The otherlands
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 Épreuve 2 || MinQ - Sword Art Online Rpg

Père Castor
Conteur d'histoires
Icône : Épreuve 2 || MinQ - Sword Art Online Rpg K5OhCv3
Citation : “I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours.”
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Père Castor
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Epreuve 2

La corde raide
MinQ - Sword Art Online Rpg

Énoncé:

Tic tac. Tic tac. Le temps file et plus il s’écoule, plus les soucis s'accumulent. Vous devez trouver une solution à votre souci avant que la situation ne soit irrécupérable. Remuez-vous le popotin!

C’est une course contre la montre. Fuyez un temple avant qu’il ne s’écroule, réparez la théière préférée de maman avant qu’elle ne revienne, sauvez le monde d’une pluie de boulettes géantes, c’est à vous de choisir votre défi et de vous en sortir (ou non).

Contrainte:

En duo choisissez un champ lexical que vous annoncerez avant le premier post de votre mini-rp. Tout au long de votre rp, intégrez le plus de mots possible de ce champ lexical.

exemple d’un champ lexical :
Le cirque: acrobate, chapiteau, spectacle, amusement, fauves, dresseur, mime, art, funambule, Dumbo, comédie, clown, scène, trapèze, jongleur, voltige, etc.  

Rappels importants:

Cette épreuve est d’une durée de 72h. (Du vendredi 24 mars à 00:01 au dimanche 26 mars à 23h59.)
Il s’agit d’un mini-rp en 10 posts (5 par champion) d’un maximum de 350 mots.
Indiquez les trigger warnings (TW) en début de post s’il y en a et évitez les sujets sensibles. Si cela est impossible ou en cas de doute, utilisez notre code pour y insérer les passages plus délicats.
Code:
<div class="TW">Le texte</div>

Si vous ne voulez pas être commenté, indiquez-le de manière visible au début de votre post.
Les description de votre forum ou personnage en spoiler sont autorisées.



Laureline E. Einvald
Invité
Anonymous
Laureline E. Einvald

Le champs lexical est celui de la VIE



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Une dernière danse



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Il fait noir, tellement noir. Laureline ne sent plus son corps, inanimé, elle sent le froid l’envahir progressivement. La notion du temps disparaissait doucement tandis que sa conscience devenait floue. Comment avait-elle fini ainsi ? Elle avait simplement décidé d’aller faire du jogging comme à son habitude…Une alarme retentit dans son téléphone, s’arrêtant pour regarder son mobile, elle découvrit une attaque Akuma. Décidant de faire demi-tour, elle se retrouva dans la foule animée puis…plus rien. La dernière chose qu’elle entendit fut les cris des Parisiens fuyant et se poussant tandis que des explosions se répercutaient dans ses oreilles.

Elle vit toute sa vie défiler sous ses yeux, son souffle commencer à devenir faible, des larmes commençaient à tomber le long de ses joues… Puis plus rien, le néant. Tandis que son esprit se baladait dans un endroit sinistre, une lumière apparut devant elle. Intriguée, elle passa la porte lumineuse et se retrouva en plein milieu d’une salle, des gens habillés en tenue de princesse dansent avec leurs princes. Les yeux de Laureline s’ouvrirent en grand et un sourire apparut sur ses lèvres. Son rêve devenait enfin réalité ?

Regardant la scène avec des étoiles dans les yeux, elle revint soudainement à la réalité, elle n’avait pas de tenue…Se regardant alors en baissant la tête, elle remarqua une sublime robe, blanche avec des nuances de rose, elle se trouvait vraiment magnifique. Elle se croirait comme dans un roman, enfin dans un conte de fées. Était-elle une princesse ?

Se décidant enfin à rejoindre les participants, elle chercha du regard un prince, mais personne n’était disponible. Un peu triste, Laureline si son idéal ne se réalisera sans doute jamais ? Sa sensibilité était légèrement effleurée, elle ne savait pourquoi ni comment elle était arrivée dans ce lieu…dans sa tête, une petite voix lui disait “Trouve ton prince et danse avec lui, c’est le seul moyen que tu as de rester vivante, va mon enfant, saisit le miracle de la vie avant qu’il ne soit minuit.

- Est ze que ze vais réussir à trouver mon pwince ?....

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Rienthal
Invité
Anonymous
Rienthal

Présentation du forum et du personnage:

Il faisait clair, comme au premier matin de l’existence lorsque tes yeux s’ouvrirent sur un endroit qui t’était inconnu. Un balcon qui s'ouvrait sur des jardins éclairés par la lune. Il faisait nuit mais les lanternes accrochées au parapet éclairaient la scène comme en plein jour.

Sur ta peau, tu sentais la raideur d’un tissu qui ne t’était pas familier. Une redingote de noir filigranée d’argent, des collants corbeaux que ta mémoire identifia comme des hauts-de-chausse et des bottes à talons plat. Tes cheveux avaient été ramenés en un catogan négligé. Tu sentais une vitalité que tu n’avais pas connue depuis longtemps parcourir ton corps. L’ensemble donnait vie à un tableau plutôt flatteur tu devais l’avouer.

- Mon prince ?

C’était une question qui contenait toute la prudence du monde mais elle t’arracha à ta contemplation comme la faucheuse arrache une âme à son corps. Une part de toi réalisa avec surprise que tu étais ce prince qu’il appelait

- Oui ?
- Ils vous attendent mon prince.
- Ils?

Pour toute réponse, il s'effaça, révélant la foule bruissante derrière la fenêtre.

- Vous devez ouvrir le bal Monsieur. Avant minuit. C’est la tradition.

Lorsque ces mots atteignirent tes oreilles, puis ton cerveau. Lorsqu'ils parvinrent à ta conscience, tu vacillas alors que des souvenirs qui n’étaient pas les tiens te frappaient avec la force d’un bélier. Le bal de l’héritier. celui que tu devais organiser toi-même pour tes quinze ans. Celui que tu devais mener de bout en bout, comme l’hôte parfait que se devait d’être un prince. Celui qu’il devait réussir pour prouver qu’il méritait de survivre.

- Mon prince ?

D’un geste de la main, tu lui fis signe de rester où il était. Tu n’étais pas à l’article de la mort. Pourtant, un sentiment d’urgence assaillait maintenant ta poitrine. Minuit. Au vu de la hauteur de la lune tu devais disposer d’encore trois heures devant toi.

- Je vais bien. Allons-y.

D’une main agile, tu fis volter les plis de ton manteau avant de rentrer dans la salle de bal comme si tu rentrais dans un donjon.

Tu avais jusqu’à minuit et pas une minute de plus.
Laureline E. Einvald
Invité
Anonymous
Laureline E. Einvald



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Une dernière danse



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Laureline n’avait pas conscience de la situation dans laquelle elle se trouvait. Elle ne comprenait pas tout et restait un peu perdue. Mais à la vue de ce bal, Laureline sentit une bouffée d’air frais qui envahissait son âme. Prise dans le jeu, elle regardait avec des yeux remplis d’étoiles, comme une enfant, les danseurs bouger en rythme sur la musique des musiciens. La grande salle était magnifiquement décorée, des roses blanches éparpillées un peu partout dans la salle, un florilège de couleurs déambulait sous ses yeux. Un peu timide, elle posa ses mains sur sa robe et la serra un peu, elle appréhendait ce moment tant attendu, est ce qu’elle trouverait finalement un prince qui accepterait de danser avec elle ?

Regardant attentivement, elle cherchait du regard son prince, mais aucun signe apparut pour elle…Comment faire ? Laureline sentit le stress monter progressivement tandis que ses yeux continuaient de balayer la salle sans succès.

Perdue dans une vague de sensation controversée, la nouvelle arrivante alla donc s'asseoir en attendant la prochaine danse. Son imagination commencée à vagabonder, s'imaginant pouvoir vivre enfin le rêve d'une jeunesse détruite. Ses pieds commençaient à danser tout seul en rythme. Elle posa sa tête contre ses mains et une légère tristesse se dessina sur ses lèvres, peut-être ne pouvait-elle pas réaliser sa destinée ?

Après un moment de solitude, une sorte de trompette résonna et une voix haute et forte annonça l'arrivée du prince, organisateur de ce bal. Levant la tête, ses yeux essayaient de trouver l'endroit où aller apparaître cet hôte.

Non loin de là, en haut des escaliers, le prince arriva, Laureline afficha un grand sourire, elle allait pouvoir danser ! Mais contre toute attente, la demoiselle vit son sauveur arriver sur la piste de danse maintenant vide et demanda à son invitée privilégiez de lui offrir sa première danse.

Attristée, Laureline ne comprenait pas pourquoi personne ne voulait d’elle, pourtant, elle était une princesse non ? Un désarroi infini envahit son cœur tandis que sa volonté en prit un petit coup.

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Rienthal
Invité
Anonymous
Rienthal

Trop. C’était le seul mot qui te venait à l’esprit pour décrire cette fête pourtant organisée en ton honneur petit bout. Trop fastueuse. Trop clinquante, trop vivante. Trop tout et en même temps pas assez.

Trop pour l’ombre que tu étais et qui n’avait pas l’habitude de se tenir en pleine lumière. Cette mascarade devait célébrer ta seconde naissance en tant qu’héritier de la couronne, pourtant tu n’y voyais là que vice et hypocrisie.

A chaque fois que tu posais ton regard sur quelqu’un, ta mémoire, traîtresse impitoyable te rappelait ce que tu aurais du savoir sur cette personne. Nom, famille, relation, ami, ennemi. Ce garçon là-bas qui tenait la main d’une petite rouquine à la robe couleur corail était ton meilleur ami. La femme qui se tenait en haut de l’escalier d’honneur et te contemplait avec une fierté toute maternelle était ta mère.

Non. C’était faux

Il n’était pas ton ami. Elle n’était pas ta mère. Tu n’avais rien à faire là. Cette réalisation te provoqua un nouvel élancement de douleur et tu ne censuras que de justesse une grimace peu flatteuse. Depuis deux ans tu n’avais plus l’habitude d’avoir mal. Et toujours cette sensation d’urgence qui ne te quittait pas.

D’un signe du doigt, celle qui n’était pas ta mère te pointa l’horloge. le temps filait. Mais la simple idée de saisir le bras d’une de ces jeunes filles, de l’inviter à danser, de virevolter devant tous ces yeux avides persuadés que tu allais épouser l’heureuse élue suffisait à te donner envie de défunter.

Tu scrutas la foule du regard, à la recherche d’une porte de sortie, sans en trouver. L’éclat d’une robe rose attira ton regard avant de disparaître aussitôt, masqué par les autres invités. De tous les côtés on te pressait, minaudant, haussant la voix pour attirer ton attention.

Tu voulais hurler, comme un enfant qui vient de naître, pour rappeler à tous que tu étais une personne, pas un objet ni un trophée qu’on pouvait acheter ou remporter. Mais tu ne pouvais pas. Un prince ne craque pas. Il se contente de s’esquiver le plus majestueusement du monde quand la situation devient intenable.
Adressant un discret signe de tête à celle qui n’était pas ta mère, tu retournas te réfugier sur le balcon et sautas dans le vide, amortissant ta chute par une roulade.
Direction le jardin d’hiver.



Laureline E. Einvald
Invité
Anonymous
Laureline E. Einvald



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Une dernière danse



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La tête baissée, la rosée ne savait plus trop où se mettre. Aller dans un bal et ne pas pouvoir danser était assez rude. Jouant avec ses mains et quelque peu maussade, Laureline regardait le prince d'un regard très captivé, elle voulait aller lui proposer, mais, son français la ramena à la réalité…Elle ne parlait pas comme tout le monde…Alors si le prince se moquait ? Ou si elle devenait le vilain petit canard ?

Se rendant compte qu'elle n'était peut-être pas la princesse des contes de son enfance, elle conclut qu'elle n'avait peut-être pas la chance de pouvoir danser comme les autres. Marchant tranquillement dans la salle, Laureline décida de sortir prendre l'air, elle avait besoin de souffler. Ce n'était pas simple d'arriver dans un lieu comme ça, en retard et de voir qu'on n'avait pas sa place parmi eux.

Se faufilant à travers les danseurs, elle s'arrêta devant les grandes fenêtres menant dehors et d'un geste lent, elle se faufila entre les deux rideaux pour pouvoir accéder au balcon. Elle fut bercée par le vent de la nuit, tandis qu'un long soupir nostalgique s'échappa de ses lèvres. S'approchant jusqu'à la balustrade, Laureline regarda le sol, tourmentée, puis remonta son visage pour voir le ciel étoilé.

- Z'est tellement inzuste…moi auzzi ze veut danzer avec un Pwince…

Laureline croisa ses bras pour déposer sa tête sur eux et ferma ses yeux verts. Elle ne voulait pas pleurer, elle était forte, mais que fera-t-elle si elle ne trouve pas son prince, celui qui lui est destiné ?t-

Dans un moment de silence, une douce mélodie se faufila dans l'obscurité pour arriver à ses oreilles. Ses yeux se ferment pour se laisser bercer par la musique jouée. Les minutes passèrent et la curiosité commença à la gagner… Qui jouer une mélodie si émotive ? C'est avec cette idée en tête que la jeune princesse descendit le balcon et entra dans le jardin après quelques mètres de marche.

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Rienthal
Invité
Anonymous
Rienthal


Retrouver les douces senteurs et les plantes vivaces du jardin d’hiver avaient été un soulagement pour toi. D’une main habile, tu avais dénoué le cordon de cuir qui nouait ses cheveux, laissant sa crinière blonde reprendre sa liberté.

Il y avait dans l’air une langueur latente qui apaisa ton cœur. Te laissant tomber sans aucun grace sur un des bancs en calcite qui émaillaient le jardin, tu pris le temps de respirer. Ici tu étais en sécurité, tu pouvais prendre le temps de faire le point. Le point sur cette mère qui n’était pas ta mère. Le point sur ce meilleur ami qui n’était pas ton meilleur ami.

Un flash de douleur à faire trépasser un boeuf de kobe. En un éclair, tu revis l’image d’une femme au sourire doux et aux cheveux blonds comme les blés. Tes cheveux petits bouts.

Inconnue te disais ton esprit. Famille, répondait ta mémoire.

Elle s’effaça pour laisser place à la réminiscence d’un homme, d’un garçon au sourire trop grand pour être honnête qui portait une tenue similaire à la tienne. Derrière lui, d’autres personnes souriantes.
Inconnus te disais ton esprit. Amis, répondait ta mémoire.

Quelque chose n’allait pas. On te demandait d’être un prince alors que ton corps te hurlai que tu ne l’étais pas. On te demandait de danser mais tu n’étais pas un danseur. Qu’est ce qui ne tournait pas rond ici petit bout ? Mais surtout pourquoi avant minuit ? Pourquoi cette urgence ?

Tu avais besoin de réponses.

Comme par réflexe, ta main gauche s’éleva à la hauteur de ton cou tandis que ta main droite se refermait sur un objet imaginaire. Pris d’une intuition subite, tu fermas les yeux. Lorsque tu les ouvris, tu en avais la certitude, tu avais entre les mains un violon. Tu pouvais sentir le grain de son bois, tâter ses cordes du bout de ton archet, entendre la musique qui ne demandait qu’à sortir.

Alors tu ne te fis pas prier. Et sur ce violon qui n’existait que pour toi, tu jouas. Tu jouas pour jeter à la face du monde tes doutes bien présents et tes certitudes envolées.

Laureline E. Einvald
Invité
Anonymous
Laureline E. Einvald

Résumer du fofo et du personnage...Z'ai oubliée zhef !:



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Une dernière danse



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Naviguant dans le jardin en évitant les roses pour ne pas leur faire mal, le décor qui s’offrait à elle ressemblait à des scènes de roman ancien. Le moment où la princesse rencontre son destin dans un lieu isolé de tous. Ne faisant confiance qu’en son instinct, elle suivit ce sentiment qui grandissait dans son cœur. Plus elle se rapprochait de l’endroit, plus les battements devenaient de plus en plus intenses. La musique, d’une volupté hypnotique, entraîna la jeune rosée au centre du jardin, prêt d’une grande fontaine qui était légèrement éclairée par de petites lucioles. S’arrêtant progressivement, elle vit finalement l’auteur de cette mélodie. Qui était-ce ? Le prince qu’elle avait vu plus tôt, jouant une symphonie qui provenait du fin fond de son âme.

Fascinée par la prestation, Laureline n’osa pas bouger, de peur de casser ce moment si magnifique mais aussi tragique. Le temps continuait son cours et le son finit par se dissiper, laissant dans ce jardin interdit, deux êtres complètement isolés et sûrement seuls. Prenant son courage à deux mains, la princesse avança alors, puis fit une courbette un peu maladroite en bégayant un peu, se sentant pas du tout bien sans son carnet.

- Bonzoir monzieur le pwince..Votre muzique est magnifique. Ze m’appelle Laureline, enzhanté.

Se rendant compte de ses erreurs de Français, elle se cacha un peu derrière sa mèche de cheveux et redressa la tête pour regarder le pwince. On l’avait souvent moquée, mais sur le visage du garçon, elle ne lisait aucunement ce sentiment. Béate, la princesse sourit légèrement et s’avança un peu plus avant de s’arrêter et de le voir tendre sa main après avoir parlé. Laureline fut grandement émue et saisit sa main avec douceur pour débuter la danse et suivre ses pas, sous leurs témoins : la lune et les étoiles.

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Rienthal
Invité
Anonymous
Rienthal


Tu l’avais vu surgir au détour d’une haie du jardin alors que la musique du monde venait vivre et périr au bout de ton archet. Véritable fleur parmi celles du jardin, elle n’avait pas bougé. Tu avais fait mine de rien, continuant à tisser la trame de ce moment hors du temps.

Puis, alors que ta composition approchait de sa fin, se teintant d’une mélancolie troublante, tu te rendis compte que tu ignorait comment la finir, comment lui donner une acmé digne de ce nom. Ta main se fit gourde et ce n’est que par pur réflexe que tu hotas ton archet des cordes avant qu’une fausse note ne vienne tuer l'instant. Il manquait quelque chose pour la finir. Une dernière portée. Un point final. Pourtant, tu sentais au fond de toi que le temps d’un battement de coeur.

Ce n’est qu’à cet instant que ton admiratrice avait osé bouger. Elle avait l’air aussi déplacée que toi. Mais chose étrange, aucune partie de toi ne la reconnaissait. Elle non plus n’aurait pas dû se trouver là, dans cette robe au demeurant magnifique.

- Bonsoir.

Sa réponse hésitante te tira un petit sourire. Elle avait un petit accent qui n’était certainement pas japonais. Pourquoi en avait-elle honte? Et surtout que faisait-elle là? La lumière s’alluma dans ton esprit lorsque tu remarquas sa robe: la robe d’une princesse. Tu avais lu suffisamment de livres quand tu étais petit pour savoir qu’une princesse à un bal avait besoin d’un prince pour la faire danser.

Mais tu n’étais pas un prince petit bout. Doucement, tes bras retombèrent alors que ce violon qui avait servi de vecteur à ton angoisse disparaissait dans la nuit. Comment pouvais-tu lui accorder cette danse alors que tu n’étais pas un prince?

Pourtant, tout changeas lorsque tu croisas de nouveau son regard, quand tu te rendis compte de la manière dont elle te regardais. Tu n’étais pas un prince petit bout. Mais pour elle tu l’étais.

Alors, toi qui aurait dû danser avec une jeune fille avant les douze coups de minuit, qui étais-tu pour lui refuser de réaliser son souhait? Lui tendre la main fut aussi naturel que de respirer.

Tu l'attiras près de toi, et alors que résonnait dans vos âmes la musique que tu jouais auparavant, vous vous laissiez emporter par la valse.
Laureline E. Einvald
Invité
Anonymous
Laureline E. Einvald



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Une dernière danse



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Les témoins de cet instant n'étaient autre que la voie lactée qui brillait d’une douce intensité. Tandis que la main chaleureuse du prince faisait virevolter la douce colombe, Laureline se senti poussé des ailes et envahie d’une douce lumière bienfaitrice. Dans ses yeux, de nombreux sentiments défilaient, de la reconnaissance à la gratitude, tous résonner d’une même voix. Perdue dans une danse aussi solennelle qu’élégante, la demoiselle danse, danse, ses cheveux volant dans les airs, sous une mélodie sortie de nulle part. Son existence si sombre commença doucement à se vêtir d’une douce lueur d’espoir.

Aucun mot ne sortit de ses lèvres, profitant de chaque instant comme si ce rêve allait se finir prochainement…

- “ils vécurent heureux…”

Dans ce ballet terrestre, Laureline avait un sourire, d’une chaleur et d’une douceur immaculé.

Après quelques minutes, des premiers coups commencèrent à résonner, dans le jardin, un rappel de l’aboutissement de ce songe qui trouvera sa finalité lorsque les deux partenaires s’arrêteront…

Depuis sa naissance jusqu’à son accident, jamais elle ne put connaître une telle reconnaissance que dans ce rêve si parfait. Tandis que les coups continuaient leurs comptines, Laureline sentait que son cœur battait d’une passion effrénée. C’était donc ça le sentiment d’être une héroine ?

Les lueurs de la lune les éclairent, les lucioles finissaient leurs ballets puis, doucement, les deux comparses s’arrêtèrent. Le corps du jeune prince s’écroula dans ses bras, faisant tomber à genoux la douce enfant. Son regard plonger dans celui de son miracle, une larme commence à couler.

- Non…Ne dizparazzait pas…

Puis, comme accompagnée par la fin de la musique, le prince tant rêver disparut dans une lueur blanche, se dirigeant vers le ciel. Les larmes coulant sur les joues, Laureline tomba par la suite sur l’herbe du jardin, le temps était écoulé.

- “Laureline, ma douce enfant, pour le sacrifice d’un prince, tu as l’espoir de vivre une vie remplie de lumière. Vole mon enfant, soit heureuse et sourit”

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