Douce demoiselle à l'aube de la trentaine, tout juste 27 ans lorsque le temps s'arrêta. Dix ans se sont écoulés depuis, son âme bla bla. Elle erre généralement dans les marécages de Vallhaland, petite déjan'thé aux origines mystérieuses, inspirée des forgerons de la dynastie Han et de leurs légendaires épées du même nom. Elle vit à la frontière du Bayou, Marchande ambulante qui chasse les "trésors" et parfois les créatures qui s'attaquent à elle. Ils lui sont utile pour la revente au village d'Utgard et accumuler un pécule suffisant pour emprunter des livres à Midgard. Pouvoir bla ?
Yeux rouges - Cheveux ébène & longs - teint clair - Androgyne - musclée - 1m68 - odeur de terre, d'encens, de fleurs, d'un musc frais, un soupçon ferreux - noeuds rouges dans les cheveux - longues robes amples - trait rouge encadrant ses yeux - affectionne le vernis sur ses ongles de forme arrondi et dépassant à peine le bout des doigts
Sous l'éclat rougeoyant de tes iris brillent encore les flammes dans lesquelles tu as été forgée. Poupée d'acier au masque délicat, cette marmoréenne blancheur est sans nul doute un leurre parfait pour qui voudrait bien croire en cette fragilité. Jusqu'au bout de tes ongles teintés de carmin, tu incarnes l'esthétique élégante des femmes de bonne éducation. Posture appropriée et démarche féline rendent grâce à ta fierté, jurant même à cette rigueur dans ta fonction de chasseuse aux monstres.
Malgré tes onctueuses manières, la précision de tes gestes, on devine les ombres sur le marbre, taillées par ta nature énergique. Tu es ainsi faite, œuvre d'art vagabonde, aux songes vaporeux d'une vie trop humaine et moins solitaire. Ton esprit voguant au futile pour cette éternité est une malfaçon discrète pour te rendre imparfaite. Peu importe ton ardeur, à tes yeux tu es faible, dans les leurs tu inquiètes de ne pas l'être.
Les tissus flottants de tes robes tendent à lénifier les formes athlétiques, ainsi plus frêle par le volume endossé tu endors l'éventuelle hostilité des brodeurs d'histoires et des mal intentionnés. Des nœuds écarlates dansent dans tes cheveux d'ébènes, leur longueur emportée par les tendresses du vent chatouillent ton visage par les mèches en dessinant le pourtour. Au-dessus de longs cils, ton regard se fait biche par les traits fins que tu peins du centre des paupières vers l'extérieur, revenant s'éteindre sous l'iris malicieux. Rien ne détonne appliqué sur l'épiderme laiteux contrasté de ce rouge affectionné encore et toujours sur tes lèvres. Étirées d'un sourire timoré, elles se limitent en une ligne lorsque les mots sont retenus. Si les passer sous l'émail immaculé ne suffit pas, ce sont tes mains délicates qui prennent le relai, attirant de leur verni sur tes ongles arrondis leur découpe parfaite dépassant d'un soupçon la lisière de tes doigts.
Du lilas au bleu givré, les nuances dans tes tenues varient, se font d'espoir et de clarté, éludant de ce fait toute volonté prêtée à tort et à travers. Entretenir ton image hors de cette faune paludéenne te semble nécessaire et nourrit ton égo. Si la lisière des marais embaume parfois les environs de ta demeure, l'encens que tu y fais brûler préserve cette fragrance qui t'es propre. De leur fumée à l'arôme de riz cuit, des fleurs que tu ramènes au travail de la terre, voilà tant d'effluence composant ton parfum. Un brin de fraîcheur se mêle tout en subtilité, un musc particulier né de ta condition ferreuse, de ton sang et de celui que tu fais parfois couler.
Si belle et si docile, une lame endormie siffle toujours lorsqu'elle est appelée.
Memories
Solitaire malgré elle / Rêveuse inavouée / débrouillarde / Présomptueuse / Patiente / Revancharde / sournoise quand nécessaire / Instinctive / taciturne / pensive / Sur le quivive / assurée
Sous les pigments écarlates s'éteignent tes pensées. N'atteignant guère le seuil, elles s'écoulent, sirupeuses et déposent le fardeau de ton silence tout en fonte au creux de ton abdomen.
L'inanité de cette retenue ne saurait toutefois perdurer à fléchir ton escient ou subvertir ce temple façonné au gré de tes périples. Sans évincer les ferraillements stridents ayant laissés leurs stries, tu n'as cure des occurrences, les considérant désuètes par une règle simple : trois secondes passent puis tu t'en déleste, léguant à tes songes un monde fait de "si".
UC !
Il y a bien une timeline, mais elle ne sera révélée que lorsque j'aurais terminé la rédaction héhé
Et bien, je craque et... comme à mon habitude, j'entraîne quelqu'un dans ma chute : Dandan ! ~ j'espère que cette petite saura vous faire chavirer :3
