The otherlands
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 Trick or treat my sweety cat ? (+ Ches)

Mad Hatter
Maître des Fufufu~
Icône : Trick or treat my sweety cat ? (+ Ches) K5OhCv3
Citation : “I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours.”
Messages : 119
Âge : 26 ans / des siècles
Race : Déjan'thé
Métier : Producteur de thé
Avatar : Mephisto [Blue exorcist]
Origine : Alice au pays des merveilles
Pouvoir : 3 chapeaux magiques ~
https://docs.google.com/document/d/1rkHGXtkZGdVvW2fszP8dbZFEeHLbT_4MA7YFh5J9E_s/edit#heading=h.a3x69q32ocg5
Mad Hatter
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Maître des Fufufu~
TRICK OR TREAT MY SWEETY CAT ?
CHESHIREx MAD HATTER
La nuit, tous les chats sont gris, mais celui que le chapelier chasse avec un calme effarant possède un pelage unique relatif à un caractère des plus complexes. Si peu amené à déduire par le sentiment quels sont ceux de ses amis, il observe et décrypte de ses moyens à lui pour le comprendre. En découle alors cette peur d’autrui qu’il exploite allègrement, se jouant de cette proximité tant crainte, faisant apparaître les griffes du matou aux yeux pourpre. Il n’a aucun intérêt à franchir les dernières limites, ne les repoussent que peu à peu pour se faire une place confortable sous la peau de la boule de poils. Pourquoi donc ? Parce que d’aussi loin qu’il se souvienne, il a plusieurs garde fous et l’un d’entre eux est ce fameux chat indiquant aux alices les chemins opposés à ceux qu’ils souhaitent prendre, ralentissant leurs courses folles contre les otherlands, contre le temps qui leur manquera tôt ou tard.

Sous son haut de forme noir et son manteau au col relevé, on ne devine que ses yeux si particuliers qu’il laisse luire au travers d’une mèche indigo barrant la moitié de son visage. Le reste, enfoncé derrière le col ne dévoile que son sourire à peine prononcé. Accoudé au comptoir, la manche brune de sa chemise dépasse du manteau. Une jambe est appuyée sur l’autre dans un pantalon noir et des chaussures vernies de même teinte. La carrure svelte du chapelier ne se tient pas assez droite pour inspirer sa confiance habituelle, cette cible d’ordinaire remarquable est devenue assez facile pour qu’un petit voleur se hisse à sa hauteur dans l’espoir de le faucher. C’était précisément ce pourquoi il était là ce soir, perturbant les plans d’un ami de longue date par ennui, par envie. Surtout parce qu’il se languissait de cette présence s’étant faite distante et parce que son humeur était aussi maussade que le temps humide. Lui qui d’ordinaire se complet en automne voit ses journées défiler avec le même visage que son double. Rares sont les personnes capables d’illuminer son espace à la simple perspective de les entendre ou de les voir. Le chapelier est illustre, mais l’homme derrière le chapeau, lui n’est qu’un homme avec toutes ses nuances de folies.

L’appât séduit, un verre, puis deux. Le magicien a fait disparaitre le liquide sans y avoir goûté, pourtant ses lèvres en sont imbibées. Il n’est pas ventriloque, mais sa gorge ainsi tassée dans ses épaules permettent une tonalité plus brute. La voix se brise, plus sombre, plus suave et les verres disparaissent, immédiatement remplis pour l’un comme l’autre. Cette odeur de tabac mélangée aux épices n’est qu’un leurre pour couvrir l’odeur du délicat parfum du thé et celui des teintures. L’expert en thé ne l’est pas nécessairement dans l’art de se glisser dans les chaussures d’un autre, pourtant, il sait très bien que cet univers fait appel à l’enfant qui a grandi en ces lieux et il s’en inspire autant que le félin qui rôde, prêt à le cueillir. Titubant jusqu’aux escaliers d’un hôtel miteux où il le traine non sans lui faire les poches. L’une d’elle volontairement trouée laisse entendre une déchirure dans le double fond. Aucun détail n’est laissé au dépourvu en passant des plis sur la chemise aux coutures qui dépassent ainsi que le choix du tissu.  Un léger sourire lui échappe quand enfin la porte se ferme et le chat se fait plus entreprenant.
572 MOTS
* chante une serenade pour ches' ~ *
PHARAOH LEAP CREATES
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''I can't wait to get you all alone,,

L’obscurité surplombe le quartier, laissant les ténèbres prendre possession de ces lieux qui, de toute façon, paraissent tout aussi lugubres de jour comme de nuit. Un terrain de jeu parfait pour ce fourbe de chat, malgré ses différents ressentis. Pas évident de se retrouver là où il traînait lorsqu’il n’était qu’un gosse qui avait peur de tout. Mais Cheshire n’est plus le même qu’autrefois, certaines choses se sont brisées en lui tandis que d’autres se sont tus à tout jamais. Alors, il n’a aucune raison de s’en faire. D’ailleurs, existe-t-il un meilleur endroit pour tomber sur des pigeons ? Bien sûr, les idiots de l’Upperland sont bien plus crédules, mais avec cette reine qui rêve d’un monde parfait, il n’est pas évident pour le félin d’y faire ses affaires en toute tranquillité. Ici, elle ne risque pas de lui tomber dessus. Personne d’ailleurs. Les bars sont certainement de véritables paradis pour un charlatan comme lui ; à chacun de ses pas, il tombe sur un type plus bourré que le précédent, un noël avant l’heure qui enthousiasme le brun.

Il délaisse ses longs habits noirs pour se vêtir de vêtements de civil dénués de toute extravagance. Un simple col roulé blanc et un pantalon à carreaux accompagné de bretelles au rôle purement esthétique, Cheshire a ainsi l’air tout à fait ordinaire. Une tenue sobre soulignant ce corps trop frêle qu’on aurait tendance à sous-estimer. Le jeune homme semble si inoffensif, si… Accessible. Et c’est bien son but. Si d’ordinaire, il se plait à se jouer de sa folie pour effrayer les plus simplets, là c’est une toute autre atmosphère qu’il souhaite mettre en place. Après tout, il faut d’abord mettre en confiance sa proie avant de la saisir.

Les verres s’enchaînent, tant pour lui donner garantir une meilleure comédie dans ce rôle du type éméché que pour supporter ces mecs. Ce n’est jamais bien difficile de se dégoter une proie, il suffit juste d’être attentif, de garder l’œil ouvert. Et il y en a bien un qui lui a tapé dans l’œil. Un homme qui ne semble pas chercher l’attention au vu de son style si sombre. Pas de chance pour lui, Cheshire remarque toujours ce qui ne doit pas l’être. Le chaton lui propose sa compagnie, buvant sagement avec lui tout en discutant. Il n’hésite pas à lui lancer quelques allusions douteuses pour lui faire connaître le fond de sa pensée. Et très vite, il est temps de mettre son plan à exécution. Pour le coup, il n’est plus si sûr de lui, le chat. Y a quelque chose qui cloche chez ce type, ses yeux ne le rassurent pas… Mais ça reste de l’argent facile, alors il préfère oublier ses doutes. Il n’a qu’à écouter l’alcool qui lui monte déjà à la tête et ça ira. Et dans le pire des cas, il peut compter sur ses fidèles griffes.

En peu de temps qu’il n’en faut, les voilà à arpenter une rue bien trop calme comparée au brouhaha du bar. L’air frais le fait frissonner alors qu’il tente de persuader l’inconnu de l’emmener chez lui, là où il pourra le dépouiller aisément de tous ses biens. Mais non, c’est au pied d’un hôtel qu’ils se trouvent. Ça ne fait rien, ce n’est pas ça qui va l’arrêter. D’ailleurs, alors qu’il tente de l’aider du mieux qu’il peut, le brun laisse ses mains de cleptomane faire leur boulot. Y a aucun mal là-dedans, il s’assure simplement que son client ait de quoi le payer, rien de plus…

Lorsqu’ils se retrouvent finalement seuls, c’est un sourire enfantin qu’il adresse à son client alors qu’il lui demande. « Alors, dis-moi, qu’est-ce qui te ferait plaisir ? » Oh, il est prêt à parier ce qu’il souhaite. Mais là encore, quelque chose cloche. Serait-ce son instinct animal qui lui joue des tours ou bien a-t-il sous-estimé tous ces verres engloutis au bar ? Le jeune homme fronce légèrement les sourcils, cherchant à se ressaisir et retrouver cet air qui se veut jovial. D’une démarche féline, il s’approche du type, sentant cet odeur de tabac à plein nez. Le fourbe fait glisser ses mains sur les épaules de l'inconnu tout en affichant un fin sourire. L’obligeant à reculer de quelques pas, il continue d’observer son client alors qu’il le fait s’asseoir sur ce lit tout aussi pitoyable. Sans plus attendre, il vient s’installer à califourchon sur les genoux de l’homme, venant passer ses bras autour de son cou alors qu’il lui sourit toujours. « Tu comptes le garder ton chapeau ? » qu’il lui demande alors que ses doigts viennent déjà saisir le couvre-chef sans pour autant l’ôter. Nombreux sont les hommes à se camoufler au maximum de peur qu’on ne les reconnaisse, généralement des types venus des beaux-quartiers ou des maris indignes parfois même, des pères de familles. Les humains peuvent être si écœurants et ça, Cheshire n’a pas besoin de son sens moral pour le savoir. Cependant, ils sont seuls, il n’a plus à se cacher du regards des autres. Le chat insiste finalement d’une voix plus suave, sur un air de défi. « Ça te plait de jouer le mec mystérieux ou… Es-tu si moche que ça ? » Il rit doucement, tel un gosse. Car après tout, peu importe la situation, Cheshire reste fidèle à lui-même.
trick or treat feat @mad hatter
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Mad Hatter
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TRICK OR TREAT MY SWEETY CAT ?
CHESHIRE x MAD HATTER
La voilà cette silhouette élancée au regard malicieux, un doux sourire et les yeux brillants autant que les siens pour des raisons si différentes. Lui n’aspire qu’à se jouer du chat pour lui faire payer son manque de civisme et son absence trop longue. L’autre en revanche voit déjà le gain de sa soirée grossir à mesure que les minutes défilent en sa compagnie. Il souhaite que le moment dure encore avant que la supercherie ne soit dévoilée. Dans la nuit des quartiers pauvres de Wonderland, l’humidité et le brouillard ont une odeur d’encens qui l’enchante toujours. Des plaisirs simples qu’il ne retrouve qu’en devenant un autre ou en faisant appel à ses souvenirs autant qu’à son vieil ami dont il est la proie. Foutaises, tous deux armés de leurs plus beaux atouts : sourires charmeurs, griffes acérées et folie certaine. Ce dernier argument ne ménagera pas les traits qui pourraient secouer le chapelier de petits rires. Il les retient tout juste, frissonnant de plaisir au contact de ce corps venu le soutenir pour mieux le défaire de sa bourse bien cachée. Les marches sont empruntées sans plus de manières, la porte grince et claque, la lumière saute et délivre une ambiance tamisée où les ombres dansent au rythme de leurs pas. Les pattes délicates se hissent à ses épaules tassées et la douce voix envoutante raisonne encore tandis qu’il le pousse pour mieux se l’approprier.

Un pas en arrière, puis l’autre avant que le tapis ne le fasse complètement glisser sur le lit dont les ressorts laissent à désirer. La couverture est ancienne, sans ses gants, le chapelier ressent si bien les tissus pour les deviner sans peine. Mais il ne s’y affaire qu’une seconde pour se laisser tenter par le corps plus fin que le sien venant peser sur ses cuisses. Le rire est enfantin, innocent, les mains se lèvent à hauteur de son visage et lui qui cherche à maîtriser son image sent son souffle s’amenuiser. Il avait osé de nombreuses fois s’approcher de Cheshire, du bout des doigts frôlé ce menton pour le saisir et sentir son haleine sur le bout de ses lèvres pour ne récolter que les gifles aux ongles pointus. La cicatrice qu’il porte à son œil droit marque le fou plus que l’homme qui en garde meilleure pensée. Ombre qui le suit où qu’il soit, vieillerie qui le marque de sa signature à lui, celle de personne d’autre. Seul à pouvoir prétendre avoir laissé quelque chose sur le chapelier et à y avoir survécu. Si docile d’apparence, il n’en demeure pas moins réputé pour de nombreuses raisons et sa mansuétude n’est pas aussi clémente avec tout le monde.

Ce soir-là, qui est la proie ? Le vieux fou ou le félin habile ? Si proche, il pourrait en profiter, rester l’homme mystère au visage inconnu et traîner avec lui la chaîne d’un remord au poids conséquent. Suffisamment pour être incommodant et grandir, perdre ce qu’ils avaient construit et qui leur était propre. Perdre une partie de lui. Alors non. Il se laisse trahir par des gestes volontairement plus subtils, ses mains posées sur les hanches du voleur et ses doigts fins qui caressent la peau au travers du tissu avant que sa tête toujours couverte ne se penche vers l’oreille du chat. Un œil lui, il guette et le cœur s’arrête presque. Plus un bruit, plus un mot pour entendre les murmures du coupable. Son timbre plus chantant, sa voix plus suave et claire. « Tu es si pressé d’épancher la soif d’un homme et si réticent pourtant de passer une seule nuit avec moi » une seule nuit où seul le temps pourrait exercer sa dépravation. Parfois court, parfois long, il n’y a que lui pour faire durer un simple moment de tranquillité en une seule minute et le cauchemar d’une nuit toute une vie. Mad Hatter s’est révélé, attendant les spasmes de colère, sentant les muscles se contracter. Peur, honte ou rage, il était prêt à se saisir de la main qui frapperait la première, sa tête penchée légèrement en avant, observant de l’œil qui n’est couvert ni de la mèche, ni du chapeau l’expression du chat changer peu à peu. Il ne le menaçait pas, offrant un regard ferme qui le maintient éloigné de toute menace physique que pourrait tenter le chat. Son sérieux sera bien vite remplacé par sa douceur habituelle. Changeant, au gré de ses envies et surtout des circonstances, pour lui, Ches’ n’est pas un ennemi. Il connait ses nombreux visages, il sait pourquoi il est là, mais il ne l’admettra jamais préférant ignorer et taire ce qui le flatte plutôt que de l’accepter. Quand certains ne demandent qu’à ronronner de plaisir, d’autres forcent sur ce mystérieux son à finir par se persuader que ce qui est bon n’est pas nécessairement réel ou… qu’une réalité finira par rattraper le peu de joie qui pourrait par chance s’éveiller.
821 MOTS
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PHARAOH LEAP CREATES
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Jamais de remord, jamais de honte. Ce monde n’est pas aussi beau qu’on le prétend et prenant exemple sur cela, Cheshire préfère également se jouer des faux-semblants. Le chat insolent et insensé n’est plus, ce soir il n’est qu’un simple jeune homme cherchant à se faire de l’argent d’une manière comme une autre. En compagnie d’un type dont il ne sait rien, pas même le nom ou l’âge, ni même le visage. Est-ce dangereux ? Peut-être bien. À la façon d’un aimant dont il ne peut se défaire, le brun fonce toujours vers chaque danger aperçu. N’ayant pas toute la nuit, il presse les choses, maladroitement parfois, comptant comme toujours sur ce charme juvénile qui lui est propre. C’est assez malsain en soit, profiter de sa jeunesse éternelle tout en feignant une certaine naïveté pour mieux attirer les proies dans ses filets. Une chance que la conscience du chat ait appris à se faire plus discrète. Il voit le monde comme une partie d’échec où les hommes ne sont que de simples pions à manipuler à sa guise. Et dieu sait ô combien il est un grand joueur d’échec, s’amusant autant dans la victoire que la défaite. De la même façon qu’il s’amuse de la patience des hommes, ainsi que de leurs nombreux vices.

Ce calme soudain devrait certainement l’inquiéter un minimum, mais il n’y est rien. Cet homme qui souhaite garder le mystère sur son identité ne fait que divertir davantage le chat, tiraillé entre la méfiance que lui vaut cet accoutrement et l’envie de continuer ce petit jeu. Véritable fou qui s’enflamme dès que son quotidien est quelque peu troublé. Le brun insiste malgré tout, offrant cette chance de changer d’avis ou de lui donner une explication. Il en avait rencontré des types pas nets, peut-être que celui-là a un truc pour le mystère ou les jeux de rôle. Qui est-il pour juger après tout ? Intérieurement, il juge déjà le moindre type qui louche sur lui ou qui est intéressé par ses services, alors ce n’est pas les goûts si particuliers de l’inconnu qui y changeront quelque chose.

L’espace d’un instant, le jeune homme se demande s’il a parié sur le bon type. Est-il réellement intéressé ou va-t-il se dégonfler à la dernière minute ? Seulement, cela change-t-il réellement quelque chose ? Dans tous les cas, le chat cherchera un moyen de le dépouiller de toute sa fortune. Fortune qu’il jouera sûrement aux cartes, se plaisant dans cette bulle où l’audace et la chance sont tous deux maîtres du jeu. Finalement, ce sont deux mains qui viennent se poser sur son corps, il peut sentir une certaine chaleur s’en propager même à travers ses vêtements. Un fin sourire qui étire ses lèvres alors qu’il est toujours dans l’hésitation quant à ce couvre-chef inapproprié dans un tel lieu, scrutant les gestes de l’inconnu pour y trouver une réponse. Ses orbes sombres fixent avec une certaine intensité cet œil brillant à peine visible lorsque finalement, l’homme se penche vers lui. Un souffle chaud qui s’abat contre son oreille, le faisait doucement frissonner avant que le temps ne vienne s’arrêter. Cette voix. Ce ton. Ces mots. Rien n’est étranger là-dedans. Tout lui est familier. Le brun se crispe soudainement, cessant tout mouvement, perdant son sourire. Seul un hoquet de surprise lui échappe.

« Qu’est-ce que – » Paniqué, il ne sait où regarder, sentant son esprit s’agiter alors que son corps lui reste toujours aussi raide. Finalement, ce sont des mains dénuées de toute confiance et habilité qui viennent soulever ce foutu chapeau. Là, il n’y a plus aucun doute. Les yeux agrandis par la surprise, le souffle se faisant plus rapide, Cheshire sent les barrières de sa patience se briser une à une. Un craquement suivi d’un autre qui se répète sans cesse, comme ces habituels cliquetis d’horloge qui le hantent tant. « Mad… » qu’il laisse échapper dans un souffle court, ces bruits mécaniques continuant toujours leur course dans son esprit, jusqu’à ce que sa folie soit lentement libérée. « COMMENT OSE-TU ?! » Il grogne, le chaton. Il y voit là une véritable trahison. Ses iris virent dangereusement au jaune, perdant peu à peu le contrôle. S’en suivent ces deux fameuses oreilles pointues qui se redressent au milieu de ses cheveux en bataille, ainsi que ses griffes apparaissant au bout de ses doigts. Le voilà de nouveau Cheshire, le sale chat de gouttière, qui n’en a que faire des sourires charmeurs. Brusquement, ses doigts viennent se resserrer sur la veste du chapelier, abîmant au passage le tissu de par ses griffes. « Je vais te le faire payer. » articule-t-il avec rage, sentant son visage s’empourprer soudainement. Il a honte, pas de son gagne-pain, mais de s’être fait avoir ainsi, aussi bêtement. Il n’aurait certainement pas dû boire autant. Oui, bien sûr, jamais il ne se serait fait avoir par le chapelier en temps normal. Réalisant soudainement leur posture bien trop proche et les doigts de son ami toujours sur ses hanches, Cheshire grogne de nouveau. Il sait qu’il ne peut compter sur sa force de mouche, alors pour compenser le jeune homme vient bousculer le chapelier en le poussant de tout son poids contre ses épaules, le faisant ainsi tomber à la renverse sur le lit. Pourquoi se met-il toujours dans cet état en sa présence ? Son ami a une telle emprise sur lui que c’en est déroutant. Le prédateur devient la proie et la frustration du chat ne fait qu’accroître.

Il le fixe de ses yeux brillants, la colère toujours apparente sur son visage. C’est un cercle vicieux où se mélangent colère, frustration et incompréhension. Malgré tout, il cherche à se calmer, mais c’est presque impossible en compagnie de Mad. Se mordant furieusement la lèvre inférieure, il réfléchit à toute vitesse – ça pourrait être pire, se dit-il, il aurait pu le surprendre avec un client et là, ça aurait été vraiment délicat – avant de finalement faire le vide. L’instabilité le gagne et finalement c’est un léger rire qui s’échappe des lèvres du chaton. Toujours aussi enfantin mais qui n’a rien d’innocent cette fois-ci, c’est de la folie à l’état pure. « Ah, Chapelier… À t’entendre, je pourrais presque penser que tu es jaloux. » Il rit de nouveau, ne cachant pas son amusement tandis qu’il laisse ses griffes traîner sur le torse de son ami. « J’ignorais que tu avais besoin de passer par là pour étancher ta propre soif… Si j’avais su, j’aurais reconsidéré ton offre. » Passer la nuit avec son ami en échange d’une petite fortune ? Non, il ne le ferait pas. Mais rien ne l’empêche d’en rire. Il cesse finalement de jouer, se penchant un peu plus vers lui pour venir lui murmurer « Un œil, ou tes parties… Choisis ce que tu veux perdre en premier. » Ses lèvres s’étirent déjà en ce fameux rictus qui n’a rien de rassurant alors que ses griffes s’approchent dangereusement du visage de son ami de longue date.
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TRICK OR TREAT MY SWEETY CAT ?
CHESHIRE x MAD HATTER
La pénombre inondant la pièce force les sens à s’aiguiser si bien que le silence est remarquable. Seules leurs respirations et les variantes qu’elles adoptent rendent compte de l’humeur de chacun. Les yeux brillent et luisent au clair d’une lune pleine, la peau blanche transparait, véritable porcelaine au toucher, caresse enivrante qu’il ne se prive pas d’exercer pour garder cette proximité aussi longtemps que possible. Mad voulait jouer, reprochant au chat ses distances prises lorsqu’il requérait son attention. Quand Cheshire donne, il le fait aléatoirement et peut reprendre. Mais quand Mad reçoit, il aime entretenir ce lien et a tendance à vouloir garder ce qui lui a été offert. Ainsi, se priver du chat n’était pas permis. Pas ce soir. Lorsque sa voix porte, les frissons qu’il décroche du petit voleur étirent son sourire. Immobile, ne respirant presque plus, il pourrait croire l’avoir tué. Mais rapidement, le pouls s’accélère, ses lèvres sur sa gorge y déposant un baiser possèdent le goût de ce rythme annonciateur d’une vengeance certaine.

Son nom étouffé tandis qu’il recule, son chapeau précédemment retiré laissant à vue cette longue mèche bouclée se dresser sur son crâne comme par magie. Le chapelier plonge son regard dans celui de sa proie et y voit peu à peu les changements opérés par la fureur de son action. Les oreilles apparaissent, les yeux changent de couleur et le grondement sourd dans la gorge du chaton donne à ses émeraudes un éclat plus puissant. Sous la menace, yeux dans les yeux à quelques millimètres des crocs de son assaillant, Mad répond, faisant danser ses doigts gracieusement sur les hanches de son interlocuteur. D’abord l’auriculaire, puis l’annulaire et ainsi de suite, ses pouces traçant des cercles invisibles en parallèle du tout. « Tu es bien mieux comme ça » ce visage qu’il lui offre est d’une sincérité à toute épreuve. Les faux semblants dont lui faisait preuve ou devait s’évertuer à offrir pour son prestigieux statut n’était en rien un luxe de tout repos. Se montrer tel qu’il était, parfois avait du bon et il ne pouvait le faire qu’avec certaines personnes de confiance. Rares étaient ceux qui pouvaient s’estimer heureux de le connaître ainsi. Et même si Cheshire pouvait le vendre contre quelques maudites pièces, il ne le ferait pas. La beauté du geste, ou peut-être la stupidité d’un chat trop confiant… à savoir il ne voulait pas tenter, mais à lui forcer la main pour se montrer… c’était une autre paire de manche.

Projeté sur le lit avec les traits déformés de son ami, il est certain que le styliste ne l’avait pas sous-estimée cette folie furieuse chez lui. Les mots sont aussi taquins qu’ils auraient pu lui faire mal s’il ne connaissait pas le chat et s’il était moins malin. Au lieu de ça, c’est un sourire idiot qu’il offre au matou. « Si j’avais été jaloux te concernant, il n’y aurait plus personne pour t’approcher mon chaton ~ car sans prétention, j’ai horreur qu’on touche à ce qui est à moi » voilà une façon de dire qu’il avait bien conscience que Cheshire n’était à personne et faisait bien ce qu’il souhaitait. Ça n’incommodait pas le chapelier et si ça avait été le cas, qu’aurait-il pu y faire ? Le signaler au concerné directement n’aurait fait qu’accroître son activité, il en était certain. Par ailleurs, s’immiscer dans sa vie de cette façon ne lui avait traversé l’esprit que pour mettre en évidence son amitié certaine, non son attirance pour Cheshire. Il en avait, certes, mais il avait toujours su taire ce qui lui plaisait, comme pour le préserver. En ce sens il n’était pas bien différent de lui. Dire qu’il aurait accepté une nuit avec lui en échange d’une certaine somme semblait réel, pourtant aucun des deux n’aurait accepté. Pas comme ça, pas question. C’était frustrant ce petit jeu de séduction, le voir faire la sourde oreille à une proposition sérieuse qu’il tentât le diable, ou plutôt le chat au péril de sa vie. « Tu es un bon menteur je dois l’admettre, nourrir ainsi mes espoirs hanw… » L’effet fut rapidement visible, un rire transperçant la pièce avant que le visage n’affiche un sourire dément. Il se rapproche et lui susurre ses menaces auxquelles Mad répond d’abord par le silence, envoutant de son regard la créature enragée pour profiter et glisser ses mains contre les siennes. Forçant les griffes à écorcher légèrement le dos de ses mains en étant ainsi entrelacées. « Mon très cher ami, je n’avais pas l’intention de te surprendre de cette façon. Mais, vois-tu il est difficile de te trouver quand tu ne veux pas l’être. Je n’ai donc pas eu le choix » d’une mine boudeuse, il place ses mains au-dessus de sa tête, prenant soin d’agripper aussi fortement qu’il le pouvait sans vouloir égratigner la peau du chat de ses propres ongles taillés en griffe « Quant au fait que ça ait marché, ce n’est pas un hasard. Je te connais si bien… » un soupire passe la barrière de ses lèvres « Me mutiler ne changera rien, oublie l’idée, partageons plutôt un thé ? » Il était agaçant à souhait face à une bombe à retardement. L’allumette qui pouvait tout faire sauter en une fraction de seconde. Mais qu’est-ce qu’il pouvait bien en avoir à faire ? Ils étaient immortels, ou presque…

La docilité pouvait être une rivale de taille face à la violence du chat. Mais avec les provocations, il n’était pas question de rester aussi passif. Profitant de la confusion, le chapelier pousse sur les mains au-dessus de sa tête pour les faire pivoter et basculer son corps afin d’être au-dessus de la teigne au caractère sournois. Dans son regard, sourcils froncés, vainqueur, il y avait un sourire et ses yeux rieurs. La lueur verte vacillante trahissait le styliste. Un rien pouvait faire éclater à son tour la barrière entre raison et folie. Mais du chapelier ou du chat, de qui doit-on se méfier le plus ?
999 MOTS
* fuiiiis*
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À première vue, on pourrait penser que ces deux-là ne s’entendent pas. Qu’ils sont justes bons à se chercher l’un l’autre. À s’entretuer. Pourtant, c’est bel et bien une véritable amitié qui lie les deux déjanthés. Et ce, malgré la cicatrice non discrète du chapelier et les nombreux rejets parfois violents de la part du chat. Une amitié spéciale pour deux personnes tout aussi spéciales. L’attitude du styliste n’échoue jamais à venir troubler la tranquillité du charlatan. Rien à faire, il ne s’y habitue pas, réagissant toujours excessivement lorsqu’il s’agit de son ami. Il le fuit, pour son propre bien-être, mais se lasse de ces longues journées sans le voir. Il ne le dira pas, bien sûr. Jamais il ne lui avouerait une telle chose, préférant squatter le vaste domaine du fou quand bon lui semble, avant de disparaître à nouveau pendant des semaines. Cela faisait d’ailleurs un moment qu’il ne l’avait pas croisé et jusque-là, il ne s’en plaignait pas. Trop occupé à entourlouper les simples d’esprit. Ne s’attendant pas à le revoir de sitôt, en particuliers dans une chambre d’hôtel, le voleur n’a le temps de s’y préparer mentalement. Un épais brouillard prend place dans son esprit, troublant ses reflexes et ses pensées. Ce n’est toutefois pas suffisant pour égarer sa fidèle folie qui, quoiqu’il arrive, retrouve toujours son chemin.

Le plus énervant dans tout ça ? Que Mad se moque de lui, ou bien qu’il ait été trop naïf pour se laisser faire ainsi ? Cette réflexion met ses nerfs à rude épreuve. Il n’y a plus de regard pétillant, ni même de doux sourire, seulement des yeux assassins qui souhaiteraient voir son vis-à-vis disparaître en un clin d’œil. Malheureusement, ça, c’est la spécialité du chat et non du chapelier. L’idée de se téléporter loin d’ici lui effleure l’esprit, cependant il sait que ce n’est pas la solution. Fuir Mad reviendrait à continuer ce petit jeu et il ne souhaite pas vraiment voir son ami continuer cette chasse au chat. De plus, il risquerait de perdre le contrôle car si le styliste a bien une capacité spéciale, c’est d’embrouiller les pensées du chat ainsi que sa concentration et sa patience. Est-ce donc cela que ressentent les alices lorsque Cheshire se met en travers de leur route pour leur conter ses énigmes ?

Lorsque le temps s’arrête, le brun n’ose rien faire, restant immobile comme un animal pris au piège. Même en sentant ce doux contact contre sa peau, à cet endroit resté si sensible malgré toutes ces années écoulées. Tue-le, tue-le ! que lui répète une voix intérieure. Oh oui, ce qu’il aimerait l’écouter, cette voix. Il ne se fait pas d’illusions, toutefois. Pas faute d’avoir essayé. L’impossible existe et mettre son ami six pieds sous terre ne sera jamais rien d’autre qu’une stupide rêverie. Les efforts vains du chat errant ne servent généralement qu’à défouler ses nerfs en attendant le calme. Mais pour l’heure, c’est surtout la rage qui prend possession du voleur. Lui qui se vante tant de sa patience… Il est maintenant une toute autre personne. Et adoptant toujours cette attitude d’animal piégé, il ne se contente plus de faire le mort, mais bien de sortir les crocs dans le but de se montrer plus menaçant. Cela ne suffit pas à dissuader le styliste qui, le regard toujours ancré dans le sien, continue ses douces caresses. Le chat désespère, il ne sait que faire. Un grognement s’échappe, avertissement qui passe dans l’oreille d’un sourd. Ces mots qui lui sont ensuite lancés ont l’effet d’une bombe ; comment pouvait-il dire une pareille chose ? Déstabilisé, le fourbe cligne des yeux tandis qu’il sent cette chaleur lui monter au visage. Il cherche à comprendre, mais ne trouve aucune réponse à ses réflexions. Il cherche à répondre, mais aucun mot ne s’échappe de ses lèvres. Qu’attendait-il après tout ? Il n’y a qu’un fou pour apprécier le voir dans cet état de rage.

Ses cris ne sont plus, vite remplacés par un rire. Si le chapelier veut jouer à l’idiot, et bien il jouera lui aussi. Lui reprocher cette jalousie incertaine n’est qu’un leurre afin d’entrer dans son jeu tout en se moquant d’une certaine façon de son ami. En revanche, au vu de ce sourire niais, il ne peut qu’arquer un sourcil. Il est vrai que Mad a cette fâcheuse tendance à toujours avoir le dernier mot. Rien ne le déstabilise. Mon chaton, ces mots résonnent dans sa tête. Ses griffes traînant toujours sur son torse, il les laisse abîmer le tissu avant de trancher hasardeusement un fil, faisant ainsi sauter un bouton de sa veste. Un nouvel avertissement, rien de plus. Malgré tout, c’est un fin sourire qui étire ses lèvres. « Bonne chance pour en arriver à là, honey. » Essayer d’apprivoiser ce chat sauvage revient à essayer d’attraper de l’eau avec ses mains. Trop libre pour qu’on ne puisse lui mettre la main dessus. Trop instable pour qu’on s’y accroche réellement. Cheshire sait pertinemment que son ami n’est pas sérieux, qu’il se fout simplement de lui. Il se permet donc d’en rire, venant même à se demander si de son côté, le chapelier n’a pas lui aussi ses propres désirs à assouvir. Ses réactions en sont d’autant plus drôles, le chat y répond d’un ton léger. « Aww arrête, tu vas me faire de la peine… Commence par m’inviter au restau et ensuite on en reparlera peut-être. » Comme quoi, il peut être romantique lui aussi quand il le veut. Ou simplement profiteur. Distraction de courte durée, le chat n’oublie pas qu’il doit avant tout se venger.

Des mots hostiles prononcés avec douceur, le voleur n’a plus de logique. Cette petite visite surprise voulue par le chapelier partait peut-être d’une bonne intention, il n’en reste pas moins qu’elle est perçue comme une vraie trahison par le chaton. D’apparence maintenant calme, intérieurement son esprit en jubilerait presque. Appréciant ce moment, le brun prend son temps avant de mettre ses menaces à exécution. Comme seule preuve de clémence, il laisse le choix à son ami. Impossible de se détacher de ce regard de jade. Il attend patiemment alors que les aiguilles de l’horloge continuent leur folle course. Le calme semble revenir mais ne reste jamais assez longtemps. À sa grande surprise, ce sont finalement des doigts qui viennent se glisser entre les siens. Geste incompréhensible, il le regarde avec de grands yeux perdant lors d’un bref instant cet air menaçant. C’est d’une oreille attentive qu’il écoute les explications de son ami, mais cela ne suffit pas à apaiser sa colère pour autant. « Tu m’as quand même trahi. » ose-t-il finalement répondre dans un murmure à peine audible. Rancune digne d’un gamin. Il n’oublie jamais rien.

Par appréhension, lorsqu’il voit ses mains s’approcher, les oreilles du chat se rabaissent. Tout en lâchant une plainte, il cherche à s’en défaire mais le chapelier le tient bien fermement. Alors, afin de se montrer plus calme, le voleur ne tente plus de se débattre. Il attend simplement, venant poser sa tête contre le torse de son ami. Si proche, qu’il peut sentir son cœur battre. Un rythme calme et régulier qui l’apaise dans un sens, lui faisant oublier ces bruits d’engrenage dans sa tête. Qu’il est énervant à toujours être aussi serein, le chapelier, même lorsqu’on le menace de mort. Les mots de son ami ne réussissent finalement qu’à l’irriter. Sa main vient saisir plus brusquement cette veste, l’abîmant davantage alors qu’il relève le regard vers lui. « Tu t’es joué de moi… Tu m’as suivi, piégé et trahi juste… Juste pour UN THÉ ?! » Ses mains remontent jusqu’au col, l’agrippant toujours aussi fortement. « Tu te fous de moi ! » Il crie, il grogne, les autres occupants doivent sûrement l’entendre à travers ces murs pas très épais, mais qu’importe. Si c’est la guerre qu’il veut, il l’aura ! Au diable ces histoires de guéguerres entre royaumes, voir deux fous s’affronter est un tout autre spectacle. Son regard meurtrier ne le quitte pas, brillant davantage en cet instant, on pourrait même imaginer des éclairs jaunes en surgir. Sortant les crocs, le chat s’apprête à vociférer de nouvelles menaces à l’égard de son camarade, mais celui-ci renferme sa prise et, en un clin d’œil, inverse leur position. Un cri de surprise lui échappe alors qu’il se retrouve sous lui. Pris au piège, le brun le regarde avec des yeux écarquillés redevenus noirs. Cet air redoutable envolé, on pourrait presque le croire intimidé.

Passé la surprise, les poings du chat s’activent, assénant plusieurs coups contre ce torse qui représente de véritables barreaux de cachot. « D-dégage ! » Quelle crédibilité peut-il bien avoir avec ce manque de force flagrant ? Son truc à lui, c’est la stratégie, mais il n’arrive pas même à penser correctement en présence de Mad. Frustré, il se contente alors de poser ses mains sur les épaules du chapelier, le repoussant du mieux qu’il peut pour le tenir à distance. Les sourcils toujours froncés, les dents serrés, sa colère est toujours présente, même si sa folie a quant à elle décidé de se faire soudainement plus discrète. Peut-être a-t-il sous-estimé celle de son ami ? C’est qu’il réussit toujours à l’amadouer si facilement sous ses airs calmes. « Sérieusement, qu’est-ce qui va pas chez toi ?! » Outre le fait qu’il soit tout aussi perché vraisemblablement.
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Mad Hatter
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TRICK OR TREAT MY SWEETY CAT ?
CHESHIRE x MAD HATTER
Les simples humains tombés par hasard sur cet autre monde ont une mémoire et une façon de l’utiliser si différente. En apparence, bien des choses ne sont pas communes pour eux à mesure qu’ils foulent la terre sous leurs pieds. Des yeux brillants, des capacités et des particularités qui n’existent qu’ici et là en ces nouvelles contrées. Cependant, ce qui est plus troublant et subtile à la fois c’est cette folie à laquelle ils s’exposent. Naturelle pour les otherlands, si peu pour les alices, puisque tel est leur nom à défaut de retenir celui qui leur est propre tant leur résistance est faible. Ce n’est pas une affaire de chance ou de courage, ni même de savoir ou d’adaptation. Cette folie en chacun, eux la réprime a contrario d’un natif. Une folie assumée qui passe parfois sur le visage de ses hôtes. Cheshire a révélé la sienne il y a bien longtemps de cela et lorsque son sourire carnassier décore ses lèvres de crocs et ses yeux d’une vive lueur électrique, Mad ne peut résister à faire luire davantage l’émeraude. Pourtant, il résiste à leur façon, ces alices et trouve que cette force-là lui permet d’être plus attentif. Sans compter l’effet de surprise que cela produit toujours. Ainsi, d’un calme imperturbable, il contemple ce ravage s’emparer de son ami et le complimente à la fois sur son physique, que sur ce naturel qu’il laisse enfin dominer. Pourquoi cacher qui il est ?

Tout n’était que provocation et lorsque ça n’en était pas, le félin interprété ses moindres faits et gestes comme il le souhaitait. Mad ne pouvait décemment pas lui en vouloir, ayant habitué le petit voleur de cette manière, cachant parfois ses propres sentiments afin qu’ils ne lui soient pas enlevés ou qu’on ne s’en serve pas à mauvais escient. Et il savait que parfois l’insouciance de Ches le poussait à quelques erreurs. Sa vie notamment, cette âme précieuse en sa possession, une véritable chance pour l’un comme l’autre. Aussi libre qu’était le chat, nul doute qu’il ne le considérait pas comme l’une de ses possessions et en terme d’amitié comme d’amour, il était loin de se comporter de la sorte. Pourtant, il pouvait comprendre ce besoin de garder l’autre près de lui et c’était agaçant, si agaçant qu’il en rit. Nourrir des désirs, si tenté qu’il en avait, il ne les lui présenterait pas de la sorte. Mais il considéra la réplique rapide comme une invitation et accepta le marché. « Bien, s’il n’y a que ça pour te faire plaisir, considère cela comme chose faites » il allait devoir assumer, maintenant, le beau parleur, une chose qui ne lui était pas aisée de faire étrangement.

La menace est toujours présente malgré tout et un bouton saute alors que lui reste calme, sachant comment amadouer le chat beauté qui se plait à le surplomber. Une occasion pareille ne se reproduira pas à moins d’être volontairement provoquée par le concerné. Mais pour l’instant la tête à coiffe justifie sa chasse. Un moment d’accalmie, profitant de cette chaleur contre lui, des presque ronrons qui sont plus des grognements sourds et de la queue de chat qui vient fouetter l’air en signe de contrariété. Ce qu’il pouvait être rancunier, c’était délicieux. Mad n’y résista pas, laissant entendre qu’il voulait prendre un thé plutôt que d’approfondir cette conversation sérieuse. Il faisait toujours tout pour éviter les effusions sentimentales, le chat le lui rendait généralement bien. Pour une fois cependant, c’est ce qu’il semblait attendre. La fureur revient aussi facilement qu’elle avait quitté la boule de poils qui feule dorénavant à en faire grincer des dents le chapelier. Si agité, il ne peut rien faire, sachant pertinemment qu’en le libérant le petit avorton allait s’enfuir. Alors, il inversa leurs positions, le sonnant une nouvelle fois sans succès pourtant. Apeuré, oui, mais de quoi ? Le chat s’affole, mais Mad malgré les mains contre ses épaules se contente de battre des jambes et de poser ses coudes de part et d’autre de son très cher Ches, ses mains lui servant d’appui pour sa tête. « We’re all mad here, m’a-t-on dit… hm darling ? Mon anglais n’est pas des plus raffiné selon de vrais british, mais tu as très bien compris où je voulais en venir » et son regard souriant laissa entendre un fufufu ~ chantant, alors qu’il dévorait de ses prunelles avide la moindre parcelle chez le chat dont le pelage hérissé faisait presque dresser les quelques boucles angélique de sa chevelure corbeau. « Si j’étais venu pour un peu de thé seulement, j’aurais été moins discret à me pavaner dans ce bar dans une tenue plus… moi afin de faire dresser ces magnifiques oreilles de chat plus rapidement qu’il n’en faut pour dire « Ches » » et ces petites oreilles, il en saisit une du bout des doigts, grattant tout autour. Il fut un temps, le styliste expérimentait ce qui plaisaient aux chats afin de les reporter sur le vagabond et il ne fut pas déçu de ses réactions. « Alors entre une tasse de thé à la volée et pouvoir profiter de ton humble présence autant que je le souhaite en me glissant dans la peau d’un ivrogne, je laisse à ton imagination trouver réponse à pourquoi je suis ici, puisque tu as surement deviné pourquoi ce choix d’accoutrement maintenant » d’un regard inquisiteur et blasé, le chapelier le fixe un instant et s’arrête de toucher à l’oreille du chaton « à moins que tu ne sous-estime ce « nous » qui existe, très cher chat… tu m’en briserais le cœur » si peu… Cheshire pouvait si bien répondre qu’il ne voyait pas leur relation si intime, Mad en aurait le sourire pour le mensonge qu’il verrait littéralement se dessiner dans l’iris doré. « Vas-tu te décider à converser normalement ou dois-je encore t’écraser de tout mon poids ? Je pourrais m’en amuser des heures, mais j’ai un minimum de savoir-vivre, ce serait bien que tu me permettes de le conserver »
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* fuiiiis*
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Si habituellement le chat se plait à se jouer des limites humaines ou non, il n’aime pas se retrouver de l’autre côté. Être celui qui se fait avoir, celui dont les réactions sont observées avec attention. Cela le met en rogne mais avant tout, cela le met mal à l’aise. En particulier lorsqu’il s’agit d’un certain chapelier à la folie aussi démesurée que la sienne, bien que trompeuse de par son attitude de baron. Le fou occupe une place importante à Wonderland, possédant son propre domaine et laissant quiconque y entrer. Il ne craint rien, tout le monde sait qu’il vaut mieux ne pas l’énerver. Pourtant, existe-t-il une personne qui l’a réellement vu être énervé ? Ou peut-être que ceux qui l’ont trop tenté ne sont plus de ce monde pour en témoigner. C’est ce genre d’hypothèses qui plait au chat. On ne peut rien prouver, seulement présumer. Et le fourbe, adorant verser de l’huile sur le feu, ne se gêne pas pour nourrir ces doutes et craintes. Quelques mots glissés par-ci par-là auprès des passants de Wonderland, dans le seul but de les voir perdre cette certaine confiance alors qu’ils entrent dans le domaine du fou. Des thés, dont la recette subtilement changée, donnent lieu à des situations étranges, drôles parfois même. En fin de compte, si tous savent se tenir face au chapelier, ce n’est pas le cas du chat qui ne cesse ses fourberies par simple ennui. À moins que ne soit pour attirer son attention. Il finit bien souvent par le payer, d’une façon ou d’une autre, se plaignant toujours que le styliste vienne l’embêter injustement. Un mélange de folie, d’ennui et de déni. Il faut dire, tout est bon pour attirer l’attention.

Toutefois, maintenant qu’il l’a, cette précieuse attention, le brun ne semble plus aussi confiant. Il est surpris. À un tel point qu’il se demande même s’il n’a pas fait une connerie plus grave qu’une autre, qui lui vaut le déplacement en personne de ce cher chapelier. Rien qui ne sort de l’ordinaire, qu’il se rassure lui-même, intérieurement. Du moins, pas sûr que ce qui est ordinaire pour lui ne l’est pour les autres. Et puis quand bien même, Cheshire est du genre à ne pas se faire des reproches à lui-même et ce, même lorsqu’il est en tort. Un chat buté et fier. Perdant peu à peu le contrôle, il ne se laisse pas faire pour autant, luttant pour avoir le dernier mot. Effort vain, ses mots se retournent contre lui. Sourcils haussés alors que Mad accepte son offre. Bordel. Il plaisantait voyons. C’était une plaisanterie, rien d’autre. Pourquoi ce fou accepte-t-il cette blague ? Déconcerté, le voleur ne sait quoi répondre. Comme souvent en compagnie de son ami, les mots lui manquent et ses sourcils se froncent.

Il est si frustrant pour le chat de constater que ses gestes tout comme ses dires ne peuvent rien contre cet ami de longue date. Se montrer menaçant ne réussit qu’à récolter un calme olympien. Tout le contraire du chat dont l’esprit en ébullition est sur le point de subir une panne. Foutu chapelier qui le met dans tous ses états. Les rôles s’inversent vite sans qu’il ne puisse faire quoique ce soit pour contre-attaquer. Bien trop perturbé, il lui faut un moment pour réagir. Pourtant, il doit être habitué à se retrouver dans une pareille position. S’il s’agissait d’un autre homme, il est certain que le chat ne réagirait pas de la même façon. Il est payé pour, après tout. Mais là, c’est Mad qui le domine de par sa folie. La réalisation le frappe de plein fouet et immédiatement, le voleur s’agite, cherchant à se défaire de cette emprise. C’est inutile, il le sait mais ne s’arrête pas pour autant. Le chapelier s’installe confortablement, pas prêt de lui foutre la paix. Si frustrant. Un certain poids vient bloquer une partie de son corps, obligeant le chat à réitérer sa tentative. Poussant de nouveau sur ces larges épaules, il essaie de le faire se relever sans y parvenir. C’est un soupir vaincu qui s’échappe de ses lèvres.

Le visage du fou étant si proche, il peut sentir le poids de son regard sur lui et cela suffit à lui faire perdre ses moyens. Il n’a pas besoin de lui rappeler sa folie, il en a parfaitement conscience. Cet air amusé ne le fait pas rire, les sourcils toujours froncés, l’animal est prêt à mordre. Les mots de son vis-à-vis se bousculent sans que le sens ne parvienne à l'esprit du chat. Il ne réussit qu’à l’embrouiller davantage, le faisant douter sur la raison de sa présence ici. À nouveau, il tente de se relever, sans succès. C’est un regard noir qu’il lui lance et pourtant, lorsque les doigts du styliste viennent saisir l’une de ses oreilles afin de lui prodiguer ce doux contact, Cheshire réagit de lui-même. Paupières clauses, ronronnant de plaisir par ce stupide geste. Ses mots lui parviennent plus difficilement, ne les écoutant que d’une oreille distraite. Les mots s’ancrent tout de même dans son esprit ; humble présence, ivrogne, imagination. Il ne comprend pas. Est-ce l’alcool ou le fait-il exprès ? Le voleur est maintenant assuré que tout ceci n’est pas dû au hasard, Mad avait bien prévu son coup. D’ailleurs a-t-il bu ne serait-ce qu’un seul verre avec lui ? Vraiment, s’il n’était pas en train de se délecter de ce doux contact, sans doute serait-il de nouveau furieux. Lorsqu’il arrête, Cheshire ouvre les yeux et découvre ce regard si particulier. Oh non, il n’a même pas intérêt à le juger. « Te glisser dans la peau d’un client potentiel. » qu’il le corrige dans un murmure, le regard dur. Simple rappel, le brun n’était pas là pour s’amuser mais bien pour se faire un peu de monnaie.

Il le fixe toujours à la manière d’un chat mécontent et pourtant, à l’entente de ce nous quelque chose s’éveille en lui. Il serait le premier à nier cette évidence. Mais ce mot lui fait espérer bien plus, tout comme sa propre folie est toujours attirée par celle de Mad. Un léger rire s’échappe de ses lèvres alors qu’il répète ce fameux « Nous… » Ces derniers mots lui donnent l’impression d’une invitation, d’un défi à relever. Converser normalement… Qu’il est drôle. « Est-on réellement capable de faire quoique ce soit de normal ? » lui demande-t-il de sa voix redevenue suave. Si repousser le chapelier ne réussit qu’à le rendre plus persévérant, le chat a bien une autre idée en tête. Venant passer ses bras autour du cou du styliste, c’est un fin sourire qui vient étirer ses lèvres. Il ne le quitte pas des yeux tandis que ses jambes viennent encercler sa taille, comme pour le rapprocher davantage et le garder ainsi, outrageusement près de lui. Une position douteuse qui pourrait porter à confusion, le chat s’en amuse, son regard brillant d’un éclat si particulier. « Oublie donc ce savoir-vivre, mon cher chapelier. Montre-moi ta folie. » Sa main glisse sur cette nuque avant de se perdre dans les cheveux sombre de son ami, ses lèvres toujours étirées par ce fin sourire. Découvrir les limites de Mad, ce serait là un véritable succès personnel. « Je veux savoir tout ce qui se passe là-dedans. » qu’il continue, venant tapoter de son index le côté de son crâne.
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CHESHIRE x MAD HATTER
Ses sens ne sont pas aussi aiguisés que celui de son vis-à-vis, pourtant, il perçoit celles du tissu, reconnaîtrait entre mille le style du félin, quel que soit son déguisement. Plus encore, il connaissait par cœur la texture de ses cheveux, de sa peau, la chaleur de son souffle. Que fait-il à le laisser chaparder, vendre ce corps frêle d’apparence et si dangereux dans son usage ? Il l’observe et lui laisse cette liberté nécessaire pour que le fil ne cède pas. Ce fil maigre, légèrement effiloché qui les lie et dont la tension produisait des sons à chaque fois que quelque chose venait y toucher. Pourtant, jamais il ne cèdera, sa qualité est d’or à en faire pâlir les moires. Tirer dessus cependant serait une grave erreur qu’il n’a jamais commise pour ne pas le voir s’éloigner plus, devenir celui d’Ariane et le mener sur un chemin certes, plus sûr, mais qui ferait taire tout autre amusement. C’était cela. Une partie de lui souhaite bel et bien mettre la ville à feu et à sang, mais pour quelle raison ? Cheshire faisait bien ce qu’il voulait et lui également. Il en était certain, se trouver une pouliche aurait bien plus d’effet. Ses provocations n’ont d’égale que sa verve qui calme irrémédiablement le chat, malgré ses mouvements agités. Il l’a trompé, d’une façon qui l’agace et Mad est satisfait de cette punition. Au moins, son temps n’avait pas été vain à le chercher.

Son cœur balance avec leur position, non sans protestation. La patience est de mise et le styliste n’en manque pas. Pourtant, il souhaite parler de raison à raison, mais ne trouve que folie. Ses paroles flottent dans l’air, s’évaporant au profit d’un ronronnement involontaire et du calme. Cette emprise, il s’en délecte, son sourire s’agrandit. Effort inutile que d’énoncer une vérité lorsque l’oreille qui la reçoit est sourde. Hermétique. Cheshire avait peur d’entendre ce qu’il avait à dire et il avait peut-être bien raison. Car détenir une partie de Mad c’était obtenir un pouvoir dont il userait sans maturité aucune. Il avait pourtant confiance et c’était ce qui était pire.

Il arque un sourcil rageur. Normal est un mot suggestif après tout, comme toute chose. « Normal à notre façon, ça ne veut pas dire normal pour la majorité » il exigeait simplement que le félin ne fuie pas. Il ne le pouvait plus à présent, si les poches étaient vides, le fil qui avait servi à coudre son chiffon était lui de plomb… Nous avait-il dit et il avait souri en entendant l’écho d’une voix plus faible et féline. Un ronronnement ou un grognement qui le lui avait porté. Son agréable qui ne le dissuada pas d’entretenir plus son compagnon pour mieux quérir son attention. Le regard se voile, le silence fait rage et annonce la tempête qui bouillonne et tourbillonne dans sa tête. Les bras s’enroulent à son cou, les jambes l’encerclent et la chaleur de ses mots lui coupe le souffle. Sa peau caressée du souffle aux sonorités roulées qui fondent comme des murmures à sa propre cage. Le loquet insuffisant qui retient son démon : relié à ce fil rouge dont le nœud se délie lentement.

Le sourire s’agrandit, dévoilant des crocs saillants que le chapelier fait grincer d’un léger mouvement de mâchoire. L’expression déforme le visage de porcelaine pour briser complètement le masque et ne laisse dans la pénombre qu’accroitre les ombres. L’ambre et l’émeraude dansent, déments par leurs lueurs sinistres s’agitant faiblement comme de minuscules flammes. Le cœur s’emballe, le souffle percute avec rage la peau opaline et imberbe du félin et ses mains logées près de la tête de Ches creusent le tissu à l’aide d’ongles noirs dans un bruit sourd et lent à mesure que les fibres se détachent comme sa folie se manifeste. Un rire accompagne la démesure, calme et peu audible, son étouffé par la détresse que le chapelier contient dans ce qu’ils appellent folie. Une partie de lui y est enfermée afin de ne jamais laisser sa déraison prendre le contrôle. Pourtant, le chat se glisse contre les barreaux. Trop proche, beaucoup trop, le fait frissonner de tout son être. Ses lèvres s’approchent des siennes sans lâcher ce regard semblable à un miroir. Le chapelier se noie dans l’or, contemplant son reflet démoniaque. Vil serpent qui s’immisssssce peu à peu dans sssaa tête. Il réclame la sienne. « Gare à ce que tu souhaites, Chat, car mes désirs sont plus ardents que le prix de ta consciensssssssssssse » le sifflement s’intensifie à venir se perdre entre les lèvres de sa proie. Réprimé depuis des siècles, tout ce qui a tué Mad en a fait le chapelier. Gare à celui qui s’y trompe, des sourires enjôleurs et du bon senssssssss, car la flèche peut basculer dans la plus mauvaise de toutes les directions et ce qui est raison devient inhabituel. Cette lutte qui l’enserre à la gorge, enroulée dans sa tête à l’en faire trembler imperceptiblement, Mad Hatter lutte contre, encore, pour éviter à son précieux ami de côtoyer de trop prêt toute la rancune de ses multiples abandons. Pourtant, le pouce vient se loger à la commissure de la lèvre inférieure du chaton, l’index caresse la mâchoire et le venin du chapelier se répand plus vite à mesure des secondes. « Puisque tu voulais savoir, je vais te dire un secret, ingrate petite créature qui ne cesse de s’exposer en dépit de son instinct. Je sais tout de toi, absolument tout et il n’y a nulle part où te cacher de moi »  de retour, ce rire aigu et cinglant sonne comme un pleur silencieux « Tic… tac… tic… tac » l’œil est pris d’un toc sur la mesure de ses mots. La main descend et se pose sur ta gorge. Mais si ton souffle est court, ça n’est pas lui qui en exerce la pression. Dans cette humiliation, c’est ton pou qu’il contrôle.
989 MOTS
il me fait flipper ce con...
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''I can't wait to get you all alone,,

À force de jouer avec le feu, on finit par se brûler qu’on dit. Ce n’est toutefois pas ça qui va l’arrêter, le chat. Il s’est déjà brûlé. À plusieurs reprises même. Jusqu’à en être entièrement consumé. Autrefois, vite apeuré, il aurait fui le danger à toute vitesse. Aujourd’hui, il s’élance à sa poursuite dans un élan d’enthousiasme et d’excitation. Les sens bouleversés par l’adrénaline, le cœur qui s’emballe dans sa poitrine, la sensation d’être si proche de cette fine ligne qui le sépare de sa fin… Tout cela crée un sacré mélange dans la tête du chat qui ne se fait pas prier pour laisser sa folie prendre possession de son corps et de son esprit. Sa démence si particulière ne lui vaut pas de pétages de plomb, pas plus qu’il n’apprécie lire la souffrance dans les yeux d’autrui. Non, lui, sa folie le pousse à se réjouir de certaines sensations. Qu’on veuille l’insulter, le juger ou le maudire, il adore cela. Qu’on cherche à le rouer de coups, il en redemande avec plaisir, encore et encore, sans jamais s’en lasser. Riant de ses propres souffrances. Accueillant à bras ouverts une fin qui n’en sera peut-être pas une. Cheshire ne sait si la prochaine fois, il sera épargné ou de nouveau repêché. Qu’a-t-il à perdre de plus, de toute façon ? Rien qui ne lui sera regrettable, lui dont la conscience est séquestrée par la démence.

Pourtant, il existe toujours cette petite chose dans sa tête. Cette présence détestable qui, jamais, ne le laisse dormir en paix. Elle lui rappelle de mauvais sentiments, embrouillant son esprit avec ces douloureux souvenirs flous, mais persistants. C’est ce qui le pousse à vivre sa vie de cette manière si tordue et insouciante. Son esprit étant déjà fissuré, voire même éclatés en divers morceaux recollés maladroitement, il ne lui reste que son corps à malmener de bien des façons. Cette peau blafarde, en permanence marquée de bleus causés par de violents coups et des mains qui s’accrochent toujours avec trop de force, ne peut que témoigner de ce mode de vie malsain. Ce corps fin que l’on pourrait briser avec aisance mérite parfaitement sa place dans un hôpital psychiatrique. Lui, qui pensait pourtant qu’en perdant son sens moral il serait ainsi plus libre, se retrouve avec un esprit si emmêlé qu’il en est impossible de défaire les nœuds. Tout comme il lui est impossible de faire taire définitivement cette chose si proche de la conscience.

Cette fausse conscience est pourtant la raison pour laquelle le chat est si vite perturbé par la présence de son ami. Parfois, il se prend la tête, se demandant bien ce qu’il attend du chapelier, ce qu’il veut de lui. Le jeune voleur souhaite que les choses restent telles qu’elles le sont, pourtant parfois il se pose des questions, sans raison. L’attitude du fou le fait douter de lui, douter d’eux. Pour des amis, c’est un lien bien particulier qui s’est créée entre eux. Lorsqu’il est trop proche, le chat se braque, parfois même, il s’enfuit. On pourrait croire qu’il sur-réagit, lui-même le pense par moment. Il ne comprend ce qui le trouble tant chez le toqué. Peut-être bien est-ce ce calme trompeur, ces sourires qu’il adresse toujours à son égard. Ou peut-être est-ce ces taquineries qu’il se permet sans cesse, laissant croire au chat que ce nous pourrait évoluer vers une nouvelle chose non définie. Parfois, le brun se demande s’il est sérieux, puis ça lui revient en pleine figure ; ce ne sont que des plaisanteries. Il se fout de lui, chose qui se fait entre amis. Comment pourrait-il être sérieux ? Impossible. Mad le connait bien et il connaît surtout les différentes facettes du chat, même les plus hideuses.

Ironie qui lui rit au nez, lui, qui autrefois s’était délaissé d’un homme dont la noirceur l’effrayait bien plus qu’elle ne le devrait, tente par tous les moyens de faire pencher la balance. Plus tactile qu’à l’accoutume, ses mots doux cherchent à atteindre le chapelier. Il en faut beaucoup pour faire surgir cette facette si mystérieuse et démente. Ses griffes glissent sur ces barrières dans un bruit grinçant, cherchant à éveiller la folie de son ami. Intérieurement, sa propre folie commence sa course-poursuite, se lançant désespérément à la recherche de sa jumelle. Elle se hisse hors du filet pour espérer la toucher du bout des doigts. Si proche, le chat peut observer avec attention ce visage aux traits d’ordinaire si calme, il peut presque percevoir ce combat intérieur qui a lieu en ce moment même alors que le temps semble s’être de nouveau arrêté. Quelque chose change dans l’émeraude, si subtile qu’il le discerne à peine et là, le chat comprend. Il est là. Le Chapelier Fou, paré de sa si délicieuse folie. Les yeux du chat, agrandis par la surprise, se mettent à briller face à ce spectacle. Son regard se perd, observant ce sourire aux crocs acérés, ces pierres de jade qui scintillent davantage dans l’obscurité, cette barbe qui, à cet instant, lui donne presque un air maléfique. Un bruit lui parvient, Cheshire tourne légèrement la tête, n’osant pas quitter ce regard vert trop longtemps, pour observer le tissu se défaire sous les griffes du fou. Il le sent maintenant, ce danger présent qui pèse sur lui. Lorsqu’il reporte son attention sur le visage de son ami, sa respiration se fait plus forte, son souffle se mêlant au sien. Son cœur gronde, l’adrénaline monte. Le chat et sa folie en ronronnent de satisfaction.

La nuit se fait plus sombre alors que le chapelier perd la raison, ses mots ensorcellent le chaton. Mise en garde qui le surprend mais ne suffit pas à l’alerter. Sa conscience est très bien là où elle est, elle ne lui gâchera pas ce plaisir. Doucement, la main du brun s’approche de ce visage marqué par la folie. Du bout des doigts, il vient caresser sa joue, comme pour mieux se rendre compte de ces changements. La folie du chapelier, rien que pour lui. Seul un fou se délecterait d’une pareille chose. Sa démence est attirée par la sienne et rien ne pourra changer cela. Insouciant, comme toujours, ses lèvres s’étirent en un fin rictus. Au fond de lui, peut-être a-t-il peur, mais cette sensation est si agréable qu’il s’en satisfait. Un soupir mêlé de surprise et de plaisir s’échappe de ses lèvres alors même que le pouce du fou vient s’y poser. Le voleur l’écoute attentivement, retenant presque sa respiration pour ne pas en troubler le silence. Il reste calme, seule la surprise peut se lire sur son visage. Un rire. Un décompte. Et une main qui glisse jusqu’à son cou. Geste qui le prend par surprise, réflexes oubliés, il le regarde simplement de ces grands yeux emplis d’incompréhension. Le temps défile, alors que sa folie en vient même à lui faire oublier comment respirer. Sa main vient se poser sur le poignet du chapelier, sans pourtant réussir à le faire bouger. Son cœur s’affole, il s’agite à en perdre lui aussi raison. Tic, le poids contre sa gorge semble s’alourdir. Tac, les doigts se resserrent sans qu’il ne comprenne que tout ceci, c’est dans sa tête. Tic, la main du chapelier en perd toute sa chaleur et est très vite remplacée par une fine lame glacée. Tac, c’est sa tête que l’on tranche sans hésitation. Paupières clauses, l’obscurité le noie, il s’étouffe. Une impression de paix alors qu’il se perd. Le silence règne un court instant avant qu’il ne les entende de nouveau, ces cliquetis. Immédiatement, ses yeux s’ouvrent en grand, dégageant la main du chapelier pour porter sa propre main contre son cou où, à sa grande surprise, il n’y a ni sang ni aucune plaie. C’est dans sa tête, que lui répète sa folie. Ce qui n’en reste pas moins effrayant.

Quelque part, Cheshire sait qu’il ne devrait pas tenter le fou à ce point. S’il garde sa folie enfouie, c’est bien pour une raison. Mais alors qu’il reprend son souffle, ne quittant toujours pas des yeux son ami, sa démence le pousse à continuer. Ceci n’est qu’un aperçu, les limites du chapelier sont loin d’être atteintes, il le sait bien. Alors, comme lorsqu’on s’en prend à lui, le chat se met à rire. « Et pourquoi voudrais-je me cacher de toi, chapelier ? » dit-il dans un murmure, ne souhaitant pas troubler le calme autour d’eux. Il en sourit, tel un enfant insolent qui ne retient aucune leçon. « Laisse ta folie rejoindre la mienne, elle n’attend que ça. » Sa main vient se glisser dans la sienne – si d’ordinaire, le chat n’aurait jamais fait ça, sa folie quant à elle s’en délecte. Oh oui, elle en rêve, cette stupide démence, de régner sur ce monde insensé main dans la main. Il est temps d’arrêter pourtant. Son esprit s’agite, assommé par toutes ces voix dans sa tête. « Tu penses tout savoir de moi… Vraiment ? » Il en sourit de nouveau avant de secouer négativement la tête. « Ça, tu vois, j’en doute. Mais je t’écoute, chapelier, dis-moi tout. Dis-moi ce que tu sais… Dis-moi ce que je dois craindre du fameux Chapelier Fou. » Sa raison ? Elle se planque lâchement dans un coin, ne voulant pas assister à cette rencontre entre deux êtres insensés. Dans l’obscurité, Cheshire ne s’accroche qu’à ce regard étincelant, seule source de lumière scintillant dans les ténèbres de cette nuit si spéciale.
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