The otherlands
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 [Mémoire d'avant]"En passant dans un bois, il rencontra compère le loup" [PV Little]

[Presque un mois de retard ! °0°’’ Je suis vraiment désolée !!
J'espère que ça te conviendra !]

Qu’elle est élégante, sa courbette. Tu as un nouvel instant de doute sur cette princière révélation. Et s’il était dans le vrai ? Qu’en connais-tu de cette famille royale ? Rien, tu n’as jamais été très portée sur les ragots et les histoires, on t’a juste volé ton âme au château et tu es entrée au service d’une boucherie. C’est ça ta réalité, alors, que peux-tu affirmer sur la sienne, au blondinet ? Que peux-tu affirmer sur cette vérité que la famille royale n’a que des filles ? Allons Wolf, tu te laisses influencer par de si faible histoire, avec si peu de sources ? Où est-elle, ta belle motivation d’en savoir plus sur ce monde pour mieux le comprendre ? Tu te sens bête et ignorante, encore une fois. “Tu es vraiment… Un prince ?” souffles-tu d’une petite voix sceptique à peine perceptible. L’entendra-t-il ? Se moquera-t-il ? Mais si c’était la vérité... ?

Mais si c’est un jeu, il t’amuse, assez pour que ton visage s’adoucisse un peu, tu sens presque une complicité, même si elle est brève, avec lui. Tu arrives à lui parler, te faire violence pour ne pas retourner chez toi et te terrer loin des relations humaines est presque facile et franchement, ça te fait du bien, une interaction où tu ne ressens pas de malaise. Tu accueilles une foule de sentiments qui se taisaient depuis longtemps, et dans son regard, tu ne vois pas l’agressivité et l’impatience des autres gens. Vivait-il en hermite ? Depuis quand est-il dans ce monde pour avoir échappé à la guerre et avec, à l’identité du grand méchant loup ? Malgré tes efforts, ton secret n’en a jamais vraiment été un, l’hostilité que tu rencontres à chaque détour de rue te le fais bien savoir. La guerre est encore trop fraîche pour diluer ton implication dedans et te faire oublier. Même des gens qui ne devraient pas savoir te portent un regard cruel. C’est comme si c’était devenu une normalité de te rejetter...
Pourtant, en un sens, tu es encore bien jeune et tu ne souhaites qu’apprendre et à porter un regard plus ouvert envers ce monde, sans le haïr ou le craindre. Peut-être peut-il t’y aider. Après tout, tu arrives à lui parler, non ? Tu n’as pas encore fuis, tu n’as pas encore eut peur à aller te cacher en animal farouche et blessé. Ta méfiance, elle est toujours là, elle le sera toujours mais tu te forces à lui faire confiance ; vous partez sur de meilleures bases, non ? Et tant qu’il ignore qui tu es, tu as une chance, te dis-tu. Aller, grand méchant loup, crois un peu le chasseur face à toi.

Tu souffles discrètement, comme pour te délester de l’air puant de tes poumons, pour faire partir tes doutes et tes craintes. Il écoute tes histoires sans les remettre trop en doute, mais demande des précisions que tu craignais un peu. Confiance, confiance, Wolf, c’est ta nouvelle mission.

Je suis… proche… et pas proche en même temps. C’est compliqué. Même pour moi. Et c’est difficile à expliquer.” C’est surtout difficile à expliquer sans être tout à fait franche. Tu n’en diras pas plus, tu ne peux pas vraiment sans lui fournir assez de ligne pour lire entre. Tu te rassure en ajoutant  “Et c’est un secret chez les militaires. Et que je le veuille ou non, j’en fais encore partie. La reine… Pardon, votre Royale Famille possède mon âme, vous savez ?” Toi aussi, tu le suis de tes yeux irisés, observant son visage, ses mimiques. Es-tu capable d’y lire des émotions ? Non, pas tant que ça, c’est plus un instinct sauvage qui te fait sentir l’agression ou des intentions hostiles, néfastes. Il reste armé, toi non ; une partie de toi n’arrive pas à l’oublier. Mais tu te dis que ça pourra t’aider à savoir sur quel pied tu veux danser avec lui. Vous êtes comme deux bêtes vous jaugeant du regard.

Incontrôlable, hein…” Tu hausses les épaules et soupires aussi. “C’est ce qu’il se dit jusqu’ici ?” Oui, tu te demandes bien ce qu’il se dit dans ton dos, quand tes oreilles ne peuvent pas écouter. Est-ce encore pire que ce que tu entends dans les coins de rue ? Ou moindre ? Est-ce que les rumeurs parcourent des kilomètre ou s’arrêtent dans ton quartier ? On se tait quand tu passes, on murmure dans ton dos, on te dévisage à t’en faire fondre la face. Ça te rend presque folle, à t’acculer de plus en plus, tu veux vraiment en savoir plus ? C’est peut-être encore plus douloureux que ce que tu en sais…

Mais toutes tes réflexions sont coupées court quand il te lance ça : tu en as de la chance. Tu es incapable de bien retenir ton expression de surprise, tes yeux qui s’arrondissent et ta mâchoire qui se décroche presque. S’il y a bien une chose qu’on t’a jamais dit… “De la chance ?”  ...c’est bien ça, que tu as eut de la chance.
Ta gorge est sèche alors que tes mots tombent. Ta voix s'enraye, comme un vieux disque. “De la chance. “ Tu secoues la tête, tu as un rire douloureux, comme quelque chose enfermé au fond de toi qui se fissure et se répand. Ta raison qui se craquèle. Ton passé qui te revient à la face et t’agresse. Ton loup lève la tête, il se réveille de son sommeil, il hurle à mort. “Non, ce mot, il ne me va pas vraiment. Chanceuse en quoi ? Ma vie ? Connaitre le grand méchant loup ? Non, ça ne me va pas.” Ta voix tremble, tu as envie d’hurler aussi. Ton loup, il veut se servir de cette faiblesse. Mais tu ne peux pas, pas maintenant, pas devant lui. Tu n’aurais pas cru qu’une petite phrase pouvait autant te déboussoler.

Tu croises les bras, sers les doigts sur tes bras en fronçant les sourcils. Tu retrouves cette attitude d’animal traqué, sur la défensive quand il te propose de partir. Ta voix est presque saccadée, le souffle court.

Boire ? Où ? En ville ? Non !

Car en ville, on te regardera, il saura et ça te fait peur. Peur de perdre une interaction normale, où on te voit toi, pas le loup. Puis, il voulait tuer le méchant loup, ils te regarderont, t’as de la chance. Ton esprit s’emballe, en même temps que ton coeur. Tu t’éloignes de lui de quelque pas. Reprends toi Wolf, tu te donnes en spectacle ! Tu n’aimes pas ça. Tu lui tends la mains pour l’intimer de te donner quelques secondes de tranquillité pour te recomposer. Tu tremble un peu, ça se voit sur tes doigts tendues, tu les ramènes contre toi et te laisse tomber à terre un instant, en boule. Tu respire profondément pour te calmer. De la chance, de la chance…

Si j’avais de la chance… Je n’aurais pas été me balader en forêt où y’a eut des meurtres. Je me serais pas assise sur une scène de crime. Je n’aurais pas manqué de me faire égorger. Tu ne crois pas ?

Ton sourire est maladroit tandis que tu relèves la tête, il laisse transparaître tout ton mal-être, un bout de faiblesse aussi. Tu te redresses, toujours fermée sur toi même, les bras croisés, les épaules en avant, la tête un peu entrée.

J’aimerai… vraiment pas parler de ce qu’il a fait. Mais si c’est nécessaire… Ok, compte sur moi.” Ta voix trahit des regrets, puis tu acquiesces. “Tu as raison, on devrait partir… mais pas en ville.” Tu secoues la tête et souffle comme une supplique “Pas en ville.


''Why don't you throw me to the wolves
I thought you were one,,

Si étrange et pourtant si intrigante. Y a quelque chose qui va pas avec cette fille. Little le sent bien, mais il n’arrive à savoir quoi exactement. Pas plus qu’il n’arrive à être réellement méfiant envers elle. Meryl lui semble être ce genre de personne à avoir un lourd passé, à avoir vécu tellement de choses que ce serait impossible de toutes les raconter. Elle n’a pas l’air du genre à céder à la violence sans raison. Bien qu’elle sache se battre, ça, il ne peut l’ignorer. Pas plus qu’il ne peut ignorer le fait qu’elle se débrouille certainement mieux que lui au combat. Sans arme en tout cas. Elle a un sacré répondant aussi. Il lui est facile d’échanger avec elle. Le chasseur n’a pas à se prendre la tête, pratique pour lui qui d’ordinaire ne mâche pas ses mots. Son franc parler ne brusque pas la demoiselle, qui rebondit toujours avec une sacrée audace. Little ne laisse pas vraiment les autres se moquer de lui, habituellement, mais elle, elle le fait bien rire. Qu’elle continue de le nommer princesse, ça lui est égal, il ne se vexera pas pour si peu. Au contraire, il préfère même en jouer. Doté des bonnes manières, le blond cherche à la faire douter. Tombera-t-elle dans le piège ? Jamais personne ne l’a cru, jusqu’aujourd’hui. Et là, lorsqu’il voit cet air dérouté, Little comprend qu’elle hésite. Il en sourit, fièrement, satisfait de cette réaction. Néanmoins, il préfère continuer à garder le mystère, son index venant se poser contre ses lèvres comme pour lui demander de garder le secret, tout en lui faisant un clin d’œil. Chacun a ses propres secrets après tout. Il est bien conscient qu’elle ne lui a pas tout dit, alors lui peut se permettre de faire la même chose.

Les tensions semblent redescendre et il est ainsi plus facile de faire connaissance. Bien que lui n’ait pas grand-chose à raconter tout compte fait. Pas très bavard par moment, le chasseur, il préfère écouter autrui, prendre mentalement des notes qui lui seront utiles plus tard. Il veut connaître son histoire à elle. Et ce, même si elle ne semble pas prête pour cela. Il ne peut lui faire subir un interrogatoire, choisissant de lui faire un minimum confiance. Alors, il choisit la voie de la patience, ne posant que quelques questions pour y voir plus claires. Ce lien étroit avec le Grand Méchant Loup attire davantage sa curiosité que sa méfiance. Il voulait bien le tuer, oui, mais maintenant qu’il a la confirmation qu’il ne s’agit pas de sa cible principale, il préfère l’oublier pour le moment. Du moins, ne pas s’élancer à sa recherche. Ce qui ne l’empêche pas de vouloir en savoir plus. Les mots de la demoiselle lui semblent confus, Little a lui-même du mal à en suivre le sens. D’un regard insistant, il l’incite à continuer, à mieux s’expliquer. Mais l’excuse de la guerrière est plus que valable et même lui ne peut rien rétorquer face à ça. Il se contente d’un discret soupir déçu, laissant tomber… Pour le moment. Mais là, ce qu’elle lui révèle le surprend d’autant plus. « Quoi ? » C’est tout ce qu’il arrive à répondre, un sourcil arqué. « Quelle bande de malades… » qu’il se dit à lui-même, passant une main dans ses cheveux tout en soufflant. Du calme, voyons. Il retrouve son petit sourire arrogant et fier et lui demande finalement « Alors, tu penses vraiment que j’suis de la famille royale ? » Une façon pour lui de faire diversion, de pas trop se prendre au sérieux. « C’est bien la première fois que ça arrive ça. » Il en rit doucement, mais finit par retrouver un peu de son sérieux. « Tu t’es battue pour eux et ils t’ont quand même pris ton âme… T’es sûre de vraiment vouloir te battre pour un royaume comme celui-là ? » Il n’a pas son mot à dire, elle est libre de ses choix. Mais Little n’y peut rien, faisant toujours connaître le fond de ses pensées.

Malheureusement pour la belle, ils en reviennent à discuter de ce fameux loup. Un sujet si intéressant que le chasseur en oublierait presque son affaire actuelle. Pourtant, le temps est compté et il faut absolument l’arrêter avant qu’il ne fasse plus de dégâts, ce criminel sans visage. Les mots du chaperon n’ont pas l’air de lui plaire. Qu’importe, il lui répond sans trop réfléchir. « J’évite de me fier aux rumeurs mais… Y a bien quelques infos qui reviennent tout le temps. Comme le fait que même ceux qui font appel à lui s’en méfient et ont peur de lui. Certains en parlent comme une malédiction, d’autre comme une arme. » Il hausse les épaules. « Mais ça, tu dois mieux le savoir que moi. Ici, il est un peu devenu une légende, même les gosses en parlent pour s’faire peur. » Chose stupide, vraiment. « Pauvre bête… » qu’il murmure, plus pour lui-même avant de reporter son attention sur elle. « Et toi, t’as peur de lui ? » Il ignore tout de son histoire avec cette créature, pourtant, il a l’audace de l’estimer chanceuse. Elle l’a vu alors que nombreux sont ceux à douter de son existence même. Little, il a une logique bien particulière. Il prendrait le risque de se faire bouffer par le loup si cela lui donne la preuve qu’il existe réellement et surtout, qu’il puisse le voir de ses propres yeux. Alors, oui, même sans tout savoir, il aurait bien échangé sa place avec elle. Sa soif de savoir le mènera un jour à sa perte. Il aurait dû faire plus attention, qu’il se dit alors que la demoiselle change subitement de comportement. Il n’aime pas vraiment utiliser ses pouvoirs, toutefois il ressent quand même cette détresse qui l’entoure. Il la regarde impuissant, ne sachant que faire, gardant cette distance qui lui est nécessaire. « Du calme, c’est pas c’que je voulais dire… » Mais comment rattraper ça ? Il ne peut pas. Alors, il la laisse tranquille, se sentant un peu idiot, à regarder le sol, à laisser ses doigts traîner maladroitement sur sa lame. Pas spécialement doué avec les contacts, encore moins lorsqu’il s’agit de la gente féminine.

Ce sourire nerveux qu’elle lui offre ne réussit pas à le convaincre. « Ouais… T’as raison. » Et c’est vrai, elle n’a pas tort, vu comme ça on ne peut l’estimer chanceuse. Personne ne la trouverait chanceuse, sauf lui. Toutefois, il n’a pas envie de la faire fuir. Au lieu de ça, il préfère s’avancer et lui tendre la main pour l’aider à se relever. C’est bien courant pour un soldat de ne vouloir se mêler aux autres, du moins en ce qui concerne les plus traumatisés. « Est-ce une stratégie pour venir chez moi ? Parce que si c’est le cas… Ça pourrait bien marcher. » Encore, qu’il faudrait supporter la mère-grand, mais elle n’est pas là pour le moment. « Allez, on ferait mieux de bouger. » qu’il dit, se mettant déjà en route pour l’inciter à en faire de même. Et sur le chemin, il compte bien en profiter pour mieux la connaître. « Qu’est-ce tu fais ici, d’ailleurs ? C’est pas le meilleur endroit pour prendre des vacances. » Y a pas grand-chose d’intéressant dans les parages. Il se stoppe soudainement, pris d’une idée folle. « Et si… On lui tendait un piège à ce criminel ? On pourrait l’attirer dans un endroit particulier, pour le démasquer ? » C’est risqué et cela demande une grande confiance, des deux parties. « Il nous faudrait un appât. » Et il était prêt à en jouer le rôle, seulement s’il est certain qu’elle ne le laissera pas tomber. « Mais avant, me faut mes armes… Et toi, tu te bats comment au fait ? » Elle a l’air sacrément forte sans même utiliser d’armes, alors avec, il n’ose imaginer les dégâts qu’elle pourrait faire.
promenons nous, dans les bois. @big bad wolf
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Ça se passait si bien, pas vrai Wolf ?

Bien selon tes critères et ils sont bien bas, n’étant plus vraiment habituée à une relation saine depuis longtemps. Même avec Jack ; depuis que tu es revenue, tu te laisses agir mécaniquement par ton toi passé tandis que ton toi présent juge, te freine et a presque envie de tout casser : ce monde est moche, bordel, arrête de sourire.
Ce monde est moche, tu ments à ce type depuis tout à l'heure, par omission et tu marches sur des œufs pour ne pas lui cracher ou qu'il ne devine pour de bon que c'est toi, le putain de grand méchant loup. Et tu t'en veux de faire partie des menteurs, d’imaginer tout de suite le pire, de juste oeuvrer égoïstement à ta survie.
Tu ne vaux pas mieux que ceux qui forment les racines de tes cauchemars florissants.
Mais lui, il est bonne patte, il te laisse tes secrets, il s'arrête toujours avant de te faire fuir. Alors, comme pour le remercier, tu fais pareil. Il te sourit, quand tu demandes s'il est vraiment prince, te fait un clin d'œil que tu peux interpréter aussi bien en complicité qu'en farce. Tu ne sais pas et tu n'as pas à savoir. Alors tu hoches la tête en souriant presque, acceptant que cette information, tu ne l'aurais pas aujourd'hui. Tu ne l'aurais sans doute même jamais.

Oh, Wolf ! Si tu savais.
Oh oui, ça se passait bien.

Quand il te demande si tu y crois vraiment à cette histoire de famille royale, tu  réponds d'un sourire entendu '' C'est bien ainsi que tu t'es présenté, non ? Qui suis-je pour mettre en doute une royale parole…''
Ton ton est alors espiègle, une invitation à ce qu'il se taise, qu'il garde ses secrets car il te laisse garder les tiens. Un geste apaisé que tu ne cherchera pas à lui tirer davantage d'histoire, pas plus que tu ne souhaites être agressive à l'appeler Princesse. C’est vrai que tu as commencé par provocation, mais en le voyant s’en amuser, pourquoi pas ? Tu ne cherches qu'un peu de paix et de légèreté, faire oublier ton regard fou d'avant. Tu trouves presque une camaraderie fugace car finalement, quand tu ne fais pas ta mauvaise tête, quand tu ne t'agaces pas de ses gestes dont tu es coupables bah tu sais quoi ? Tu le trouves presque agréable et sympathique, assez pour vouloir le respecter et l'apprécier.

Pourtant, quand il s'étonne pour ton âme, tu te dis que la piste de la princesse est peut-être plus sérieuses que tu ne veux bien le prendre. Ça te fait hausser un sourcils. Depuis quand le royaume blanc laisse la possibilité à ses sujets de garder leurs âmes quand il a tant besoin de gens pour les écraser contre les lignes ennemies ? Où se trouvait-il pour avoir un traitement de faveur ? Tu ouvres la bouche pour poser la questions, mais la referme aussitôt, t'accrochant à la suite de ses interrogations pour préserver ton engagement de ne pas fouiner dans son histoire à lui.
'' Tu prends les choses à l'envers. C'est parce qu'ils m'ont pris mon âme que je me suis battue pour eux. Le choix n'a jamais été miens. C’est... " Une muselière. "Une prise d’otage. ''

Tu la comprends, maintenant, la chance ?
Mais tu n'y pensais pas encore, car ça se passait bien.

Même quand il te parle de ta réputation, tu arrives à rester droite, accuses le coup sans fléchir et fermes ton visage pour ne pas en faire un livre sur lequel lire tes émotions. Oui, c’est plus ou moins ce à quoi tu es habituée, tu ne savais pas à quoi t’attendre de plus ou de moins. Tu hausses les épaules, hochant la tête comme pour confirmer ses dires.
Oh ! Tu tiques au pauvre bête. Un sourcils se hausse et tu perds un instant ton regard impassible. Pauvre bête ? Vraiment ? À l’entendre, tu auras bientôt le droit à un jouer qui fait spouik et à une gratouille sur le ventre. Non, pauvre bête, ça ne te va pas non plus.
S’il me fait peur ?
Ça ne te va pas, pas du tout. Tu l’avoues avec un sincérité lourde. Ça ne va pas.
Très franchement... il me terrifie.

Ça ne va pas. Pas plus que tu n’es chanceuse. Tu avais si bien tenue, tu t’étais montré si forte et là, tu as craqué. Craquée, en miette, en cendre sur le sol, balayé par ton propre vent. Mais tu respires, tu te reprends et quand il te tend la main pour t’aider à te relever, tu la prends non sans avoir hésité et tu la presses légèrement pour sentir dans tes doigts froids un peu de chaleur.

Si tu savais, Wolf, combien ses doigts t’aideront, encore et encore, à te remettre debout ; Qu’aujourd’hui, tu aimerais ne jamais avoir à les lâcher…

Si tu savais. Peut-être que ça t’aurais permis de comprendre alors sa blague et d’y répondre avec légèreté, retrouver le ton des blagues avec lequel vous jouiez, il y a alors peu. Pauvre Little, tu n’es pas prêts encore à te prendre le mur qu’est le grand méchant loup quand elle est sur ce terrain de combat inconnu : celui de la drague. Car alors qu’elle se redresse, passe nerveusement les doigts dans ses cheveux pour placer avec automatisme des mèches trop courtes derrière ses oreilles, elle te regarde et demande, avec une étonnante naïveté et candeur “Pourquoi je voudrais aller chez toi ?
Que tu es forte, Wolf, pour le rentre-dedans littéral.
Que tu es nulle quand il devient métaphorique.

Mais quoi ? Dans ta tête, tu chasses les options de l’amener chez toi. En ville, tu n’as pas envie d’y retourner. Et t’y sens-tu assez en sûreté ? Allons, allons, il te presse de bouger et tu es d’accord, un instinct te dit combien l’immobilité est dangereuse. Tu acquiesces, tu le suis, tu marches sur tes jambes, tu en es presque fière. Quand il reprend la parole, quand tu répond, ta voix à repris son vrombissement habituel. Tu es contente de toi.

J’avais besoin de prendre de l’air et j’ai…” ça te semble encore plus con de le prononcer en vrai, maintenant que tu y penses “ J’ai couru sans trop réfléchir.” Comme un animal. “Et me voilà.
Et vu que tu es là, et si tu t’occupais ? à attraper un tueur ? Pitié, Wolf, change de loisir.
Il faudrait voir s’il a un schéma de victimes. S’il aime attaquer les jeunes filles, désolée Princesse, mais tu vas être un rien trop virile pour lui. Mais… c’est un début de plan, j’imagine.” Un plan que tu n’aimes pas forcément, mais pourquoi pas. Tu n’as rien de mieux à proposer. Tu n’es pas vraiment une grande stratégiste. Preuve en est quand il te demande avec quoi tu te bats et que dans ta tête, tu réponds je me transforme en loup géant et je bouffe tout le monde. Ouaip, trop tôt, trop tôt. Après un instant de réflexion, tu hausses les épaules “Un peu tout, j’imagine ? J’ai appris à faire avec ce que j’ai sous la main.

Surtout tes crocs.


''Why don't you throw me to the wolves
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Il ne pense jamais aux conséquences de ses mots, Little. Un franc parler qui ne plait pas forcément. Il ne peut faire autrement, lui se sent bien plus à l’aise avec la franchise que l’hypocrisie. Mensonges, bons comme mauvais, restent des vérités cachées qui ne réussiront qu’à créer plus de conflits. Le jeune homme n’est pourtant pas sans cœur, il souhaite simplement ne pas avoir de regrets. Cette jeune femme, aurait-il dû la ménager ? Et pour quelle raison ? Ils viennent tout juste de se rencontrer et il s’agit en plus d’une mercenaire. Sûrement sa patience et force mentale sont bien plus importantes que les siennes. Le courant passe plutôt bien, du moins, c’est ce qu’il se dit lui. Le jeune homme n’est sûr de rien au fond. Peut-être pourrait-il utiliser ses dons, afin de connaître au moins le ressenti de la demoiselle ? Il n’est pas vraiment sûr d’en avoir envie pourtant, il aurait l’impression de tricher et il n’aime pas ça. Il y perdrait ce petit jeu et au fond de lui, il aime ne pas tout savoir. Cette part d’ombre ne rend la mercenaire que plus intrigante qu’elle ne l’est déjà, aux yeux de Little du moins. Et puis, que lui arriverait-il s’il utilisait ses pouvoirs et qu’elle rend compte ? Il serait vraiment foutu, elle pourrait le mettre si facilement au tapis. Il ne tentera pas le diable.

Discuter de la famille royale n’est pas un sujet des plus intéressants. Sa vie était certainement bien mieux lorsqu’il n’était pas au courant de toutes ces histoires qui se déroulent dans le noir. Malgré tout, il ne peut ressentir de regrets. De ce nouveau foyer, il y a trouvé un petit frère qui l’a beaucoup soutenu. Un frère qu’il aimerait revoir, lorsqu’il sera prêt, même si cela lui demandera certainement des décennies, voire des siècles. Il est encore bien trop tôt pour vouloir faire machine arrière. Lui est encore en pleine découverte, sa mère-grand est une chasseuse redoutable et ce, malgré son âge avancé. Sûr qu’il ne lui arrive pas à la cheville. Seulement, Little veut progresser et pour cela, qu’elle le veuille ou non, il faut bien qu’il aille sur le terrain. Tant pis pour les erreurs, c’est bien comme cela qu’on gagne en expérience, aussi fatales puissent-elles être parfois. Et puis, s’il n’était pas sorti en douce, il ne serait pas tombé sur Meryl. Une part de lui l’apprécie déjà, son côté chasseur toutefois reste sur ses gardes. Il n’a pas l’avantage de la force, alors il vaut mieux être un minimum malin et éviter tout conflit inutile. Ce qui ne l’empêche pas de se montrer bavard quant à cette fameuse vie de château. Soudainement, il n’arrive plus à savoir si elle le croit réellement ou si elle se fout de lui, tout simplement. Peut-être est-ce un peu des deux. La jeune femme lui fait bien comprendre à sa façon qu’il n’a pas besoin de se justifier et cela ne le surprend que davantage. Malgré cet air taquin, elle ne se montre pas plus curieuse, elle lui laisse également garder sa propre part de mystère et bien qu’il en soit reconnaissant, Little ne peut s’empêcher de se trouver plutôt bête sur le coup. Il était prêt à faire face aux rires moqueurs, aux sourires arrogants et aux surnoms en tout genre, mais pas à ça. Et au fond, ça a du bon de n’avoir de compte à rendre. Sa main dans les cheveux, il se les ébouriffes, un sourire quelque peu embarrassé. Ouais, la première fois que ça arrive.

Sûrement prend-il les choses un peu trop personnellement, lui est toujours bien plus dur que les autres lorsqu’il est question de cette fameuse famille royale. Ils se croient si parfaits, bien trop occupés à pointer les défauts des autres sans remarquer les leurs. Little n’est jamais d’accord avec eux, pas plus qu’il ne les avec leurs décisions. Récupérer les âmes d’autrui est un acte qui ne parvient qu’à l’écœurer encore un peu plus. Il la regarde, étonné, sourcils haussés. Le chasseur l’observe longuement, ont-ils fait cela dans le but d’en avoir le plus possible ou bien, est-elle encore plus particulière qu’il ne le pense ? Il se frotte le menton, réfléchissant aux nombreux secrets qu’elle peut bien garder et qu’il ne lui demandera pas de révéler. « Mh… j’vois. Et t’as déjà essayé de tenter quelque chose pour la récupérer ? » Se battre, mettre au point une stratégie, qu’importe. Si seulement, il savait que cela ne serait d’aucune utilité, s’il savait que leurs âmes à tous les deux seraient par la suite prisonnières des terres étranges et colorées de Memeland. L’âme n’est qu’un outil, un moyen de transaction, de pression et cela, il aurait dû mieux l’écouter.

L’honnêteté de la demoiselle est si plaisante à voir, non pas qu’il se réjouit de la peur des autres, il se sent simplement proche d’elle. Ce qui est étrange puisqu’ils viennent tout juste de se rencontrer. Il y a quelque chose dans le ton de sa voix qui lui donne l’impression qu’il pourrait tout lui dire sans qu’elle ne le juge. Il y a aussi ce quelque chose de si triste chaque fois que le vent se lève, comme si cet air frais s’échappait de ces lèvres rosées avant de tournoyer tout autour d’eux. Little lui lance un regard compatissant, bien qu’il continue de penser qu’il y a bien plusieurs victimes dans cette histoire et que le loup y fait certainement partie. Il aurait envie de lui dire que tout cela ne sera plus qu’un mauvais souvenir, mais il ne peut pas car lui-même ignore tout de cette créature et du lien étroit qu’il entretien avec la demoiselle. Le silence vaut bien mieux qu’un mensonge, alors il ne répond rien, continuant simplement de la regarder de ses yeux azurés où se mêle inquiétude et sympathie.

Cette main est acceptée, il aimerait se dire que c’est le début d’une amitié mais Little n’est sûr de rien. Il apprécie ce calme tout de même, laissant derrière eux conflits et secrets. Il se laisse aller, se lance dans une tentative qui ne fait pas son effet. Il pensait que ça serait plus facile avec elle, Meryl ne le met pas mal à l’aise contrairement aux autres femmes. Cette question, est-ce une plaisanterie ou est-elle très sérieuse ? Le jeune homme n’arrive pas à se décider. Il lui proposait de venir chez lui car elle ne voulait aller aux tavernes en ville, il est vrai que cela sonne carrément comme du flirt – et sûrement que ça en est, mais Little cherche tout de même à reprendre ses mots. « Uh, j’disais ça parce que… » Il soupire et laisse tomber son explication. C’est stupide. « Laisse-tomber, tu comprendras quand t’auras succomber à mon charme. » Haussement de sourcils, sourire dragueur, il peut se montrer si lourd quand il le veut. Bien sûr, ils peuvent toujours rester en plein air si elle le souhaite, mais pas ici.

Alors, ils se mettent en route bien qu’ils ne soient pas tout à fait d’accord sur la destination. Simple détail, ils pourront voir ça après. Little n’est pourtant pas parano, il est seulement prudent. Sur le chemin, il fait en sorte de les guider vers des routes plus sûres. La forêt regorge de pièges, certains sont de lui et de son mentor, d’autres non. Il ne veut courir aucun risque avec la mercenaire. Le chasseur n’a aucun mal à faire la conversation, au contraire cela lui donne des idées, bonnes comme mauvaises. C’est donc comme ça qu’elle a atterri ici ? Il doit certainement manquer un gros morceau de l’histoire, ça ne fait rien, il hausse les épaules. « Tu tombes à pic. » Ou plutôt est-elle au mauvais endroit au mauvais moment. « J’imagine que c’est un peu foutu pour la ballade en pleine nature. » Finalement, peut-être que ouais, elle a plutôt une poisse intense. Au moins, elle ne risque pas de s’ennuyer. Mettre au point un plan pour attraper le tueur… Mère-Grand l’assassinerait sur place. Elle risque de faire une crise en apprenant cela. La pique de la demoiselle le fait sourire, elle retrouve finalement sa répartie. « J’peux toujours mettre une petite barrette dans les cheveux, s’tu veux. » Un joli petit ruban si mignon et girly. Il ricane doucement, lui lance un regard et lui répond avec plus de sérieux. « Il en a pas vraiment, il s’en prend surtout aux personnes isolées ou perdues. Une victime à la fois, pas plus. » Il réfléchit, quelle autre info pourrait-il bien lui donner ? Des informations utiles qui ne risquent pas de les mettre en péril. « Y a aucun lien entre les victimes… ou alors, je l’ai pas encore trouvé. » Ça le frustre, vraiment. « Le seul point commun que j’ai trouvé, c’est que la plupart fréquentaient les mêmes endroits, un bar, une boutique d’apothicaire et tout un tas de petits commerces insignifiants. » Mais cela peut-il être réellement une piste ? La ville n’est pas très grande après tout. Il soupire, ennuyé, il n’a aucun indice sur lequel s’appuyer. Inconsciemment, il les fait prendre un détour, sûrement souhaite-t-il que le trajet soit plus long. Et lorsqu’il est question de combat, il la regarde, surpris. « Wow… Tu dois vraiment t’adapter à toute situation… Pas étonnant que tu sois dans l’armée. » Ouais, il ferait mieux de pas l’énerver. « Au moins, j’crains rien avec toi. » Clin d’œil gentiment offert, Little n’en manque pas une. Au bout de quelques minutes, il s’arrête enfin, soupirant de nouveau. La maisonnette face à eux semble si normale, une maison comme une autre, perdue au beau milieu de nulle-part. Pourtant, à l’intérieur il s’agit d’un véritable bunker. Il prie intérieurement pour que la mère-grand ne soit pas là. « On y est… Fait comme chez toi. »
promenons nous, dans les bois. @big bad wolf
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Tu t’arrêtes, Louve, dans ta pensée et dans ton avancée à cette question. Elle est tellement évidente et simple que tu as du mal à comprendre pourquoi elle ne t’est jamais venue avant:

Oui...n’as-tu jamais pensé à récupérer ton âme ?

Tu regardes le sol, comme si tu allais y trouver une réponse, tu fronces les sourcils, comme si un regard plus dur allait l'exhorter à sortir.
Je… je n’y ai jamais pensé…” murmures-tu plus pour toi même que pour vraiment répondre. Tu reprend ta marche, pensive, les mains dans les poches, cognant un petit cailloux du pied quand tu en vois un. “On ne récupère pas son âme comme ça... Je sais peut-être me battre, mais contre un château, les gardes et la famille royale…
Ton loup ricane en toi, de toi, il gronde 'pas un soucis… je les mangerai. Tous. Faim... J’ai toujours faim'. Lui qui était bien silencieux, le voilà bien moqueur, à te narguer. Pour ça, il peut se taire. “Non, c’est pas ça.” reprends-tu à voix haute en continuant à chercher, le balayant loin de tes pensées.
C’est… que je n’en ai pas ressenti le besoin ?” Tu forces la plaisanterie, à telle point qu’elle sonne bien trop fausse pour être drôle : “Et ça voudrait dire vieillir de nouveau ? Non merci, et ça voudrait dire être sans doute traquée par les royaumes…” Tu t’arrêtes et soupires, non, ce n’est toujours pas vraiment ça. Les questions esthétiques, tu n’en as pas grand chose à faire, mais tu t’approches tout de même par le reste. “Ah” reprends tu doucement en levant la tête. Ta voix est douce, ton vent triste balaye le sol et fait frémir la végétation. “Je crois j’ai peur de ce qui pourrait arriver.” Tu hausses les épaules “Déjà sans chercher, je n’ai pas vraiment une bonne étoile. Alors, si je m’y mettais… J’ai peur qu’il y ait des retombés encore pire...” et tu ne pourrais t’en prendre qu’à toi même.

Ta vie te malmène, tu n’as pas le temps de souffler, alors récupérer ton âme ? Créer de nouveau un tumulte dans tout ça ? De façon inconsciente, tu n’as jamais envisagé cette possibilité. Serais-tu tranquille après ça ? Tu ne sais pas, ta tête bourdonne à y penser, ton coeur se serre un peu. Tu as retrouvé Jack, un semblant de vie. Oui, tu as envie de garder ça. Tu lui adresses un sourire qui sonne un peu faux, tant il est teinté de doute. “J’imagine que j’ai encore plus à y perdre qu’à y gagner. Et le château n’est pas très friand de rendre ce qu’il considère comme sien, tu sais ? Du coup, je n’ai jamais vraiment envisagé la possibilité.
Faible. Pathétique. murmure le loup.
Tu le sais.

Tu expires pour chasser le mauvais vent de tes pensées et inspire pour te charger d’une énergie nouvelle. Tu reprends la marches et tandis qu’il plaisante, tu l’accompagnes avec une nouvelle taquinerie, te redonnant un peu de baume au coeur : “Charmes ? Quels charmes ?” Tu ricanes un peu, il accepte si bien tes piques que s’en est grisant d’imaginer la suivante. Tu reprends ton sérieux quand il te parle, acquiesces à ses informations avant de prendre aussi la parole : “Et fréquentes-tu ces lieux ? S’il y fait du repérage, peut-il vous reconnaître, toi ou ta grand mère ? Savoir que vous savez vous battre, également ? Si c’est le cas, peut-être que tu n’es pas une bonne victime potentielle.” Tu lui souris de nouveau, de ce sourire taquins que tu redécouvres. “Même avec une jolie barrette… que je serais ravie de te voir porter.” Assez pour que tu envisage de lui en apporter une, la prochaine fois. S’il y a une prochaine fois.
Et pourquoi pas ?

Quand il te dit que tu sais te battre, toi qui devient sombre si souvent à ces paroles entendant -même sans sa présence- que ce n’est rien face au loup, pour une fois, ça te fait plaisir. Un peu. “Tu te débrouilles bien aussi” lances-tu avec sincérité. Il te plaît un peu Wolf ? Un peu, même si tu es loin d’imaginer la suite encore. Il te regarde toi et non ton loup, ça te fait du bien. Et s’il savait ? Oui, s’il savait…
Ton regard s’habille de regret, que tu caches devant la chaumière. Tu souris au petit chaperon rouge, acceptant son invitation d’un geste de tête. Toc toc toc, coucou mère grand, c’est le grand méchant loup.

[Je te proposerais bien qu’on passe à une scénette suivante ? ^^]
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