A Shame ! A scandale ! An unbelievable situation !
Moi, Cupidon, The bo-gosse de l’amour, celui qui rend amoureux rien qu’en étant vu, il faut que je me fasse ma place dans ce monde, à la force de mes ongles so bien manucurés !
SHAME ON YOU, WORLD and PEOPLE. D:< (tu l’as dis, Chou)
Mais ouaiiiis, tu y crois ça ? Ouais, moi non plus. Mais est-ce que je me laisse abattre de sitôt ? Nan Baby, j’y crois à moi, à ma future gloire, quitte à me battre (tant que ça abîme pas mes mains so-perfect), je trouverais la place qui me revient de droit. Et le monde m’en remerciera, of course.
Car j’suis arrivé ici, tu vois ? Enfin, le monde aurait dû sauter de joie car enfin, il m’a, tu vois ? Bah rien, pas même une petite fanfare de rien du tout de bienvenue. Bon, ok, c’t’un monde plouqueux, mais j’étais absent, comment lui en vouloir ? Cupidon est bon, bande de cons, il vous en veux pas, face de rats (#trop-un-poète-grunge. #même-pas-rancunier) . J’ai entendu parler du Mont Olympe, the place for me, hum hum, tmtc (“toi-même-tu-sais”, si tu sais pas), car bon, j’suis un peu un dieu quoi (ou ange, mais passons sur les détails). Et là, l’accueil de merde, on me dit que j’suis un nouveau’thé. Mais bien sûr baby ! Et le plus fabulous que tu pourras rencontrer ! Et là, on m’dit qu’on veut pas moi, qu’il faut que je sois l’original. J’avais pas senti, mais le nouveau’thé, il était trop trop chargé de mépris. Mais ouvre tes yeux pleins de merde et sans mascara (la loose), je suis the real one ! C’est mauvais le mépris en plus, ça fait des rides pas charmantes du tout. Et puis quelle idées stupides de différencier les gens comme ça (alors que chacun sait qu’il n’existe vraiment que 2 types en vrai : les beaux et les moches) Je leurs ai prouvé, j’ai fait tomber amoureux de n’importe quoi n’importe qui. J’ai maintenant un téléphone plein de photo pour me protéger, leurs réput’ n’a qu’à bien se tenir. Fallait trop pas me chercher des noises à moi, so true.
Ils ont finit par accepter là-haut et même me donner une baraque un peu miteuse que j’aurais bientôt transformé en temple de la bôté ! La mienne et futur la tienne, je saurais transformer la bête en la belle (#MdR, car on est dans le pays des contes de fée, tu piges ? Et j’ai fais une réf’ à un conte ! #Genious) Mais pour l’instant, les affaires commencent pas fort. No soucaïe (Ophilaïe), la gloire, c’est une question de liens et de bon patrons, de se créer des opportunités pour mieux en saisir leurs cous graciles (mais pas autant que le miens, hihi!). Well, quoi de mieux pour l’esthéticien que je suis que de faire un partenariat avec le meilleurs stylistes du coin ? Bravo moi ! Aaah, mais quelle joie (et parfois, fardeaux ><) d’avoir été doté de la raison, l’intelligence et la beauté ! Et cette beauté, je l’ai aussi dans ma personnalité, je décide de la partager dans mon futur so in salon. #Coeur-en-or. Et pour l’instant, je dois surtout séduire mon public, tu vois ? Alors, j’ai attaché mes cheveux de manière négligé, les pointes (entretenues, of course ;) ) tombent en cascades bleues sur mes épaules où est posé un blazer blanc, so white, avec un pantalon blanc, so white aussi. Un tee-shirt rose avec des motifs pop et pastels tombent négligemment sur mon ventre so plat, il est moitié fourré dans mon pantalon, moitié non. Un style mi-sérieux, mi-fun et mi-décontracté qui me va so well (je saiiiis baby, ça fait beaucoup de moitié, mais je suis comme ça, plus qu’entier ).
Et me voilà face à la demeure du chapelier. Oh Yeah ! Des chapeliers même, il paraît qu’il y a aussi un faiseur de noeud pap’, intéressant, j’sais pas ce que j’en ferais mais j’suis ouvert à tout.
Alors alors, Tiens toi bien, au domaine des Chapeliers, car Cupidon is in tha place ! Mais pour l’instant, ça serait bien que j’entre car bon. Dehors, je rencontrerais pas grand monde, sauf les bouseux. Je prends une petite lotions désinfectantes pour les mains, en fait couler quelque gouttes sur la porte de la demeure avant de toquer sur la zones ainsi purifiée. Manquerait plus qu’une affreuse maladie me tombe dessus à m’être mêle à la plèbe, que je suis prévoyant ! J’ai réponse à tout, NP (no problem, faut que je t’apprenne tout peut-être ?)
Bref, comme je disais : Cupidon in tha place ! Maintenant, Sésame fait quelque chose et vite. N'importe quoi.
Sad Hatter
Déjan-thé
Icône :
Citation : "Dors. Le mal est passé, il ne te rattrapera pas: le souffle coupé, tu n'es plus son appât."
Messages : 74
Âge : -
Race : Déjan'thé
Métier : Bénévole au magasin des suicides
Avatar : Sasaki Haise (Tokyo Ghoul)
Origine : Alice au Pays des Merveilles
Pouvoir : Transfert de blessures
Icône :
Citation : "Dors. Le mal est passé, il ne te rattrapera pas: le souffle coupé, tu n'es plus son appât."
Autour de lui gisent ses invités. Certains sont avachis sur leurs chaises, d'autres effondrés sur la table ou tombés dans l'herbe du jardin, répandant parfois de l'écarlate sous leurs corps immobiles. Sad a été un bon hôte. Il a accompagné nombre d'entre eux. Encouragé. Aidé. Offert des conseils. Pourtant, le dernier pas, il a encore échoué à le franchir. Seul rescapé de la fête, il n'a pas trouvé la paix.
frustrant habituel
Sad cherche le pouls de la femme à sa droite. (ne le trouve pas) Son visage est illuminé d'un tel apaisement qu'on ne la croirait pas morte, au premier abord. Assoupie, tout au mieux. Tête appuyée sur l'épaule du chapelier, confortablement calée, elle pourrait faire des plus beaux rêves. Ses cheveux noir corbeau luisent encore de santé et sa peau de bronze perd à peine de ses couleurs. Elle a été la dernière à partir. L'amertume du poison qu'ils ont partagé persiste encore sur la langue de Sad, comme pour lui faire un pied de nez. Mortel pour tous sauf lui. Quelle farce.
Se dégageant avec précaution, Sad l'appuie contre la table pour qu'elle ne chute pas. Il a pris l'habitude de manipuler les poupées de chiffons que deviennent les autres une fois de l'autre côté, nullement dégoûté à l'idée de toucher un corps sans vie. Le chapelier jette un coup d'oeil à sa montre. Puis à la table. Les croque-morts ne devraient pas tarder: il a terminé dans les temps. Il ramasse une partie de la vaisselle en attendant. L'amène à la cuisine sans incident.
Puis, négligeant son noeud papillon de travers, sa chevelure en bataille et les quelques tâches d'écarlate approfondissant le noir de sa chemise, il se dirige vers l'entrée du domaine. Faire attendre les croque-morts serait un cruel manque de courtoisie ! Il marche sans remarquer son lacet défait. Un miracle qu'il ne trébuche pas.
(ça, ou l'habitude) (il ne les fait pas souvent)
Lorsqu'on frappe (en avance) au portail, il se fait Sésame. Mais la tête bleue qu'il trouve de l'autre côté ne lui est pas familière. Quelques secondes, il reste interdit. De l'azur et de la nacre. Ses yeux délavés l'observent rapidement avant que le verdict ne tombe: un invité de Mad, nul doute. Toute cette clarté lui pique les yeux.
« Bonjour. Puis-je vous aider ? » demande-t-il tout de même, par principe
Il tente un sourire qui apparait sans joie. (comme tous) Au moins aura-t-il essayé. S'il est mort à l'intérieur (à défaut de réellement y parvenir), Sad n'est pas du genre à oublier ses manières.
Regardant ma manucure, j’attends. Est-ce qu’elle est parfaite ? L’attente, non - mais j’ai toute l’éternité devant moi, lol- mais mes doigts de fée, OF COURSE baby ! Un petit vernis top avec une petite rayure pop, J’adre ! C’est tellement perfect que je peux presque voir mon regard pétillant dedans ; j’me lancerai volontier des fleurs si j’en étais pas une déjà.
Mais revenons à notre histoire, voulez-vous ? Car on m’ouvre et là je vois… My Zeus. J’en pleurerai si je ne m’étais pas prit une bonne dose de bôté (en me contemplant, of course. #selfcare) avant de venir. J’avais ouïe dire du style vestimentaire de la maison (de l’un comme de l’autre), mais à ce point ? Je ne peux nier le sens du détail, un style bobo-négligéco-gothico-émo-déprimé jusqu’à la pointe des chaussures. Mais avec le noeud Pap’ Pop ? C’est Flop. Et la tâche de groseille*, c’est un peu trop, tu vois ? Négligé, O-kay, Déglingué, O-skour ! Tout est dans le détail, le relâché et la retenu. T’inquiète, ça semble compliqué, mais j’vais t’apprendre.
Je le détaille. Bien sûr, oui oui, blabla, la politesse, ça s’fait pas et blablabla.
Mais là, y’a une question vitale de style, fuck la politesse ! La Mode et le style d’abord ! (≧ω≦)ゞ Je commence par ses cheveux au dessus de sa cuty-face (la matière première est pleine de promesse ! (･ω<)☆), jusqu’au pied (mais là, c’est plein de tristesse （；へ：）)...puis des pieds jusqu’en haut. Encore une fois. Une dernière, plus rapide avant de hausser un de mes so-perfect sourcils (enfin, pas trop hein, ça fait des rides…) en même temps que je hausse les épaules.
“Haaaan nan, j’crois pas nan.” Mon ton fait hautain ? Ménan, c’est ton imagination (ou juste un peu). Ma lèvre supérieure qui se retrousse d’un peu de dégoût ? Oups (*ゝω・)ﾉ. Oh bah ça doit être discret, regardez plutôt ma merveilleuse frimousse et on n’en parle plus. “C’est plutôt moi qui suis là pour t’aider, honey.” Je suis un *don* du ciel, tu m’remerciera plus tard. Je lui souris de toute mes dents blanches et m’élance avec enthousiasme dans la maison, me faufilant tout juste entre lui et la porte pour passer. “Ne perdons pas de temps et mettons nous au plus vite au travail !” Oui oui, je pourrais lui serrer la main, mais nan. Je viens de me désinfecter les miminnes (et dois-je vous rappeler ? Il a de la confiture sur la manche, ça pourrait… coller ! Brrr. (>~<) ). Koikoikoi ? Attendre qu’on m’invite ? J’ai pas que ça à faire, le temps presse, j’ai une mode vestimentaire à sauver !
J’avance de quelque pas énergiques, faisant claquer mes talons autant que possible et dandinant des fesses (prend exemple sur moi chou, c’est ta première leçon du fabulous !) jusqu’à la première intersection, observant la décoration interieur sans trop y poser de jugement (je suis pas décorateur d’intérieur, tu vois ?). Je me déhanche, dépose un délicat poignet sur une hanche et regardant mon hôte (ou plutôt my rescue ), je hoche la tête pour moi même. Il y a du boulot, mais rien d’impossible (#Imagod), il faut juste y aller par étape. Et comme je suis cool et sympa, je l’encourage en l’incluant dans le pocess’ de sa future guérison, premier pas du stylé quoi.
“Okay, Chou, on va commencer par simple. Montre moi le lieu du massacre, j’vais t’aider à remettre un peu d’ordre dans tout ça.”
Good plan, Cupichou Rester un peu vague, c’est demander à ce pauvre hère où il pense qu’il pèche au début. Est-ce que c’est son rituel beauté du matin ? Ces vêtements ? Ou son petit déj ? Oh, j’ai bien hâte de voir ce qu’il va me montrer, hihi
*naaaan, c’est pas de la confiture :] Mais il est dans le déni.
Sad Hatter
Déjan-thé
Icône :
Citation : "Dors. Le mal est passé, il ne te rattrapera pas: le souffle coupé, tu n'es plus son appât."
Messages : 74
Âge : -
Race : Déjan'thé
Métier : Bénévole au magasin des suicides
Avatar : Sasaki Haise (Tokyo Ghoul)
Origine : Alice au Pays des Merveilles
Pouvoir : Transfert de blessures
Icône :
Citation : "Dors. Le mal est passé, il ne te rattrapera pas: le souffle coupé, tu n'es plus son appât."
son dégoût l'atteint à peine oui, il sait, pas reluisant
Pas besoin de l'être, cela dit: ses invités n'ouvriront plus les yeux. (il a pris soin de les fermer) Quant au nouveau venu.. sa présence ne l'indisposera pas longtemps, il compte bien vite le mener à son frère. Ça lui épargnera de se faire dévisager davantage. Le malaise pèse au creux de son ventre alors qu'il recule inconsciemment d'un pas (de deux), fuyant le jugement couleur azur. Voilà qu'il se rappelle comme les interactions ne sont pas son fort. Déjà, ses nerfs bourdonnent.
il le supplie presque de parler jusqu'à ce qu'il ouvre la bouche
Mais au lieu de confirmer ce que Sad pensait avoir deviné, sa condescendance rejette son aide. Pour lui en.. proposer ? Imposer ? Quelle idée de s'infliger une chose pareille ! Il se mord l'intérieur de la lèvre, bien incapable d'empêcher cet ouragan au sourire trop large d'entrer dans la pièce. Comme si sa simple volonté l'avait écarté.
« Je n'ai pas- enfin- ne vous dérangez pas. » bredouille-t-il pourtant, désespéré de le retenir
Sad a peut-être besoin d'aide, mais loin de lui l'idée d'en accepter ! Encore moins d'un inconnu ! Il.. ne pourrait vivre avec. Honnêtement, ne peut pas vivre tout court, mais c'est une autre histoire; un disque rayé qui tourne encore pour divertir il ne sait qui. Une foule cruelle, imagine-t-il. A certains réveils, il peut l'entendre rire, discrète mais discordante. Trop près.
Le fixe-t-on avec autant d'insistance que ce coloré personnage ? Il n'a pas envie de savoir. Un tremblement nerveux parcoure ses mains et Sad préfère les ranger dans son dos, là où elles ne seront pas une nuisance visuelle. Il hoche la tête. Le chapelier jette un coup d'oeil par dessus son épaule, curieux de savoir à qui il s'adresse. Pas d'acolyte. Aussi décontenancé par l'attitude de cet inconnu soit-il, Sad n'aurait tout de même pas raté un invité de plus, se fût-il tenu du côté de son mauvais oeil.
alors qu'a-t-il vu ? pas le temps de demander
Il est question de massacre et son expression fait penser à celle d'une chouette. Pas celles qui ont l'air de froncer les sourcils dans un profond agacement, ni celles dont l'air sage cache la profonde stupidité, non. Celles qui ont les yeux ronds. Perpétuellement éberluées. Trois longues secondes passent avant qu'il n'aie un bref hochement de tête. Peu désireux de le faire attendre (puisqu'apparemment, il n'y a pas de temps à perdre), le chapelier dépasse son 'invité' pour prendre la direction des jardins. Dans sa tête tournent des questions qu'il ne sait comment formuler. Peur de mal s'y prendre. Son concept de 'manières' semble être aux antipodes de celui de cet homme, si bien qu'il ignore ce quoi faire. Comment s'y prendre.
la parole n'est pas son fort encore moins au 'réveil'
« Vous.. avez fait vite. » articule-t-il à l'approche de l'herbe
Toujours une belle journée. Les oiseaux ne chantent pourtant pas, comme intimidés par la solennelle atmosphère flottant dans ce coin du jardin. C'est silencieux, comme fête. Ils n'osent piper mot. Déranger le repos de ceux qui le désirent tant est un acte bien trop cruel.
Passé dans la lumière, Sad jette un regard nerveux par dessus son épaule. Il n'a vraiment pas l'air d'un croque-mort. Ni l'attitude. Puis malgré ses nombreuses Suicide Parties, jamais il ne l'a croisé. (une personnalité aussi exubérante n'aurait pas échappé à sa mémoire) Un nouvel employé ? Il a bien parlé de travail, alors ça ne serait pas tout à fait insensé. Et pourtant.. pourtant, il doit demander. Les morts sont déjà en vue lorsqu'il s'arrête, leur tournant le dos au profit d'une tête bleue.
« Êtes vous certain de ne pas vouloir.. patienter un peu ? D'habitude, ils vous envoient plus nombreux. Pas- pas que je doute de votre force ! Mais.. hm.. » mais il n'a pas l'air équipé
Porter un cadavre tout seul n'est pas chose aisée, surtout sans brancard. L'espace d'un instant, Sad se demande si quelque pouvoir le lui permettrait.. Oh, peut-être ! Il aurait dû s'en douter ! Quelle incroyable idiotie que de supposer de telles choses ! L'inquiétude creuse un peu plus ses traits tandis qu'il anticipe sa réponse, des excuses au bord des lèvres.
Ohlala, c’est pas une flèche, mon futur protégé, hein ? Mais je suis un amour, je sais être patient. Et BAM, prends ça : un jeu de mot glorieux ! HAHA ! Capiche ? Flèche ? Amour ? Alors que je suis l’ange de l’amour et que je lance des flèches ! Je m’adore.
En tout cas, il a l’air d’être intimidé le petit chou (qui ne le serait pas ?) et me dit de ne pas me déranger. Mais, Love, pour rendre ce monde un peu plus beaux, rien ne me dérange ! Nevar ! Si je pouvais, je travaillerai gratis, offrirait ma précieuse existence et mon don précieux aux démun -tout ça, tout ça, toi même tu sais- mais ne monde n’est pas prêt pour ça alors, well, me voilà ! Alors, petit protéger, je t’adresse un clin d’oeil qui saura mettre en valeur mon mascara -t’as vuuuuu ce dégradé de dingue d’au moins trois couleurs ? C’est pas rien, et l’eyeliner mets le tout en valeurs et devient doré à certain endroit pour éclaircir le regard. Je t’apprendrais ! Mais aujourd’hui, les bases, les bases-. “No Worries, Charlies ! Je ne me dérange jamais, ho-ho-ho.” Je rigole dans mon poignet cassé, ça fait distingué, tu vois. Je remarque sa nervosité et utilises ma douce voix (que certain décrivent comme nasillardes, les ignares) “RelaaaAAaax, Max, ça va aller ! All Good ! ” Et je le suis (De suivre, tu vois ? Mais all good, je le suis aussi. D’être, cette fois. #humour). Souriant, FLAMBOYANT, exubérant -tout moi- secouant les fesses à chaque pas. Tu vois, Chou, rien que là, ton pas est floppy-traînant, c’est pas in. Ouaip, ça va prendre. BEAUCOUP. De séances. Mais tout va bien, j’ai l'éternité. Pourtant, quand tu me dis que j’ai fais vite, je hausse les épaules. “On va dire que j’ai fait c’que j'ai pu…” Non, Chéri, si j’avais fais vite, je serais arrivé dès tes premiers pas et pour empêcher ton premier fashion faux-pas. Ou au moins ce matin pour voir ta Glory -Morning-Routine. Mais je savais pas encore alors, on est good ?
On arrive au jardin. Là, j’avoue que je fronce mes sourcils, un sourire crispé d'incompréhension sur mes lèvres -glossées évidement, je sais plus si je l’ai dit ? - Ses journées commencent dans un jardin ? OH ! Mon regard se met à briller. Mais Of couuuuurse, pour du yoga-naturo-bobo-feng-shui ! “Splendide !” Ça ressemble pas au personnage, j'm'y attendais trop pas, mais c’est une excellente surprise ! Tout n’est peut-être pas à jeter alors. Le petit personnage me parle -Zeus qu’il est chou !- et bredouille des mots qui m’alertent. ...D’habitude. Plus nombreux… My Zeux, d’habitude (Genre, c'est pas la première fois ?), c’est un groupe entier qui vient essayer de le relooker ? Et ils n’ont pas de meilleurs résultat qu’un noeud pap sur un ensemble noir ? Pauvre garçon, c’est pour ça qu’il est aussi timide et désemparé !
“Oooh, mon pauvre Chou, je comprends tes doutes ! Mais no Worries car tu vois… Moih, je suis un expert, rien n’m’est impossible. Allez, let’s go Sweety, ça va bien s‘passer ! ”
Je lui souris, lui adresse un nouveau clin d’oeil en penchant la tête et m’avance vers les gentleman et gentlelady qui patientent plus loin. What ? Un rassemblement comme dans une télé-réalité ? Pour voir le flop qui devient pop ? C’est un peu dur comme début, je vais demander un peu d’indulgence, mon sujet à l’air timide. Je m’approche, souriant, confiant, me plante devant eux. C’est quoi cette tenu, ils dorment ?
“Debout les marmottes et haut les coeurs (#Reference), il est l’heure de voir la MAGIC à l’œuvre !” Mais rien ne se passe. Je me déhanche, mains sur la hanche, pensif. Méchamment pensif. Y’a un truc qui me chiffonne. Grave. Le fait qu’ils bougent pas. La confiture un peu partout (Zeus, ils savent pas manger proprement ici ? C’est pas un noeud pap’ qu’il leur faut, c’est un bavoir.) Mon sourire se crispe de plus en plus. Je comprends, mais je veux pas comprendre. Les rumeurs me viennent au cerveau aussi vite qu’un bouton sur une peaux d’ado.
Je me retourne. Avec des mouvements. Saccadés. Vers. Mon. Hôte.
“Est-ce qu’ils soooont…” Je revois la tâche de confiture. La montre de mon doigts fin manicuré. “Et ça, c’eeeeest…” Je sens que le sang(ne prononçons pas de vilain mot) la vie(pas bon non plus) la joie (ouais, ça va aller) quitte ma cutty-face. Heureusement que j’ai une couche de fond-de teint et de blush qui me sauve la face.
S’il me confirme mes craintes… Je hurle. Et tombe dans les pommes. Voir les deux à la fois. J’en suis capable, Honey.
Sad Hatter
Déjan-thé
Icône :
Citation : "Dors. Le mal est passé, il ne te rattrapera pas: le souffle coupé, tu n'es plus son appât."
Messages : 74
Âge : -
Race : Déjan'thé
Métier : Bénévole au magasin des suicides
Avatar : Sasaki Haise (Tokyo Ghoul)
Origine : Alice au Pays des Merveilles
Pouvoir : Transfert de blessures
Icône :
Citation : "Dors. Le mal est passé, il ne te rattrapera pas: le souffle coupé, tu n'es plus son appât."
Sad ne voit pas où est Charlie il ne connait pas ce 'Max' non plus
(il les cherche du regard) (toujours personne)
La seule conclusion qu'il en tire est moyennement rassurante. Qu'importe qui sont ces gens, au moins n'est-il pas le seul rendu nerveux par cet ouragan. C'est.. un peu réconfortant. Sans doute. Il force ses épaules à se décrisper au fur et à mesure qu'ils approchent de la Suicide Party terminée. De toutes façons, ça ne devrait pas durer longtemps. D'autant que, loin de s'offusquer de ses doutes (ouf), l'homme reste indulgent. Il doit avoir l'habitude. Sad ne répond que par un hochement de tête, reconnaissant mais penaud.
« Hm. » est le seul son qu'il parvient à émettre
C'est avec assurance que l'inconnu s'approche de la table où tous sont avachis dans diverses positions. Sad reste en retrait. (il ne veut pas gêner) Il hésite à rester tout court. La tentation de lui fausser compagnie est forte: ce n'est pas comme s'il était nécessaire à quoi que ce soit. Peut-être le croque-mort travaillera-t-il même mieux une fois le chapelier gris hors de son champ de vision. (ça fera une nuisance en moins) Pourtant.. sa politesse le maintient en place.
finalement, ce n'est pas un invité de Mad ça fait de Sad son hôte, en toute logique alors il se doit d'être correct
« Ils ne vous.. » murmure-t-il en le voyant s'adresser aux morts
Pourtant, il s'interrompt bien vite. Ce soit être son pouvoir, justement ! Se faire entendre des morts ! Sad se mord la lèvre pour ne pas en dire davantage: peut être une autre voix risque-t-elle de faire échouer le procédé. Il serait sage de se taire. Ne pas entrainer un autre dans la longue série d'échecs qui semble s'attacher à lui.
mais personne ne se lève et le croque-mort pâlit est-il déjà trop tard ?
C'est au tour du chapelier de perdre ses couleurs (si tant est que c'est possible), voyant un sourire crispé se tourner dans sa direction. Il bouge par des mouvement saccadés que son interlocuteur attribue immédiatement à une rage sans nom. Sont-ils ..? Il ne poursuit pas sa phrase, désignant les tâches de sang sur la nappe. Est-ce ..? Encore une phrase sans suite. Ses mains tremblent à nouveau. Qu'est-ce qui le dérange à ce point ? Croit-il que Sad aie appelé pour lui demander d'emporter des personnes encore vivantes ? Il n'oserait pas !
« Oh, bien-bien sûr que non ! Pas.. que je sache. » mais le chapelier a beau avoir vérifié, des doutes lui viennent avec la panique
Puisqu'il a visiblement déjà fait rater quelque-chose, inutile de rester aussi loin. Approchant de la dame ayant fini ses jours contre son épaule, Sad porte une main délicate à son poignet. Rien. Ses tremblements persistent. Il répète son geste avec le convive suivant, insensible au sang dans lequel trempe sa manche. Toujours rien.
« Tous.. sont bien passés, normalement. Mais- mais je peux revérifier ! » propose-t-il, peu désireux de s'attirer la colère du croque-mort
A moins qu'il ne soit déjà trop tard. Que son interruption que tout saboté sans espoir de retour. Voilà pourquoi Sad fait toujours mieux de se taire, tempêtent des voix cruelles ! Rien ne bon ne sort jamais de sa bouche. Comment se fait-il qu'il aie perdu un oeil mais pas encore sa langue ? Un scandale. Pour l'usage qu'il en fait, le chapelier triste serait tout aussi bien sans elle ! Il lui semble presque entendre les sournoises moqueries. Qu'est-ce qu'il attend ? Ce n'est pas comme s'il pouvait être plus insignifiant qu'il ne l'est déjà.
« Tou- toutes mes excuses. » fait-il, baissant les yeux
car à cet homme, rien d'impossible c'est donc clairement de la faute de Sad
Écoute chéri, je veux bien qu’on me dise con et superficiel (et ils ont TELLEMENT raison sur le super, cela dit (*´∀`*) ), mais faut pas me prendre pour un idiot. Y’a carrément grumeau dans le mascara là. Vernis écaillé sur manicure. Morts dans le bon Zeus de jardin bucolique ! What a Shaaaame, ce petit coin de aurait été si perfect pour un petit shooting insta ! Des cookies, des fleurs et me revoilà redevenu influenceurs en deux temps trois mouv’ ! Surtout dans ce coin si Hype qu’est le jardin des chapeliers (big up si en plus il est un temps soit peu privé)… enfin, je m’égare. Là n’est pas la questions. Y’a carrément des macchabés ? Et. Du. Sang ? My Zeus, j’ai horreur du sang, ça me rappelle mon dernier passage sur terre et, surtout, sa fin. Ma bouche se tord en un S compliqué, ondule alors que mon petit hôte m’assure que non. Pas qu’il sache. Ainsi, je hasarde un tremblotant et impatient : “Moi il m’ont l’air de pourtant de bien l’être.” Je croise les bras, mes doigts pianotent compulsivement sur mes manches, nerveusement. Lui il les touches sans soucis, moi c’est No Way, Darling, pas depuis que je commence à me poser des questions sur leurs potentiel état de santé. Ou de non-santé (c’est justement ça qui pose problème, tu vois ? ). Whatever. ┐(‘～`;)┌ Bref, il faut que je lui fasse confiance, alors que c’est toujours pas une flèche. Un Cutie, oui, mais… Oh, hein, on va pas refaire la super blague sur les flèches, hein.
Il s’excuse. Ça, ça sent la retraite stratégique et le laisser en plan avec des morts. Mais on me l’a fait pas, je peux trop pas me permettre ça, qu’est-ce que je foutrais après, hein ? Leurs ferait un dernier make up post mortem ? OKAY Cupichou, tu gères, t’es un fucking God, reprend toi. Soit Beau (haha, toujours sweetie !) mais surtout aussi bon qu’un Cupcake, bienveillant (bien-vivant surtout, lol) et tout le tralala.
“Mon Poussin.” car t’en est un sacrément cute “Je me demande si…” et c’est assez rare pour le signaler, pourquoi perdre mon temps à me demander des trucs plutôt que d’agir vite et bien . “... si par hasaaaard on n’est pas parti sur un… “ PUTAIN DE “Malentendu.” Je toussote dans ma main, ça fait beaucoup de mots à la suite où je ne me lance pas des fleurs. “Quand tu dis…” le pas clair du tout “ autre côté. De quel” fucking “autre côté tu parles ?” dans ta barbe que t’as même pas, articule, parle plus fort, chou. Je t’apprendrais tout ça lors de nos sessions de remise en beauté, n’espère pas y échapper. C’est juste un contretemps. “Et ne t’excuse pas “Enfin, si, à mort “sans doute que le qui-pro-quo est“ grave de ta faute mais peut-être un peu ” partagé.” 90% ta faute, 10% la mienne. Et encore. （；・д・）
“Warning, Darling, selon ta réponse, il est... Possible que je tombe dans les pommes comme une Diva. Alors, si tu veux bien me permettre…” Je bouge, enfin. En quelque pas, je trouve un charmant coin dégagé, un peu loin des cadavres, et m’allonge sur le sol* dans une pose travaillée et sensuelle, ondulant mon corps superbe, le genre de pose qui convient à l’être divin que je suis (#GodJusqu’auBoutDesOngles), symbole de l’amour et l’hédonisme (Je travaille actuellement sur ce deuxième titre, tu vois ?) Je pose nonchalamment un poignet sur mon front, diva, théâtrale, GRANDIOSE, pousse un soupire dramatique et finit par poser LA question fatale (sérieux, ça commence à me gaver ces lapsus !) qu’il faut.
“Okay, je suis prêt.” Non, c’est pas ça la question. “Si t’as jamais vu comment s'effondre une Diva, Watch and Learn.” Toujours pas la question, mais c’est pour qu’il prenne des notes pour plus tard. La voilà, The big question : “Quand je te parlais de… m...massacre…” Et c’est pas mon mot qui est mal choisi, Chou, regarde toi dans une glace, tu comprendras ! Non, visiblement, c’est toi qui a tout pris de travers (comme je disais plus haut, 90% ta faute, sweetie, mais je suis cool, j’ten veux pas.) “Qu’est-ce que tu as compris… Exactement ?” Ma voix est peut-être partit un peu dans les aiguës, un peu tremblante et légère. Mais vas-y, my sweety-Cutie, je suis prêt à te montrer comment meurt une reine** tombe une étoile.
*Ouaiiiis car tu voiiiis, quitte à tomber dans les vapes, je préfères le faire de pas très haut, les hématomes, très peu pour moi, une *plaie* à cacher sous le maquillage. ** Ouais non, molo avec les références.( ˘･з･)
Sad Hatter
Déjan-thé
Icône :
Citation : "Dors. Le mal est passé, il ne te rattrapera pas: le souffle coupé, tu n'es plus son appât."
Messages : 74
Âge : -
Race : Déjan'thé
Métier : Bénévole au magasin des suicides
Avatar : Sasaki Haise (Tokyo Ghoul)
Origine : Alice au Pays des Merveilles
Pouvoir : Transfert de blessures
Icône :
Citation : "Dors. Le mal est passé, il ne te rattrapera pas: le souffle coupé, tu n'es plus son appât."
Il dit qu'ils ont bien l'air de l'être et Sad est confus. Sad vérifie un troisième invité du bout des doigts. L'homme est déjà froid. Ses yeux sont fermés, son visage souriant. (quelle chance) Pourtant, de son côté, le croque-mort va de moins en moins bien. Sad s'imagine que c'est bien normal. Si son pouvoir n'avait pas été interrompu, sans doute n'y aurait-il plus personne de prostré sur la table du jardin.. L'estomac du chapelier triste se retourne, remuant tout un tas d'émotions étouffantes qui lui donnent l'impression de se noyer. De l'attirer par le fond. Comme s'il ne se traînait pas assez tout seul.
ses yeux le piquent ce n'est pas le moment
Ses yeux le piquent mais il se mord la lèvre plus fort, pour se forcer à écouter. S'il n'écoute pas, à quoi est-il bon ? Sa bouche a un goût de sang mais ses yeux ne quittent pas son interlocuteur qui parle de façon à peine plus fluide. Toujours la rage, sans doute. Sad se demande à quel point il l'a offensé. A quel point il lui en veut. S'il refusera pour toujours et à jamais de travailler sur le domaine du chapelier fou, désormais. La spirale est sans fin. Cruelle. Pleine d'épines. Il aurait causé du tort à Mad, avec ses maladresses ? Ce serait tellement, tellement injuste. Des excuses se coincent dans sa gorge et il écoute, muet.
il parle de mal entendu de précisions sur l'autre côté
Il lui intime de ne pas s'excuser, aussi, coupant court au premier mot qui allait quitter les lèvres du chapelier. Ses yeux le fuient malgré lui. Que peut-il lui dire, alors ? A ce qu'il sache, il n'y a qu'un seul autre côté. Que peut-il bien expliquer, pour adoucir son humeur ? Sad n'a jamais été doué pour les interactions. Vraiment. Il devrait s'abstenir.
« Mh.. » hésite-t-il alors que l'homme reprend la parole
Les yeux du chapelier gris papillonnent alors, leurs picotements momentanément oubliés. S'évanouir ! Non, ça n'irait vraiment pas ! Quel hôte horrible serait-il s'il causait à ses invités de s'effondrer contre leurs plein gré ? Sad commence à contourner la table, prêt à lui offrir une chaise sur laquelle s'asseoir -toujours mieux que de s'écrouler-, mais déjà il recule. Déjà il gagne le sol, ses mouvements plus contrôlés que Sad ne l'avait craint. Il semble même se.. mettre à l'aise. L'esthétique de sa pose lui passant complètement au dessus de la tête, le chapelier sent son pouls légèrement ralentir. Il.. ne s'est pas blessé. Ses mains tremblent toujours, mais il a l'impression que les choses sont légèrement, légèrement mieux qu'il y a un instant.
(pas grâce à lui, bien entendu) (lui ne fait que tout empirer) (une vilaine habitude)
« ..Prêt ? » prêt à quoi donc ? réessayer ?
Sad n'a pas le loisir de demander une clarification, son interlocuteur poursuivant comme s'il n'avait pas entendu son bredouillement. (peut-être est-ce le cas) Il s'accroche aux fils qu'il pense avoir saisis, essayant tant bien que mal de broder une image complète à partir des demi-mots, des dits et des non-dits de cette conversation. Prêt à.. l'entendre parler, peut être ? Le potentiellement-pas-un-croquemort amorce une nouvelle question, donnant à Sad une chance de saisir. Il écoute attentivement. Vraiment, il note chaque mot dans un coin gris de son esprit, pour espérer mettre les choses en lumière.
lever la confusion si tant est qu'il le peut
« Je.. j'ai pensé à.. il désigne les convives d'un geste hésitant, eux. Leur- leur passage était.. serein, mais ils s-sont bien partis. J'en étais cer-certain. » il baisse les yeux, incapable de regarder son interlocuteur
Ses nerfs sont à vif. Il n'a pas l'habitude de parler aussi longtemps. Il n'aime pas parler aussi longtemps. Encore moins pour expliquer à quel point il est une erreur. A quel point il rate tout. A quel point c'est clairement de sa faute, parce qu'il ne devrait pas être là de toutes façons. (le savoir est une chose, mais l'expliciter..) Ses yeux le piquent et oh il commence à voir flou. Il commence à ne plus très bien respirer. Méprisable. Répugnant. Sad secoue vivement la tête, essayant de rester concentré.
de répondre quand on s'adresse à lui c'est le strict minimum
« Pour l'au-l'autre côté je.. je veux dire.. ils sont morts. Nor- normalement ..? » il n'en est plus si sûr
Il a vérifié, bien sûr, mais serait-il vraiment le chapelier triste s'il n'était pas capable d'échouer à une tâche si simple ? Sad serre et dé-serre les poings, s'obligeant à respirer. Il aimerait fuir. Il pourrait fuir. La panique fait couler de grosses larmes le long de ses joues et son échappatoire est si proche. Il doit bien rester du poison dans son thé. Mais il doit.. il doit.. il doit s'occuper des invités. C'est la moindre des choses. C'est ce qui était convenu.
alors il persiste difficilement
« Ce.. vous.. il reprend son souffle, n'êtes vous pas là pour- pour eux ? » demande-t-il enfin
parce qu'il ne comprend plus rien alors autant tout vérifier
Alors, résumé des épisodes précédents. Je viens boire du thé pour faire une storie insta. Et je me retrouve autour de gens qui ont fait leurs sorties instant’.
Argh.
Et mon petit hôte, il me confirme bien qu'ils le sont. Mort. Maccabés. D. C. D.
'' AH !!! " o(≧◇≦)o
Ô cri de désespoir qui traverse mes lèvres pulpées et brillantissimes (why not ?) alors que je me cambre au sol, tel frappé par le poignard de sa confirmation. Et là, LÀ, c'est le moment où je tombe dans les pommes, accueilli par la douce étreinte de morphée, libéré de ce vilain monde qui me fout des morts dans la même pièce que moi. Ou on est en extérieur ? Détail, chou, qu’importe, plus rien n’a de sens (#dramaqueen) de toute façon, l'inconscience va me libérer de tout ça. Ouais, là, d'un instant à l'autre. La. Maintenant…? Bodyyyyy, i’m waitiiiiing ! ...
Non ça vient pas. (￢з￢)
Je papillonne des yeux. Sandy, il est constipé de l'inconscience visiblement. Bon. Bah. Je regarde mon hôte. Qui pleure. Think, Cupi, think.
Tu es pas là depuis très longtemps, mais laisse tomber un instant les paillettes et fait fonctionner les étincelles de ton cutie crâne. Qu'est-ce que tu sais ? Que t'es dans le domaine des chapeliers. Au pluriel. Car ils sont deux. Y'a le toqué-chapeau-thé et l'attris-thé. Ouais. Qu’est-ce que t’as appris d’autre ? Que l’un est protecteur de l’autre ? Et en embêter un, c’est plus jamais voir l’autre. S’interdire des stars locales, mauvais, ça, Cupichou, Mauvais ! Bonjour la pub, bonjour la réput’ et si j’veux bien aider les gens for free, j’ai aussi besoin de flouz pour faire tourner boutique ! Pas assez idios pour vivre dans un Pithos pitoyable comme ce sans gène de Diogène ! HAN, merci, non merci. Bon, et là visiblement, j’suis pas tombé sur le protecteur (à moins qu’il les noie à pleurer dessus, mais ça doit être pas super-hyper efficace).
Bref, résumé des épisodes précédent : c’est la cata.
Et pire encore...
“Chou ! De grâce, ne pleure plus !” Je me relève d’un bond devant l’urgence de la situation. Y’a des trucs pire que de sans doute ruiner sa réputation en deux secondes. “ça va te faire des cernes !” #priorités. #appelezlesurgencesdela mode. #cequicomptevraiment. Je vais voir le petit chou à la crème d’un pas vif, l’air compatissant, sort de mon kit d’urgence (caché dans mon sac à main, of course) un roll-on à la caféine et menthe fraîche que je tente d’appliquer sous ses yeux. Le reste n’a pas d’importance. “ Voilàààà, Better ! And now, O-VER, on rembobine et on reprend de Zéros, Chou !”
Je me redresse, toussote dans ma main (pour de faux, chou, je vais pas risquer de mettre de la salive dedans) avant de la poser sur ma poitrine bombée (d’où l’importance de pas avoir de salive, tu suis ?). Limite y’a des paillettes autour de moi (oh, faudra que j’en rajoute dans mon sac).
“Je suis Cu-pi-don, ZE God du Love ! Envie d’une petite conquête rapide ? D’un petit coup de foudre exprès ? A-TON-SERVICE-Darling ! J’offre aussi un sauvetage du monde divin contre le manque de goût vestimentaire et le laisser aller épidermique. (et sans vouloir te vexer, y’a encore du chemin à faire pour toi…)
Enchanté, chou” ;3 (wink wink)
(So me si j’étais blonde)
“Et si ça te cause du chagrin à te faire pleurer (et je répète, donner de possible cernes) on peut peut-être s’occuper de faire disparaître de ta vu les très passés (Lololol ! Très passé ? Trépassé ? TU l’AS ?!) par là bas ?”
JE… JE viens de faire quoi là ? HAAAAAA, CUPI TAIS TOI ! Voilà c’qu’il se passe quand je deviens émotif (les cernes, c’est un sujet compliqué, t’vois ?) je panique, je parle je parle et je réfléchis plus à c’que j’dis ! AH-NAH, je viens d’offrir mon aide pour bouger des morts ? (ಥ﹏ಥ)
Ohmyzeuspitiédisnon.
Sad Hatter
Déjan-thé
Icône :
Citation : "Dors. Le mal est passé, il ne te rattrapera pas: le souffle coupé, tu n'es plus son appât."
Messages : 74
Âge : -
Race : Déjan'thé
Métier : Bénévole au magasin des suicides
Avatar : Sasaki Haise (Tokyo Ghoul)
Origine : Alice au Pays des Merveilles
Pouvoir : Transfert de blessures
Icône :
Citation : "Dors. Le mal est passé, il ne te rattrapera pas: le souffle coupé, tu n'es plus son appât."
le clairement-pas-un-croquemort émet un cri Sad se crispe, partagé entre confusion et effroi
Il.. en a trop dit. Il va se taire maintenant. Il va clairement se taire, rien de bon ne sort de sa bouche ! Plus il parle, plus l'invi'thé aux cheveux cyan pâlit et il commence à croire que sa simple présence lui draine ses jolies couleurs. (il est si gris qu'il ternit tout ce qui l'entoure) Estomac tordu et jambes tremblantes, Sad sent son esprit courir en cercles de plus en plus étroits. Les fameux cercles vicieux. Le serpent qui se mord la queue. Plus il avance moins il avance et moins il avance moins il se sent capable de tenir.
que fait-il encore ici ? tout se passe mieux sans lui
Les larmes coulent mais n'arrangent rien à l'affaire et à chaque seconde où l'inconnu reste couché dans l'herbe, immobile et cambré, Sad recule un peu plus vers la table. Vers les seuls invi'thés dont il sait s'occuper. Vers les tasses pleines d'un oubli qui ne voudra pas de lui longtemps.
il pourrait partir il aimerait partir il devrait partir
A peine déglutit-il, prêt à aller chercher de quoi ne plus respirer, que des exclamations de son flamboyant interlocuteur coupent son train de pensée. Il lui dit (l'implore même) de ne plus pleurer et Sad se dit que ça peut être très simple. Une fois mort, il lui semble ne plus pouvoir faire ça. (il peut toujours saigner, en revanche, mais c'est un détail) Le problème est à un rien d'être réglé mais le chapelier gris n'a même pas le temps d'acquiescer que déjà, l'invi'thé s'est remis debout.
C'est avec une vigueur surprenante -compte tenu de la façon dont il lui semblait dépérir tout à l'heure- qu'il vient à sa rencontre. Il mentionne des cernes comme si là était la vraie personne à abattre. (alors que Sad tait très bien que c'est lui) Sort de son sac à main des objets que Sad n'a jamais vus. Sa solution, visiblement. Ca n'a pas l'air très.. létal ? Il plisse les yeux sans bien comprendre, Asse confus pour ne plus être secoué de ces affreux sanglots. Sa surprise est telle que le chapelier ne pense pas un instant à protester, se courbant davantage pour permettre à l'invi'thé d'atteindre son visage sans peine.
c'est.. rafraîchissant pas désagréable
Mieux, comme dit son interlocuteur. Sad n'a qu'un instant pour murmurer un 'merci' avant qu'il ne s'écarte, bombant le torse et s'éclaircissant la gorge comme pour demander l'attention du public. L'attention de Sad. Comme s'il ne l'avait pas dans son intégralité (ou presque) depuis son arrivée dans le domaine. Le chapelier gris papillonne des yeux. Il veut rembobiner. Sad aimerait bien repartir à 0 aussi. Tout annuler, remonter le temps détraqué des Otherlands. Repartir loin, très loin, assez loin pour que Mad et lui ne soient qu'un, puis annuler toutes les étapes qui ont mené à ce qu'ils soient deux.
à ce qu'il soit lui à ce qu'il soit en général
Fort heureusement, Cupidon (puisque c'est son nom) est un distrayant personnage et Sad se tire bien vite de ces sombres considérations, occupé à absorber tout un tas d'informations. Un.. dieu de l'amour donc. Il est clairement là pour Mad. Mad et son chat qui joue à la souris. L'amour n'est pas un truc qui concerne les fâcheux accidents tels que le chapelier gris. Pas plus que le.. goût vestimentaire. Sad ne mange pas souvent (et quand il mange, c'est à peine), mais il ne touche pas aux vêtements. La texture n'est pas appétissante alors quand bien même le goût changerait, il ne pense vraiment pas pouvoir s'y faire. Ca serait un coup à vomir son estomac vide.
« Euh.. ra-ravi, Cupidon. » bredouille-t-il malgré tout
Sad ne sait pas comment lui dire qu'il perd son temps avec lui. Il n'y a rien à sauver ici. Lui n'est utile qu'aux croque-morts et aux désespérés. Ces activités toutes en douceur et en paillettes sont tout simplement trop bien pour lui. Ca serait comme donner de la marmelade aux cochons d'Inde. (et encore, Sad est certain que même ça serait moins absurde) Un invi'thé tel que Cupidon a largement mieux à faire.
Pourtant, l'intéressé enchaîne sans sembler s'en rendre compte. Malgré la répugnance exprimée tout à l'heure, il propose de.. l'aider avec les traits passés ? Les décédés ? Les tous ceux qui ont eu la chance d'atteindre l'autre côté ? Le chapelier gris n'en croit pas ses oreilles. Ca avait l'air de le mettre si mal à l'aise tout à l'heure.. D'autant que s'il a bien tout compris, 'croque-mort' n'entre pas dans la liste des (nombreuses) activités de ce coloré personnage.
Mais l'ennui avec Sad, c'est comme il peine à dire non. Autant qu'accepter l'aide d'un invi'thé pour une tâche quelle qu'elle soit le mortifie, elle ne le tue (hélas) pas sur place. Ce qui sonne comme une proposition ou une suggestion pour certains devient vite un ordre pour lui. Si Cupidon l'a mentionné c'est ce qu'il veut le faire, sans doute. Que d'une façon ou d'une autre, il ne veut plus les avoir à table en tout cas. Chose que Sad peut comprendre: ce n'est pas leur place de toutes façons. (plus maintenant, ils ont mérité leur repos) S'ils se rigidifient assis, ils seront difficiles à enterrer et qui sait comment ça affectera leur après ?
quelle bonne âme, se dit Sad il en pleurerait presque à nouveau
« O-oh vous.. vous êtes vrai-vraiment trop bon. bredouille-t-il, essuyant ce qu'il reste d'eau sur ses cils, J-Je peux les déplacer mais.. si vous pouviez ti-tirer leur chaises ça m'aiderai beaucoup. »
Car Cupidon est une si bonne âme, Sad ne peut décemment pas le laisser faire le gros du travail ! Il a peut être une force désastreuse, mais sa grande taille lui permet d'être un peu moins encombré par les corps des invi-thés. C'est le moins qu'il puisse faire. Puis toucher des cadavres ne l'a jamais dérangé. (il passe le plus clair de son temps à tenter d'en devenir un, après tout) Le chapelier gris n'est pas bon à grand-chose, mais il peut au moins servir à ça !
Un sourire tremblotant aux lèvres, il se dirige de nouveau vers la table où reposent tout un tas de chanceux. Les allonger dans l'herbe facilitera le travail des croque-morts, ils n'ont pas besoin de faire davantage. C'est en général la tâche à laquelle s'attelle le chapelier gris une fois la fête finie. (et une fois réveillé) C'est.. fort peu de choses, mais c'est déjà ça.
Arrivé près de l'invi'thé le plus proche, il jette un regard plein d'un hésitant espoir à Cupidon, attendant son aide. S'il change d'avis ce ne sera.. pas bien grave. Sad peut comprendre. Il dédie déjà sa vie à sauver les uns et faire trouver l'amour aux autres alors il peut bien se reposer de temps en temps ! Jamais Sad n'aurait-il osé demander son assistance s'il ne l'avait pas proposée, pour commencer. (loin de lui l'idée d'abuser de sa bonté) Mais puisque c'est Cupidon qui l'a suggéré, puisqu'il veut étendre sa gentillesse jusqu'à ceux qui ne la remarqueront même plus.. il n'ose le dissuader.
