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 je te baladerai du côté de mon coeur ouvert ft. Insomnia, Dandelion

Dormouse
Déjan-thé
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Dormouse
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Déjan-thé

dormouse, insomnia & dandelion

mon coeur ouvert

across_the_river
la nuit tombe en douceur
et dormouse, de fatigue

Ses yeux sont aussi nuageux que le ciel lorsqu'il déverrouille enfin la porte de chez lui. Une chape de plomb semble s'être ajoutée à l'épaisse cape sur ses épaules et tandis qu'il repousse sa large capuche, un soupir lui échappe. Longue journée. Trop de visites, chez le Tailleur. (trop d'interaction) Dormouse accroche le vêtement sur un porte-manteau. Délaisse ses chaussures dans l'entrée. Derrière ses rideaux, les derniers rayons du soleil embrasent la plaine grise malgré le ciel couvert.

dormouse arrose ses plantes
met de l'eau à bouillir

Le silence de sa petite maison depuis laquelle on ne voit presque pas Black Castle est rassurant, pour Dormouse. Reposant. Il irait bien se coucher dès maintenant mais.. il devrait au moins manger. Quelque-chose de simple. Une soupe, peut-être, se dit-il alors que son thé aux fruits rouges infuse. Oui, ce serait sage. (mieux que juste un thé) Alors il sort la planche de bois. Le grand couteau. Plus de légumes que nécessaire.

Puis il va s'asseoir, déjà épuisé et.. le temps lui échappe. Ses yeux fatigués regardent la fumée former des arabesques au dessus de la table de la cuisine. Son thé refroidit. Dormouse trace distraitement les motifs de sa nappe. S'endort presque sur place malgré les lumières allumées. Malgré les légumes attendant d'être découpés près de l'évier.

son réveil est brusque
des coups contre la porte
il tombe presque de sa chaise

Désormais affreusement réveillé, envahi d'une nouvelle énergie nerveuse, Dormouse fouille sa cuisine du regard. S'arrête sur les légumes. (sur le couteau) Sur la fenêtre aux rideaux tirés. Ce.. il a halluciné, non ? Dormouse n'attend pas de visiteurs. (il ne s'inflige rien de la sorte depuis des années) Quelqu'un a dû se tromper d'adresse. S'il attend suffisamment, peut-être se rendra-t-il compte de son er-

toc
toc
toc

Dormouse soupire. Secoue la tête. Ebouriffe ses cheveux détachés dans l'espoir qu'agiter leur blizzard lui remette les idées en place. Son thé est tiède. La lumière allumée. La personne derrière la porte insiste à nouveau.

Vaincu, Dormouse se lève. Il enfile rapidement des chaussures. Hésite à remettre sa cape. Se contente d'attraper les ciseaux laissés dans l'une des plus grandes poches. Quelque-chose ne..va pas, se dit-il en approchant de la porte. Sans voir au travers du bois, Dormouse a l'impression de capter de très mauvaises ondes en l'approchant. Un frisson remonte le long de son dos. S'il ouvre, murmure une petite voix, il le regrettera amèrement.

mais on frappe à la porte
alors Dormouse l'ouvre

et
la referme
immédiatement

« Non. » gronde le loir, un oeil virant coquelicot noyé de goudron

non il n'est pas d'humeur
non il n'est pas en état
non, pas lui

Le cauchemar est à sa porte et il ne l'y a jamais invité. Il s'est même appliqué à l'en garder éloigné. Lui a clairement fait comprendre qu'il ne voulait pas le voir et ne devrait pas le chercher et- Dormouse inspire. Dormouse expire. Ce n'est pas comme comme si ce qu'il disait semblait faire sens aux yeux d'Insomnie, s'efforce-t-il de se rappeler. On ne peut pas s'attendre à un comportement cohérent venant d'un.. monstre.

« Va-t-en. lance-t-il depuis la porte mal refermée, J'ignore ce qui t'amène mais ça me fatigue déjà, laisse moi tranquille. »

distraitement, Dormouse se dit qu'il avait raison
il regrette amèrement d'avoir ouvert la porte
Insomnia
Déjan-thé
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Insomnia
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Je te baladerai du côté de mon coeur ouvert

Dormouse x Dandelion x Insomnia

La légère brise et le son fracassant de sa porte fermée me laissent pantois sur le seuil de sa demeure. Je jure, je vais tuer cet incapable qui n'a même pas pris la peine de me regarder dans les yeux et d'écouter le moindre mot que je m'apprêtais à sortir. J'inspire profondément lorsque je l'entends de l'autre côté, à la chaleur de son domicile, me narguant de sa plus belle fatigue à ma seule présence. "Tu vas ouvrir cette porte, tu n'as pas le choix" le trémolo dans ma voix dénote avec mon timbre habituellement si las, ou si chantant pour persifler à ses oreilles l’insignifiante étincelle digne de le transformer en brasier. L'humiliation ou le constat de mes nombreux échecs en un geste grotesque fait dérailler le violon d'Ingres dans ma tête.

Sous mon épais manteau, je transporte l'indésirable petite chose qui te ressemble tant. Il s'accroche faiblement, tremble encore de froid et me frigorifie l'âme de sa misérable condition. "Si ce n'est pas pour moi, fais-le pour l'enfant que j'ai trouvé sous la neige. Je ne plaisante pas" qui serais-je ? Si ce n'est l'infamie d'un mensonge si méprisable ? Je ne suis que l'insomnie qui parfois sévit au péril de quelques inconscients. Tout ne m'est pas tant permis. "Ouvre, j'ai sauvé une vie, je ne veux pas qu'elle s'éteigne si tôt.".

// FLASHBACK

En cette nuit, j'erre en peine, seule âme divaguant sur les terres désolées à la fraîcheur du vent et de ses flocons. Tous, qu'ils soient de pierre ou de tendresse, sont blottis au chaud sous les grains d'or du marchand de rêves. Les portes de son royaume me sont inaccessibles, à jamais fermées, me laissant mourir sur le palier sans espoir.

Si je ne peux atteindre son infinité de richesses étoilées, j'en chercherais ailleurs. Ma tête se remplira de quelques vues splendides pour les lui conter et leur faire parvenir à tous quelques beautés cachées. Ce soir pourtant, si ce n'est la poudreuse impeccable et le voile épais de son courroux s'abattant sur ma capuche, je ne vois rien de tel.

Si, il y a quelque chose au pied d'un arbre qui sommeille ou se meurt. Mes pas s'enfoncent, marquant de mes empreintes et d'ombre le tapis immaculé. Je m'arrête à sa hauteur, glacé d'effroi. Dormouse, es-tu si stupide ? Il aura succombé, un peu par ma faute, beaucoup par la sienne, jouant de malchance toute sa vie durant. Non. Il respire. J'inspire à mon tour, hésitant. Une grimace déforme les traits parfaits de mon visage quand à ma position je finis par céder. Ironiquement, tu m'en voudras de t'avoir sauvé que ce soit pour ta vie ou parce que tu me la devras. Sincèrement ? Je me fiche bien des conséquences, tu n'as pas le droit de mourir ainsi, encore moins sous mes yeux.

Mon manteau ouvert, je t'accueille et… "Mais qui diable es-tu ?!" Trahison ! Je me suis fait avoir… Il semblerait, Dormouse, que tu sois l'une de mes si rares obsessions. De pitoyable, sans doute, nous pouvons rivaliser pour obtenir le titre. Tu te diras sans doute que je prends plaisir à tes souffrances et je me délecte à ton insu que tu ne saches pas vraiment quelle place tu occupes, si borné sois-tu. "Réveille-toi, petit" il ne le veut pas, assommé par les températures et le souffle gelé s'amenuise. Bien, je n'ai pas d'autre choix.

L'orbe à mon front s'illumine, brisant la monotonie de bleu et de cendres pour égayer de miel mes iris posés sur ton si modeste gabarit. "Tu ne dormiras pas, j'ai dit. C'est dangereux pour toi" mourir d'hypothermie si jeune, je te le déconseille. Renaitras-tu seulement ?


"Ouvre. Ou je défonce ta porte" si je n'ai pas le choix, Dormouse, c'est que je n'ai accordé ni confiance ni répit à personne d'autre que toi et je ne te demande rien en échange que le respect nécessaire à la vie d'un innocent.

Dandelion
Cutie & Bully
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Dandelion
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Froid.
Froid. Partout. Dehors, dedans. Froid, à en geler les pensées. Froid du bout des doigts jusqu’au fond des bottes trouées, froid s’insinuant sous le derme engourdi pour mieux glacer les os. La poudreuse est de sucre mortel et ton corps de cristal, d’une mollesse presque roide — perclus. Car pour ton premier Choc’Holà en solitaire, tu t’es rapidement fait surprendre par le climat glaciaire. Froid. Pour sûr, ce n’est pas la même quand on regarde se sculpter des stalactites de sirop depuis un intérieur chauffé au bois, aux lambris renforcés d’épaisses tentures, et quand on marche des jours durant par les campagnes et les bois gelés avec pour unique protection qu’une courte cape presque en lambeaux et des fripes malhabilement rapiécées aux articulations, faute d’avoir eu le matériel nécessaire pour recoudre les mailles élimées. L’on pourrait imputer ta déplorable condition à ton idiotie, certes, puisque au fil de ces mois d’errance tu n’as jamais pris plus garde que cela à l’état de tes habits, si souvent malmenés par tes activités ou tes choix de cachette. Et c’est bien cette dernière qui te fait cruellement défaut cette nuit, alors que ta précédente tentative pour frapper à la porte d’une fermette s’est soldée par un nouveau renvoi. Froid. Personne ne désire d’ennuis. Et tu en es un, Dandelion, que tu en aies conscience ou non.
Froid.
Le crépuscule est tombé avec toi. Dans un ultime soubresaut pour ne pas rester allongé sur le chemin, tu as rampé vers l’accotement, t’es recroquevillé sous le giron du premier aulne à portée, les mains jointes autour de ton museau en un vain effort de les tenir ne serait-ce que tièdes. Peine perdue, sans gants. Tes phalanges rougies tremblent malgré toi, leur extrémité teintée d’acrocyanose. En douceur, il se remet à neiger, mais ce sucre-là ne te fait même plus envie. Froid. Tu dois résister jusqu’au matin, jusqu’à ce que les températures remontent un brin, froid, fœtus adolescent enveloppé de nuit, froid, tu dois résister, oui, tout se passera, froid, bien, tu, froid, survivras.
Froid.

Froid.

Tu ne sens plus rien. Ni le frimas qui fleurit dans tes cils en étoiles miniatures, ni la terre d’où l’on t’arrache avec un froissement funèbre, ni les bras d’ombre transportant ton ossature aux portes du trépas. Le moindre de tes nerfs est de pierre. Pourtant tu vis — braise de conscience pas encore éteinte, ravivée in extremis à la lueur d’ambre claire déposée sur ton front — vis-tu pour autant ? Puisque le sommeil t’a quitté, rejoignant tes forces en un lieu encore inaccessible à ta volonté, ton esprit vivote à l’intérieur de ton encéphale, flotte dans les limbes polaires où il aurait dû se figer à jamais, à la recherche de cette chaleur qui revient t’envelopper tandis que tu demeures inerte à l’extérieur, avec pour seule preuve de ta vitalité la fine vapeur que l’on aperçoit brumer près de tes narines rougeotes.
Froid. Moins.
Indifférent aux voix étouffées autour de toi, tu te blottis davantage dans cette couverture sous laquelle renaissent peu à peu tes sensations. Ton annulaire remue, bientôt imité par ses neufs congénères. Tous se contractent alors sur le manteau de ton veilleur, le remontent autour de ton cou comme pour t’y enfouir au chaud. Tes jambes tressaillent. Ton nez se fronce. Tu essaies de te tourner sur le flanc, néanmoins l’étau qui te porte semble trop imposant pour te l’autoriser, à moins que tu n’aies tout simplement pas l’énergie suffisante pour assurer davantage qu’un frisson aux allures d’agonie. L’obscurité perdure, cependant tu ne la remarques pas. Car là où tu entrouvres les paupières, douloureusement, pareil au lapereau nouveau-né que la vie convoque hors de son terrier, tu ne distingues qu’un halo trouble de lumière, une lueur jaunie peinte dans l’embrasure d’une porte qu’obstrue une silhouette plus pâle encore. Te ressemblerait-elle ? Le froid t’empêche toujours de raisonner, inutile d’essayer de prononcer quoi que ce soit. Mais si tu te contemplais d’un pas plus loin, saurais-tu apprécier le chiaroscuro qui se dessine au charbon autour de vos trois silhouettes ? Non, bien sûr. Pour toujours il te sera interdit de comprendre ce que cela fait, de tracer le trait d’union entre un ange et un démon.
Dormouse
Déjan-thé
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Déjan-thé

dormouse, insomnia & dandelion

mon coeur ouvert

across_the_river
il a sauvé une vie, paraît-il
dormouse soupire longuement
appuie son front contre la porte

Il n'y croit pas. Il n'a pas envie d'y croire. (ça revient au même) Le monstre aurait sauvé une vie et la ramènerait sur le pas de sa porte ? Sacré blague. D'ordinaire, les prédateurs posent des cadeaux morts devant la demeure de leurs.. amis(?). Pas que Dormouse soit ami avec lui. (la simple idée le fait frissonner) Quoi qu'en dise le cauchemar, sa présence n'est jamais appréciée du loir.

et pourtant, il est à sa porte
les Otherlands se fichent de lui

Le monstre insiste. Dormouse soupire, son expression se tordant de désarroi. Non. Non, il ne veut pas. Pas chez lui. Pas ce soir. (aucun soir, à vrai dire) Mais dans un fond de son esprit, une voix traîtresse commence à murmurer. Tu devrais ouvrir, siffle-t-elle, en cette saison il fait si froid. Dormouse a beau serrer les dents, ça ne la réduit pas au silence. Et si c'était vrai. Et si le monstre avait effectivement un coeur (ou équivalent) suffisamment fonctionnel pour choisir de sauver une vie.

dangereux, comme train de pensée
vraiment, vraiment pas futé
dormouse devrait l'écart-

le monstre menace d'enfoncer la porte
dormouse n'hésite qu'un instant à la rouvrir

« Rustre. siffle-t-il, venimeux, C'est vraiment pas la saison pour ce genre d'inepties. » le sucre glace s'engouffrerait chez lui

Il foudroie l'insomnie de ses yeux dépareillés, trop contrarié pour avoir peur. Trop contrarié pour avoir froid. Quel insupportable revenant ! Non content de le hanter en son absence, il trouve le moyen de perturber même un soir de Choc'hola qui s'annonçait tranquille ! N'a-t-il donc aucune limite ?! Le loir est à un rien de montrer les dents quand son attention tombe sur.. un enfant ?

il a l'air si petit
si tremblant

« Ce.. c'était donc vrai. » constate-t-il, sa voix vide maintenant que la colère a reflué

Dormouse s'approche d'un pas, ignorant l'ombre imposante du monstre à sa porte. L'enfant est en vie. (une véritable surprise) Il a les cheveux neige. La peau presque bleuet. Il.. ne le connait pas, grommelle mentalement Dormouse. Il ne sait rien de lui, qui a été ramené par un individu peu recommandable à un moment fort peu approprié. Il n'a aucune obligation envers cet inconnu givré.

Ce qu'il a, en revanche, c'est un coeur. Un coeur traître et faible et malléable. Sans même s'en rendre compte, il a tendu une main vers ses mèches de coton. Trop tard, Dormouse, déplore-t-il intérieurement.

il secoue la tête
sa raison le lâche

« Dépêche-toi. décide-t-il, s'écartant pour laisser entrer le cauchemar, Vire-moi tes chaussures sucrées avant d'en mettre partout. il a un rictus dégoûté avant d'indiquer quelque-chose du menton La cheminée est par-là, rapproche-en le gamin. »

Si le ton est assuré, Dormouse ne sait pas ce qu'il fait. N'aime pas ce qu'il fait. (quelle erreur panique-t-il, quelle horreur) Il a l'impression d'agir en pilote automatique, de s'observer de l'extérieur. Si on lui demande, tout ce qui vient de se passer n'est pas de sa responsabilité. Dormouse (le dormouse rationnel) est.. absent. Certes il a un objectif précis, mais ses nerfs en charpie tente de tout faire dérailler. Dans son esprit, ça étincelle. Ça crépite et ça gronde, un chaos sans nom dont il se serait bien passé.

il y a un inconnu chez lui
il y a un monstre chez lui
et dans la cuisine, son thé refroidit

Un grondement remonte dans sa gorge, tonnerre discret vite étouffé. Il cache son visage dans ses mains. (il aimerait aller se cacher sous sa cape) Ebouriffe ses cheveux détachés. C'est tout juste si des larmes de frustration n'embuent pas ses yeux à nouveau changés. L'un est bleu glacé, l'autre d'un carmin sanglant. S'il se voyait, Dormouse supposerait que c'est approprié. Il est fort partagé.

entre assister davantage
et complètement les ignorer

Mais il y a des envahisseurs (certainement pas des invités) et le loir ne peut décemment pas les laisser faire ce qu'ils veulent chez lui. Surtout pas quand l'un d'entre eux est l'insomnie. Il doit agir mais.. dans sa tête, le vent souffle. C'est que le sommeil était sur le point de s'y engouffrer et cette arrivée soudaine n'a rien fait pour moins l'épuiser. Dormouse n'est pas aussi vif qu'en début de journée.

« Par quoi on commence ? » soupire-t-il, cherchant pour une fois les yeux du cauchemar

Peut-être est-il plus alerte, lui qui arrive du dehors. D'aucuns disent que le froid vivifie. (ou une bêtise de cet acabit) Peut-être pas. Dormouse passe une main sur sa nuque, partagé entre l'embarras et l'abandon.

sa soirée est déjà passablement ruinée
autant aller au bout de la démarche
Insomnia
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Je te baladerai du côté de mon coeur ouvert

Dormouse x Dandelion x Insomnia

J'attends, Loir, que tu pèses sur ta balance faussée ce qui me serre de cœur. C'est toi-même qui sursauteras aux battements sournois dont tu me croyais incapable, pour cela tu ne dois punir les autres de te sentir un minimum concerné. Pourtant, c'est à la menace que tu réponds, appelé par le drame pour me donner le mauvais rôle, toujours et j'en aurais souri à te faire grincer des dents si j'en avais eu la force. Mes traits sont figés, rongés par l'inquiétude nouvelle et l'incertitude des conséquences de mes choix.

L'électricité faible pulse entre l'or de mes iris et le contraste du tien, jusqu'à ce que lentement tu le remarques. Ce garçon chétif enfoui dans mes vêtements qui s'accroche péniblement aux derniers brins de printemps. Tu me surprends d'un pas et me laisses le champ libre non sans houspiller ton invité, tout de même je me serais offusqué d'être si bien traité pour une seule bonne action. Tu n'es pas si facile à convaincre et j'en suis rassuré, voilà qui te permettra de vivre longtemps.

Je laisse choir mes bottes au seuil de ton logis, refermant de ma carrure la porte que tu m'as finalement ouverte et m'empresse d'apporter le petit près de la cheminée où le feu saura un peu mieux le réchauffer que le tissu imprégné de sucre. J'y survivrais, lui aurait grand besoin que tu lui prêtes un peu plus d'attention, n'est-ce pas fantastique, Dormouse ? Si je n'abuse pas de ton hospitalité en ne laissant ma parole guidée par le sarcasme, crois-bien que c'est un peu par respect, surtout par surprise.

Ta voix s'implique, intimant à mon regard de se poser sur toi et je réplique en berçant les lames dans le tien de ma réflexion. "Il a besoin d'être au sec et que sais-je encore, peut-être de s'hydrater et de se nourrir"

La chose serre parfois ses doigts sur ma chemise, je déglutis en l'observant sans savoir comment satisfaire ses besoins. Avoir un autre corps contre le mien est d'autant plus perturbant que le moindre mouvement de sa part m'arrache respiration et soubresaut. Si je tremble, ce n'est pas de froid, c'est d'inconfort. Je suis partagé entre le laisser tomber et le maintenir ainsi. Ma cruauté présumée par notre hôte n'est en fin de compte pas aussi féroce. Je ne tenais pas tant à le lui prouver, ni de la sorte ni d'aucune autre façon.

Quand je les examine à tour de rôle, la seule chose qui les différencie c'est ce calme que le plus jeune possède uniquement par le manque de force. Je veux savoir si je peux être aux yeux d'une personne plus neutre à mon égard, un peu meilleur que dans le sien et celui de mes pairs.

"Comment t'appelles-tu ? Qui es-tu ?" ces questions que je me pose me servent de stimulation à son esprit encore endormi. Il ne pourra pas gagner les bras rassurants de Morphée tant que sa santé ne lui assurera pas un réveil prochain. Nous ne savons même pas ce qu'il est, ce pourrait être dangereux.

Délicatement, je maintiens sa tête dans une seule de mes mains, jouant d'équilibre pour retirer l'épais manteau gorgé de sucre sous lequel il ne valait mieux pas le garder. La chaleur des lieux régulera mieux sa température. Il ne souffle plus l'opale écume de l'extérieur, ce qui est bon signe quand bien même j'attends sagement que les tremblements cessent, étrangement fasciné.

"Il te ressemble beaucoup, Dormouse… si on oublie son attrait pour les cauchemars" je ne prends pas la peine de l'observer, cachant mon amusement d'un regard traînant, bien qu'un haussement de sourcil m'ait trahi sans peine.

Dandelion
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La nuit est de ouate — les sons, de brouillard.
Seuls les effluves se mêlent encore en une pelote à peine digeste, entrelacs de senteurs aux arômes d’écorce et de laine chaude, de terre sèche et de laque, que tes sinus absorbent pêle-mêle comme pour tenter de reconstituer ton environnement malgré l’absence de vision ou d’ouïe parfaitement fonctionnelles. Tu vivotes dans la nuée musquée qui t’enrobe, soumis aux mouvements que l’on t’impose afin de te rapprocher d’un foyer où brûle ton salut, et tu ne peux rien que te laisser faire, te laisser bercer par ces légers cahots qui te font chaque fois serrer par réflexe le vêtement de ton sauveur. Bien sûr, tu ignores tout de lui, autant que de l’endroit où il t’a rapporté. Tout ce que tu connais, c’est la texture rauque de sa voix, qu’elle te soit dédiée ou qu’elle s’égare un soupçon plus loin à destination de l’ange aux iris vairons flottant dans votre sillage, quand bien même tu ne ferais toujours pas la distinction entre cet hameçon verbal censé te repêcher des limbes où tu t’es enlisé et de simples bribes de conversation. Malgré l’épuisement provoqué par l’exil du sommeil, tu retrouves peu à peu assez de conscience pour ouvrir les paupières plus grand, plus net, pour mieux définir le monde autour de toi. Et tandis que l’on te retire ta couverture de survie improvisée, tes pieds touchent de nouveau terre, à tâtons, l’un après l’autre, ta calotte soutenue par une paume comme une patte d’ours, ton squelette en équilibre jusqu’à recouvrer davantage de stabilité. Engourdi, tu ressembles à un jeune faon tout juste né, les jambes de guingois, tremblantes, quand tes phalanges à l’extrémité empourprée cherchent encore leur appui là où il veut bien demeurer — suspendues dans le vide l’espace d’un instant, avant que tu ne relâches un éternuement aigu. Tu es en vie.
T’en rends-tu seulement compte ?
Ton pied s’avance, guette une solidité bien peu fiable, rebrousse chemin avec l’ensemble de ton centre de gravité. Car la fatigue te fait tanguer tel un navire malmené par la marée sans jamais t’abandonner au naufrage du repos, ce trépas doucereux auquel tu viens d’échapper et dont les langues morbides s’attardent sur ton échine, prêtes à fondre sur tes dernières forces ainsi qu’un charognard sur les talons d’un juvénile épuisé. La question que l’on t’a posée s’est empoudrée d’escampette, trop directe pour être intelligible. Pourtant tu arrives à relever le museau vers ce grand cerf qui t’a transporté — monarque de la forêt — puis, d’entre tes lèvres gercées aux rainures carmines, à lâcher un :
« M-Maman..? »
que tu auras mieux fait de ravaler. Une fraction de seconde trop tard, tu constates ton erreur, mais le mot a déjà expiré sur ta lippe, et ta décontenance se lit dans le froncement chagrin de ton nez autant que dans le frissonnement dubitatif de ton regard.

Où es-tu ? Qui sont ces deux personnes ? La dernière fois que tu as été capable de prononcer ton nom, tu étais dehors sous les flocons de sucre glace, blotti entre deux racines — ensuite, les ténèbres — et maintenant que ton entendement a fini de bâiller, tu ne peux que t’affoler à moitié de ce brusque changement de contexte. À moitié, certes, puisque la cheminée dans ton dos réchauffe délicieusement tes habits raides de miel, de quoi donner envie de s’y jeter en entier. Par chance, il est des dangers que tu as fini par enregistrer : la brûlure ne t’y reprendra pas trop vite.
Ton regard oscille entre le roi cervidé et, en retrait, le daim immaculé qui l’accompagne. À l’évidence, aucun ne semble se réjouir de la situation, leurs visages fermés sur une gravité que tu ne peux interpréter, mais aucun ne paraît te vouloir du mal non plus. Les émotions parmi les plus fortes sont toujours plus simples à déchiffrer : la joie, la peur, la tristesse, le dégoût ou la colère. Là, tu ne sens rien d’aussi basique. Rien de brut, de clair. Alors tu es perdu et, en attendant de retrouver ton chemin, tu restes debout et maladroit au milieu de l’ignorance, à l’affût du premier repère connu. Moins à cause de la persistance du froid que par inconfort, tes bras se resserrent en travers de ton torse pendant que ta moue se dilue un chouïa au moment où tu reprends :
« ...avant, je... dors dehors et tu me ramenez ici ? Le chaud, personne ne veut quand je demande... partout, avant. Merci, beaucoup merci ! » L’éclat reconnaissant dans ta gorge retombe aussitôt avec ton regard en direction du sol, presque contrit. Tiens, tu n’avais pas vu que ton lacet gauche s’était rompu et ne tenait que par morceaux sur le cuir confit de tes bottes à l’agonie. Tu te concentres, nuque basse — n’oses pas affronter le rejet que tu redoutes dans leurs prunelles. « Peux-je rester, s’il vous plaît ? Même par terre... je suis petit toujours, je promets. » Il y a là toute la politesse dont tu te souviens, dans l’espoir que cela suffise. Et sinon, eh bien... tes mères t’ont appris tout le désagrément qu’il y a à insister face à un refus ; c’est d’ailleurs pour cela que tu ne sais pas t’imposer. Ni t’autoriser des caprices. Si seulement tu pouvais faire comme Lavande et devenir invisible, tu n’aurais même pas besoin de réclamer. Sauf que tu n’es qu’un pissenlit, et tout le monde sait que les pissenlits ne peuvent que souhaiter qu’on ne les piétine pas.
Dormouse
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dormouse, insomnia & dandelion

mon coeur ouvert

across_the_river
il faudrait le sécher
et sans doute le nourrir

Dormouse suppose qu'il.. peut faire ça. C'est suffisamment simple. Sans remercier le cauchemar pour ce point d'encrage, il hoche la tête d'un air entendu. Commence à remplir une bassine d'eau tiède dans la cuisine tandis qu'Insomnie s'attelle à sortir le gamin de sa prison sucrée. Ce doit être affreusement inconfortable, se dit le Loir dans une grimace. Combien de temps a-t-il traîné dehors, exactement, pour que le manteau soit pareillement imbibé ?

(trop longtemps, susurrent les voix)
(bien trop pour le laisser ressortir)

Dormouse siffle son mécontentement, retirant la bassine à moitié remplie de l'évier pour aller l'approcher de la cheminée. Insomnie est occupé à soutenir le non-invité presque-inconscient qui semble.. se réveiller. Plus ou moins. Dormouse n'irait pas dire qu'il reprend des couleurs, mais au moins n'est-il plus sous le sucre glace.

Ca.. fond et ça colle. Ca a l'air de coller. Le Loir suppose qu'il fallait s'y attendre. Jette un oeil nerveux par dessus son épaule avant d'aller chercher un gant et de vieilles couvertures dans un placard près de sa chambre. Il faudra au moins ça.

A son retour, le cauchemar est.. désagréable. Il se disait, aussi, qu'il ne pourrait pas s'empêcher de déverser du goudron très longtemps. (il dit des absurdités comme il respire) Dormouse lui adresse une moue dégoûtée. Pose ce qu'il a ramené de façon plus brutale que nécessaire.

« J'ignore si on peut appeler ça de l'attr- » un éternuement l'interrompt

Ca sonne très vivant, d'un coup. Dormouse se tourne vers l'enfant des neiges alors que celui-ci commence à s'animer. Il.. ne pensait vraiment pas le voir bouger. Pas si vite. Pas avec ses doigts bleuis et sa maladive pâleur. Le Loir échange un regard confus avec l'horreur près de sa cheminée avant de s'éloigner. De retourner à sa tasse de thé.

'Maman' n'est pas ce qu'il pensait entendre
pas quelque-chose qui le ravit non plus

Qu'est-il exactement ? Un oisillon tombé du nid ? Un nouveau-né qui prendra pour son parent le premier être vivant dans son champ de vision ? Dormouse se dit, en soufflant sur sa tasse (déjà très très tiède) qu'il s'apparente davantage à un jeune faon. Il a tout, vraiment. Les yeux innocents et les tremblements. La curieuse volonté de se mettre debout alors même que ses jambes semblent trop fines pour supporter son poids.

Ce n'est qu'au prix d'un effort de volonté qu'il ne s'avance pas pour le soutenir. Qu'il ne pose pas immédiatement sa tasse pour lui tendre la main. Dormouse mord l'intérieur de sa lèvre. Non. Il ne peut pas être aussi fragile. (ne peut plus) Pas avec un cauchemar sous son toit et son état de fatigue.

(mais l'enfant les regarde comme s'il était perdu)
(et son estomac se retourne d'abominable compassion)

Il ne parle pas très bien, constate le Loir alors que les mots tombent de sa bouche comme des pierres. Elles roulent dans le désordre. S'agencent maladroitement. Forment une image fort piteuse malgré son imprécision et Dormouse n'est vraiment pas certain de l'apprécier. De vouloir la comprendre davantage.

« Assied-toi. dit-il en s'approchant, Bien sûr que tu restes. Tu es la seule raison à ce que je l'aie laissé entrer.  » ajoute Dormouse avec un mouvement de tête vers Insomnie

Ca et les menaces (ça et son coeur en mousse), mais inutile d'entrer dans les détails. Arrivé à la hauteur du gamin, le Loir effleure ses cheveux sucrés. Trempés. Etudie le reste de ses vêtements dans un état tout aussi déplorable. (ces chaussures en particulier sont une offense) Vraiment, c'est une surprise qu'il tienne debout. Qu'il se soit levé. Dormouse n'a pas la patience d'attendre qu'il obtempère, à vrai dire. Il lui tapote maladroitement l'épaule.

il est debout certes
mais pas tiré d'affaire

(plus vite ce sera géré, se dit-il)
(plus vite il pourra essayer de dormir)

« Tu peux.. l'aider à être moins collant, j'imagine. lance-t-il au monstre, retournant vers la cuisine, Rapproche-toi du feu, met la couverture s'il faut, je vais faire à manger. »

Ses yeux vairons s'arrêtent sur la petite chose cette fois-ci. Un bref instant qu'il pense suffisant. C'est à lui que ça s'adresse, il se fiche bien de.. l'état d'Insomnie. Qu'il aie chaud ou froid ou faim ne le concerne pas. Pas trop. (non, vraiment pas ! comment ça 'pas trop' ?!) La bête est sous son toit, déversant du venin entre ses crocs, mais la bête n'a pas été invitée. Cet enfant fut son unique laisser-passer et s'il y pense trop, le Loir regrette déjà d'avoir cédé.

Alors à la place il délaisse sont thé désormais froid et attrape l'épluche-légumes d'une main tremblante. Il sort la poubelle à épluchures. Commence à peler les carottes en gestes un brin trop fébriles. Son bras gauche est désormais violet, remarque-t-il, les ongles noirs et pointus mettant un peu à mal sa dextérité. Il écorche le légume une fois ou deux.

ses yeux restent sur la pièce principale
sur le monstre et l'enfant
il est.. distrait

« Tu ne dormiras pas par terre. fait-il au bout d'un moment, N'importe-quoi.. » peste le Loir à demi-voix

Ce n'est pas parce qu'il a horreur d'avoir des envahi-invités qu'il va laisser un enfant moyennement frigorifié dormir par terre. Il y a un lit supplémentaire, pour ça. Ou des couvertures à empiler près du feu. Ou son propre lit, à ce stade le Loir ne sait fichtre pas s'il parviendra à dormir de toutes façons.
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Je te baladerai du côté de mon coeur ouvert

Dormouse x Dandelion x Insomnia

De nonchalance et d'agonie sont faites ces lames dans l'acier de ton regard. Mais tu n'es pas la pièce maîtresse de la scène, quand bien même elle est ta propriété. Ainsi, j'aide notre invité à se redresser de toute sa maladresse et sa fragilité. J'inspire profondément. Pour me coller des étiquettes sous les chaussures, tu es le meilleur, quand il s'agit de les enlever je te vois grimacer et tourner les talons. Tu me confies l'enfant, retraite improvisée pour fuir une responsabilité que tu n'acceptes pas. Es-tu certain de ce que tu fais, Loir ? Moi le cauchemar, assumer ce mal aimé qui ne sait même pas s'exprimer ?

Les mots encore englués au fond de son palais me font tressaillir. Je me dois de retirer les gants de mon apparat d'extérieur pour couvrir le bas de mon visage, retenant la fourberie de s'emparer de mes traits. Il m'arrive si peu de masquer cet état pour l'effet qu'il cause à ceux qui en témoignent. L'heure n'est pas aux taquineries. Tu devrais me remercier d'être un tant soit peu concerné par un parfait inconnu, graine de chaos sans le moindre doute qui poussera un jour au milieu des herbes de nos pensées. Rien qu'une infime chose soufflée au gré d'un vent le traînant de porte en porte. Le laisseras-tu filer ? Il en va de ta conscience, car la mienne se portera bien de ne l'avoir dans les pattes.

"Assieds-toi donc, petit être. Son hospitalité est aussi vacillante que sa bonne foi"

Sans me préoccuper de tes étouffantes remarques, avant qu'enfin tu ne te décides à me rendre un peu de ce crédit mérité, je m'attèle à l'ingrate occupation, dépouillant l'ingénu de ce qui est trempé. Si je n'ai pas été le meilleur des hommes, toi non plus, il serait tant que tu passes à autre chose, quand bien même je te hante, crois bien que ce n'est pas de mon fait. Tu le veux bien aussi, ne pas quitter le monstre pour ne pas voir qu'en grattant, je n'en suis qu'un de plus parmi la foule de tes connaissances.

Gîte et couverts lui sont offerts sur un plateau d'argent, révélant les affres de ton cœur ébréché. Il n'est pas tant en miette pour lui faire de la place. Dormouse, tu es impitoyable, obstiné et tu ne te soupçonnes aucune résistance. Qu'en est-il de l'ancien soldat ? Il sommeille quelque part, tu ne veux pas le réveiller. Tu le pourrais si facilement, céder à l'entièreté de ton tempérament.

Là, enveloppée sous les épaisses couvertures, la chose peut difficilement gesticuler, entre le coussin confortable de son siège et les couches de tissus doux, denses. Il ne côtoiera point le vieux parquet. Quant à moi, je sais déjà ce que tu en penses, teigne de malheur qui ne voit qu'à moitié. Tu choisis ce que tu veux distinguer, ainsi tu es changeant. Bête de cirque autant que moi si l'on convient de tes dispositions capricieuses. Peut-être est-ce la clé pour défaire les chaînes de cette malédiction ? De moi, pourtant, tu ne l'accepterais pas. Aussi t'écrirais-je anonymement de ma plus belle plume pour cracher un venin méconnaissable qui saura graver cette possibilité.

Je réfléchis, parfois à ne pas vous froisser, frêles insectes dont l'égo ne peut croître, tant il se laisse aisément briser. On a beau répliquer, je ne connais nulle âme plus récalcitrante que la tienne pour être en mesure d'occulter toute remarque.

Bras croisés, assis dans le siège d'en face, je n'ai plus d'autre option, perdurant dans la décence. "Quel est ton nom ?" Tu es désormais assuré d'avoir un toit pour la nuit et de ne déranger aucunement - ou presque - ton hôte. La volubilité est un défaut que je décline posséder, toutefois il est intéressant à petite dose d'apprendre lorsque trop de mots sont échappés. Mais toi, brindille miraculée de cette saison sucrée, dans le désordre de ton esprit je doute de trouver suffisamment de lumière pour m'en apprendre plus.  

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Chaud le monde. Chaud le feu tel un cœur de femme, chaude la voix de l’ange, un brin sèche, désert sans douleur quand il s’approche alors que tu ne penses même pas à reculer — peut-être as-tu juste oublié comment l’on fait, comment l’on meut ces deux baguettes tout à la fois raidies de froid et tressaillantes de vie qui te servent de jambes, présentement parcourues par la mutinerie de tes nerfs qui vient de destituer ton cerveau de toute autorité au profit d’un rigide chatouillis. Tant pis. Tu ne t’assoiras pas tout de suite ; sans conteste te faudra-t-il encore quelques instants pour récupérer l’entière maîtrise de tes membres et paraître autre chose qu’un moineau transi de miel. Devines-tu dans les paroles de ton second sauveur qu’il s’en fût de peu pour que tu y restes ? Ou que ta présence en ces lieux se double d’un miracle pour le premier d’entre eux, puisqu’il n’existe aucune affection pour les attacher l’un à l’autre ? Non, à l’évidence. Tout ce que tu ressens à ce moment, hormis ces sursauts de vitalité traversant tes muscles, c’est la douceur teintée d’embarras avec laquelle le daim frôle tes mèches, ton épaule, ton âme tour à tour, avec laquelle il se détourne en t’abandonnant aux soins du cerf qui t’enjoint une nouvelle fois à poser tes fesses quelque part. Aucun d’eux ne doit se douter que dans le brouillard givré de ton esprit, leurs mots sont de papier mâché. Ils s’entassent en syllabes contre tes tympans sans parvenir à démêler leurs sentences, et leur ton seul vaut pour sens. Un son plus traînant, une rondeur, l’ombre d’une raillerie. Nulle menace, nul mépris. Tu écoutes en animal, obéis à peine humain, ne daignes agir en végétal que pour te laisser effeuiller de ton enveloppe sucrée, tout en relâchant un chouinement que lorsque la croûte de sucre tire sur le duvet de tes bras ou que le col de ton chandail coince contre tes oreilles.
Maintenant que l’on t’a rendu plus vulnérable que tu ne l’étais déjà, que te reste-t-il qui te distingue d’un passereau ? Niché sur ce fauteuil près de la cheminée, emmitouflé sous les couvertures dont on t’a couvert, quoique le visage encore à demi-visible parmi les plis de laine, tu te recroquevilles dans l’espoir de réchauffer tes orteils toujours insensibles, de serrer contre ta poitrine ce qu’il subsiste de tes phalanges en dépit de la fatigue qui elle aussi s’est frayée un chemin jusque là. Bien au chaud.
Ne t’endors pas.

Ne t’endors pas.
Le cerf t’a posé une question — celle-là même que tu n’as pas comprise quand le daim l’a prononcée un chouïa plus tôt. Maintenant que tu ne crains plus, presque plus, d’être chassé dehors et que la rigor frigidis cède du terrain grâce à la chaleur environnante, le fantoche dégénéré qui te sert d’intellect peut se remettre en branle ; un pas après l’autre le voici qui s’extirpe du brouillard, ramasse les vocables éparpillés de çà de là faute d’y avoir prêté attention, puis démêle la bouillie où surnage la voix de ton interlocuteur, où affleure son intérêt. Ton nom. Heu. Ah oui..!
« D-Dandelion », articules-tu sans force par-dessus ton épais pelage.
Ton regard se faufile du proche démon à l’ange lointain, s’inquiète en silence de la neuve couleur de son bras — est-ce une réaction provoquée par le contact avec tes cheveux une pulsation plus tôt ? Tu n’espères pas. C’est que ce monde reste si surprenant parfois, pour toi qui t’y trouves si ordinaire. Ni pouvoir ni don, ni talent ni ambition, pas même l’ombre d’une clairvoyance pour compenser ta faiblesse. Pas étonnant que tu puisses manquer mourir de froid pour une bête histoire d’insouciance.

« Merci... pour le chaud. Merci... Je rends après, je peux aider. Vous est... gentil, alors j’aide vous. Pour donner aussi. »
À t’entendre, difficile de croire que ce n’est pas plutôt ton dernier soupir que tu vas rendre, tant l’énergie te fait défaut pour t’exprimer, de même qu’une grammaire correcte. Néanmoins tu t’efforces d’être intelligible alors que tes paupières closes t’ont déjà transporté en un autre lieu comme ton myocarde en regorge, distant de cent milles et cependant si semblable à celui-ci par le réconfort qu’il t’apporte. Si tu parviens à faire abstraction des détails, tu peux te figurer à la place des deux hommes deux de tes Mères, le brun s’apparentant à Primevère en raison de son austérité, le blanc à Volubilis pour la finesse délicatement rude de ses mains, oui, garde donc les yeux fermés comme si tu y étais, laisse le souvenir t’emporter tandis que le sommeil et l’épuisement se lovent ensemble autour de tes épaules, les faisant ployer de manière presque imperceptible, alors tu te redresses d’un bond, le jaune sombre de tes iris à moitié voilé de nuit.
Ne t’endors pas.
Plus facile à dire qu’à s’interdire : tu as dilapidé toutes tes ressources entre le manteau du grand cerf et les coussins qui se sont empressés d’en absorber les ultimes résidus, si bien que le confort désormais t’assomme et t’oblige à t’incliner aux portes de l’inconscience. À l’intérieur de ton nid douillet, il est si simple de basculer ; le crépitement des flammes, le raclement régulier de la lame épluchant les légumes, le parfum sirupeux de ta chevelure, ton sang qui se dégivre le long de tes veines, toute l’atmosphère de la pièce t’incite à piquer du nez malgré toi, seulement retenu en biais par l’accoudoir qui, s’il n’existait pas, t’aurait vu glisser au sol comme un tas de neige fondue.

Ne t’endors p—ah, trop tard.
Dormouse
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mon coeur ouvert

across_the_river
les carottes sont coupées
tranchées, sectionnées, débitées
mieux vaut elles que l'insomnie, sans doute

Dormouse tient son couteau à légumes comme il tenait ses couteaux de lancer, d'une main ferme au poignet souple. Même après toutes ces années, le geste lui revient avec un déroutant automatisme. (le poids de la lame le réconforte plus qu'il n'aime y penser) Ses yeux vairons sont sur la scène se jouant devant sa cheminée. Pas une fois il ne regarde ses mains. (et pas une fois il ne se blesse) Ce qu'il observe, ce qu'il entend, le Loir n'y répond pas.

C'est tout juste si son sourcil tressaille brièvement, trahissant une pointe d'agacement sur son visage impassible. Le monstre ne peut-il donc pas se taire ? N'a-t-il pas mieux à faire que de persifler ? Imaginant une langue fourchue sur sa planche à découper, Dormouse tranche son quartier de courge avec plus de force que nécessaire.  

(dans son dos, il entend l'eau bouillonner)
(ou peut-être est-ce simplement son humeur)

Le temps lui donne l'impression se s'écouler avec la mollesse d'un caramel fondu. Il en a presque le goût sur la langue. Sans doute son impatience de voir cette situation résolue lui joue-t-elle des tours. Dormouse est en train d'ajouter ses dernières victimes au bouillon quand une petite voix se fraye un chemin par dessus celle de l'eau.

Il baisse distraitement le feu. Rajoute une touche de sel. Va découper le reste de sa courge. La chair orange s'attache aux presque-griffes de sa main violette et il retourne le nom dans sa tête. Dandelion. C'est tout doux, tout rond et léger comme un flocon. Dormouse goûte sa soupe du bout de la cuiller. Rajoute quelques herbes.

dandelion, une frêle fleur des champs
de celles qui meurent sous le sucre glacé

Le Loir remet de l'eau à chauffer, pour un nouveau thé qu'il espère cette fois-ci boire en paix. (qu'il compte peut-être proposer à la plante miraculée) Sa voix bredouille des remerciements tandis qu'il finit de morceler sa courge et s'attaque à un oignon. Il parle de l'aider, en retour. Dormouse se garde de pester que la seule aide qu'il apprécierait serait de mettre la bête à la porte. (et de ne pas mourir dans ses couvertures) Inutile de confondre davantage le petit être qui semble à peine pouvoir rester éveillé.

Pour preuve: ses yeux sont fermés. Dormouse le regarde osciller dans son cocon de laine et peut presque imaginer une fleur dans la brise. Le pourrait, vraiment, si ses cheveux ne semblaient pas toujours collés de sucre; si son visage ne reprenait pas des couleurs aussi lentement malgré la chaleur caressante du feu.

« Dors pas tout de suite, je vais pas manger avec lui. » lance-t-il depuis la cuisine, moyennement venimeux

Ses yeux aux couleurs désaccordées s'allient au moins sur un vif scepticisme. Dîner un soir de Choc'Hola en la seule compagnie du cauchemar tandis qu'un enfant presque glacé dort près du feu.. très peu pour lui. Le tableau dressé dans son esprit lui arrache une grimace. Dormouse noie ses morceaux d'oignon dans la soupe avant d'aller se laver les mains.

son nez le pique
il sent un oeil pleurer
quels horribles légumes

Quand il revient près du feu, effaçant la larme du dos de son poignet, il lui semble arriver trop tard. Dandelion lui semble plus endormi que somnolent et le Loir ne sait trop quoi en penser. Il jette un bref coup d'oeil à l'horreur qu'il a contournée. Va récupérer le gant de toilette et le trempe dans la bassine d'eau toujours tiède. C'est qu'il faut au moins décoller ses cheveux.

« Personne ne t'oblige à rester, Cauchemar, tu sais où est la porte. » siffle-t-il par dessus son épaule

Son regard ne croise pas celui de l'Insomnie, il n'en a pas besoin. (il n'en a pas envie) Au lieu de ça, le Loir se concentre sur une tache simple. Largement plus simple que d'évaluer si oui ou non il compte 'aider' l'abomination à sortir de chez lui. S'il pense en avoir l'énergie. Il se concentre sur les mèches blanches agglutinées de Dandelion, s'approchant avec le gant désormais essoré.

« Petite fleur, il faut que je nettoie tes cheveux. prévient-il en effleurant son épaule, accroupi près du fauteuil, Tu veux bien venir t'asseoir par terre ? Là où tu es, ça va pas être très pratique. »

Continue-t-il en faisant bien l'effort de ne pas mâcher ses mots. (de ne pas marmonner non plus) Dormouse espère vraiment que l'oisillon est suffisamment réveillé pour l'entendre. Que le voile de brume qu'il a vu dans ses yeux pâles ne s'est pas de nouveau épaissi, l'amenant vers des rêves cotonneux et infranchissables pour la voix du Loir.

Distraitement, il jette un oeil au cauchemar. Ne pas porter toute son attention sur une menace dans la même pièce que lui l'a toujours hérissé. (particulièrement cette menace) Il aimerait qu'il sorte. Ou au moins qu'il s'éloigne. Mais son ombre menaçante plane toujours, rapace aux yeux d'or acérés que Dormouse aimerait tant ne pas avoir dans sa maison.

(dans ses cauchemars)
(dans sa vie entière)

L'horreur le saisit à l'idée qu'il veuille passer la nuit ici. Qu'il lui faille encore passer tant d'heures en alerte à ne pas savoir qui laisser prendre le dessus. Combat ou fuite ? Terreur ou indignation ? Avec la bête, Dormouse ne sait jamais sur quel pied danser. (avec la bête, Dormouse préférerait ne jamais danser) Ignore quel faux pas le mettra en danger.

à force, cette chorégraphie le fatigue
il maudit le sot qui a lancé la musique
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