The otherlands
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
RSS
RSS
AccueilDiscordRechercherMembresGroupesS'enregistrerConnexion



 
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 Trick or treat my sweety cat ? (+ Ches)

Mad Hatter
Maître des Fufufu~
Icône : Trick or treat my sweety cat ? (+ Ches) - Page 2 K5OhCv3
Citation : “I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours.”
Messages : 119
Âge : 26 ans / des siècles
Race : Déjan'thé
Métier : Producteur de thé
Avatar : Mephisto [Blue exorcist]
Origine : Alice au pays des merveilles
Pouvoir : 3 chapeaux magiques ~
https://docs.google.com/document/d/1rkHGXtkZGdVvW2fszP8dbZFEeHLbT_4MA7YFh5J9E_s/edit#heading=h.a3x69q32ocg5
Mad Hatter
Icône : Trick or treat my sweety cat ? (+ Ches) - Page 2 K5OhCv3
Citation : “I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours.”
Messages : 119
Âge : 26 ans / des siècles
Race : Déjan'thé
Métier : Producteur de thé
Avatar : Mephisto [Blue exorcist]
Origine : Alice au pays des merveilles
Pouvoir : 3 chapeaux magiques ~
Maître des Fufufu~
TRICK OR TREAT MY SWEETY CAT ?
CHESHIRE x MAD HATTER
Tous les royaumes avaient leurs fous et il serait naïf de croire qu’il n’y en a que deux. La puissance de ce mot seul n’a de valeur que pour ceux qui en comprennent réellement le sens. Il est stupide de traiter de fous ceux qui sont téméraires. S’ils peuvent en être dotés, ce ne sont pas les plus dangereux. Insoupçonnés, contaminés par une marque invisible et indélébile, on ne se sépare pas d’elle comme on dit au revoir. Mad Hatter l’a vue grandir avec lui et se développer à en créer son double. À se scinder pour mieux la répartir. Il n’en demeure pas moins menaçant et pourtant il n’est pas entier. Qu’adviendrait-il si cette folie venait à se réunifier et être libérée ? C’est surement ce que le félin cherchait à savoir, curieux de n’en voir qu’une sur deux, ce qui était largement suffisant. Le styliste n’avait de colère que ce besoin de lui, incompris par le regard ambré qui lui répond et souhaite s’entretenir avec sa jumelle diabolique. Il cède et la lui laisse entrevoir, cherchant les ronronnements contre la cage, tendant la main pour caresser la fourrure d’une bête aussi vile que délicieuse. Son souffle contre la peau de son vis-à-vis lui revient, contemplant le chaos de leurs états, se délectant d’une excitation et non de la peur qu’il pourrait lire s’il en était capable. Ignorant la détresse que ce soit la sienne ou celle de Cheshire. Le cœur bat toujours, pour des raisons qu’il ignore, répercutant son rythme contre sa tempe tambourinant comme le cliquetis du couvercle de théière dont l’eau bouillante s’échappait par le bec dans un sifflement familier. Le voilà, le serpent qui gronde et dont les crocs prêts à déverser leur venin se hâte de frôler les lèvres de l’imprudent chaton qui se prenait pour un lion.

Il le menace dans ce sourire grimace, il se révèle sous la peau du chapelier, poids démesuré sur le corps de sa proie, susurrant ses paroles dans un dernier avertissement. La main qu’il porte pour s’assurer qu’on ne se détourne pas de lui provoque la surprise plus que les mots et comme pour prouver ses dires, elle glisse contre la gorge du chat. Un cou si prestement offert dans un sourire dément avant que ne soit transformée de nouveau cette expression en panique. Les traits se crispent, pourtant paralysé, rien ne se produit et l’escroc rouvre ses yeux dorés sur lui pour retirer la main qui se délectait de la fragilité sous elle. Il avait hésité à serrer dans un rire discret, souffle saccadé davantage que moquerie. Le chapelier le toise, hautain, satisfait de semer déjà les graines de sa propre vésanie.

Le rire perce le silence dans une provocation à en faire danser le serpent qui roule sous sa colonne, soulevant son corps de frissons incontrôlables et accentuant ce souffle avide de lui, de sa souffrance dont il ne se serait jamais délecté et de tous les non-dits que l’ami garde mieux. Il ne tient ni rancune ni jugement à l’égard de ses proches comme à ceux qui lui tendent la main. Malgré sa méfiance, le Chapelier est loyal, même si par sécurité il s’octroie le droit d’avoir des coups d’avance. Mais en homme se cache le vice et quel qu’il soit, il sera toujours présent. L’assumer entièrement est honorable autant que terrifiant. Mad sait de quoi il est capable et il sait aussi qu’il regrettera ce que le félin entendra ce soir. Le serpent dans son esprit, plus fort, manie ses gestes et apaise sa conscience au contact plaisant du chat déjanté. La main saisie se serre lentement, les doigts s’entremêlent, les yeux s’immobilisent sur eux comme la promesse inavouée de ce lien éternel. Pour le meilleur et le pire disent-ils ? Qu’en est-il si le pire est le mensonge de toute une vie ? Le défi puéril n’aurait jamais dû marcher, pourtant la folie est moins subtile et n’a aucune raison de reculer. Il voulait savoir tant en contrepartie d’une raison peu à peu vacillante. Sa main plus grande que celle de Cheshire se hisse sans se délier au-dessus des oreilles du chat, allant en glisser le bout de ses doigts pour s’enrouler autour de quelques boucles. Tandis que ses émeraude reviennent dévorer l’or de leurs flammes maléfiques. L’autre main vient caresser sa gorge une nouvelle fois, remonte pour saisir la mâchoire du pouce et de l’index dans un rire rapide et fin, venant se briser contre l’oreille désormais en face de lui. « Chat ou humain, quel était ton destin ? ~ petite créature qui ne s’est pliée à aucune règle et en a payé le prix à de multiples reprises » depuis l’enfance, ils se connaissent, pourtant le passé du Chat demeurait un mystère. Mais il ne le resta guère longtemps au futur noble de ce pays, assoiffé de toutes connaissances sans la moindre exception. Le comment ne sera jamais révélé, un magicien ne dévoile pas ses tours après tout et le styliste fait des miracles dans de nombreux domaines. « Mais parlons-en de ce prix, car chaque fois que la faucheuse te trouve, elle te libère une fois t’avoir cueilli, non sans se délecter d’une part de toi et toutes celles que tu as perdues tu les traques afin de retrouver ses bras. Pourquoi ? » lui susurre le chapelier « Pourquoi ? » se répond-il lui-même. « Parce que ta folie s’intensifie à chaque fois, parce que tu t’y accroches comme à une bouée. Plus présente elle te sauve de tout ce que tu refuses d’admettre, de voir, de tout ce que tu fuis, le chapelier compris »

Il devait s’arrêter, mais un rire plus grave franchit le seuil de ses barrières, sourire figé, fermé avant que sa bouche ne s’ouvre pour des mots qui ne sortent pas. Il ne bloque pas, il hésite. Juste derrière l’oreille, légèrement en dessous, cette nuque qui pulse au rythme de ses paroles, lui donnant le contrôle et plus de pouvoir encore pour s’assurer qu’il reste. Que la folle sorte enfin de la cage. S’en est trop ! Dans le silence de ses mouvements, il s’approche trop vite, percute de ses crocs et serre entre ses mâchoires afin d’en sentir le liquide chaud qui marquera sans doute le chat. Puis il lâche lentement, passant sa langue sur ses canines avant de quérir son dû à la source. Sa main dans ses cheveux serre afin qu’il ne s’en échappe pas, l’autre est montée sur sa bouche, étouffant les possibles plaintes. Lorsque le calme revient, les doigts disparaissent et le discours reprend. « Tu es tout petit, tu as peur qu’on te voie tel que tu es, petite chose malicieuse et fragile, tu n’as pas idée » il répète dans un murmure rapide « non tu n’as pas idée » commençant à rire. « Je pourrais te briser de bien des manières, parce que toi qui veux prendre sans donner… tu ne sais pas » il souffle « non, tu ne savais pas que je m’étais déjà servi » ses mots sifflants se terminent dans un ricanement moqueur. « Ça t’obsède, tu voudrais savoir ce qui se cache sous mon chapeau ? » cette devinette prenait des tournures malsaines et c’était à son tour d’inciter le voleur. « Dis-moi que tu veux ~ j’aimerai tant voir ta colère, celle qui gronde à t’en rendre indomptable » son esprit souhaitait vengeance à cet état de souffrance où le mal faisait plus de bien à Mad. « Quelque chose que tu cherches, que tu as oublié… tic, tac… » ses rires étouffés s’échappent, de plus en plus déments et prononcés, secouant les épaules du chapelier. Ses deux mains passent sur les joues de l’escroc, le forçant à regarder « alors dit moi ? as-tu deviné ? »
1300 MOTS
♥♥♥
PHARAOH LEAP CREATES
Invité
Invité
Anonymous


''I can't wait to get you all alone,,

Le fil se tend, il menace même de se briser. Pourtant tous deux savent que cela n’arrivera pas aussi facilement. Leur folie pourrait très certainement tout se permettre, cela ne changerait en rien leur amitié si spéciale et si étrange. Indescriptible, mais aussi indestructible. Les menaces fusent, les sens en deviennent troublés et malgré l’obscurité de la pièce, à cet instant rien n’est plus sombre que leur esprit. Tous deux si contradictoires et si complémentaires. Ils se ressemblent sur certains points, mais ce sont bien leurs différences qui se démarquent le plus. Une folie propre à chacun, qui n’a rien à voir avec l’autre, mais qui meurent d’envie de se rejoindre. Du moins, c’est ce que pense celle de Cheshire, se surestimant sans cesse. Si le chat s’arrange généralement pour avoir une issue de secours, sa folie se charge toujours de bousiller ses plans, prenant plaisir à le laisser dans le pétrin. Il ne le réalise pas encore le brun, mais elle lui joue de nouveau des tours. Elle joue avec lui tout comme elle se joue de lui, faisant de lui le pantin de ses propres désirs. Malgré le temps écoulé, elle espère toujours faire payer au chat ses erreurs du passé, quand bien même ce sont ces mêmes erreurs qui lui ont permis de se libérer et d’exister dans sa tête.

Le danger est présent, il faudrait être insensé pour ne pas s’en rendre compte. Les instants lucides sont brefs ; le voleur se sent menacé, par ces paroles mais surtout, par ces gestes qui n’appartiennent plus au chapelier. Traumatisme qui revient à la surface, les souvenirs sont encore trop vifs dans son esprit et l’appel de la mort ne peut être ignoré. Douce illusion que de se croire de nouveau proche de sa tendre amie la faucheuse. Angoisse mêlée à sérénité. Il se sent partir, il se sent rester. Patience que d’espérer le vide, crainte d’y perdre un nouveau fragment de lui. Cheshire s’en sort, il en est effrayé, il aimerait tout arrêter. Dans le silence, il rencontre le regard du fou qui ne cesse de l’observer. Il remarque cette arrogance, cette satisfaction à le mettre dans cet état. Intérieurement, ça le met hors de lui. Le sable s’écoule lentement, dans un silence presque religieux avant que son rire ne retentisse à nouveau. Pas prêt d’arrêter et encore moins d’en finir. Chat fou à lier qui ne sait où donner de la tête. Des mots joueurs, voire même, provocateurs. Pourtant, ses gestes sont doux, comme pour conserver cette proximité, l’appréciant discrètement. Ses doigts s’entremêlent parfaitement à ceux du chapelier, c’est ainsi qu’ils devraient demeurer. Un moment de calme au milieu de cette folie chaotique. La tempête s’agite autour d’eux, tout s’écroule à en devenir poussière, pourtant son regard refuse de quitter cette lueur verte. Il y plonge, cherchant à s’y noyer. Douce caresse qui frôle son oreille avant de se perdre dans ses cheveux. Pris d’un léger sursaut en sentant ces doigts se balader sur son cou, le brun se détend toutefois. Il le laisse faire, fasciné par la créature qui resserre son emprise sur son ami.

Mirage de courte durée, le contact n’est plus doux lorsque les doigts viennent saisir son menton, l’obligeant à tourner la tête. Il se sent paralysé. Mais est-ce dû à la surprise ou à sa folie ? Le souffle du fou s’abat contre son oreille qui se redresse avec méfiance. La respiration du chat se fait plus rapide à l’entente de ces mots, il s’affole sans comprendre comment de simples mots peuvent l’atteindre. Foutue sensibilité qu’il aurait préféré perdre lors de ses retours parmi les vivants. C’est son propre rire qu’il entend dans sa tête, écho à la folie qui le ronge inlassablement. Les mots s’enchaînent, l’atteignant petit à petit à la manière d’un poison qui s’infiltre en lui à l’en rendre inerte. Les mots sont soufflés, susurrés, sifflés, à lui en faire tourner la tête. On pourrait le croire inconscient, voire même sans vie, pourtant ses yeux sont grands ouverts. Regard dans le vide, le souffle lourd. La vérité lui est renvoyée à la figure d’une telle puissance que cela lui fait l’effet d’une gifle. Son cœur se serre alors que sa folie s’esclaffe. Comment peut-il savoir tout cela ? Cheshire est quelqu’un de secret, il peut lui arriver de plaisanter sur la mort ou d’en parler comme d’un sujet léger, mais jamais il n’en dévoile trop. Sa faiblesse et sa souffrance sont siennes, il n’a pas à les dévoiler à qui que ce soit, encore moins contre son gré. « Non… C’est faux. » qu’il se rassure dans un murmure. Confiance envolée, le chapelier ne l’écoute pas de toute façon, riant sans s’arrêter.

Le temps cesse sa course et le chat n’en est en rien apaisé. N’osant toujours pas bouger, il sent le regard de sa folie sur lui. Elle l’observe, impatiente. Le calme semble être retombé, quelques secondes s’écoulent et le chapelier ne parle plus. C’est fini, qu’importe, il n’a plus envie de l’écouter. Le chat s’apprête à se dégager de là, mais avant même qu’il ne puisse bouger, une vive morsure se fait ressentir sur son cou. Pris de court, il ne peut retenir un gémissement de douleur, cherchant soudainement à se défaire de son emprise. Les mains tentent désespérément de repousser ces épaules, ses jambes essaient de se dégager mais rien n’y fait. Il pourrait presque sentir le poids de sa folie le maintenir en place, l’incitant à ne pas bouger. La main s’agrippe plus fortement à ses cheveux et l’immobilise malgré lui, tandis que le moindre de ses bruits est étouffé par cette main plaquée contre ses lèvres. Pris au piège, il ferme fortement les yeux non sans continuer à se débattre. Une fois sa soif rassasiée, le fou le relâche finalement, comme si de rien n’était. Le chat en reste choqué alors qu’il reprend enfin souffle. Ayant comme seul réflexe de tirer brusquement sur son col monté pour ainsi dissimuler son cou, il en tâche ainsi le tissu blanc mais ce n’est pas ce qui l’importe le plus pour le moment. Son regard est froid et vide, alors même que ses lèvres s’étirent en un sourire malsain, en redemandant encore. Mais ce n’est pas lui. Non.

Les mots reprennent et Cheshire déteste ça. Il déteste ses faiblesses, il déteste ne plus être le maître du jeu et plus que tout, il hait la façon dont cette part de vérité lui est délivrée. Le brun le sait déjà, tout cela, même s’il préfère nier ses craintes. Le rire du chapelier le rend fou, autant que ce rire dans sa tête qui résonne de plus en plus fort. Finalement, elle l’abandonne, cette putain de folie. Elle le laisse à son sort. Piètre spectatrice qui se délecte de son malaise. Elle veut le voir souffrir. Oui, laisse-le te briser, qu’elle répète dans un écho qui le fait frissonner. Son regard se perd dans un coin de la pièce et il jurerait qu’il peut la voir, cette folie si détestable et pourtant si essentielle pour le voleur. Elle se plait à le voir ainsi. Il la fusille du regard. Les mots continuent de siffler, des indices cachés qui attirent son attention. Les mains se posent sur ses joues et l’obligent à rencontrer son regard. Mais cette fois-ci, l’or a fondu laissant place au rubis. La folie se fait plus discrète, permettant au chat de retrouver un semblant de raison.

Il commence soudainement à comprendre. « Non… Tu n’as pas… » Il n’arrive à finir sa phrase tant le souffle lui manque. Déconcerté, trahi, il ne l’avait pas vu venir celle-là. Son regard brille, mais il se refuse de craquer. Dans un rugissement, les mains du chat viennent glisser sur les avant-bras du chapelier. « Qu’as-tu fait ?! » La force lui manque mais cela ne l’empêche pas de blesser son ami en laissant ses griffes s’enfoncer progressivement dans sa chair, à en faire couler le sang. Son regard est haineux alors qu’il répète avec toujours autant de rage. « Où est-elle ?! » Assez joué, il veut de vraies explications. Le chat ferme les yeux un instant, cherchant à disparaître sans y parvenir. Il ne comprend pas. Il ressaie mais n’y arrive toujours pas. Ses yeux s’ouvrent et fixe un point derrière l’épaule du chapelier, cherchant à réapparaître à cet endroit précis, mais c’est un véritable échec. Son corps tremble mais reste ici. « Qu’est-ce que… Comment… » Murmures de désespoir, ses tentatives, toutes vaines, lui arrachent une plainte. Et la voilà à rire de nouveau, cette putain de folie. « J’vais te tuer ! » On pourrait croire qu’il s’adresse à son ami, pourtant le regard du brun continue de fixer cette illusion sortie tout droit de son esprit. Elle s’amuse et se délecte de ce moment. Elle le prend en pitié alors qu’elle s’approche pour venir lui murmurer des mots doux à l’oreille qu’il se retrouve à répéter malgré lui. Un rire s’échappe des lèvres du chat alors que la lueur de son regard oscille entre l’or et le sang. « Ah… Chapelier, tu te crois si malin. Tu devrais pourtant savoir que tu ne peux briser ce qui l’est déjà. » Invitation déguisée en provocation. Son rire est amusé et enfantin, rien qui n’ait sa place ici. Les voix prennent trop de place dans sa tête, à un tel point qu’il relâche le chapelier, venant presser ses propres mains contres ses oreilles pour espérer atténuer le bruit. « La ferme ! » Cri instable, il perd la tête. Nouvelles pensées. « Rends-la moi ! » Ses crocs viennent s’enfoncer sur sa lèvre inférieure à s’en blesser, cherchant désespérément à retrouver le contrôle mais rien n’y fait. « LA FERME ! » qu’il répète, mais non, elle est toujours là. Changement d’humeur, le voleur retrouve un fin sourire alors qu’il se met à soupirer longuement « Mon cher chapelier… » Or et sang se battent toujours sans qu’il n’y ait de gagnant. « Puisque tu sembles tout connaître de moi, tu devrais savoir que j’en ai vécu des choses… Déceptions et trahisons, familiales ou amoureuses… Mais en termes d’amitié, tu es bien le premier à me trahir de la sorte. » Peu importe ses raisons, cela reste une tromperie. « Le premier. » qu’il insiste, sa main venant caresser avec douceur la joue du chapelier. « Tu devrais en être fier. » Doux sourire qu’il lui offre alors qu’intérieurement, le chat perd patience. Le rouge encre ses iris, il cherche de nouveau à se dégager de cette emprise. Sa main tente de repousser Mad, griffant sa joue au passage, il gronde. « RENDS-MOI MON ÂME, ENFOIRÉ ! »
trick or treat feat @mad hatter
(c) BEE // COLOR #7867a9
Mad Hatter
Maître des Fufufu~
Icône : Trick or treat my sweety cat ? (+ Ches) - Page 2 K5OhCv3
Citation : “I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours.”
Messages : 119
Âge : 26 ans / des siècles
Race : Déjan'thé
Métier : Producteur de thé
Avatar : Mephisto [Blue exorcist]
Origine : Alice au pays des merveilles
Pouvoir : 3 chapeaux magiques ~
https://docs.google.com/document/d/1rkHGXtkZGdVvW2fszP8dbZFEeHLbT_4MA7YFh5J9E_s/edit#heading=h.a3x69q32ocg5
Mad Hatter
Icône : Trick or treat my sweety cat ? (+ Ches) - Page 2 K5OhCv3
Citation : “I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours.”
Messages : 119
Âge : 26 ans / des siècles
Race : Déjan'thé
Métier : Producteur de thé
Avatar : Mephisto [Blue exorcist]
Origine : Alice au pays des merveilles
Pouvoir : 3 chapeaux magiques ~
Maître des Fufufu~
TRICK OR TREAT MY SWEETY CAT ?
CHESHIREx MAD HATTER
Les filaments se détachent les uns des autres, criant leur désespoir de n’être plus qu’un seul et même tissu, une toile complète peu à peu fendue. Le clou qui la retenait a glissé lentement, tranchant de sa pointe les fils et défaisant le chef-d’œuvre qu’il aurait dû être dans un bruit lent et sadique, à peine perceptible. On l’ignore cette souffrance, on ne la définit pas comme une rupture, comme une mort et celui qui l’a ainsi qualifiée est à vrai dire bien vivants. Pourtant, il lui manque une partie de lui-même, cette autre personne désormais différente et symbolisant une part de lui qu’il rejetait peut-être. Le fou devait être assez atteint pour que son corps décide de lui-même qu’il n’était plus capable de l’assumer. Sad est né, Sad avait compris qu’il valait mieux mourir qu’être à jamais incomplet. Il les a condamnés tous deux à ne jamais connaître de fin, quelle qu’elle soit. Heureuse ou tragique, il en aurait voulu une, expier peut-être son manque d’humanité parfois troublante. Mais on la vénère et on le pousse toujours plus à dépasser cette limite qu’il avait déjà franchie.

Le chat ne savait pas, mais il avait désormais tout le loisir d’admirer cette part du styliste, refoulée à raison. Un regard avide de sa peau, de sentir cette texture particulière glisser sous ses doigts. Il voit pulser à mesure de ses mots la gorge, danser la pomme empoisonnée et n’y résiste pas, mordant avec précision comme pour en expier la moindre provocation, comme pour faire taire les mensonges dont il s’abreuvait avec sagesse, n’y répondant d’ordinaire que par des répliques amusées à hauteur de ses attaques voilées ou non. Mais ce soir, l’ombre menace au-dessus de lui, s’appliquant à faire luire le vert acide de ses yeux, couleur exquise d’un danger toxique, comme les effluves voluptueux d’un venin corrosif à en gratter avec acharnement et patience la surface de l’esprit fragile qui se cache sous cette folie féline dansant dans les flammes ambrées. La résistance est fine entre les tensions de ces fils qui le retiennent et de la cage dont il sort à peine. Ses doigts glissent sur les barreaux et les griffes les écorchent. Le dos craque, si longtemps confiné dans une caisse ridiculement petite pour sa taille de géant. Elle est présente, elle se faufile et emprunte le chemin qu’elle semble le mieux connaître pour rejoindre cette vieille amie. Sa main liée pourtant s’échappe. Le regard change et elle fuit, insaisissable, poudre d’or qui s’évapore à chaque pas que le serpent fait pour la rejoindre, soulevant la poussière dans un léger courant d’air.

Dorénavant c’est le sang qui attire le reptile et si le chapelier ne s’y noie pas encore, c’est qu’elle est encore présente, cette prédatrice et qu’elle souhaite engloutir la moindre étincelle. Les secrets sont dévoilés, si peu en comparaison du délicieux savoir enfoui dans l’esprit tordu et malade du chapelier. Ça pique ! sur ses bras, la chair de poule se répand en même temps que la fraicheur d’une marque endolorie et pourtant vive, le liquide s’en échappe prestement, poursuivant sa course le long de ses avant-bras, fines perles colorées contrastant avec le blanc immaculé du toqué. Le duel est évident, entre ses rires sifflants et ceux teintés de grognement du chat, tout semble basculer. Un vertige enivrant dont se délecte le styliste. Le chat ne peut s’échapper, pris au piège comme un rat, incapable de fuir et d’assumer le regard qui sait si bien voir au travers des sourires et des menaces. Elle est bien réelle cette peur, il s’en délecte, il la savoure et elle consume le voleur dont la dualité se dessine à même la pupille. C’est elle qui lui répond quand le chat veut reprendre le contrôle et quand il n’en veut pas, elle l’abandonne. Celle de Mad est aussi vicieuse, ne se manifestant que pour exprimer les pensées immorales qui ont pu lui parvenir dans des chuchotements lointains. Il n’est pas en reste le chapelier et tout ce qu’il ne dit pas, il le pense. Il le garde. Il la nourrit.

Sa langue vient caresser la bordure pulpeuse de sa lèvre inférieure, remontant jusqu’au coin droit dans ce sourire étiré avant qu’il ne s’approche, ses mèches corbeau s’abattant lentement sur le front du chat. Les crocs sont découverts et l’inspiration profonde ressemble à un soupir délibérément sonore. « Il existe pourtant 1226 façons de le faire encore et plus dont je n’ai pas le secret, car chaque fois que cela se produit, mon très cher ami, le verre retrouve sa forme première » un sablier qui jamais ne verra son temps s’arrêter, car il veillera à ce qu’il soit toujours en action, toujours présent pour satisfaire sa soif égoïste de ne pas souffrir seul. Et cette tristesse enfouie rend ses yeux plus sombres, éteints peu à peu en voyant s’animer à tour de rôle comme la mèche d’une bougie en fin de vie la lumière vive et l’étincelle meurtrière. Les mots sont parfois ronronnement, parfois sanglant au profit d’une humeur changeante et sa trahison ainsi révélée lui arrache un dernier rire s’évadant en écho lorsque le temps reprend son cours d’une main appuyée sur sa nuque. On le force à côtoyer le désastre qu’elle a provoqué, cette furie colérique et qu’il assumera par dépit, parce qu’elle est lui, parce qu’il n’est pas du genre à manquer de parole. La griffure est douloureuse autant que le regard, mais lui replace une mèche derrière l’œil caché du chat sous l’agitation. « Comprend bien une chose, Cheshire, c’est que de tous les secrets possibles que je gardais celui-là n’est pas le pire » le pire, c’est ce qu’elle non plus n’a pas osé dire. Parce que sa colère est sienne et qu’elle le perdrait aussi en le lui disant. Parce que le chat fuirait délibérément. Et parce qu’elle est née du silence du chapelier.

« Elle pourrait revenir te châtier de ses mots, mais je vais m’en charger afin que tu saisisses les conditions de ce malentendu », car tu l’as abandonné pour si peu et que, se souciant de toi, l’enfoiré t’a peut-être sauvé. « Je ne l’ai pas volé, je l’ai récupéré pour toi et te la rendre serait-il judicieux quand avec moi, tu joues la sécurité ? Ainsi, tu comprendras que je ne le ferais pas » parce que je tiens à toi…
1062 MOTS
ow TwT
PHARAOH LEAP CREATES
[/quote]
Invité
Invité
Anonymous


''I can't wait to get you all alone,,

Cette noirceur devrait éveiller ses sens et l'inciter à s'enfuir, néanmoins une part de lui refuse de s'éloigner. L'envie d'en voir plus, ou simplement de caresser la flamme du bout des doigts à s'en brûler. La raison n'est plus et ce, depuis longtemps. En chute libre, le chat perd toute stabilité, bien plus qu'habituellement. Tantôt désireux de découvrir cette facette si sombre et inquiétante du chapelier. Ses crocs et son regard fou ont ce quelque chose d'attirant pour la folie féline qui ne se lasse pas de ce beau spectacle. Elle veut se perdre dans la forêt verdoyante de ces orbes lumineux. Elle veut y abandonner le chat à son sort, l'obligeant à affronter des démons bien plus forts que les siens. Oh, elle en jubile d'avance. Elle en rit déjà dans son esprit. Ce lien si étroit entre le chapelier et le voleur ne fait que lui faciliter la tâche. Une amitié, peut-être solide, mais qui pourrait s'enflammer si facilement dû à quelques étincelles que la folie cherche à disperser négligemment. Elle s'en amuse, elle s'en lèche les lèvres… Seulement, d'un autre côté, il y a Cheshire, conscient de la tournure des choses. Un rien pourrait le faire sombrer davantage, le rendre si vulnérable face à la folie du chapelier. Pourtant, il refuse de voir la vérité en face. Le voleur se pense plus brave qu'il ne l'est réellement, maintenant en place ces murs qu'il s'est construit pour se protéger et qui finiront, un jour, par l'étouffer. L'inquiétude est présente, autant que la peur, pourtant il fait le choix de ne montrer que sa rage. La colère l'aide à garder pied. Une attitude immature qui n'a rien de sain, cela lui vaut de nombreux ennuis. L'impulsivité remplaçant le calme, les insultes et menaces s'élèvent dans la chambre, le rendant davantage fou. À force, Cheshire ne sait même plus s'il est toujours lui-même, ou s'il n'est que l'hôte de sa folie. Trop occupé à se différencier l'un de l'autre pour se rendre compte qu'ils ne sont que deux faces d'une même pièce.

Il ne le quitte pas des yeux, ce regard doré continuant de contempler la folie bestiale du fou. Un rictus étirant malgré lui ses lèvres en un fin sourire alors que le chapelier s’approche. Ses crocs sont dangereusement proches et ce souffle qui s’abat contre sa peau donne l’impression au chat de n’être que la proie condamnée face à son prédateur. Il voudrait détourner le regard, trouver une issue de secours, mais sa folie le tient en place. Maintenant maîtresse de son esprit si embrouillé, cette même démence souhaite maintenir le contact avec le chapelier, elle apprécie cette proximité, elle se délecte de ce regard au poids conséquent. Elle en veut plus. Tellement plus. Les mots ne le laissent pas indifférent. Un long frisson lui parcourt l’échine alors qu’il en soupire de bien-être. Les mots captivent tellement la folie qu’elle en ignore le chat qui se sent étouffer, une impression d’être enterré vivant, ses griffes s’usant à force de gratter la terre qu’elle se plait à répandre pour le faire disparaître. Tout devient si sombre alors que son propre rire satisfait résonne dans sa tête. Tant de façons de le détruire, la démence gagne vite en enthousiasme. Un rire léger lui échappe alors que son regard cherche toujours à provoquer celui du fou. Proposition alléchante, il se met à ronronner « Une chance qu’on ait toute l’éternité devant nous… » Le brun n’est pas immortel, loin de là, sa folie et sa poisse se plaisent toutes deux à lui faire croire qu’il aura toujours droit à une nouvelle chance. Sa main glisse sur la nuque du fou tandis que son regard refuse de quitter le sien, s’abandonnant dans un monde où plus rien n’existe en dehors de leurs folies si capricieuses. Un sourire joueur et fourbe, il se permet de le provoquer dans un doux murmure. « Essaie donc, Chapelier… Essaie de me briser. Fais ton choix parmi ces si nombreuses façons et tente ta chance. » Pari malsain ; la folie sera gagnante sur tous les tableaux. Elle est confiante, peut-être le sous-estime-t-elle un peu. Elle en rêve pourtant, de cette douce souffrance. Anéantir le chat, le réduire en miettes… Non, à l’état de poussière, qu’il n’y ait plus rien à récupérer. Plus rien à sauver. Une fin digne de sa vie, une ultime trahison qui mettrait un terme à ce supplice. Elle en salive d’avance, laissant rires et menaces résonner dans l’esprit du voleur. Sa voix est de plus en plus forte, de plus en plus grinçante. Cela en est insupportable. Le chat crie, pour la faire taire, pour ne plus l’entendre. Dialogue de sourd, les deux se disputent le contrôle de ce corps incapable de s’échapper d’ici.

La rage se libère, cris et griffures devenues de futiles armes d’auto-défense. Il n’est plus là le Cheshire qui se satisfait à se jouer de l’esprit d’autrui dans un calme absolu. Plus de stratégies, ni de paroles à doubles sens censées semer le trouble et le doute. Il cède à l’instinct animal, déraisonné, le chat exige qu’on lui rende ce qui lui appartient. Son âme est la sienne, elle est la chose la plus précieuse qu’il possède et pourtant, oui, il ne peut nier l’avoir perdu. Stupide erreur. Cela lui servira-t-il de leçon ? Non. Cela ne l’empêche en rien de vouloir la récupérer. Après tout, son âme est bien la seule chose qui le relie à son passé, à celui qu’il était autrefois. Vestige d’une époque qui n’est plus, fragment de son humanité, elle le différencie de ce monstre qu’il se persuade d’être. La partie est terminée, il ne rit plus, il n’a plus envie de jouer. Il s’attend à une réaction et en est d’autant plus déstabilisé lorsque les doigts du chapelier s’approchent pour redresser une de ses mèches. Le ton employé lui semble étrangement sérieux, de même que l’utilisation de son prénom plutôt qu’un surnom. Le chat prend soudainement conscience que tout cela est bien plus grave qu’il ne le pensait. Ses lèvres s’entrouvrent pour répondre quelque chose, mais il ne trouve aucun mot pour exprimer ce choc. Quel secret pourrait bien être pire que celui-là ? Le chapelier continue et cela ne plait vraiment pas au chat. Il a merdé, oui, il le sait, pourtant ses sourcils se froncent tout de même à l’entente de ces mots. « Je ne t’ai pas demandé ton aide. » qu’il lui répond avec insolence. C’est plus fort que lui, le chat s’obstine à refuser toute aide. Seulement, à mesure que les jours défilent, il continue de chuter, le voleur. Une éternelle chute vers des abysses sans fin. Il la voit, pourtant, cette main tendue vers lui. Celle du chapelier. Mais jamais il ne se résout à la saisir. Et lorsqu’il se retrouve dans l’obscurité avec pour seule compagnie ses propres démons, il l’aperçoit au loin, cette lueur verte. Mais là aussi, il préfère fermer les yeux et s’enfermer dans une geôle oppressante. Dur à cerner, au fond, le chat ignore lui-même ce qu’il souhaite. La solitude, peut-être ? Bien qu’il se sente toujours moins seul en compagnie de son ami. Son regard se perd un instant et ne reporte son attention sur le chapelier qu’après avoir trouvé une trappe de secours. Il sent quelque chose craquer dans son esprit tandis que sa vision lui semble floue, le chat souhaite s’enfuir. Mais pas maintenant. Il a besoin de réponse. Personne ne sortira d’ici tant qu’il ne les aura pas, ces foutues réponses.

Cheshire appréhende tout cela, lui qui, habituellement, préfère ignorer les conversations trop sérieuses et se complaire dans une simplicité illusoire. Lui, qui n’aime pas se prendre la tête, se retrouve avec un surplus de pensées assourdissantes. Il ignore au mieux les voix qui résonnent dans son esprit pour se concentrer sur son vis-à-vis. « Tu vas me la rendre. » Ses mains viennent de nouveau s’accrocher à la veste du chapelier, ultime effort de se montrer menaçant, de prouver qu’il a le contrôle. Mais qui pourrait-il bien duper ? Ses mains en tremblent déjà, à un point qu’il se retrouve obligé d’agripper plus fortement le tissu. Sa confiance apparente s’envole, remplacée par cette sensibilité qu’il déteste tant. « Tu l’avais pendant tout ce temps… Tu la gardais alors que tu me voyais la chercher partout. » Vraiment partout, même dans cette dangereuse forêt où il y a laissé des bribes de mémoire. « Comment t’as pu me cacher ça… Mad ? » Tiens bon, qu’il se répète alors même que sa voix craque. Ce mensonge n’est pas le pire, qu’il se rappelle, et pourtant il en reste blessant. En fin de compte, le chat préférerait même ne pas en savoir davantage. Mais la lâcheté n’a pas que du bon, ainsi il préfère la mettre de côté. Ça ne va pas, il sent les nerfs menacer de lâcher, la vision encore plus troublée qu’il refuse même de fermer les yeux, de peur de laisser ces gouttes salées s’y évader. Hors de question qu’il paraisse faible face au chapelier, ils ont des comptes à se rendre. Alors Cheshire préfère grogner, comptant une nouvelle fois sur sa colère pour dissimuler ses sentiments. « Tu as dû bien t’amuser, hein Chapelier ? De me voir la chercher comme un con, alors que toi, tu savais que c’était peine perdue. » Il en rit alors même qu’il n’est pas amusé. Du calme, il a besoin de mettre ses idées au clair. Et il en a d’ailleurs une. « Faisons un marché. » qu’il déclare, un fin sourire aux lèvres malgré son regard sombre. Quoi de mieux qu’un marché, après tout ? « Tu me rends mon âme et en échange, je t’aide à récupérer la tienne. » S’introduire dans le palais n’est pas chose aisée, mais cela vaut le coup d’essayer. « D’accord ? » qu’il lui demande tout en souriant, bien qu’il ne lui laisse pas le choix du refus. D’une voix plus douce, le voleur reprend. « Tes précieux secrets ne demandent qu’à être dévoilés, Chapelier… » Ses griffes glissent de son torse jusqu’à sa gorge dans un mouvement lent. Le chat ne peut le tuer, mais cela lui importe peu. Ses griffes le frôlent tout simplement, prêtes à trancher la chair au moindre mouvement brusque de la part du fou. Il veut des réponses et il les aura. Le rouge de ses iris s’intensifie alors qu’il reprend un air plus sérieux. « Je t’écoute… Qu’est-ce que tu me caches d’autres ? »
trick or treat feat @mad hatter
(c) BEE // COLOR #7867a9
Mad Hatter
Maître des Fufufu~
Icône : Trick or treat my sweety cat ? (+ Ches) - Page 2 K5OhCv3
Citation : “I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours.”
Messages : 119
Âge : 26 ans / des siècles
Race : Déjan'thé
Métier : Producteur de thé
Avatar : Mephisto [Blue exorcist]
Origine : Alice au pays des merveilles
Pouvoir : 3 chapeaux magiques ~
https://docs.google.com/document/d/1rkHGXtkZGdVvW2fszP8dbZFEeHLbT_4MA7YFh5J9E_s/edit#heading=h.a3x69q32ocg5
Mad Hatter
Icône : Trick or treat my sweety cat ? (+ Ches) - Page 2 K5OhCv3
Citation : “I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours.”
Messages : 119
Âge : 26 ans / des siècles
Race : Déjan'thé
Métier : Producteur de thé
Avatar : Mephisto [Blue exorcist]
Origine : Alice au pays des merveilles
Pouvoir : 3 chapeaux magiques ~
Maître des Fufufu~
TRICK OR TREAT MY SWEETY CAT ?
CHESHIRE x MAD HATTER
Fureur délicieuse qui dessine sur la peau opaline du chat ses marques les plus précieuses. Une morsure indélébile dans son esprit qui s’amenuisera sur l’épiderme, restera néanmoins sensible. C’était volontaire, insinuant dans la douleur et le traumatisme déjà présent sa propre signification, son souvenir. Les rires se trouvent, se mêlent en écho, parfois stridents, parfois étouffés, mais ils sont bien présents et les non-dits sont dévoilés si aisément que le chapelier s’en délecte. Il n’a rien de lâche et calcule au millimètre, prenant des précautions que seul lui comprendra et cette langue de vipère glisse au creux de l’oreille de son ami ce que lui n’ose dire, ce qu’il garde enfoui pour mieux prévenir. Les secrets le sont pour une excellente raison et ainsi dévoilés ne sont plus que sources de conflits, de curiosité qui rend avide les pupilles ambrées du félin. Ses griffes oscillent entre force et relâchement, son supplice entre les bras du styliste ne fait pourtant que commencer. Si le sourire est dément, il ne fait que masquer cette douleur, cette peur que le chapelier sent. Elle le tord dans tous les sens, l’emprisonne entre le plomb de ses coutures à le forcer à faire face. Il le souhaite, mais veut fuir à son tour. Raison et déraison se battent pour obtenir l’emprise d’un seul et même corps sous le regard amusé du serpent.

Exquise est la douleur pour celui qui la provoque volontairement et Mad observe le chaos qu’il a créé, confusion de grande envergure qui scinde le regard du chat en deux. Il avait envie d’appuyer plus, d’être cette main qui lui ôtera ce sourire, mais il ne fait que l’intensifier, poussé un peu plus par elle qui le somme de le briser. Trahir est si facile qu’il n’a jamais été tenté et quand bien même il le pourrait, le pouvoir entre ses doigts est plus précieux que le verre brisé. Qu’en serait-il de sa valeur à lui lorsque secrets il n’y avait plus ? Serait-ce le même lien qui les unirait ou le lien s’effilocherait un peu plus ? La moindre conséquence il y avait pensé, lorgnant alors le regard fou de l’animal enragé, souriant et passant une langue mutine sur sa lèvre inférieure. « Une idée alléchante, je le conçois, mais je ne suis pas si gourmand en dépit des apparences » dit-il, insistant sur le s prononcé de son dernier mot. Il frissonne une fois encore, menacé par le gouffre de cette limite palpable entre blanc et noir, entre deux pions qui se disputent un trône. Le chat pourrait bien perdre et ça n’était pas égal au chapelier. Alors il le fait revenir, il remue le couteau et voit s’agiter dans l’or, le sang peu à peu qui l’inonde. Le calme n’est pas si dérangeant, entre leurs souffles et ce regard intense qui peu à peu se fige, il voit se dessiner la colère. Il voit se dessiner l’ombre de ce qu’il redoutait.

Sa joue et ses bras picotent, rien n’a d’importance pourtant hormis l’aura pesante de sa propre culpabilité et de son dilemme le plus lointain. Il déglutit, sa bouche fermée dans un sourire délicat alors que sa veste est prise d’assaut. Le froid sur ses bras hisse le duvet, faisant danser sa colonne tandis qu’il tient tête sans dire mot. Quelle réponse pouvait-il lui offrir ? Le regard se trouble et en même temps que la voix faiblit dans un grognement qui ne masque rien de sa peine, le cœur de Mad se met à battre à ses tempes sur le rythme d’un tictac bien connu. La stupeur le rend nerveux, déstabilisant une seconde celui qui maîtrisait l’échange par son analyse pointue et son savoir. Mais il n’avait pas réponse à tout en dépit de ce que l’on pouvait croire. Le chapelier s’était rendu indispensable de nombreuses façons auprès de nombreuses personnes. Certaines lui doivent beaucoup parce qu’il a souhaité les avoirs sous le coude, d’autres parce qu’il ne compte pas pour ses plus proches alliés et amis. Il est important de distinguer ces deux catégories, car l’une pourrait vouloir le renverser à contrario de l’autre. Le pouvoir a un prix qu’il connait bien. Si la mort ne l’a pas frappé, elle aurait dû le faire au nombre élevé de ses connaissances, qu’elles soient amicales ou non.  Mais de lui, il espérait ne jamais voir le couteau aiguisé, pourtant il entend presque la lame prête à le transpercer. Il ne la lui rendra pas. Malgré les pleurs, malgré sa peine qu’il accepte et qu’il se force à ancrer dans les rouages de son esprit en pièces. Tel serait son fardeau de se proclamer gardien d’une créature dont la folie guette la moindre faille. Il ne la laissera pas le tuer. Si précieux est le chat à ses yeux : plus que sa propre vie, car elle est immortelle et il pourrait bien troquer ce cadeau empoisonné si ça pouvait le sauver. Ce n’est plus un sourire qui se dessine et il inspire profondément dans ce silence, caressant à présent la joue d’un pouce. « Il vaudrait mieux pour toi que tu ne me forces pas plus la main, c’est mon dernier avertissement » et son regard luisant est celui habituel, teinté de toute sa patience et sagesse avec en fond, prise dans le verre cette folie dansante en lueur, en reflet.

Le sourire revient, le reproche tranche comme une menace déguisée en délicieuse promesse. Un marché, une lubie du chat de vouloir à tout prix récupérer son bien et il le comprend. Cependant rien ne lui garantit qu’il en fera bon usage. Pire encore, son intuition prononcée lorsqu’il s’agit du chat allume un phare entier pour le mettre en garde lui. « Je ne veux pas la récupérer » si tentée qu’elle soit réunie, elle mettrait en péril Mad et Sad, qui se la disputera ? Comme les moires et cet œil unique, il ne souhaite aucunement finir de la sorte à se partager bons comme mauvais souvenirs. Ce qui lui a été arraché a été bénéfique et l’a rendu tout puissant. Mais il regrette, de bien des manières, car aujourd’hui, ce retour en arrière pour lui, cette mort qu’il aurait accueillie comme le chat ne voudra plus de lui. Il sourit alors, de toute son amertume. « Si pressé de mourir… j’ai une bien meilleure idée » il n’aurait jamais dû le provoquer, jamais. De sa voix diplomate, celle qui joue, qui ne bluffe jamais, la plus confiante de toute, la plus aiguisée hormis celle peut-être de cette folie affutée, il lui susurre « Je suis d’un naturel très possessif, vois-tu ? Et cette faucheuse après laquelle tu cours, si tu ne l’abandonnes pas, ton âme je la garderais pour toujours » un pari fou de voir le chat se ranger, jamais il n’accepterait, créature têtue et rusée, il préfèrerait écraser lui-même l’âme du chapelier pour obtenir la sienne, mais y parviendra-t-il ? À l’obtenir ? À la piétiner ? Les doigts s’enroulent sur sa gorgent et les griffes sanglantes se posent sur sa pomme d’Adam, réclamant plus encore que cette âme : ses secrets. Il rit, par nervosité, parce que le chat n’aimera pas ce qu’il s’apprêtait à lui faire entendre. « Bien, puisque tu le souhaites, très cher Cheshire… »

Les ongles se pressent un peu plus contre le visage, il se délecte de sentir le moindre grain sous ses empreintes, frissonnant pour réprimer cette folie agaçante et dire lui-même ce qu’il en est. Ravalant sa fierté, la folie se terre, attendant l’occasion de reprendre le dessus. Mais c’est le chapelier qui parle. « Cette charmante petite montre, tu sais quoi faire pour la retrouver et si je la garde aussi bien pour moi, c’est que sa valeur m’est inestimable » Il penche la tête, son regard plongé dans le sien, poursuivant son plaidoyer. « Tu me sais respecter pour diverses raisons et ce n’est pas ce que je cherche à forcer chez toi. Je ne veux engendrer ni peur ni peine, bien que cela soit déjà trop tard. Qu’importe, la raison pour laquelle je la garde, c’est parce que toi, petit chat de gouttière, tu m’es précieux » si dangereux… si dangereux de le lui révéler, pourtant, il n’a jamais hésité à lui dire non pour son propre bien. « Suis-je égoïste de te vouloir du bien ? Si tu meurs, chat, j’en perdrais la raison et ce monde tel que tu le connais pourrais très bien le payer cher… » qu’adviendrait-il de tous ces gens, de tout ce royaume et bien au-delà, tout ce qu’il pouvait tenir dans ses mains et briser…. Le chat n’était pas le seul et il partageait un peu de ce pouvoir avec lui désormais. « Qu’est-ce donc que ce secret ? Idiot, bête, complètement futile, n’est-ce pas et pourtant… tu le redoutes plus que tout, mais tu m’y as poussé » son souffle se coupe et un instant il hésite, laissant dans l’air ce rire étouffé s’échapper, désespéré. « De toute mon existence, je n’ai jamais aimé plus de trois fois. La première fut ma muse… le second fut Alice parmi tant d’autres. Le dernier… est une curiosité libre comme l’air, indomptable, tourmenté par son propre esprit » devinette, devinette, le temps s’écoule et marque les secondes transformées en minutes. « Et ce que j’aime, Cheshire, j’en ai marre de le perdre »
1563 MOTS
Je sens que le chat va jouer la sourde oreille ~ mais difficile, il est coincé xD
PHARAOH LEAP CREATES
Invité
Invité
Anonymous


''I can't wait to get you all alone,,

Simple visite surprise qui a mal tourné, aucun des deux ne peuvent faire machine arrière maintenant. Ils ne peuvent fuir, contraints de supporter le regard et les reproches de l’autre. Cheshire a toujours été lâche dans un sens, favorisant la fuite et ignorant les sentiments. Jamais il n’affronte réellement ce qu’il provoque. Mais ce soir, les choses ne se passent pas comme ça. Pas de trappe de secours, encore moins de seconde chance. De ses mots et de son attitude, le chapelier le perturbe bien plus qu’à l’accoutume, remuant doutes et craintes, jusque-là ignorées, dans l’esprit du chat. À un tel point que même sa folie ne peut dissimuler complètement ses véritables pensées et émotions. Confiant en surface, pourtant bouleversé sous sa carapace. Humeur taquine surjouée, insouciance envolée. Le félin sombre et il n’aime pas ça, il ne trouve rien sur lequel s’appuyer, si ce n’est sa propre démence. À la fois ennemie et alliée, jamais elle ne le laissera tomber. Stupidité que de se fier à elle, pourtant il n’en a d’autre choix.

Se faire détruire, n’est-ce pas ce qu’il cherche réellement au fond de lui ? À moins que ce ne soit elle qui lui souffle de telles idées. Il n’est plus sûr de rien, le chat, il préfère même se faire oublier, laissant la rage de sa folie prendre le dessus. Les mots du chapelier lui plaisent bien trop, lui donnant de mauvaises idées. Quémandant une démonstration, son sourire ne faiblit pas. D’un regard avide, il suit des yeux cette langue qui glisse sur cette lèvre. Observant toujours ce fin sourire alors que le sien s’agrandit. Jusqu’à l’entente de ces mots qui le déçoivent bien plus qu’ils ne le devraient. Grognement de frustration qui lui échappe avant qu’il ne lui susurre à son tour. « Quel dommage… » Un rire incontrôlé éclate de nouveau. Fou qui devrait être enfermé. Sa démence s’amuse bien, quelle soirée divertissante pour elle. Elle ne s’en lasse pas, elle n’en perd pas une miette. Elle souhaiterait rester ici elle aussi, mais lorsque les choses deviennent sérieuses, elle n’a nul autre choix que de fuir. Le chat, d’ordinaire si peu sérieux, ne peut continuer ce petit jeu plus longtemps. Les révélations de Mad lui font l’effet de douces provocations. Crocs aiguisés, griffes acérées, l’animal est prêt à se battre si besoin.

Impossible pour lui de garder son calme, encore un peu et il pourrait en devenir incontrôlable. Le voleur a toujours été rancunier, prêt à faire payer tous ceux qui se sont joués de lui, simples connaissances et proches inclus. Il vaut mieux ne jamais considérer son amitié comme entièrement acquise, car il lui est tout à fait possible de retourner sa veste s’il en ressent la nécessité. Cheshire préfère de loin être celui qui blesse autrui, du moment que lui s’en sort. Un égoïsme qu’il s’est découvert lors de ses diverses réapparitions. Prêt à tout pour sauver sa peau, ou au contraire, pour en finir le plus vite possible. Il se sent déjà coupable pour de multiples raisons, alors une de plus ou de moins, est-ce que cela changerait réellement quelque chose ? Il n’a jamais été un modèle à suivre et sa vie n’est qu’une suite d’erreurs non-assumées. Ainsi, trahir à son tour son ami, est-ce si grave que ça ? Immoral, l’escroc ne manque pourtant pas d’empathie et c’est bien ce qui le dérange. À de nombreuses reprises, il a attenté à la vie du chapelier. Pour la simple raison qu’il le sait immortel. Impossible donc de le tuer, mais il pourrait toujours le trahir de diverses façons… Il cherche à se convaincre, mais au fond, lui-même doute de ses propres ambitions. Lorsqu’il est question de Mad, le chat n’est jamais sûr de rien. C’en est si frustrant et désespérant.

Insolence habituelle, malgré le sourire qui se fane et le sérieux réapparaissant dans les orbes d’émeraude, Cheshire soutient son regard. Caresse légère sur sa joue, il vient délicatement poser sa main sur celle de son ami. Geste calme et tendre alors même qu’un rictus moqueur vient étirer ses lèvres en contradiction. « Ou sinon quoi ? Que feras-tu, Mad ? » qu’il répond d’une voix tranchante à cet avertissement qui ne l’effraie pas. Devrait-il le craindre ? Le prendre au sérieux ? Le chat s’est égaré bien trop loin pour cela. Difficile maintenant de le faire revenir à la raison. Au lieu de ça, il préfère trouver un compromis. Une âme en échange d’une autre, c’est un marché des plus équitables. Le félin est sûr de son coup, c’est la chose à faire. Ils ont tous deux à y gagner. C’est du moins ce qu’il se dit jusqu’à l’entente de ce refus. Il le regarde sans comprendre. Pourquoi refuser ? Son âme serait bien mieux cachée aux yeux du monde plutôt qu’entre les mains de cette sorcière leur servant de reine. Le fourbe l’observe silencieusement, cherchant des réponses. Le chapelier a l’air résolu, il ne changera pas d’avis et cela le frustre davantage. Sourcils froncés, perplexité non dissimulée. Il l’écoute sans rien dire, à la fois révolté et décontenancé. Accepter un tel défi lui semble impossible. Cela reviendra à remettre en cause sa façon d’être, son style de vie, et ça, le chat ne peut le faire. Bien sûr, il préfère nier. « Je ne lui cours pas après. » qu’il marmonne entre ses crocs avant de reprendre dans un soupir. « Tu t’attends vraiment à me voir devenir sage du jour au lendemain ? » Un rire non amusé empli d’arrogance s’échappe, il peut se montrer tout aussi buté si c’est ce qu’il souhaite.

Récupérer son âme est ce qu’il y a de plus important, néanmoins son ami laisse supposer qu’il y a bien pire en jeu. Des secrets gardés si précieusement qui attirent la curiosité du chat. Il y voit là l’occasion d’aller plus loin, de s’introduire dans l’esprit si complexe du chapelier. Ses griffes restent immobiles, s’assurant de maîtriser la situation alors que son regard se perd sur son vis-à-vis. On pourrait presque croire qu’il hésite, et si lui-même n’avait pas retrouvé son sérieux, le chat en rirait sûrement. Patientant calmement, son regard s’attarde sur cette griffure sur la joue, il n’en ressent pas la moindre culpabilité. Il serait même prêt à recommencer s’il le faut, resserrant légèrement son emprise sur la gorge du fou. Ce dernier l’a bien marqué de ses crocs, alors le chat aussi a le droit de laisser ses propres marques. Il la ressent toujours, cette chaleur qui glisse du bout des doigts sur sa peau. Il l’ignore toutefois, le rubis ne pouvant se détacher de l’émeraude. Les mots lui viennent petit à petit, résonnant dans son esprit, devenant de plus en plus redoutables. Les révélations se font progressivement et lui a cette impression que son cœur a cessé de battre. Son emprise se relâche, son souffle en devient saccadé. Pourquoi se soucie-t-il de lui à ce point ? Le chat déglutit difficilement, le chapelier lui en offre la réponse sans même qu’il n’ait besoin de le questionner. Ça ne peut être vrai, qu’il se répète dans sa tête. Les mots laissent toutefois peu de place au doute. Et lorsque le chapelier achève ses dires, c’est aussi le chat qu’il achève.

Yeux écarquillés, il sent la panique monter, incapable de parler, de penser. Sa main retombe, il détourne un instant les yeux, cherchant à reprendre ses esprits. Calme-toi, qu’il crie dans sa tête. Mais c’est impossible. Alors ses sourcils se froncent et son regard se fait plus dur alors qu’il rencontre celui du chapelier. « TU MENS ! » qu’il rugit, perdant le contrôle. Cette révélation lui fait l’effet d’une malédiction qu’il se refuse de croire. « Impossible… » qu’il se marmonne à lui-même. « Tu ne peux pas. » Personne ne le peut. Le rubis brille de nouveau alors que le cœur s’emballe. « Arrête… » Déstabilisé, le chat se perd toujours un peu plus. L’une de ses mains s’accroche une ultime fois au col de sa veste tandis que de l’autre, il serre fortement le poing. Le coup ne viendra jamais cependant, il le sait bien, les mots font toujours bien plus mal. « Arrête de te foutre de moi ! » Car ça ne peut qu’être une moquerie, une blague de mauvais goût. Il en est persuadé et pourtant, son regard peine à trouver des indices d’une quelconque plaisanterie sur le visage de son ami. Y aurait-il donc une chance qu’il soit réellement sérieux ? Le souffle court, Cheshire le relâche soudainement, n’osant même plus le toucher. Et comme chaque fois où il se sent désemparé, il vient enfouir son visage entre ses mains, s’imaginant loin d’ici, se persuadant que tout cela c’est dans sa tête. « Ce n’est pas vrai… Je te crois pas. » Chuchotements à peine audibles qui reflètent pourtant le fond de ses pensées. Il refuse de retomber là-dedans, d’y laisser une nouvelle vie et une partie de lui. Car ces histoires finissent toujours mal. Lorsque le chat ose enfin lancer un regard à son vis-à-vis, il est bien plus calme. « Tu te trompes. » qu’il persiste. « On est… On est nous. » Cheshire est dans le déni, à ne plus pouvoir même en sortir.

Quelle triste scène, pense la folie, à la fois blasée et amusée. Sans prévenir, elle fait taire le chat dans un rire qui n’annonce rien de bon. « Oh Chapelier, tu me révèles enfin tes faiblesses… Comme c’est généreux de ta part… » D’une main, il prend appuie sur le matelas pour se redresser, de l’autre il fait glisser ses doigts sur la nuque du styliste, il ne le quitte pas des yeux. Lentement, le voleur s’approche, ses lèvres venant frôler les siennes sans jamais les toucher. « Et si naïf. » qu’il souffle contre elles dans un fin sourire avant de se laisser retomber sur le matelas dans un rire moqueur et enfantin. Stupide chat qui refuse de voir la vérité telle qu’elle est. Son hystérie, elle, compte bien s’amuser, avec ou sans son accord. Elle se fout des états d’âme de cet ami de longue date, elle ne se soucie que de sa jumelle enchaînée au fond de ces pierres de jade. Elle l’observe, elle le cherche dans un petit ricanement arrogant. « Les mots ne sont pas toujours fiables, mais le cœur, lui, dit toujours la vérité. » Ainsi, sa main vient chercher celle du chapelier, la faisant passer sous le tissu blanc. Quelle délicieuse sensation que de sentir le contact de ses doigts à même la peau. Il frissonne de plaisir en les sentant glisser sur ces marques violacées encore fraîches, là où d’autres sont passés bien avant lui. Long soupir d’aise qui s’échappe des lèvres du chat atteint de démence. Il guide sa main jusqu’à cet endroit si précis où se trouve son cœur. La folie malsaine se délecte de ce contact, elle s’imagine les griffes de sa jumelle, prête à lui arracher le palpitant à mains nues. Simple pensée qui la rend bien plus vile que d’habitude. « Alors, tu le sens, Chapelier ? Ce cœur qui s’agite violemment… Pourquoi à ton avis ? » Par peur ? Angoisse ? À moins que ce ne soit autre chose ? La raison est si évidente, même si le chat le niera toujours. « Tu sais pourquoi. » Ce n’est pas une question, mais bien une affirmation. À quoi bon être dans le déni ? C’est si inutile. Ce n’est visiblement pas l’avis du chat qui se réveille, fou de rage. D’un geste brusque, il retire la main de son ami avant de réajuster son haut dans un grognement. « Je n’ai pas besoin de ta protection. Je m’en sors très bien comme ça. » Regard sévère, mensonge qu’il se plait à croire. C’est si faux et pourtant, si rassurant que de se croire invulnérable.
trick or treat feat @mad hatter
(c) BEE // COLOR #7867a9
Mad Hatter
Maître des Fufufu~
Icône : Trick or treat my sweety cat ? (+ Ches) - Page 2 K5OhCv3
Citation : “I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours.”
Messages : 119
Âge : 26 ans / des siècles
Race : Déjan'thé
Métier : Producteur de thé
Avatar : Mephisto [Blue exorcist]
Origine : Alice au pays des merveilles
Pouvoir : 3 chapeaux magiques ~
https://docs.google.com/document/d/1rkHGXtkZGdVvW2fszP8dbZFEeHLbT_4MA7YFh5J9E_s/edit#heading=h.a3x69q32ocg5
Mad Hatter
Icône : Trick or treat my sweety cat ? (+ Ches) - Page 2 K5OhCv3
Citation : “I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours.”
Messages : 119
Âge : 26 ans / des siècles
Race : Déjan'thé
Métier : Producteur de thé
Avatar : Mephisto [Blue exorcist]
Origine : Alice au pays des merveilles
Pouvoir : 3 chapeaux magiques ~
Maître des Fufufu~
TRICK OR TREAT MY SWEETY CAT ?
CHESHIRE x MAD HATTER
Le serpent danse et se meut contre la peau du chat, sentant son poids se réduire sous le sien, creuser le matelas malgré la pression autour de sa gorge. Le chapelier siffle en écho, mais suffisamment maître de lui pour que la sanguinaire ne s’approche pas suffisamment pour le séduire. Les quelques gouttes glissant sur sa peau le font frissonner. Il ne lui laissera pas le choix de rendre son vis-à-vis plus raisonnable sur l’instant. Il voulait Cheshire non sa folie et le lui fait comprendre. Non, il ne se délectera pas de sa chute, bien trop atteint par les précédentes pour désirer que celle-ci ne se produise plus tôt que prévu. Tout chose a une fin, mais les leurs perdureront encore, le temps d’une éternité s’ils le voulaient bien. Impossible de mourir pour lui. Quant à chat, combien lui restait-il de vies encore ? Son cœur si ardemment caché dansait dans la poitrine du chapelier. Soupirant ses menaces, las de voir ce sourire plutôt que la colère affolée du chat, il s’affaire à l’attirer. Son plan jamais ne s’exécutera contre la volonté du styliste, il devait bien le savoir et pourtant s’était cru malin en prenant cette avance. Tel qu’il le connaissait, la créature allait poursuivre ses desseins afin que ses forces s’amenuisent, pour mieux le poignarder peut-être, mais dans quel but ?

Le chapelier en voyait des raisons : mort pour satisfaire les désirs d’une folie furieuse qui en avait après son hôte. Mort pour ne pas avoir à souffrir lui-même d’une trahison qu’il pensait inévitable. Car le chat en dépit des apparences craignait d’être abandonné et laissé pour compte autant que le chapelier qui ne le lui avait jamais caché. C’était même si évident qu’il en devenait risible de constater que son plus proche et fidèle acolyte ne s’en rendait même pas compte. La mort, il l’appréciait bien trop, la côtoyait assez pour que son ombre se soit dessinée sur les parquets de fleurs du chapelier. Ils auraient pu partager un thé tant il l’avait vue, toujours fidèle au rendez-vous qu’on ne lui avait pas fixé. Mais jamais présente pour satisfaire les désirs les plus ardents de l’un comme de l’autre. « Vraiment ? » il ne lui courait pas après ? le mensonge n’en était pas totalement un, inconscient ou non, la bête qui riait comme une hyène savait très bien qu’elle en était la raison : insufflant depuis toujours cette idée qu’il devait mourir, le chat courait à sa perte sous ses viles instructions, les suivant malgré lui, prisonnier d’une conscience dont même le chapelier n’était peut-être pas capable de l’en défaire à moins d’un commun accord avec elle. Un contrat à passer, qui ne serait pas tenu. Il le savait.

Alors il enfreint toutes les règles et sourit à son tour pour susurrer les mots tant attendus qui finissent par étouffer les rires pour laisser place au chat. Quelques secondes passent, le contact visuel se rompt en même temps que les battements de son cœur presque retenus. Puis… il niait. Les frissons n’eurent pas l’effet escompté, qu’attendait-il après tout ? Cependant ça n’était rien, il avait envisagé ce moment, moins glamour malheureusement, mais tout aussi sincère et la honte, la peur de son ami, de son amant, il l’absorbe dans son calme, cherchant à le lui faire comprendre : pourquoi changer ? Rien n’avait été dit jusqu’alors, mais il voulait bien que les mots s’impriment comme une marque indélébile et le fassent réfléchir. Les gestes sont confus, son col de nouveau tiré ne trouvera pas de contrepartie douloureuse, finalement la main se relâche et le rire se fait entendre. Le regard troublé passe du rubis à l’ambre et son émeraude se tarit, s’assombrit peu à peu à mesure que l’autre grandit. Les lèvres le frôlent, le souffle se mélange au sien et il caresse de son nez, la joue de son vis-à-vis. Le chat se terre encore, mais il ne lui en veut pas. « Ma naïveté n’a d’égal que ton ignorance très chère… connaître mes faiblesses ne fera pas de toi ma maîtresse » il s’en était assuré, quelque part. Pourquoi diable tout lui dire s’il n’était pas certain de lui après tout ? Ensemble feront-ils le saut final ? Il n’en savait rien, mais c’était ce qu’il voulait, aussi inévitable que la folie qui cherchait à détruire, comme un parasite. Il inspire profondément et caresse la peau sous ses doigts, appréciant la chaleur diffusée faisant écho à la sienne. Il ne presse aucunement ses doigts, ne répliquant pas au délirant chat qui cherche à punir sa raison. Il ne lui fera pas le plaisir d’intimider Cheshire qui le repousse de nouveau. « Regarde-moi » dit-il, face à l’indomptable qui rumine ses mots dans la confusion. « Regarde-moi Cheshire » ordonne le chapelier.

La proximité était dorénavant habituelle, moindre de leurs soucis. Il caresse de nouveau la joue de sa main la plus proche, restée aux côtés du chat et l’invite à croiser son regard. « Je me fiche bien que tu en veuilles ou non de ma protection, tout ce que je veux c’est que tu vives » avec ou sans lui, ce qui était malheureux à admettre, mais libre comme l’air, le chat faisait bien ce qu’il voulait et Mad ne l’avait jamais empêché de le faire. Quoi que ça puisse être. Si jaloux qu’il puisse être des mains qui avant lui avaient parcouru ce corps frêle, il n’avait aucune envie de le faire. Non pas parce qu’il ne le désirait pas, mais il savait se tenir et garder ses folles intentions derrière les barreaux d’une cage dont la vipère ne sortait jamais entière. Son cœur était plus fort que la moindre envie primaire. « Il n’y a nul besoin de me craindre, aucun de nous n’est maître de l’autre et je ne suis pas un bourreau Ches. Et si ces secrets ne te plaisent guères, ils ont malgré tout été révélés dans le but que rien ne puisse nous atteindre. Plus jamais » nous… voilà qu’il se plaisait à le dire, malgré la liberté qu’il exprimait dans ses mots, le goût qu’il en donnait, il était enchaîné au chat, gardien de lui, de sa folie, de toutes les décisions à venir et ça, elle le savait la diablesse au regard doré. Il lui sourit malgré tout son front contre le sien et se penche, hésitant, caressant du pouce cette lèvre presque contre la sienne. Il susurre à la place, désespéré. « Je préfère mourir d’envie que de chagrin… » et si tenté qu’il fût de lui offrir son cœur, Mad se refuse à trahir cette confiance en scellant ses lèvres aux siennes, se redressant assez pour récupérer le chapeau, se laisser tomber sur le lit à côté de lui et couvrir son regard, voilant un peu plus la lueur vacillante qui s’affolaient au fond de lui en sentant rouler l’eau glaciale le long de sa tempe.
542 MOTS
don't cry, it's okay T.T
PHARAOH LEAP CREATES
Invité
Invité
Anonymous


''I can't wait to get you all alone,,

Instable, les émotions se bousculent, cherchant toutes à prendre le dessus. Il ne sait où donner de la tête, à quel instinct se fier. Surplus de pensées, qu’il ne veut plus écouter, qu’il ne peut plus supporter. Maudit Chapelier qui n’a pas besoin de faire le moindre effort pour le mettre dans un tel état. Ses mots ne provoquent que doute et déraison. Le voleur se perd dans de lointains songes auxquels il n’aurait jamais eu l’audace de penser jusqu’à maintenant. Des illusions bien plus douces, bien plus belles que cette réalité qui a tout d’une spirale infernale impossible à s’en défaire. Tous deux ont beau être fous, leurs esprits sont pourtant si différents. Si rage et provocations suffisent à attiser petit à petit la folie du chapelier, le chat au contraire puise dans cette même colère pour ne pas perdre davantage le contrôle. Seulement, y a-t-il encore quoique ce soit à contrôler ? Même lorsqu’il est maître de lui-même, le fourbe ne sait que faire. Il se pense menaçant, suffisamment pour être pris au sérieux, mais la tournure des choses ne réussit qu’à lui prouver qu’il a tort. Alors, il se montre arrogant, il se veut confiant – en apparence au moins. Il fait mine de ne pas comprendre, refusant de croire en ces accusations qui ne le sont pourtant pas.

Cheshire ne cherche pas à mourir, c’est ce qu’il dira toujours malgré toutes les contradictions présentes dans cette manière de vivre si tordue et illogique. La mort, il y a été confronté à plusieurs reprises. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, on ne parvient à s’y habituer. Chaque fin ancre en lui un impact conséquent. Une perte, un changement, une peur, une lassitude. L’incertitude de ne pouvoir revenir, de ne savoir ce qu’il y a de l’autre côté. Curiosité qui le pousse à se questionner. Chaque fois qu’il y a été confronté, les pensées du chat étaient toujours les mêmes ; est-ce réellement la fin cette fois ? Attente insoutenable avant que la réponse ne lui soit donner, à la fois soulagement et frustration. « Vraiment. » qu’il insiste, d’un regard sombre qui ne quitte pas celui de son ami, toujours aussi confiant bien que dépassé. Au fond de lui, peut-être bien qu’il ne veut pas mourir. Il ne veut pas repasser par là et prendre le risque de perdre une énième partie de lui. Bien que, lui reste-t-il réellement quelque chose à perdre ? Il n’en sait rien. Il ne sait pas même si les mensonges qu’il chuchote au chapelier n’ont pas une part de vérité. Veut-il réellement vivre ? Parfois, la fin semble être une solution comme une autre, un terme à son calvaire. C’est stupide pourtant, le chat en a bien conscience. Tout comme il sait qu’au fond, ces motivations ne sont pas les siennes. Mais lorsque les bons souvenirs ont été effacé, ne laissant plus que place aux mauvais et aux remords dont le poids s’alourdit au fil des siècles, le brun n’y voit parfois plus clair.

Il devrait en être heureux, cet idiot, que de tels sentiments soient éprouvés à son regard, qu’on se soucie suffisamment de lui. Mais non, lui voit ça comme une trahison, une plaisanterie de plus. Car après tout, cela ne peut être possible, qu’il se répète inlassablement. Perturbé, le chat n’arrive à comprendre le chapelier. Ses mots sont vagues et incertains, refusant de croire en cette révélation. Et puis, pourquoi lui dire tout cela si ce n’est pas dans le but de le troubler davantage ? Le voleur ne sait pas. Il panique, il disparait, moment d’absence bien trop fréquent lorsqu’une situation lui échappe. C’est son autre lui qui prend le dessus, cette partie sombre qu’il préfère considérer comme une toute autre personne squattant son esprit de temps en temps. Proches, bien trop proches. Mais toujours pas assez. Cette proximité apaise le chat autant qu’elle amuse la démence. Jusqu’à ce que tout déraille. Jusqu’à ce que cette folie malsaine en veuille plus. Promesses bien trop peu intimidantes, prises à la légère par le chapelier. Cela la frustre, son regard se fait plus froid et plus sévère. « Ne me sous-estime pas. » Elle veut jouer tout simplement. Pourtant, elle n’a pas sa place ici et lorsque les nerfs lâchent, le chat, mécontent, se montre distant. Il ignore les battements de son cœur qui s’affole, refusant une fois de plus de s’y fier, bien que la raison soit très claire dans son esprit. Il ignore également la voix de son ami qui l’appelle sans avoir de réponse. Son regard évite soigneusement le sien, il veut partir. Ses yeux préfèrent se perdre n’importe où, mais pas sur lui. Il se concentre, cherche à disparaître, mais ça ne suffit pas. Frisson qui le parcourt alors qu’il voudrait juste être ailleurs.

Cette main posée avec douceur sur sa joue parvient aussitôt à le calmer. Son besoin de prendre la fuite s’estompe et enfin, le voleur ose de nouveau rencontrer ce regard émeraude. Surprise qui vient se peindre sur son visage, causée par ces mots qui ne sont que plus stupéfiants. Et touchants. À nouveau, le chat se questionne. Pourquoi insiste-t-il ? Cheshire n’est qu’un esprit emmêlé, bordélique, instable. Après tout, il ne peut qu’être fou de se satisfaire des coups qu’il récolte chaque fois qu’il cherche les ennuis. Il n’a rien qui ne fasse envie, rien qui ne puisse donner l’envie de le garder un peu plus longtemps dans ce monde tout sauf merveilleux. C’est plutôt lui qui devrait demander au chapelier de bien le regarder. D’autant plus qu’il connait très bien ses différents visages, ces facettes parfois dissimulées vainement par le chat. Trop de questions se bousculent dans sa tête, jusqu’à ce que les mots résonnent de nouveau. Si apaisant, le voleur ne pense plus à rien, l’écoutant simplement. Il a beau craindre tout cela, il y a tout de même quelque chose de rassurant dans le fond de ces mots. « Nous… » qu’il se répète à lui-même dans un murmure, appréciant davantage le son et la signification de ce mot. Serait-ce donc cela la solution ? S’accepter l’un l’autre, se rejoindre, s’allier afin qu’ils ne soient plus blessés ? Ça ne peut être aussi simple. Si proches, qu’il aurait l’impression d’être dans une bulle à part, qu’en dehors d’eux, il n’y a plus rien. Le regard du chat se baisse sur ces lèvres proches des siennes et sur cette main qu’il aperçoit mais qu’il ne rejette pas. En temps normal, il l’aurait certainement déjà repoussé, prenant cela pour une plaisanterie parmi tant d’autres. Seulement, ce soir, le ressenti est si différent qu’il se retrouve simplement à abaisser ses paupières. Besoin de faire le vide, d’y voir plus clair. Sentant toujours ce doigt posé contre sa lèvre, le voleur n’en est que plus surpris à l’entente de ce murmure dont la peine ne lui échappe pas. Lorsqu’il rouvre les yeux, le chapelier se redresse déjà, venant à nouveau se cacher sous ce chapeau de l’homme mystérieux.

Au fond de lui, Cheshire se dit que, peut-être, aurait-il dû se disputer avec lui et simplement passer à autre chose. Comme ils le font toujours. Ainsi, il n’aurait pas à blesser son ami. Il se redresse à son tour, s’adossant contre le mur derrière lui alors que son regard se porte vers Mad. Il ferait mieux de le laisser, de partir discrètement sans rien ajouter. Pourtant, sans qu’il ne sache réellement pourquoi, sa main glisse déjà vers lui. Il se saisit juste à temps, n’osant pas le toucher. Comme bien souvent, le chat vient se recroqueviller, passant ses bras autour de ses genoux, se sentant plus que dépassé. « Je suis dé… » Désolé ? Ce mot refuse de franchir le seuil de ses lèvres. Il a beau le penser, c’est toujours aussi dur de le prononcer. Il souffle, cherchant à reprendre son calme, sentant sa respiration s’affoler petit à petit. Ses oreilles félines, habituellement redressées si fièrement au sommet de son crâne, se rabaissent pitoyablement. Le chat se sent honteux quelque part, même s’il ne peut en trouver la raison exacte. « Faut que je parte. » qu’il se répète, ses mains glissent sur ses boucles sombres pour les agripper plus fortement. Du calme… Calme-toi. « C’est une très mauvaise décision, vraiment. Tu sais ce que j’ai fait… Et ce que je fais encore aujourd’hui. » Une suite d’erreurs qu’il assume d’une façon bien à lui, entre les coups bas et les arnaques. Néanmoins, il n’est pas trop tard pour faire machine arrière. « Je te savais atteint, mais pas à ce point… » Il inspire, relâche ses cheveux et serre fortement les poings contre ses genoux. « Tu es le Chapelier Fou… Mad, tu pourrais te trouver n’importe qui. » Quelqu’un de beaucoup mieux que lui, qui vaille la peine qu’on fasse des efforts. Il ne sait pourquoi, mais il enrage, le chat. « Tu finiras forcément blessé si tu continues à poursuivre la mauvaise personne ! » Car quelqu’un de bien ne fuit pas, il attend sagement. Il souffle, le voleur, il sait pertinemment que ce ne sont pas les bons mots à dire. Pourquoi ne lui avoue-t-il pas tout simplement qu’il ressent également certains sentiments troubles à l’égard du chapelier ? C’est stupide, toutefois, le brun se persuade qu’il finira par blesser le styliste un jour ou l’autre. C’est inévitable. Alors, à quoi bon tenter ? Mettre une croix sur leur amitié lui parait inimaginable, il ne voudrait pas le perdre pour une raison aussi futile. « Je ne prendrais pas le risque de gâcher tout ça. » Il tient bien trop à lui pour ça. Malgré les mots rassurants de son ami, Cheshire a toujours peur de cette chose qui cause bien plus de dégâts que de bien. Le chapelier a été abandonné, à plusieurs reprises, à en devenir fou. Le chat a quant à lui a été trahi et craint aujourd’hui d’en faire de même avec autrui. Soupir qui s’échappe, la colère semble lointaine, il vient poser son front contre ses genoux. Le voleur attend patiemment que les nerfs se calment, prêt à filer d’ici. Pourtant, dans un murmure il ne peut se retenir d’ajouter « Je veux pas te blesser. »
trick or treat feat @mad hatter
(c) BEE // COLOR #7867a9
Mad Hatter
Maître des Fufufu~
Icône : Trick or treat my sweety cat ? (+ Ches) - Page 2 K5OhCv3
Citation : “I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours.”
Messages : 119
Âge : 26 ans / des siècles
Race : Déjan'thé
Métier : Producteur de thé
Avatar : Mephisto [Blue exorcist]
Origine : Alice au pays des merveilles
Pouvoir : 3 chapeaux magiques ~
https://docs.google.com/document/d/1rkHGXtkZGdVvW2fszP8dbZFEeHLbT_4MA7YFh5J9E_s/edit#heading=h.a3x69q32ocg5
Mad Hatter
Icône : Trick or treat my sweety cat ? (+ Ches) - Page 2 K5OhCv3
Citation : “I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours.”
Messages : 119
Âge : 26 ans / des siècles
Race : Déjan'thé
Métier : Producteur de thé
Avatar : Mephisto [Blue exorcist]
Origine : Alice au pays des merveilles
Pouvoir : 3 chapeaux magiques ~
Maître des Fufufu~
TRICK OR TREAT MY SWEETY CAT ?
CHESHIRE x MAD HATTER
Perdus, ils le sont tous les deux et si Mad était plus raisonnable d’apparence, ce n’était que pour masquer les émotions qu’il prétendait avoir perdu. Rien n’a changé et il craint de subir à nouveau la mort d’un être aimé, de ne pas s’en sortir malgré la présence de Sad. Serait-il capable d’en créer un autre ? De se déchirer un peu plus ? Il ne pourrait pas assumer d’être la raison d’un malheureux supplémentaire. Il espère le chapelier, il persiste et il sait tenir tête à cette folie douce qui le tente. Il pourrait se laisser convaincre pour mieux se protéger, mais ça ne lui serait d’aucune utilité et le tourment serait d’autant plus grand qu’il n’y couperait pas. Vraiment, il ne voulait pas mourir ? Il y avait quelque chose dans ce regard qu’il souhaitait croire. Un fond d’espoir, une flamme brillante, encore seule et dont le souffle était irrégulier, mais qui demeurait là avec suffisamment d’espace pour grandir et illuminer d’un rouge écarlate l’éclat du rubis. Il lui sourit, tendrement et n’y répond pas, clamant son amour, sa ténacité au vagabond qui n’a de cesse de se laisser troubler. Il doute moins quand sa main le rassure, quand il prononce nous. Il le protégera toujours le chapelier et il sait très bien que la lueur dorée en a conscience, cette vile créature pourrait le conduire à sa perte s’il ne l’avait pas anticipé. Elle faisait partie entièrement de lui et il voulait l’amadouer, mais pas ce soir, pas maintenant. Son cœur déchiré entre l’amour et la peur, il s’éloigne, désireux de l’avoir lui plus que sa consœur toujours pas en sommeil. Elle ne tardera pas, car le cœur lourd de l’homme chat suffit à le torturer. Elle n’a pas à intervenir.

Mad se laisse aller contre ce lit, libérant sa prise sur le chat adossé au mur dont les oreilles se plaquent sur le crâne à en disparaître dans sa chevelure bouclée. Il se redresse à son tour le styliste et s’adosse au lit, assis dos contre son flan, il pose ses avant-bras sur ses genoux et croise ses mains au-dessus pour y reposer sa tête. Une mauvaise idée ? Le chapelier lui sourit, penchant sa tête, comment pouvait-il penser cela ? Il n’avait pris aucune décision, seul son cœur avait été maître et pour le coup, il comprenait cette réticence, mais il n’était pas de cet avis. En revanche, lui dire qu’il était atteint c’était le plus beau des compliments pour le chapelier, car tous deux l’étaient. « Merci » glisse-t-il, amusé malgré l’étau serré de sa gorge jusqu’à présent. Il ne flanche pas, il soupire et se dit que ce garçon ne mesure pas ses mots. N’importe qui… les mots n’avaient jamais été aussi bien choisis. Cheshire se sous-estimait tellement qu’il ne voyait pas ce qu’il représentait. Il est un casse-tête qui lui semble sur mesure pour son esprit dérangé. « Je ne veux pas n’importe qui » dans son langage, cela renverse l’importance que le chat s’octroie et qui était réduite à néant. Il est important, mais il ne sait pas à quel point et en avoir aux yeux de l’expert en thé, c’était être quelqu’un, pas n’importe qui. « Crois-tu que mon intérêt se contenterait de n’importe qui ? » il ne parlait pas de son intérêt général à mettre son nez dans les affaires des autres, car discrètement ou non, il s’occupait de bien des gens. Mais plutôt de ceux qui avaient sur animer chez lui ce besoin d’aller plus loin. Cela faisait combien de temps maintenant qu’il connaissait le chat ? Suffisamment pour que ce dernier se rende compte qu’il n’avait jamais perdu cette envie d’être avec lui, d’en apprendre plus ou simplement de profiter de sa compagnie. Cheshire est loin d’être l’une de ces sources qui s’épuise à mesure du temps, il reste toujours si captivant qu’il en est insaisissable parfois.

Essayait-il de se trouver des excuses ? Ou de justifier qu’ils ne pourraient être ensemble ? Ce comportement prouvait ses doutes et cette douceur il la voyait se répandre comme pour le réchauffer un peu plus, ce vieux mécanisme dans sa poitrine qui battait si vite lorsque ça le concernait. Blessé, il l’avait été et les rouages avaient surement déraillé… ainsi était la vie. « Il semble que ce soit un lot indissociable des sentiments et je veux bien l’accepter tant que tu es là » Le voir disparaître lui ferait bien plus de mal. En soi, le chat n’avait besoin de rien de plus que d’être là, il ne lui avait rien demandé, juste confié ce qui grondait au fond de lui comme un appel au secours, comme un désespoir hurlant d’un amour terrible. S’il ne voulait pas le blesser, il n’avait qu’une chose à faire. Prenant son courage comme il l’avait toujours fait, le chapelier s’approche à pas de loup pour ne pas troubler le silence ambiant et leur instant plus proche qu’il ne l’aurait jamais imaginé. Il mord sa lèvre et dépose son chapeau sur la tête du chaton. Il masse doucement ce dernier et lâche doucement, se positionnant à ses côtés. « Je comprends » qu’il laisse entendre et cherche docilement son regard. « Je ne te demande rien de plus que ce que tu fais déjà Cheshire, je m’en suis toujours contenté » et il avait toujours eu conscience d’aimer ce chat intrépide. « Toutefois… cette place que tu juges si coûteuse et que tu as obtenue sans peine… enfin » les peines, ils en avaient tous deux connu, un peu trop, il ne le savait que trop bien. « Sans difficulté apparente… », la sienne était d’énoncer clairement le fond de sa pensée et par avance, il imaginait les réactions possibles de son ami. « Personne d’autre ne pourra ni ne saura mieux la combler » jamais ô grand jamais il n’avait été si soulagé d’être à la fois égoïste pour vouloir que le voleur vive, d’être romantique dans tous les sens possibles du terme, d’avoir enfin dit ce qu’il avait sur le cœur. « Alors, si tu changeais d’avis, tu pourrais y trouver refuge » n’importe quand… là était cette faiblesse dangereuse.
1087 MOTS
le preux chapelier o/
PHARAOH LEAP CREATES
Invité
Invité
Anonymous


''I can't wait to get you all alone,,

Confusion qui l’enivre, sa logique se perd tout autant que le fil de ses pensées qui s’emmêle. Le voleur cherche à dissuader son ami mais ne semble pas s’y prendre correctement. Il n’a aucun réel argument à lui offrir, si ce n’est son instabilité déjà bien connue par le chapelier. Il souhaiterait que le styliste puisse le voir tel qu’il se voit lui, tel qu’il l’est réellement ; un traître qui ne vit désormais plus que pour purger sa peine, incapable de réparer ses crimes – et quand bien même, il est de ceux qui préfèrent continuer tête baissée plutôt que rebrousser chemin en demandant le pardon. Pourquoi lui avouer tout cela ? Qu’attend-il de cette révélation ? Le brun l’ignore et ne peut qu’en être déstabilisé. Malgré les sentiments flous et compliqués concernant son ami, il ne peut répondre à cette confession. Il n’est sûr de rien, le chat. Il ne se rappelle pas ce que c’est d’éprouver de tels sentiments. De son premier amour, il a tout oublié, son visage, sa voix, les bons moments et cette sensation de légèreté. Tout cela, il l’a perdu en même temps qu’il y a perdu la vie une seconde fois. Ce qu’il n’a pas oublié toutefois, c’est la façon dont on l’a vendu et la mise à mort provoquée par celle-ci. Ainsi, Cheshire associe désormais l’amour à la trahison et cela, il n’en veut pas. Pas plus qu’il ne veut perdre sa complicité avec son ami de longue date. Il ne veut ressentir de la méfiance à son égard, car même si bien souvent il doute des gestes et des mots du chapelier, au fond le brun sait très bien qu’il ne craint rien à ses côtés. En réalité, il souhaiterait que rien ne change, que rien n’évolue, mais peut-être est-il déjà trop tard pour cela.

Lorsque la colère retombe, le voleur retrouve toujours un semblant de lucidité associée à un calme surprenant. Plus de griffes, plus de crocs, ni même de regards sombres ou de menaces lancées avec aisance. Il est juste incertain. Recroquevillé, il tente d’ignorer au mieux son ami mais cela n’est pas facile, alors il lui fait part de ses pensées, plus sincères cette fois. Mad n’est pas bien compliqué, écoutant ses remarques, les acceptant même tel un compliment. Tant mieux, qu’il se dit, bien qu’il en fronce légèrement les sourcils malgré le sourire de son ami. Il tente bien, parfois, de lui jeter quelques regards pour l’observer, pour essayer de comprendre pourquoi il reste à ses côtés. Cheshire cherche constamment à se montrer indifférent, inarrêtable, à se croire plus fort qu’il ne l’est réellement – pourtant, chaque fois qu’il rencontre son propre reflet dans l’émeraude, il se voit si vulnérable. Et ce sentiment, il ne le ressent bien qu’en sa présence. Alors, à l’entente de ces mots, il relève la tête et lui lance un regard où se mêle surprise et incompréhension. Son cœur s’agite mais lui préfère penser qu’il s’agit simplement de sa nervosité grandissante. N’importe qui pouvait représenter bien du monde. N’importe qui, sauf lui, voilà ce qu’il sous-entendait. Mais le chapelier ne semble pas du même avis et cette question le prend de court. Il déglutit, cherche à répondre sans qu’aucun mot ne lui parvienne. Alors il détourne le regard, gardant le silence. Quelqu’un de mieux, c’est ça qu’il aurait voulu lui répondre.

Pourquoi ? Pourquoi ne veut-il pas revenir à la raison ? Est-ce sa légendaire folie qui aveugle tant le chapelier ? Cheshire le regarde, désemparé. Ses dents viennent s’accrocher sur sa lèvre inférieure dans un geste de frustration, stupide tentative pour ne pas élever la voix. Il se retient tout juste de rugir, étouffant plutôt un grognement, il n’a plus envie de se disputer. Pourtant, bon sang ce qu’il souhaite lui crier d’ouvrir les yeux. Alors, le brun cherche à disparaître, à se faire petit, à se faire oublier. Tête cachée, il ne fait pas attention au chapelier qui s’approche doucement. Il sent le chapeau se poser sur sa tête avant que la main ne vienne masser dans un geste rassurant, il ne réagit pas pour autant. Seuls ses bras viennent se resserrer autour de ses genoux. Cheshire l’écoute pourtant, avec une grande attention et beaucoup d’appréhension. Les mots ne le laissent pas indifférents, il se sent même faiblir toujours un peu plus et lorsque finalement il croise le regard de son ami, il n’y voit rien d’autre que sa sincérité. Il aurait aimé voir de la colère, du dégoût peut-être même, mais non, il n’y a rien de tel. Le chat ne se considère pas comme irremplaçable, néanmoins, de par ses mots, le chapelier pourrait presque l’en convaincre du contraire. Il serait prêt… à l’attendre ? Cela le choque bien trop, à en faire briller son regard même s’il refuse toujours de flancher maintenant.

Il soupire, mais ne dit rien, profitant de ce moment de calme. Le chat se laisse aller, toujours un peu plus proche du chapelier, venant doucement s’appuyer contre son épaule alors que son regard se pose sur cette main qu’il pourrait saisir. Bien sûr, il ne le fait pas. Au lieu de ça, ses doigts viennent glisser sur ce bras arborant toujours ses griffures. Il ne l’avouera pas, mais sûrement s’en veut-il un peu maintenant. Les minutes s’écoulent, toujours dans ce silence apaisant avant que le voleur ne revienne à lui. Ôtant le chapeau, il le garde entre ses mains, l’examinant distraitement. Tout pour ne pas recroiser le regard de son ami. « Je ferais mieux d’y aller. » Il le pose sur le matelas et se lève pour se diriger vers cette fenêtre qui n’attend que d’être ouverte. « Tu penses vraiment que ça ne changera rien ? Que tout restera comme ça l’a toujours été… » Faible sourire, c’est impossible. Il lui lance un dernier regard. « Je pense que tu as tort, Mad. » Ses mains viennent ouvrir la fenêtre, laissant ainsi la fraîcheur de la nuit envahir la pièce. « Car pour moi, ça change tout. » Sans plus attendre, Cheshire emprunte cette issue, disparaissant dans la nuit comme un véritable voleur.
trick or treat feat @mad hatter
(c) BEE // COLOR #7867a9
Contenu sponsorisé
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum

Sauter vers: