The otherlands
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 All hail the Banana King! ~ Charlie

Charlie Unicorn
The f*cking banana king
Icône : All hail the Banana King! ~ Charlie HqDxeVv
Citation : “I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours.”
Messages : 27
Âge : -
Race : -
Métier : -
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Origine : -
Pouvoir : -
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Charlie Unicorn
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The f*cking banana king
_ Charlie Unicorn
" You'll never be happy if you live your life in fear. "

• Nom civil : Charlie Unicorn.
• Age apparent : 26 ans.
• Arrivée/naissance des Otherlands : Il y a quelques centaines d'années.
• Orientation sexuelle : Fugusexuel.
• Groupe : Lostlands.
• Race : Nouveau'thé.
• Origine : Les internets.
• Fonction : Cheminot.
• Âme : Encore en sa possession.
• Particularité : Entendre des licornes magiques...
• Pouvoir : Transformation en licorne.
• Classe sociale : Modeste.
_ Physique

Ta carne est un manuscrit où s’étirent d'innombrables balafres et sillons sombres, les aiguilles ont mille fois transpercées ta peau, gorgées d'encre et de drogues. Les cicatrices déchirent ta peau, elles s'étirent sur une ossature marquée, t'as la peau sur les os, Charlie. "C'est à force de bouffer des légumes ça! Où tu trouves les protéines hein?!" Tu les as entendues mille fois ces phrases. Une licorne ça broute de l'herbe, quand ça ne le fume pas, point. Une musculature sèche se dessine sous tes vêtements et ta peau blême, avec quelques tâches de rousseur. Tu as les traits fins, un visage sculpté aux traits saillants, un putain de visage de muse, s'il n'affichait pas un air aussi con. T'as le regard clair, les yeux bleus. T'as le nez fin, à l'arrête plate. Des lèvres charnues rarement départies d'une clope. Et au sommet de tout ça, une tignasse hirsute blonbde. Niveau habillement, t'es plutôt simple, quand t'es pas en calebute t'attrapes un vieux t-shirt troué aux marques de cambouis, un jean usé au niveau des genoux et des vieilles docs rapées, aussi usées que ton cœur.

_ Mental

Le cliquetis des roues sur les rails te berce dans l'obscurité alors que ton regard se perd sur sa silhouette en contre-jour. Tes sourcils se froncent alors que ton poing vient rencontrer le métal rouillé de la cabine. Tu t'es encore perdu sur un corps étranger, cherchant désespérément la chaleur qui te fait défaut, tentant de retrouver ton souffle sur des lèvres inconnues. Tu te perds en eux pour oublier le vide qui t'anime, tenter d'étouffer les voix à coups de lèvres, de poings et de seringues. Tu collectionnes les addictions, tentant en vain de te donner de la consistance. Tu quittes la pièce sans un regard pour ton amant. T'as la rage au cœur, au corps et à l'esprit le désespoir. Tu gaves tes bronches de nicotine, appréciant le cheminement funeste que prennent les nuées de charbon, dégustant chaque cloaque de rouille qu'elles déposent dans ton organisme. T'as les neurones en vacance, tu n'es que véhémence, une carcasse vide et fausse, un mensonge, du dramatique, de l'orgueil dans ton insoumission... Tu est lassant, lassé, glacial. Tu es froid, Charlie. La glace qui prend les tripes, qui lacère la chair, une lame à l'âme, qui t'use et t'épuise. Car si tu te détaches de cette réalité c'est parce qu'elle est trop violente pour ton petit esprit d'enfant ayant grandit trop tôt. Que tu ne veux plus t'attacher de peur de perdre à nouveau. Tu vas toujours dans les extrêmes, car tu n'as pas de comptes à rendre, car tu n'as plus rien à perdre. T'entends des voix aussi, des licornes... vestiges d'un passé que tu voudrais oublier, qui te hante encore et toujours et t'entraîne toujours plus vers le bas.
_ Histoire

Ton histoire elle est merdique, on va pas se mentir, Charlie. T'aimes pas en parler, mais il faut bien pour que t'aies le droit d'exister ici.

Tout commence avec ta madre, c'est banal à en chialer. Tu l'as vue mourir à petit feu. Un père violent, qui la faisait danser, contre les murs, les meubles. Son épiderme se couvrait de bleus à chaque fois qu'ils étaient tous les deux. Il la faisait hurler, quand il te tirait par les cheveux, qu'il usait de sa faiblesse pour faire pression, encore et toujours. Toi, t'as appris à fermer ta gueule, tes quelques rébellions t'ont valu de perdre un œil, entre autres. Une fois la nuit tombée il s’éclipsait, laissant son corps creusé par le désespoir se gorger de liqueur amère pour oublier sa propre amertume. Tu sortais alors de ton lit, tes pieds rencontraient alors le carrelage gelé et te menaient jusqu'à l'embrasure de la porte de la cuisine. Tu l'observait se perdre, tenter de retrouver un semblant de chaleur dans celle qui lui brûlait la gorge et les yeux, sans que jamais tu n'oses franchir la porte pour lui apporter la tienne. Peut-être que les choses auraient été différentes si tu l'avais fait. Ou pas. Mais tu te maudis encore aujourd'hui de n'avoir su franchir le pas. Tu restais là, jusque sa tête tangue et vienne rencontrer le bois glacial de la table. Tu retournais alors dans ta chambre jusqu'au lendemain où une odeur trop familière venait s'engouffrer entre les draps de votre seul lit. Papa est rentré, et il pue encore un parfum étranger. Tu faisais semblant de dormir, présageant de nouveaux hurlements. C'était l'horreur de ton quotidien, qui en était presque devenue banale, voire supportable. Jusqu'au jour où les cris se sont arrêtés. Vous vous teniez là, devant un trou immense qui semblait absorber le moindre bruit. Le silence était assourdissant. Ta main se perdait dans celle plus grande de ton père, elle était chaude et bordel, ça te tuait, parce que cette chaleur il la lui avait ôtée... Et qu'elle te faisait un bien fou. La haine laissa place à l'indifférence, tu n'avais plus d'utilité et tu fus envoyé chez une tante éloignée dans un pays voisin.

Tu devint un gosse à problèmes. Tu ne lui épargna rien à cette pauvre tante qui ne voulait que t'offrir un foyer chaleureux. Mais son regard emplit de pitié te filais la gerbe. Et pire que ça, tes cousins t'insupportaient. Pink et Blue... Surtout Pink en fait. Ce gosse respirait la joie de vivre, frêle et naïf. Il devint rapidement ton souffre douleur. Sa mère le couvait beaucoup trop et tu t'étais mis en tête de l'endurcir pour lui apprendre la vie, la vraie, car toi tu savais, tu avais vu les recoins les plus sombres de l'existence humaine. Jusqu'à un soir d'orage, où vous étiez seuls à la maison. Pink, ne pouvant se réfugier dans le lit de ses parents, ni dans celui de son frère aîné, il t'avait supplié de le rejoindre dans son lit. Ce que tu avais fait, au grand étonnement du plus jeune. Non pas que tu aies été soudain pris d'un instinct fraternel, tu voulais juste faire pipi dans son lit en espérant voir le plus jeune se faire réprimander, ou au moins que son frère aîné se moque de lui... N'importe quoi pour le sortir de son cocon doré. Tu as fini par abandonner ton plan, te heurtant à la fragilité du plus jeune qui pleurait entre tes bras. L'image de ta mère te revint et éveilla un instinct protecteur en toi. Tes moqueries s'adoucirent, de même que les coups que tu portais au plus jeune. Tu allas même jusqu'à le défendre un jour car c'était " TON punching-ball". Un pronom possessif qui prit de plus en plus place dans ton cœur. Si bien qu'à l'adolescence tu devint jaloux de tous ceux qui approchaient d'un peu trop près Pink, y compris son frère jumeau. Tu en vint à attendre les nuits d'orage avec impatience pour pouvoir le serrer dans tes bras... Quand tu compris la nature de tes sentiments tu commença à te tourmenter. Ton côté rebelle s'amplifia, tu te laissas entraîner dans ces soirées entre copains où on ne parlait que d'alcool et où l'on repoussait toujours plus les limites. Tandis que Pink faisait tout pour rendre sa mère fière, tu faisais tout pour la désespérer, enchaînant les bagarres et les suspensions, sans parler de plus grosses emmerdes. Mais malgré ça, Pink était toujours là pour te soutenir, te ramener chez toi lorsque l'alcool t'empêchait de te tenir sur tes jambes, aider tes coups d'un soir à quitter le logement sans être vus. Pink avait hérité de la candeur de sa mère, Blue quant à lui te suivait dans tes conneries, dans lesquelles tu l'entraînait toujours pour éviter que lui et son frère ne se rapprochent. Tu aurais voulu agir autrement, mais tu n'arrivais pas à ignorer les sentiments qui te calcinaient les veines.   

Et puis tu te fis violemment plaquer. Comme toujours Pink était là, compréhensif, doux... Terriblement irritant. Tu l'embrassa de colère, plaquant tes lèvres contre les siennes avec rage et l'envie de le blesser avec ces sentiments qui te bouffaient. La peur et l'incompréhension firent place à la tendresse du plus jeune... Puis à la gêne les jours qui suivirent. Mais ce qui était fait ne pouvait être défait et vos lèvres se retrouvèrent pour ne plus se lâcher, jusqu'à ce que Pink s'abandonne complètement à toi. Pour toi, ce fut l'une des plus belles périodes de ton existence. Tu pouvais enfin aimer comme tu l'avais toujours désiré, et la joie occulta les angoisses de ton cousin face à l'interdit que vous braviez. Il ne chercha jamais à te repousser, se faisant entraîner dans la spirale de tes déviances comme Blue s'y était fait entraîner avant lui, entre l'alcool, les bagarres et la drogue. Tes notes augmentaient, tu te rangea alors que Blue sombrait toujours plus et que la santé mentale de Pink inquiétait toute la famille. Il était terrifié à l'idée que quelqu'un l'apprenne... Mais irrémédiablement, le choc fut brutal. Blue les surprit, eux deux, écœurants, répugnants, l'un dans l'autre... Il rêvait, cauchemardait, pleurait, il n'arrivait pas à l'accepter. Hystérique, hurlant, suivit de son cadet, le drame. Encore des pleurs, des larmes, encore de la violence. Pink ne put le supporter. Il s'envola au pays des merveilles... à tout jamais. Coupables, Blue et toi aviez été laissés sur le seuil, démunis, interdits. Vous vous haïssiez, l'un l'autre, et vous mêmes... Mais vous étiez les seuls à savoir, les seuls à comprendre. Alors à nouveau, vous vous étiez rapprochés, cherchant désespérément dans l'autre des éclats de souvenir de l'autre tout en haïssant tout ce que vous étiez. Amis, ennemis, vous étiez proches tout en restant terriblement seuls. Et puis un jour, c'est toi qui es parti. Loin, très loin. Le souvenir de Pink était devenu intenable, le visage de Blue te filait le tournis. Tu as préféré fuir, lâche que tu étais, que tu seras toujours.

Et dans ta fuite tu le rencontras... Cet homme infâme qui avait un plan, qui t'offrit un foyer, un but dans la vie... Edgard. Aujourd'hui tu conduis et répare son train, tournant en rond dans ce monde écœurant où Pink n'existe plus, où il te hante avec son jumeau depuis que tu as récupéré ton âme avec l'aide du diable...
_ Behind
the screen


• Pseudo HRP? : Snow
• Quelque chose à nous dire? : Non, j'ai pas honte
• Rang désiré :The f*cking banana king
• Code avatar :
Code:
 <a class="imginfo">[b]Noxus Varos[/b]<span><img src="URL DE VOTRE AVATAR" width="100px" /></span></a> {Afternoontm} [i]feat ~[/i] [b]Votre pseudo[/b]
• Code personnage (s'il vient d'une œuvre) :
Code:
[color=#A03D3D][b]Nom du personnage utilisé[/b][/color] {Série, conte, manga, jeu de provenance} [i]feat ~[/i] [b]Votre pseudo[/b]
• Particularité (si magique) :
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<i>Particularité</i> (une petite explication si le titre n'est pas suffisant): Le nom de votre personnage
• Pouvoir :
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<b>Votre pouvoir</b>(une autre petite explication si le titre n'est pas explicite): Le nom de votre personnage
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