Nom: Blue
Race: Déjan'thé
Âge apparent: Un petit peu plus de 24 ans.
Âge réel: Née 330 apA.
Sexualité: Tu n’avait pas été créée dans le but d’avoir ce genre de relation avec autrui.
Genre: Féminin.
Métier: Membre de la cour de Death.
Groupe: Vallhaland.
Particularités physiques: Ta peau et tes cheveux bleus ainsi la perle incrustée dans ta poitrine.
Âme: Ton âme t’a été dérobée par un ancien Roi noir.
Origine: Ballerine d’une boîte à musique née de la puissance des sentiments de ta Créatrice.
Pouvoir: Ta présence était naturellement reposante pour les personnes qui t’entouraient et tu pouvais également absorber les émotions négatives grâce à ta voix en les enfermant dans ta perle. Tu avais cependant besoin de temps seule et dans un environnement calme pour purifier cette dernière sans quoi tu risquerais de te faire déborder par l’énergie négative stockée dedans et entrer dans un état atonique plus ou moins long.
Avatar: Blue pearl Steven Univers
Blue
Tu avais un visage et des yeux doux, bien que très souvent cachés par tes cheveux couper en un carré plongeant laissant seulement apercevoir un nez pointu, que tu trouvais plutôt mignon. Cela pouvait paraître être un choix étonnant, pour une danseuse, mais tu avais l’habitude désormais et cela ne te gênait plus. Tu aimais même la protection que cette coiffure pouvait t’apporter. Ce qui servait avant d’indicateur de ton statut inférieur, il ne fallait surtout pas prendre le risque que tu aies pu avoir la possibilité de les regarder directement, était maintenant une barrière symbolique entre toi et ceux qui pourraient te vouloir du mal. Mais il arrivait désormais que l’on puisse te voir déambuler dans le palais avec les cheveux relevés, car tu t’y sentais en sécurité. On pouvait alors découvrir des yeux fins d’un bleu opalescent, à l’image de la perle ornant ta poitrine, telle une parure permanente.
Avec une apparence comme la tienne, tu pourrais facilement passer inaperçu si l’entièreté de ton être n’avait pas été de la couleur de l’azur. Ta peau était dans une teinte d’un bleu clair là où tes cheveux étaient très légèrement plus foncés. Mais si l’idée d’avoir eu la possibilité d’être plus discrète, plus facile à te faufiler dans les ombres pour te faire disparaître était plaisante, tu étais fière d’arborer ce bleu. Car c’était le sien, et tu avais été faite à son image. C’était le dernier lien qu’il te restait avec elle, et celui-ci, personne ne pourra t’en séparer.
Si être dans un environnement paisible était une chose nécessaire pour toi, pour te ressourcer, loin du monde réel, si vivant qu’il en devenait parfois physiquement douloureux, c’est auprès des autres que tu te sentais à ta place, utile. Car ton but était d’apaiser, de soutenir ton entourage. Jamais tu ne te permettrais de hausser le ton envers quiconque, et à moins que ce soit pour protège autrui, jamais tu ne t’interposerais ni ne remettrais un ordre en question non plus. Il t’arrivait parfois de te faire assaillir par tes anciens souvenirs, ils n’étaient jamais loin, attendant la moindre faiblesse pour frapper, aussi aiguisés que les crocs d’un prédateur fondant sur sa proie. Mais tu n’en parlais pas. Parce que tu ne voulais pas être un fardeau. Parce qu’il y avait tellement de gens qui avaient vécus tellement pire. Parce que tu ne voulais pas que l’on voie à travers tes artifices. Parce que tu n’étais qu’une imposture. Et que si on venait en découvrir que tu étais défaillante, on allait se débarrasser de toi une fois de plus, et tu étais égoïste, tu ne voulais plus être seule. Alors tu vivais pour les autres. Parce que c’était tout ce que tu savais faire, et que tu avais peur d’apprendre à faire autrement.
Et puis, tu aimais ta vie telle qu’elle était actuellement. Tu avais trouvé un endroit où l’on avait bien voulu de toi, où l’on te laissait danser et chanter pour égayer et embellir la vie des autres, même à ta toute petite échelle. Tu étais même bien traitée, respectée. Tu étais libre de tes mouvements, dans la limite des règles et des lois du Royaume bien évidemment. Tu avais même le droit de t’entraîner à l’escrime. Si le chant et la danse étaient des compétences attendues au vu de ta création, et que tu aimais sincèrement et profondément, ce n’était pas le cas de l’escrime et tes anciens Maîtres n’avaient pas vu cette dernière d’un bon œil. Ce n’était que grâce à son soutien que tu avais eu l’autorisation de t’entraîner un minimum. Tu n’étais donc pas à plaindre.
Toujours est-il que plus le temps passait, plus ta Créatrice se renfermait sur elle-même, se laissant lentement dépérir. Elle restait seule pendant des heures dans ses quartiers, jouant inlassablement la mélodie d’une boîte à musique sur laquelle une petite danseuse continuait à danser sans fin. C’était apparemment un cadeau d’une personne cher à son cœur ayant disparu comme tant d’autres à cause de la guerre. Et c’est de là que tu avais été créé, à partir d’une boîte à musique et de la détresse profonde d’une âme autrefois pure, souillée par la cruauté du monde. Ta venue n’avait pas été bien vue de tous, en fait, à part ta Créatrice, personne ne voulait vraiment de toi. On te tolérait simplement parce que tu semblais redonner un semblant de vie à cette dernière. Et ça t’allait très bien, tu voulais la rendre heureuse. Alors tu dansais et chantais pour elle, apaisant temporaire son cœur pour lui donner des moments de paix. Il arrivait parfois que les autres Maître s'en prenaient à toi, mais tant que tu pouvais rester à ses côtés pour la faire sourire, cela t’importunait peu.
Plusieurs années passèrent ainsi. Rien ne changeait vraiment. La guerre s’éternisait toujours, broyant davantage les rêves et les espoirs de tous. Mais tu devais être honnête, cela ne te touchait pas personnellement, tu n’étais jamais sortie du luxueux manoir dans lequel elle résidait, tu n'avais jamais été confronté à la destruction que le conflit avait engendrée. Tu vivais dans une bulle. Vivant la même routine tous les jours. Divertissant au mieux ta Créatrice de ses idées noires de plus en plus présentes et intenses. Tu avais d’ailleurs pris l’habitude les dernières semaines de poussé ton pouvoir jusqu’à la limite de ce que ton corps pouvait le supporter. Elle allait te plus en plus mal, tout le monde pensait que c’était juste une phase difficile comme tant d’autre, qui finirait par passer, mais tu savais que c’était faux. Tu l’avais senti, le changement dans sa souffrance, elle avait arrêté de se battre et se laissait lentement, mais inéluctablement sombrer. Tu avais essayé de prévenir les autres Maîtres, mais tu n’étais qu’un pantin à leurs yeux, et ta parole n’avait aucune valeur. Tu avais alors insisté, mais on t’avait punie. Tu avais dû passer une journée alitée, et, quand tu avais enfin pu retourner à ses côtés, il était trop tard. Impuissante, tu ne pouvais qu’être présente auprès d'elle dans ses derniers instants, de les rendre le moins pénible possible.
Tu fus désigné responsable, car c’était ton unique raison d'être: garder ta Créatrice heureuse, et tu avais échoué. Tu étais désormais obsolète, on avait alors livré ton âme aux pâtures au Roi noir. Elle avait plaidé pour que tu puisses la garder lorsque tu avais été créé, mais elle n’était plus là désormais. Les Maîtres avaient hésité sur ce qu’ils allaient bien pouvoir faire de toi. Ils avaient d’abord pensé à te détruire purement et simplement, mais ils finirent par décider de te garder enfermé quelque part, indéfiniment. Une décision leur permettant à la fois de te punir pour ton échec, mais également de te garder comme un souvenir de cette dernière.
Le temps passa, beaucoup de temps, toujours plongée dans un état de stase profond. Mais un jour cela s’arrêta, aussi soudainement que lorsque tu fus endormi, tu te réveillas. Tu ne savais pas à quoi tu devais ta liberté, et tu t’en moquais. Sans ta Créatrice, ton existence n’avait pas de sens. Tu restais ainsi un moment, ne sachant pas quoi faire. Tu n’avais jamais connu que ce manoir, autrefois si somptueux qui n’était désormais qu’une ruine parmi les autres. Tu finis cependant par te lever, rester planté là, au milieu des débris n’avait pas énormément de sens non plus. Et puis, toi qui n’avais jamais aperçu le monde extérieur, c’était maintenant ou jamais. Celui qu’elle aimait tant et dont le déclin l’avait changé à jamais, et qui était désormais à ta porté.
Tu décidais donc de te mettre en route, ta curiosité ne pouvant résister à l’envie de savoir ce que cet endroit avait de si spécial. Dire que ton début de voyage fut facile, voire même plaisant, serait un mensonge. Certains jours, ceux vraiment chaotiques, tu devais te battre contre toi-même pour ne pas simplement te rouler en boule dans un coin sombre jusqu’à ce que tu disparaisses simplement pour de bon. Tout était à la fois nouveau et désuet au vu de la vitesse quasiment insoutenable avec laquelle se monde semblait évoluer. Et toi qui avais vécu si longtemps dans ton cocon, tu te sentais si facilement agressé par la moindre petite chose. Mais tu tenais bon, tu ne savais pas d’où t’étais venu la force de continuer malgré tout, mais tu l’avais fait. Et plus les jours passaient, moins le chemin s’étendant sous tes yeux te paraissait insurmontable. Tu rencontrais ainsi diverses personnes, certaines plus exubérantes que d’autres, tu visitais également quelques lieux tous uniques en leurs genres, avant d’arriver à Vallhaland.
On disait que c’était un tout nouveau Royaume qui venait d’émerger avec l’apparition de son Créateur. Et tu ne saurais dire pourquoi, mais quelque chose te poussais à rester. Peut-être était-ce l’idée de non seulement, enfin avoir ta place quelque part, mais également l’opportunité de participer et d’être utile. Tu tentais donc ta chance et arrivais à être prise dans la cour du nouveau dirigeant. Ton nouveau rôle n’était pas un grand changement par rapport à la vie que tu avais connu auparavant. Tu dansais et chantais pour divertir les esprits, mais également pour faire en sorte d’alléger les diverses tensions présentes en absorbant le trop-plein d'émotions négatives au besoin. Ainsi, tu avais petit à petit réussi à te construire un semblant de vie paisible, et même à te lier avec quelques personnes.