadenas, et...
001. Raté.
002. Encore raté.
003. Encore raté.
004…
- Cadence

« Passe devant, demi-portion. Avec un peu de chances tu détecteras les pièges avec tes incantations. » - Pachouliboukoualoubouzoulek
Malgré tous les moments d'humour que j'aurais pu prendre, je trouve que c'est celui qui présente le mieux la personnalité de ton personnage.

  Nous partons pour une épreuve pleine d'humour avec un duo qui semble tomber sous le sens tant vos tons sont au diapason. Vos personnages sont adorables, chacun à leur manière, avec une Cadence surexcitée et un Pac...euh ? un Pachou arrogant.

  J'ai compris dès le premier post de Cadence qu'on allait partir sur une escape game, mais j'apprécie le fait que vous ne prenez pas les gens pour des abrutis et que vous dévoilez le secret très rapidement, quand vous ne dévoilez pas de gros indices encore plus avant, ce qui est chouette, vous savez où vous allez et ce que vous allez délivrer. Puis j'ai été gérant d'escape game (en plein dans la crise du Covid, ce qui est la raison pour laquelle j'ai le temps pour faire des interforum...), donc forcément, j'adore le sujet.

  Il y a plein de traits d'humour que je pourrais mettre en avant, mais c'est avant tout l'ambiance bon enfant super drôle que je retiens, entre la chouette qui se fait mettre les menottes après une tentative d'intimidation auprès du gérant, ou Cadence qui tente toutes les tentatives du cadenas. Vous avez réussi à mettre pas mal d'épreuves assez visuelles d'une escape game sans sacrifier la personnalité des personnages, ce qui est un équilibre très très délicat et que je respecte énormément.

  Un très bon duo, une très bonne épreuve.



Le Triaire & Poppy

“Le Triaire se frayait un chemin dans cette horde hurlante, spatha à la main, poignard dans l'autre. La densité de la foule en furie rendait son bouclier inutile pour le moment. Plusieurs coups tintèrent contre les mailles de son armures et il punit les deux insolents qui avaient osé l'attaquer. Il visa le visage de l'un d'un geste et envoya l'autre à terre d'un coup de poing qui lui brisa le nez. Son regard d'acier était concentré, à la recherche de la seule qui avait de la valeur pour lui. Sous son armure d'acier étincelante, le rouge vif de ses vêtements en faisait un héros de jadis.” - Le Triaire
Hardcore, on ressent tellement l’impact des coups.

“Il se démarque par sa fougue, sa détermination, son attirail romanesque.” - Poppy
C'est la première fois que je lis une gradation aussi choupie.

  Nous avons une épreuve qui ressemble énormément à la précédente : deux personnes qui prennent une situation commune très au sérieux (ci, un black friday démentiel). Mais ce que vous sacrifiez à l'humour vis-à-vis des précédents, vous le gagnez en sérieux et en choupiterie.

  Le sérieux, c'est évidemment […] qui avec une plume impeccable décrivant à la perfection les coups et impacts des combats, nous induit dans un Colisée gigantesque dont nous ne comprenons pas encore toute la teneur. La choupiterie est bien sûr de Poppy dont la candeur est absolument contagieuse. Le premier post camoufle très bien le véritable sujet de l'épreuve et quand j'ai enfin compris là où ça en venait, j'étais vraiment surpris. Le twist est ultra-mignon et apporte beaucoup : en décalage délicieux vis-à-vis du sérieux, et donne plus de portée encore à l'optimisme incurable des posts de Poppy.

  Vos deux styles d'écriture sont de haute qualité, mais si vos deux personnages sont très différents, c'est grâce à votre concept que le duo devient cohérent, drôle, et que l'histoire prend son envol. J'ai beaucoup, beaucoup aimé ce que vous avez fait et ça a été un vrai plaisir de lire (puis de relire) votre épreuve.




Bunta Nakayama
Bunta Nakayama
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#25 | 21.04.23 12:27 | Re: Les commentaires


L'INTERVIEW DE MELKUS

   
Présentez-vous succinctement à nos lecteurs !
   
 Bonjour, bonsoir à tous ! Je m’appelle Marvin, j’ai 28 ans et je suis professeur de français. Je vis en région parisienne depuis quelques années, mais je suis originaire du sud-ouest à la base (pas tant du sud que de l’ouest d’après certaines mauvaises langues). J’écris sur des forums depuis 2008, il me semble. MELKUS
Une question des plus importantes pour vous présenter plus en détail ! Donnez-nous trois livres, trois musiques, trois films, trois jeux vidéo.
   
 Des plus importantes, mais également des plus difficiles ! Pour les livres, c’est vraiment délicat, mais je vais être scolaire en prenant un recueil, une pièce et un roman. Ce sera donc Le poème pulvérisé de René Char, Pelléas et Mélisande de Maeterlinck et Aurélien d’Aragon. Trois œuvres poétiques, plus ou moins cryptiques et clairement dépressives, mais bon on ne se refait pas. Trois musiques… Pareil, est-ce que j’ai une approche chronologique, ou alors j’essaie vraiment de faire un classement ? Bon, on va y aller un peu au hasard, en essayant de varier un peu tout de même. « Do ré mi » de Dooz Kawa pour le rap, « Dis, quand reviendras-tu ? » de Barbara pour la variété française et « Girl/Boy  song » d’Aphex Twin pour l’électro, ça donne une idée de mon paysage musical. Et les jeux vidéo… Hum l’extension « Wrath of the Lich King » de World of Warcraft pour le sentiment d’infinité que j’ai ressenti en débutant sur ce mmo, Dragon Quest VIII : L’odyssée du roi maudit qui avant ça a marqué ma découverte des rpg et puis toute la saga Pokemon, les bons jeux comme les moins bons. J’y joue encore, ça doit bien vouloir signifier quelque chose. Ah, j’ai oublié les films ! Erf, trois, c’est un beau chiffre, mais très étriqué quand même. Drive de Nicolas Winding Refn, c’est mon film favori. Et puis Love Actually de Richard Curtis, parce que je suis élitiste mais j’adore les comédies romantiques. Et Pierrot le Fou de Godard, parce que je n’ai pas menti, je suis un connard élitiste. MELKUS
Qu’est-ce qui vous a amené à écrire sur un forum Rp ?
   
 J’ai toujours inventé des histoires. Longtemps, un vieil action man sans bras et sans tête (rongés par mes soins) m’a servi de catalyseur à imaginaire. Je le faisais voltiger entre mes mains, et dans ma tête, je façonnais des centaines de folies. L’écriture, c’était le meilleur moyen d’en garder la trace. D’abord, c’était dans un carnet où mes amis de primaire puis de sixième étaient les principaux personnages. En découvrant la section Rp du forum du mmo Dofus, j’ai découvert que je n’étais pas complètement siphonné et j’ai pu m’appuyer sur une communauté et un lore pour développer tout ça. C’était fou, tout le monde jouait les personnages de l’autre, c’était anarchique, mais tellement vivant ! Après les modos ont fait leur job et le forum est mort petit à petit. Plus tard, j’ai rencontré Loutre, durant mes études, qui m’a amené sur Elysion et encore plus tard, alors que j’avais de nouveau laissé tomber le Rp, l’interforum m’a remotivé à écrire ! Je m’aperçois que je suis hors sujet, mais j’avais envie de partager ça depuis longtemps : D MELKUS
Pouvez-vous nous raconter un peu la genèse de votre texte à votre épreuve, quelles étaient les ambitions, les envies ?
   
 Sur cet if, j’ai participé à l’épreuve 2 et 3. Pour la 2, il n’y avait pas d’ambitions ou d’envies particulières au début. Ensuite en voyant le sujet et en découvrant l’univers de ma partenaire (SNK), je me suis dit que je voulais essayer de faire un texte plus porté sur l’action qu’à l’accoutumée. Je sais que mes participations peuvent souvent être assez statiques, je voulais ici me donner la contrainte d’un récit avec un rythme vif, où les péripéties s’enchainent et passent au-dessus des descriptions. Pour le texte 3, c’est un peu différent. Déjà, je me suis mis la pression parce qu’elle est l’objet de notre défi. Ensuite, c’est un texte en 1500 mots, donc bien plus libre que le mini-rp. Et j’ai donc probablement fait pas mal d’erreurs à cause de ces éléments. À la lecture du titre, « La vie en rose », je me suis tout de suite mis en tête que peu importe le sujet complet, je voulais raconter un épisode bien précis de la trame d’Anna. Ce qui fait qu’à mon sens, le respect de l’épreuve n’est pas complet. Mais bon tant pis. Sur la genèse plus précisément, je voulais raconter en toute simplicité la naissance d’un amour entre la mort et le Christ (j’aime être modeste). Et de ce postulat bien égocentrique, j’y ai apposé (ou plutôt j’ai essayé) quelques scènes qui m’obsèdent. J’ai vu un tableau une fois, le titre ne m’est jamais revenu, où l’on voit Jésus pleurer après que l’ange lui a annoncé son destin par exemple. J’adore dans Les trois mousquetaires, la manière dont Milady corrompt son geôlier, alors pareil j’ai voulu mettre un peu de ça aussi. Globalement, ça résume assez bien ma manière d’aborder les textes longs sur les if. Je mélange des souvenirs d’œuvres pour essayer de créer un récit qui me touche. MELKUS
Melkus, tout comme votre compère Kaoren, vous êtes un cador de l’écriture. D’où cela vient-il ?
   
 Je lis et j’écris depuis longtemps. Je ne dirais pas que j’aime écrire pour autant. C’est un processus douloureux, mais j’y reviens toujours malgré tout. Je ne sais pas quoi répondre de plus, à part que je te remercie d’avoir autant d’estime pour mes quelques textes. MELKUS
Si vous deviez faire un stage pour améliorer votre style d’écriture sur un point en particulier, en partant du principe que vous ayez envie d’explorer d’autres styles, lequel serait-ce, et qui serait votre sensei parmi les membres de l’interfow ?
   
 J’ai beaucoup de lacunes, mais si je dois en choisir une, ce serait l’écriture des dialogues ou alors la structure pour un texte long. Sur le premier point, sans doute des membres de Kobe ou de Just married ou Loutre qui a tellement plus de facilités que moi pour toucher au naturel. Sur la structure (oui je triche) sans doute Martel ou toi. Kan aussi, j’admire la consistance et la cohérence de l’univers déployé à chaque post. MELKUS
Cap ou pas cap ? Écrire un roman.
   
J’ai essayé et je vais probablement continuer, mais c’est vraiment difficile de ne pas se dire que l’on fait vraiment de la merde au fil des pages !MELKUS
Si vous deviez avoir un pouvoir, lequel serait-il ?
   
 Plus je vieillis, moins je suis ambitieux. Une magie magnétoscope pour me balader dans mes souvenirs (et être certain de conserver ceux à venir). MELKUS
Avec comme sélection tous les gens ici présents, présente-nous ton Fuck-Mary-Kill.
   
 Je crois en l’amour au-dessus de la haine, ma rivalité (à sens unique) avec Kaoren se changera peut-être en acte charnel ! Pour le mariage, ce sera Cire, ses mots sont les plus doux. Et pour le Kill, c’est facile : Hadrydry, il a plus de vies que nous tous donc aucune conséquence tragique. MELKUS
Imaginons que vous deviez rejoindre un autre fow de l’interforum, lequel choisiriez-vous ?
   
 J’ai déjà choisi récemment Nano et JM en plus d’Elysion. Mais si je devais en rajouter encore, ce serait probablement l’Esquisse parce que j’aime leurs adhérents et le concept illimité de l’univers (et le ciel violet). MELKUS
Bunta Nakayama
Invité
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#26 | 21.04.23 12:37 | Re: Les commentaires


L'INTERVIEW DE CÔME

   
Présentez-vous succinctement à nos lecteurs !
   
Présente ici en tant que Côme pour Just Married, je me balade plutôt (discrètement) sur le net sous le nom de Yyc. RPiste en dilettante, bidouilleuse dans divers domaines, grande curieuse devant l’éternel. Je préfère les chats aux chiens, la glace à la framboise et la pizza sans ananas. Et les rythmes ternaires, on dirait. CÔME
   
Une question des plus importantes pour vous présenter plus en détail ! Donnez-nous trois livres, trois musiques, trois films, trois jeux vidéo.
   
Seulement trois de chaque, ça fait pas beaucoup… Mais je vais essayer de ratisser large.

Trois livres qui m’ont fait vibrer :
- pour le lyrisme de ses introspections : Le Pavillon d’Or, Yukio Mishima
- pour son univers : la trilogie « Le Prince du Néant », R. Scott Bakker (ça compte quand même que pour un !)
- pour la force de son style : Mon Bel Animal, Marieke Lucas Rijneveld

Trois musiques :
- la chanson rock la plus magistrale : Art of Life, X Japan
- la plus belle chanson d’amour jamais écrite : La Chanson des vieux amants, Jacques Brel
- la (une) chanson que j’aime chanter à tue-tête quand je suis seule en voiture : I Only Lie When I Love You, Royal Blood
Même si ça me tue de ne pas citer Buck-Tick.

Trois films en vrac :
- Ghost in the Shell (le film D’ANIMATION)
- Les Tontons flingueurs
- Cloud Atlas

Trois jeux vidéos :
- celui de mon enfance : Les Neuf Destins de Valdo
- celui (ceux) que j’ai l’impression d’avoir bien poli(s) : Les Sims (du 1 au 3)
- celui de mon adolescence : Tales of SymphoniaCÔME
   
Qu’est-ce qui vous a amené à écrire sur un forum rp ?
   
Ma petite sœur, qui savait que j’écrivais et qui m’a fait découvrir les forum RP. Le plus intéressant est peut-être ce qui m’a fait rester : le principe même du jeu de rôle, déjà, mais surtout le fait d’écrire à quatre mains, et ainsi de se retrouver ainsi à mettre mes personnages dans des situations que je n’aurais peut-être pas imaginées seule, et les rencontres faites en chemin. CÔME
   
Maintenant que nous connaissons les intitulés des épreuves, laquelle auriez-vous pris ? Et laquelle auriez-vous esquivé ?
   
Les stipulations des épreuves solos sont cool ! Pour n’en citer qu’une, j’aurais plutôt tenté la 5, pour le défi. La 1, avec le cadavre exquis, est beaucoup plus aléatoire et angoissante. CÔME
   
Côme, vous qui n’avez fait qu’une participation il y a quelques temps de ça, pouvez-vous nous raconter si l’interforum a évolué en bien ou en mal depuis la dernière fois ? Soyez juste.
   
Je ne sais pas s’il a évolué, au sens de suivi une trajectoire cohérente qui devrait se poursuivre. Il y a bien sûr des différences parce que le forum organisateur n’est pas le même, l’ambiance des épreuves est différente, et tant mieux que ça change ! Quant à l’ambiance entre joueurs, elle reste bonne enfant donc c’est bien. CÔME
   
Selon vous ou ceux qui vous ont lu, quel est votre style d’écriture et quelles sont ses forces ? Comment l’avez-vous sollicité dans votre épreuve ?
   
J’ai du mal à avoir un regard objectif sur mon écriture… J’essaie de me concentrer sur différentes choses : le rythme, notamment sa fluidité ; le choix des termes et des images pour dire le maximum de choses en un minimum de mots ; l’appel aux sensations et aux évocations plutôt qu’un simple énoncé de faits. Ce texte-ci n’a pas fait exception, surtout en réponse à un autre au style aussi particulier et rythmé que celui de Hibou et quand le nombre de mots est compté. CÔME
   
Y a-t-il un style littéraire que vous voudriez reprendre chez un auteur ?
   
u niveau purement stylistique, j’aimerais pouvoir trouver des métaphores et images aussi fortes que celles qui m’ont frappées chez Rijneveld, dont j’ai cité plus haut le roman Mon Bel Animal. Je ne veux pas en dire trop vu les énormes TW sur le contenu, mais ses images pour évoquer une relation immorale et interdite, qui rapprochent des sentiments normalement positifs de la mort et de la pestilence, m’ont frappée avec une force incroyable. Même si je ne cherche pas à écrire des choses aussi dérangeantes, provoquer des sentiments aussi forts chez les lecteurs serait un rêve, en tant qu’autrice amatrice. CÔME
   
Cap ou pas cap ? Relire votre première fiche ?
   
Cap ! Et même déjà fait, quand j’ai envisagé de reprendre le même personnage pour un autre forum. J’ai peut-être l’avantage d’avoir commencé le RP « tard » donc c’est autre chose que de relire mes écrits du temps du collège. Et puis, elle était très minimaliste donc il y a peu de points dont je pourrais avoir honte. CÔME
   
Si vous deviez avoir un pouvoir, lequel serait-il ?
   
Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités, donc en veux-je seulement un ? Peut-être juste un petit… Déplacer par la pensée des objets proches de moi (#flemmarde), par exemple. Ou alors quelque chose d’utile professionnellement, genre une vision à rayons X ou un sens du toucher super-développé. CÔME
   
Est-ce qu'on retourne à l'interforum pour la prochaine édition ?
   
Ça dépendra. De ma disponibilité bien sûr, et de l’intitulé des épreuves. C’est un évènement intéressant mais je n’y suis pas (encore) accro. CÔME


Bunta Nakayama
Bunta Nakayama
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#27 | 23.04.23 22:57 | Re: Les commentaires
Bunta Nakayama


Finally, it's done !
Voilà, j'ai pu écrire sur toutes les épreuves, ça m'a pris beaucoup en temps mais comme ça, pas de laissé pour compte. Comme d'habitude, mes partenaires d'épreuve en dernier, les meilleurs pour la fin. Je vous fais des gros bisous o/



Ari & Erika

“Elle me montra le sien, similaire, et je pus voir qu’elle s’appelait Beast.” - Ari
Médaille d’or

“Elle avait cru à une plaisanterie. Vraisemblablement, elle était la seule. Et quand on est seul à penser quelque chose, peu importe à quel point on en était convaincu, la pression sociale parvient à nous faire sentir bête.” - Erika
Pauvre choupie T-T

  Une épreuve-miroir au principe basé sur l’attente et les résultats : Ari aura le droit à l’invitation la plus ridicule qui soit pour se retrouver face à une menace totale, tandis qu’Erika recevra une menace très formelle qui débouchera sur quatre clopins pourris. Il faut bien comprendre ce que ça implique : la chute finale des deux textes se fait à rebours : Ari semble couper au milieu de son texte, c’est la fin d’Erika qui donne du sens à la sienne. Ingénieux.

  Les deux textes ont une bonne ambiance feel-good. Ari apporte sa joie de vivre habituelle d’insouciant débonnaire, il a son groupe d’amis (plus la meilleure guest possible dans un caméo qui m’a énormément ému). On rigole beaucoup, surtout grâce à cette introduction toute droite tirée de la vie réelle avec des dialogues savoureux (et ce message de Xoxo hilarant). Du côté d’Erika, ce qui m’a fait rigoler, c’est sa nonchalance et son jugement critique envers le reste de sa brigade alors qu’elle partage les mêmes défauts dans sa description XD J’ai aussi trouvé mignon les quelques rappels à ta couleur ^^

  Les deux textes se lisent très bien, on a du rythme d’un côté, de l’introspection de l’autre, les deux mini-histoires d’un côté comme de l’autre sont fournies et surprenantes. J’adorerais voir vos personnages interagir, j’ai eu l’impression qu’ils étaient connectés l’un à l’autre en vous lisant ^^



Marinette & Anna

“Toute rouge, elle se laissa emporter par les émotions, ferme doucement ses yeux et se laisse doucement voler un baiser par l’homme de sa vie quand soudain, Marinette se réveille au beau milieu de la nuit, dans son lit.” - Marinette
NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !

“D’abord folle face à un échec qu’elle ne comprenait pas, elle devint peu à peu fascinée par sa faiblesse.” - Anna
Toujours cette manière agaçante de faire des phrases stylées.

  Difficile de faire plus miroir que ça XD Entre l’artiste (la styliste), puis celle qui doit tuer l’artiste (le sculpteur), entre la bonne humeur de Miraculous et l’assassinat sous ambiance mystère épais, entre l’intime et la cosmogonie, entre blanc et noir aussi. J’aimerais dire entre épisode ancré dans le réel et univers de fantasy, mais l’épisode de Marinette se passe-t-il vraiment dans le monde réel ? Des Hakumas, d’accord, je veux bien y croire mais des étoiles dans le ciel de Paris ? Impossible.

  D’abord, la partie dans Paris. Je n’ai vu que deux ou trois épisodes de Miraculous (saison 1 en plus) mais j’ai vraiment ressenti l’univers et la patte de l'œuvre, je pouvais imaginer tous les personnages comme si je lisais le pilote d’un épisode. Le fait que ça se passe la nuit sur Paris amène la couleur noir d’une jolie manière, c’est vraiment une ville qui offre un très beau décor, surtout à cette heure-ci. C’est évidemment un rêve à la fin, ce qui efface ce joli nuage, mais ça ne gâche pas le récit.

  Ensuite, Anna. Ce texte me confirme que c’est de très loin un de mes personnages préférés, j’adore la retrouver, je trouve que tu es toujours très inspiré quand tu la joues, il y a quelque chose qui se passe, une étincelle de génie constante (si je viens sur Elysion, je me battrais pour un lien avec elle). Ton histoire présente des visuels impressionnants au lecteur, ce village albinos gorgé de lumière blanche, ce sculpteur vidé de sa réalité, la nuit enfin qui vient. Ton texte est vraiment chouette, j’en veux plus, pourquoi 1500 mots seulement ?! J’adore cette ambiance étrange, intrigante, le personnage de Sunnit et les concepts que tu déploies. Gros coup de cœur, comme d’habitude.



Selena & Easel

“Dans le langage de l’adolescente, le bleu foncé représentait le chagrin.” - Selena
La synesthésie est très touchante.

“Mais bientôt, elle arriva à un angle. Elle rouvrit les yeux. Le mur violet prenait fin, et un autre, vert, commençait. Les dessins y demeuraient abstraits, mais leurs contours étaient infiniment plus flous ; ils composaient des motifs immenses, même vertigineux, qui s’élevaient jusqu’aux hauteurs lointaines du plafond. De nombreux espaces étaient rayés par des zébrures, certaines droites, d’un bleu profond qui sommait le regard de ne pas y plonger, et d’autres ondulantes, pâles ou glauques, entre lesquelles se noyaient des figures plus troubles encore. De bas en haut, d’un bout du mur à l’autre, se dégageait un interminable sentiment d’inaccessibilité. Les formes qui s’élançaient à travers la fresque semblaient ne jamais en trouver le bout, ou revenaient tourner encore et encore autour de leur point de fuite.” - Easel
Difficile de trouver quelles phrases ressortent mieux que les autres, j’ai choppé ce qui me semble être le meilleur paragraphe selon mes goûts trop amateurs pour apprécier la plume.

  Il a eu une sacrée harmonie de ce côté-ci ^^ Entre les deux joueurs, avec le sujet, tout forme un tout bien empaqueté, même si c’est l’exécution qui remporte mes suffrages. Alors que l’idée de base est ultra bien trouvée, une créatrice, une observatrice.

  Déjà, grosse surprise du côté de Selena avec plein de bonnes idées. J’ai adoré notamment la trajectoire du personnage, un peu comme le soleil jaune dont tu as hérité de la couleur : tu commences de bonnes humeurs avec quelques blagues, mais ensuite le zénith où les émotions s’enchaînent, et alors que Selena a balancé tout ce qu’elle avait sur le coeur, le crépuscule et la tristesse (ou la nuit) prend le dessus. Ca donne un rythme très intéressant mais ça crédibilise aussi le personnage : c’est rare de voir quelqu’un changer autant de tons dans un seul texte, c’est très humain.

  Ensuite, Easel, copie parfaite comme d’hab, qui est témoin de l'œuvre et qui supporte son épreuve d’un style de la plus haute noblesse. Le plus fort, c’est certainement la description des peintures de Selena. Quel talent pour nous décrire quelque chose de totalement visuel, tout en tressant tranquillement l’impact que ça a eu sur le personnage. Je suis admiratif. J’ai aussi aimé que tu aies abordé l’aspect visuel des peintures en tant que spectatrice, alors que Selena qui l’a peint a surtout décrit les émotions qui la traversaient.

  En gros, une épreuve ultra léchée, que j’ai adoré lire et relire, pleines de bonnes idées, sans faille, ambitieuse. Une épreuve au top de sa forme, un bijou d’interforum.



Echo & Danny

“On retrouvait ici et là divers rideaux et voilages d’un bleu plus ou moins doux à l’apparence soyeuse reflétant la multitude d’éclairages présents. Que ce soit le large lustre trônant fièrement au centre de la pièce, tel un soleil régnant en maître sur son système, les guirlandes ou autres appliques, il était évident qu’un grand soin avait été apporté à la lumière.” - Echo
Cette emphase sur la description est magique.

“Un peu amusé, Danny regarda à nouveau par-dessus son épaule, seulement pour revoir une silhouette, déjà bien trop familière. Près d’1m90, tout en muscles et tout en épaules et définitivement plus devant l’entrée.” - Danny
Ça marche bien.

“La cuisine. C’est vrai, pourquoi s’entêter à aller se servir dans le lac quand il pouvait remonter la rivière jusqu’à la source.” - Danny
Ça marche même très bien.

  Une très belle histoire, les deux faces d’une même pièce. On commence avec Echo qui utilise énormément la description pour décrire le lieu et la soirée, j’ai rarement vu autant d’efforts mis pour poser l’ambiance, et enfin Danny qui raconte son histoire dans les coulisses.

Difficile de dire à quel point l’épreuve miroir a été respectée, je tente un petit inventaire pour présenter toutes leurs idées qui font mouche. Echo raconte la soirée du point de vue de l’invité, Danny est un resquilleur. Echo a un style posé descriptif, Danny invite beaucoup de dialogues et d’action. Echo est passive, elle profite tranquillement du gala, semble timide, pas un son ne sort de sa bouche, Danny au contraire, est entreprenant, gonflé, vantard.

  Mais ce que je trouve le plus charmant et le plus rusé, c’est la gestion des couleurs. Le bleu est la couleur de la pièce, de la soirée dans sa globalité, du RP tout court. C’est celle d’Echo qui est ici à sa juste place en tant qu’invitée. Mais l’orange de Danny, lui, ne se manifeste qu’en petites touches, sur des petits objets avec lequel il interagit (les feuilles d’automne, le pins, la broche), pour souligner qu’il n’appartient pas au bleu, mais qu’il colorie la pièce par sa présence. Je trouve ça très beau et une manière très intelligente de souligner les différences entre les deux personnages, et raconter visuellement l’histoire qui se déroule dans la scène.

  Beaucoup de qualités et d’originalité pour deux textes très complémentaires (et sans en dire trop, qui ont manifestement faits des émules sur Just Married ^^).


Kaoru

“Qui aurait prévu que je finisse ma prestation de cette façon, dans le chaos ? En réalité, tout le monde.”
Le nombre de phrases que j’aurais pu mettre… Mais j’adore le contrepied de celle-ci.

  Ohlala Kaoru, que j’adore ton texte. On y sent la frénésie de Kaoru, sa passion pour ce qu’elle fait, sa prise de folie, sa force. C’est une épreuve magnifique et je suis fier d’avoir pu te rendre la réplique dans cette épreuve, je me sens maladroit par rapport à ta maîtrise du rythme et de l’énergie. Le côté cabaret rend parfaitement bien et la fin est un véritable chaos dans lequel j’ai été complètement immergé.

  Savoir que Kaoru existe plus jeune à la Kobe High School et que certains de tes partenaires ont pu la découvrir dans son futur (je l’espère) donne un contexte assez émotionnel ^^ C’est comme découvrir un film étranger qui touche à une partie de son histoire à laquelle on ne connaît rien et qui pourtant nous stupéfie quand même ^^

  Forcément, je connais mieux les arcanes qui sous-tendent le texte, je peux admettre que le gros squelette pour l’épreuve-miroir - à savoir calme (nid douillet dans la loge des artistes) jusqu’à la fureur (le final endiablé de la scène de Kaoru), puis ensuite pour moi, de la fureur jusqu’au calme - vient de toi. C’est une partition que tu as jouée à la perfection, tu as délivré une véritable tornade et pour ne pas avoir le cœur trop crevé, j’imagine que nos deux personnages se connaissent vraiment T-T

  Elle est cette flamme bonbon inextinguible à son apogée (alors que Bunta voit à peine naître ses propres ambitions créatives), j’adore Kaoru, ton texte est génial et adorable en même temps, merci beaucoup pour avoir écrit avec moi ^^
Danny [Contraste]
Invité
Anonymous
#28 | 26.04.23 23:59 | Re: Les commentaires
Bon, je sais il est un peu tard mais il me reste techniquement encore trois minutes au compteur donc, disons que ça passe. (on excusera mon absence de relecture dans mes commentaires, je suis vilaine et pressée par la montre)

Je vais donc faire part de mes petits commentaires sur l'épreuve n°3. Déjà beaucoup de belles choses ont été dites et par conséquent, je vais essayer d'éviter les doublons. (essayer). Mais mon sentiment général est le suivant. 1500 mots, c'est peut et il faut faire des choix. Et de ce que j'ai vu, aucun n'a été superflus. Et c'était un plaisir absolu de tous vous lire.

1°Kaoru et Bunta

Deux ambiances très différentes entre les deux écrits mais qui ne manquent pas d'harmonie. Une mention spéciale à l'écriture en elle-même qui était aux petits oignons.

Chez Kaoru, on trouve une progression du personnage allant crescendo dans un spectacle dont on se demande s'il finira. Rien ne semble pouvoir l'arrêter et jusqu'au bout on voit l'artiste qui a trouvé sa place et s'est appropriée la scène. Elle est le centre de l'attention et rien ne peut lui enlever.
Les descriptions rendent bien compte d'une euphorie qu'on a parfois presque du mal à suivre avec cadence presque trop grande pour nos petits yeux qui ne peuvent que profiter du spectacle.

Chez Bunta, un autre portrait, celui d'un autre artiste qui va enfin percer avant d'apprendre que cela n'arrivera pas. On retrouve vraiment la seconde face d'un monde qui voit le succès de quelques rares élus tandis que d'autres continuent de se battre pour ce qu'ils ne toucheront peut-être que du bout du doigt.
On sent les espoirs du personnage, son envie d'en découdre jusqu'à l'avenir qui se dessine dans son imaginaire avant qu'on ne lui coupe l'herbe sous le pied. Il n'a pas son mot à dire et il encaisse.
Le tout étant très bien écrit, on en aurait envie de s'asseoir avec Bunta. (et de lui faire un gros câlin, on ne va pas pas se mentir)

2° Ari et Erika

Deux univers très différents, je me demandais comment vous alliez articuler tout ça et je n'étais pas déçue ! Vous avez assumé les différences de vos contextes et vous êtes recentrés pour créer un lien que je n'avais pas vu venir. 90% de de légèreté pour 10% de danger contre 90% de danger pour 10% de légèreté. L'optimisme et le pessimisme avec pour chacun sont lot de conséquences, presque comme si les fins avaient été alternées. C'est malin et j'aime bien.

Chez Ari, je dois avouer que j'ai un faible pour les personnages qui ne se font pas respecter, même s'il ne s'agit que d'un pnj. C'est sympas, facile à lire et on se prend très vite dans l'ambiance légère entre les personnages. Ce que j'aime également beaucoup, (bien que je ne sois pas certaine que ce soit volontaire), c'est à quel point le texte est visuellement posé dans un premier temps. Les dialogues et paragraphes s'amenuisent à mesure qu'on se rapproche de l'action pour finir en des phrases courtes se concentrant sur l'action, comme si on allait couper une corde.

Chez Erika, autre ambiance, on ressent tout le contexte beaucoup plus lourd et l'appréhension d'Erika. Ce qui n'est qu'une parenthèse pourrait ne pas l'être et la manière dont elle retombe dans cette "normalité" La rupture est violente et j'en serais presque resté sur ma faim ! (eh oui quand on me vend du sang je veux du sang !). Mais ça confirme d'autant plus que tu as très justement vendu tes poireaux, bravo à toi.

3° Marinette et Anna

A nouveau deux univers très différents et cette fois deux mentalités aux antipodes. Un défilé et une odyssée. Une aventure à deux échelles avec de chaque côté un homme et une femme et un lien qui uni chacun à leur manière.

Chez Marinette on retrouve les rêves d'une artiste qui veut faire ce que personne n'attendait d'elle à une époque où il est difficile d'avoir sa chance. Elle se donne les moyens, y arrive et reçoit le soutiens de son Jules qui est toujours présent sans être au coeur de son art. Elle n'avait pas besoin de lui mais le besoin de le retrouver est omniprésent. Merci pour cette histoire d'amour sous fond du diable s'habille en Prada. (et tu voulais clairement ma mort avec le twist final)

Chez Anna, on n'est pas l'artiste, on veut tuer l'artiste. Pas besoin de connaître les motivations exactes d'Anna, on comprend son intention, son envie et son objectif. Et si dans un premier temps elle ne choisit pas de ne "pas tuer" l'artiste, cette fois c'est elle qui devient l'assistante de l'artiste. Jusqu'à la fin on ne saura pas le grand du tableau, il n'y aura que son centre mais c'est suffisant ou plutôt c'est ce qu'il faut.

4°Selena et Easel

Beaucoup, beaucoup de beauté dans ces deux textes qui se sont focalisés sur un penchant plus visuel. Chose que j'admire beaucoup que d'être capable de donner vie à une toile avec des mots. Chacune décrit un tableau qu'on reconnaît sans pour autant employé les mêmes mots, les émotions sont propres à chacune et en cela, j'ai envie de dire "nailed it". Car pour le coup on a vraiment la sensation d'un miroir entre vos deux personnages, chacune le voyant de son côté sans savoir qu'une autre l'observe à sa façon. En rajoutant à cela l'aspect artiste vs spectateur, ça rend bien.

Chez Selena, on a l'artiste, arrivée par hasard. On ne sait pas toujours ce qu'elle fait là mais elle est là et elle le fait ! Et nous sommes récompensés par un arc-en-ciel de couleurs et d'émotions. Comme quoi on nous rappelle qu'il y a de la vie même au travers d'une palette. Loin de rendre claustrophobe, on sent vraiment l'espace qui s'ouvre. Une expérience sensorielle pour moi aussi pauvre lectrice.

Chez Easel, drôle de sensation, d'un côté celle de suivre une passante visitant une galerie mais en réalité presque une archéologue qui sans le moindre contexte devrait faire sa propre version de ce qu'elle a. Car elle ne dispose pas des éléments de contexte du lecteur, chaque interprétation est un pas dans une autre direction. On aurait pu craindre à une répétition mais il n'en est rien et l'enchaînement est parfait.

5° Echo

Ma muse, comment ne pas multiplier les éloges avec le temps que nous avons passé ensemble. Ton écrit reflète tout ce que je serais incapable de faire et je ne t'admire que d'avantage pour ça. C'est beau, ça fait rêver et on s'y croirait presque. Tu posais ton personnage et un décors et tu nous as bâti un château. A jamais dans mon coeur ~
Arathéa
Invité
Anonymous
#29 | 27.04.23 11:26 | Re: Les commentaires
C'est pas vraiment un commentaire, je ne sais pas dire pourquoi j'aime ou non un texte, ni l'analiser comme vous le faites. C'est juste un gros merci aux gens qui ont fait des commentaires, qui ont eu la finesse d'expliquer les bons points du texte pour chacun d'eux. Merci et Bravo.
Bunta Nakayama
Invité
Anonymous
#30 | 01.05.23 12:37 | Re: Les commentaires


L'INTERVIEW DE CIRE

Et voilà l'avant-dernière interview de ma chouchoute d'amour o/
   
Présentez-vous succinctement à nos lecteurs !
   
Bonjour/ Bonsoir ! Pikaha, de mon pseudo, 28 ans, assistante administrative, je suis originaire de la Martinique. J’ai commencé le rp « tardivement » en fin 2014. (Quand même…)CIRE
   
Une question des plus importantes pour vous présenter plus en détail ! Donnez-nous trois livres, trois musiques, trois films, trois jeux vidéo.
   
La fameuse question des trois livres, trois films, trois jeux vidéos… Pas simple d’y répondre, mais on va faire au mieux !

Pour mes trois livres …
La nuit des temps, de René Barjavel. Je pense que je ne m’en lasserais pas. Ma mère me l’a fait découvrir pendant mes années collèges, il me suit toujours depuis.
Je vais tricher un peu, je mets la saga Kushiel de Jacqueline Carey. J’aime particulièrement la plume de l'auteur et son univers.
Et parce que cette saga m’a suivi une bonne partie de mon adolescence et que ma meilleure amie et moi, on s’éclate toujours autant à ressortir des expressions tirées des livres: le journal de Georgia Nicolson. J’ai parfois envie de la ressortir, la série, mais j’ai peur de gâcher mes souvenirs si je la trouve moins drôle…

Pour les musiques… Peut-être pas mes « préférées » parce que ça change tout le temps, suivant les périodes, l’humeur… Mais je peux en donner trois que j’associe à des souvenirs importants.

-La pli si tol - Chiktay
-Stairway to heaven - Led Zeppelin
-All of me - John legend

Pour les jeux, j’y joue très peu, parce que j’ai tendance à me lasser très rapidement, mais je reviens toujours sur Plague Inc (C'est tellement satisfaisant de voir qu'un virus portant le nom de ta soeur ou son chat a décimé l'humanité), les Sims, et Merge Dragon sur téléphone.CIRE
   
Qu’est-ce qui vous a amené à écrire sur un forum rp ?
   
Je n’ai pas choisi le rp. C’est le rp qui m’a choisi !
Non, plus sérieusement, c’était un accident, je suis tombée dedans ! À l’époque, je faisais des fanfictions sur un otome game et un jour où le serveur a planté, j’ai fait des recherches pour tenter de savoir ce qu’il se passait et je suis arrivée sur un forum-rp en pensant que c’était un forum d’aide pour les joueurs ! Je m’y suis inscrite en espérant avoir des réponses et comme vous dire que je me suis sentie très bête ! Mais en comprenant le système, j’ai voulu essayer et je n’ai plus décroché. C’était en Décembre 2014.CIRE
   
Vous avez le droit de décider de votre prochain partenaire à l’interfow, vous choisissez… !
   
Mmmh, j’aime bien le système qui permet d’avoir un partenaire aléatoirement, découvrir un nouveau joueur, des personnages sur qui on ne pensait pas tomber et composer avec. Ça fait le charme de l’IF, même si la stressée de la vie que je suis se retrouve à faire de l’hyperventilation parce qu’elle ne sait pas sur qui elle va tomber.
J’ai eu la chance de faire de superbes rencontres, d’avoir de belles surprises et je ne voudrais rien changer !CIRE
   
Selon vous ou ceux qui vous ont lu, quel est votre style d’écriture et quelles sont ses forces ? Comment l’avez-vous sollicité dans votre épreuve ?
   
On a le droit de passer les questions trop compliquées ?
Avec Cire, je dirais que je suis plus dans la contemplation et dans l’introspection. J’accorde beaucoup d’importance à ses ressentis, qu’ils soient physiques ou émotionnels. Je pense que ça doit se sentir dans mes deux textes. Pour l’épreuve 4, je me suis amusée en jouant sur ses sens lorsqu’elle sort de son « sommeil ». Le toucher, l’ouïe, la vue… Ça m’a permis de poser un peu le décor et de rappeler la condition particulière de Cire.
Pour l’épreuve 5, je fais un petit clin d'œil à Encre Noire qui avant les épreuves s’est intéressée à la relation que Cire entretient avec Calcifer dont il est question dans mon texte. Je n’avais pas encore eu l’opportunité d’écrire sur les sentiments de Cire, de partager sa douleur, sa nostalgie, son envie, ses doutes, sa résignation… Et le sujet tombait trop bien pour que je passe à côté. Je pense avoir réussi à retranscrire ses émotions et à plonger les lecteurs dans l’intimité de Cire. Ce que je recherche principalement, quand j’écris avec elle, c’est faire ressentir au lecteur l’essence même du personnage.CIRE
   
Si vous deviez faire un stage pour améliorer votre style d’écriture sur un point en particulier, lequel serait-ce, et qui serait votre sensei parmi les membres de l’interfow ?
   
Seulement un stage ? Il y a tellement de points que j’aimerais pouvoir travailler… Kaoren, pour sa poésie. Seito Mori pour ses métaphores, ses comparaisons. Hadry, qui sait aller à l’essentiel dans ses textes… Je pense avoir à apprendre d’un peu tout le monde…CIRE
   
Cap ou pas Cap ? N'avoir qu'un seul personnage (sur un seul forum) ?
   
Absolument pas cap ! En tout cas, pas sur du long terme, j’ai beaucoup trop de monde dans ma tête qui ne demande qu’à sortir.CIRE
   
Quelle est la classe de personnage de jeu de rôle que vous incarnez le mieux (vous pouvez répondre pour vous et/ou votre personnage) ?
   
Je pense les personnages comme Cire (ou Maya avec qui j’ai participé pour deux autres éditions), doté d’une grande sensibilité émotionnelle. J’ai tendance à beaucoup plus m’appliquer, m’impliquer dans mes écrits.
CIRE
   
Présentez-nous votre Fuck / Mary / Kill avec comme base les membres de l'interforum
   
Pour le premier, si je dis Kan, est ce que ça surprend ?
Pour le mariage, Melkus, moi aussi, je t’épouse !
Et je tue Sad pour le rendre heureux et puis ça n’aura pas d’incidence tant que Mad vit encore !CIRE
   
Cire, vous qui êtes sur différents forums, que pouvez-vous dire sur les raisons derrière vos différents personnages ? Ont-ils un dénominateur commun ou au contraire sont-ils tous très différents les uns des autres ?
   
Pendant longtemps, j’ai pensé qu’ils partaient tous d’une « base » avec mes premiers personnages de rp, mais s’ils partagent certaines caractéristiques mentales, ils sont totalement différents les uns des autres et je pense que j’aurais du mal à en prendre un pour en faire une version adaptée à un autre forum (exception faite d’Otherlands qui me permettrait de prendre n’importe lequel de mes personnages et de le poser tel qu’il est dans l’univers). J’aurais tendance à dire que c’est un peu comme la génétique, on retrouve des traits communs dans une même famille, mais ils sont tous différents. Et je pense que je m'ennuerais si je me retrouvais à jouer exactement la même chose partout.
CIRE


Bunta Nakayama
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