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 Ce matin, un lapin à boxé un chasseur ! ft. Bambi

Panpan
Lapinspecteur
Icône : Ce matin, un lapin à boxé un chasseur ! ft. Bambi K5OhCv3
Citation : “I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours.”
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Âge : 22 ans / 22 ans
Race : Nouveau'thé
Métier : Détective
Avatar : Megumi Fushiguro [Jujutsu Kaisen]
Origine : Bambi
Pouvoir : Hypermnésie
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Panpan
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Ce matin, un lapin à boxé un chasseur ft. Bambi

Ce matin, un lapin à boxé un chasseur ! ft. Bambi 8639628635725d19359e94e79061b837

Je le sens. Je sens que je me rapproche de sa piste pour ne rien avoir oublié de lui. Gravé dans ma mémoire à jamais, le moindre détail ne peut me faire défaut, tout particulièrement le concernant. Là, dans la forêt, je l'ai suivi, cet humain aux cheveux roses, mon cœur de lapin bondissant à chaque bruissement, craquement sous nos pas. Il n'est pas loin.

J'inspire profondément, mes doigts engourdis par la fraîcheur de la saison, celle qui nous a séparés. Sur le sucre immaculé s'est écoulé le sang, l'odeur ferreuse répandue à la suite de ses pas. Ceux du chasseur qui nous les a enlevés, lui est beaucoup d'autres. Le seul dont je me méfie pour son palmarès. Je le maudirais et je me paierais sa tête un jour, le prédateur sera le trophée de sa proie.

J'ai enfilé sur moi trois épaisseurs de leurs immondes vêtements pour éviter d'acheter une de ces vestes à fourrure. Synthétique ou non, je ne supporte pas la vision de cette merde agglutinée autour d'un col qu'importe la raison. Si nous sommes si pratiques, c'est que nous avons évolué pour survivre aux saisons sans avoir besoin de personnes. Cette humanité qui se tarde d'être au sommet de la chaîne alimentaire n'est qu'une imposture de plus dans cet univers où la loi du plus fort, c'est la loi du plus con. Tous savent coexister. Il y a naturellement des disparus, mais nous savons pourquoi et par qui, rien de plus qu'une loi qui est plus impartiale que celle souillée des bipèdes.

Mes dents serrées, j'approche enfin de cette silhouette aussi grande que la mienne, les jointures de mes doigts blanchies sous l'effort, les mots qui refusent de sortir à moins d'en donner l'intonation. Je suis tétanisé. Je me souviens de son sourire, de nos fous rires sur la glace. De son museau fasciné par les battements d'ailes d'un papillon. Je me rappelle de nos escapades à gambader, de son père qu'il n'a jamais connu, de sa mère qui l'a élevé dans la douceur. Il a fini ailleurs, dans les contrées humaines où la terre est ferme, remplacé par les pierres froides ou les granules sombres et chauds nécessitant de quoi marcher dessus.

Je le vois distinctement, sur ses longues cannes, arpenter la verdure de notre pays dans l'insouciance de quelques brins à grignoter. De nos après-midi à se préoccuper de nous, de rien de plus que cette liberté que nous avions.

Je voudrais qu'il soit mort, pour faire mon deuil et ne pas courir après un homme qui s'est visiblement intégré aussi bien que j'ai pu le faire contre mon gré. Je voudrais que ce soit lui, pour le prendre dans mes bras et lui dire que je suis là, que Fleur et moi n'avons jamais désespéré de le retrouver. Je souhaite qu'il n'ait pas changé, mais devenir un homme et marcher à leur côté occasionne des plaies. Parfois violentes, parfois déjà cicatrisées, elles sont là, ces moments qu'on ne peut oublier. Pas même lui. Pourtant s'échappe du plus profond de mon âme son nom.

"BAMBI !"

color #80fff3 | hm...
Bambi
Nouveau-thé
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Bambi
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Nouveau-thé
( ce matin, un lapin... )
Dans le bois aux murmures silencieux, le bruit est omniprésent pour peu qu'on y prête garde. Tu n'as même pas besoin d'utiliser ton don pour voir mille histoires y prendre place. Branches craquées, herbe écrasée, les bruits de pattes minuscules qui martèlent le sol couvert de sucre glace, la respiration douceâtre des arbres, le vent qui secoue leur feuillage et leur tire une douce mélopée. Dans cette saison tout semble endormi sous l'épais manteau de sucre neige, comme figé dans sa glaciale candeur.

Pourtant la vie est là et tu l’observes attentivement, mettant à profit les enseignements reçus du Chasseur au fil des ans. Tu traques une proie blessée dont le souffle court, bien que faible, parvient à tes oreilles affûtées de proie, une condition défavorisée faite atout maintenant que tu disposes de l'apparence et des armes de tes anciens bourreaux.

Tu t'approches lentement du gibier blessé et le coup de fusil part coupant à jamais le souffle du malheureux lièvre ayant croisé ta route. Tu t'empresses d'aller récolter la carcasse fumante qui te fait office de butin et de l'accrocher à ta ceinture, aux côtés de deux de ses congénères. Le butin est maigre aujourd'hui et tu es distrait. C'est peut être Choc'Hola qui te renvoie à une autre vie, au moment de ta grande tragédie, celle où tu as faillit perdre ta mère, celle où tu as tout perdu, toi y compris.

Tu affiches pourtant ton éternel sourire niais, venant réajuster ton manteau de cuir au col orné de fourrure, l'une des rares créations de ta mère, réalisée dans un moment de clarté d'esprit. Elle a appris le métier de tanneur pour vous aider, du moins les bases, le peu qu'elle parvienne à se souvenir, le manteau est foireux, les coutures se font la malle, mais c'est ton trésor. Tu as beau voir une enveloppe vide à chaque fois que ton regard se pose sur ta mère, tu préfères te concentrer sur ses brefs moments de présence, ceux sur lesquels le Chasseur met l'accent. "Tu aurais pu la perdre." En omettant de préciser que tout était de sa faute.

Parfois tu oublies, tant ce quotidien te colle à la peau, tant il est devenu une évidence pour toi, malgré le châtiment que t'inflige chaque victime en retour de son meurtre. Tu viens remettre ta capuche de fourrure sur tes cheveux roses, prêt à abandonner la forêt avant qu'elle n'ait raison de ta mémoire mais une voix t'interpelle.

Tu te retournes pour découvrir un brun. Inconnu au bataillon. Du moins c'est ce que tu te dis au premier regard, le temps qu'une senteur familière ne vienne caresser tes narines. Tes yeux s'écarquillent et ta bouche s'entrouvre alors que tu détailles cette enveloppe nouvelle, te remémorant ce fantôme du passé venu te hanter.

-Panpan…

C'est presque inaudible, un souffle, des sonorités que tu n'oses prononcer de peur de les souiller. Tu as tenté de diaboliser les moments passés en forêt pour survivre à ta nouvelle existence, mais les souvenirs concernant Panpan et Fleur sont restés intouchés, peu importe combien tu aurais voulu les déformer. Tu aurais voulu oublier, cesser d'espérer. Et surtout, éviter ce genre de confrontation à un moment où le sang encore frais s'écoulent de tes mains.

Tu remets tes gants par dessus l'hémoglobine et tournes les talons.

-J'ai vraiment pas le temps là.

Tu poursuis sans te retourner.

-Une autre fois ?

Tu es blême, t'es lèvres gercées ne font que ressortir davantage alors que tes phalanges calleuses se crispent et que tu sens les larmes te monter aux yeux. T'as le palpitant en vrac et autour de toi l'écorce s'anime pour révéler tes véritables intentions.

" m e n s o n g e "

C'est devenu une seconde nature que de mentir, au Chasseur, à ta mère… à toi-même. Il n'y a que le vendeur de livres itinérant qui t'a permis de ne pas croire entièrement à tes propres bobards. C'est un peu cette figure d'autorité naturelle que tu ne parviens pas à duper, que tu ne cherches même pas à duper, comme s'il savait déjà tout. Tu aimes parfois le croire, le voir comme un confident, bien que dans les faits tu ne lui dises rien. Ça se passe toujours un peu dans ta tête, ta vie tu ne la vis pas, tu la rêves.

" D A N G E R "

Pour lui, pour toi, pour ta mère. Si le Chasseur l'apprenait. Tu marmonnes d'autres excuses et tu passes ton fusil dans ton dos avant de faire mine de partir. Tu vas en avoir des choses à graver dans le bois ce soir… tu observes tes proies l'air coupable. T'oses même pas lui demander comment ça va, tu as trop peur de la réponse.
feat. Panpan
cdmkr Navi ( ♪ )
Panpan
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Ce matin, un lapin à boxé un chasseur ft. Bambi

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C'est un coup qui m'étrangle et me ramène au pire. Une inspiration qui n'est pas succédé par d'autres tant l'immobilité m'enveloppe jusqu'à couper tout réflexe. De naturel, il n'y a plus rien entre nous. Cette complicité envolée, rêvée, me prend aux tripes et force les muscles crispés à reprendre vie, à s'activer. Un cri, une silhouette et des mots au goût âpre, je détaille son ombre et ne peux lui prêter cette innocence d'autrefois.

Le faon de sa fourrure duveteuse n'a plus rien d'animal. Dans ses yeux, la surprise, la peur et le pelage d'un autre sur ses épaules humaines. Je tremblais d'impatience, je ne sais plus quoi dire. Son geste recouvre l'infamie sans effacer l'odeur de la poudre et du sang. Plus que nous tourner le dos, je vois à sa ceinture le mouvement d'une proie encore chaude. Je n'en crois pas mon pompon. Non, je ne voulais juste pas le voir et je serais contraint de supporter à jamais cette image.

Si j'étais resté le même... ça aurait pu être moi

Le temps qui a coulé, tu ne le regrettes pas ? Sur l'écorce se gravent les pensées. Les siennes, comme celle que je ne m'avoue pas. Je saigne de son absence et de celle de tant d'autres. En dépit d'accepter que chacun se nourrisse, le gaspillage de nos chairs, de nos entrailles exposées comme trophées me soulève des haut-le-cœur à chaque dépouille retrouvée.

Ne me tourne pas le dos

En boucle, mon esprit s'enraille sur le disque de son refus. C'est une réalité qui a besoin d'explication, il me doit ces années de recherche et d'espoir et la rouste que je vais prendre quand Elle saura ce qu'il est devenu. Elle sera bien plus folle, Fleur. Elle aurait été bien plus bavarde aussi. Je ne me reconnais pas. Au-delà de mon visage de façade, du calme tempétueux dont elle me qualifie, je n'ai que mes yeux pour enregistrer la moindre anomalie dans cette répartie penaude, insensible. Je dois bouger. Vite, avant qu'il ne parte, exploser, exposer ce qui me tord depuis son départ précipité, son enlèvement.

Tu nous as oublié ?

"Alors c'est comme ça ? Tu t'enfuis ? De moi ? Vraiment ?" je ne retiens plus ma haine. Si déformée soit mon visage par l'écœurement, je veux qu'il me raconte, de préférence de son plein gré, sinon par ma main enserrant son poignet. "Connard" ça s'échappe comme la rage, dégoulinant de mes babines quand mon cœur se serre trop à en manquer d'air.

Le danger, dans ces bois, ce n'est ni toi, ni moi. Mais ça n'a pas d'importance, petit veinard bipède, je n'ai d'yeux que pour toi et si le temps pouvait s'arrêter, j'aurais peut-être été plus raisonnable. Je n'ai -moi non plus- pas le temps pour tes conneries. Je veux des réponses.

Tirer sur sa manche est plus facile, un poing fera toujours moins mal que l'amertume d'une parole. Malgré moi, je défaille et lui épargne le concert sous mon crâne. Les flashs de souvenirs apparents dans le désordre, les bruits trop ancrés dans mes tympans pour s'éroder, je cogne où je peux, me fracasse contre lui à en perdre toute notion de ce brouillard épais au crépitement du bois fendu par les lettres.

Je n'ai jamais arrêté de penser à toi !

Alors ? Je ne peux pas oublier, j'en crèverais de revivre aujourd'hui.

J'ai mal

Il se porte bien, sans la moindre blessure. Le chasseur a-t-il joué de l'aiguille pour qu'il lui obéisse ? Je veux une excuse, même la plus pitoyable, quelque chose d'un peu bancale, mais de vrai pour ne plus…

J'ai si mal

La mouffette, le faon et le lièvre, le début d'un conte de fées qu'on a brûlé dans une cheminée. Celle d'un monstre que je jure de buter. Deux coups me siphonnent les oreilles. Le premier, le déclin. Le second la chute. Le troisième sera la mort de ce fils de p…

Pour ce qu'il lui a fait, pour tous les malheurs endurés, pour Fleur, Bambi, pour moi. Le chasseur sera ma proie. Et lui dans tout ça ? Je cesse de me débattre, épuisé, le regard embué par cette faiblesse détestable que tout être comprend.

color #80fff3 |mon petit coeur saigne T.T
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