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 Poney sur ses gardes ne sera pas mangé du loup.

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Hey, Wolf. T’as merdé. Genre, bien. Tu te croyais encore chez toi ici ? À pouvoir faire ta loi ? Ça te fait chier, ça te fait mal alors que tu te frottes la tête, mais ici, c’est chez Jack, c’est chez les contes de fée et toi, t’es d’ailleurs. C’est vrai que tu n’aimes pas quand les gens se battent ici et ça te fait peur de te demander si un jour, quelqu’un foutra pas trop la merde ici… mais tu n’avais pas à intervenir. À cause de toi, ton poney se retrouve dans une bagarre qu’il n’a même pas initié. Ça te fait étrangement et honteusement un peu plaisir d’être un peu protégée -t’es plutôt celle qui tape dans ton couple-, mais ça te rend coupable cette inactivité. Tu t’ébouriffes un peu les cheveux, agacée contre toi même et tes actions. Depuis quand tu agis sans réfléchir aux conséquences ? C’est d’être venu ici, tu t’es sentie toute puissante ?

Tu te lèves, avances vers Jack et prends sa tête de poney dans tes bras. “Ça suffit maintenant. Ne t’agace pas pour ça, c’est rien tu sais.” Tu as subi tellement pire, tu devrais être agacée, révoltée de toute les merdes que tu as connu dans ta vie. Tu t’es résiliée plutôt, c’est un monde de merde. Et lui, ton grand frère, c’est ton havres de paix dans tout ça. Tu soupires un instant, puis te redresses pour faire face aux deux hommes à terres qui tentent de se réorganiser. “Disons… Un partout ? Je me suis mêlée de vos affaires, j’en suis désolée je n’aurais pas du, j’ai été remise à ma place avec le coup dans la tête.

T’as le coeur qui bat vite. T’aurais envie de les bouffer, ces deux types. Des vieux instincts que tu essayes de faires taire autant que possible. Tu as envie de leurs dire que t’es le putain de méchant loup que c’est une jolie offres que tu leurs fais. Ton identité, tu n’as plus peur de jouer avec maintenant. Mais là, et si ça attirait des foudres sur le bars ? Si la prochaine fois, il n’existait plus ce bar par ta faute ? Le patron, acoquiné avec l'ennemi...Alors tu déglutis, doucement, tu avales ta fierté mal placée, tu t’écrases.
C’est sans doute ce que tu as le mieux à faire, jolie louve, c’est t’effacer d’ici, pour le bien de tous.

Il est silencieux, le bar. Les autres usagers regardent, comme une pièce de théâtre un peu violente, un brin d’animations bienvenue en ces temps tranquilles. Les deux autres ne bougent plus, tu prends ce silence pour un oui. Tu leurs souris, tires Jack vers le comptoir pour reprendre cette tartes comme si rien ne vous avait perturbé. Mais tu l’entends, les pas lourds qui viennent vers toi, tu sens l’intention violentes qui t’arrive dessus. Tu t’écartes, d’un pas, attrapes le bras qui passe par dessus ton épaules et renverse le type à terre en te servant de son élan. Tu poses délicatement ton pied sur sa gorge, retenant tout juste ta semelle d’écraser sa trachée. Il tousse, il grogne, tu lui jette un regard mauvais.

Je veux dire, la Salope sait se battre aussi. Mais je suis en tord, du coup, j’aimerai vraiment qu’on s’arrête là.

Et aussi, tu aimerais tant que AppleJack te voit toujours comme son petit loup. S’il voyait comment tu te bats, comme il t’est facile de retirer une vie… Te regarderait-il avec toujours autant d’affection ? Aurais-tu toujours ta place auprès de lui ? Tu sers les dents.

Pardon, Jack. J’aurais du rien faire. J’ai fais une bêtise.

Tu aurais voulu que ton temps s'arrête, à l'époque où tu étais sa petite sœur.
Apple Jack
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Apple Jack
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Le souffle court, le coeur comme un tambour. Tu détestes cette sensation que les choses ont changé et qu'elles ne seront plus jamais les mêmes. Le contact de ton p'tit loup t'apaise, tu lèves sur elle tes yeux de poney, remuant la queue à l'image d'un chat agacé. C'est que tu feulerait presque. Bientôt il faudra mettre sur la devanture un écriteau "Attention poney méchant" pour avertir les badauds. Tu n'aimes pas prendre part à une bagarre, mais lorsqu'il sagit d'elle, t'es un peu trop sensible... Tu soupires, hochant la tête un peu honteux.

- Oui... Désolé...

Tu repasses derrière le comptoir pour reprendre forme humaine et accrocher une nappe autour de ta taille pour ne pas heurter la sensibilité de ta plus toute jeune protégée. C'est une habitude que tu as perdu avec le temps, un sourire amusé vient ourler tes lèvres à cette pensée. Il est bien trop loin ce temps où tout le monde se souciait de son jeune âge. Aujourd'hui elle étale les gros balourds comme des mouches. Tu penches la tête par dessus le comptoir pour regarder le type, les yeux brillants d'admiration.

- Wouah ! Tu l'as pas raté !

Tu passes avec empressement de l'autre côté du comptoir pour aider l'homme à terre à se redresser.

- Je pense que les esprits se sont un peu échauffés, vous feriez mieux de partir avant que ça ne dégénère pour de bon...

Tu serres davantage la prise sur le bras de l'homme pour lui intimer que s'ils restent tu ne comptes pas en rester là. Derrière toi, les quelques habitués s’agglutinent pour assister à la classique baston de taverne, certains commençant même à prendre les paris alors que d'autres s'apprêtent clairement à se joindre à la mêlée. D'un vague geste de bras tu indiques aux présents de se rasseoir.

- Allé, ya rien à voir ici ! C'est ma tournée !

Tu escortes les hommes à la sortie et revient pour préparer la tournée, passant ta main encore tremblante de colère dans tes cheveux.

- Hé ben! J'mattendais pas à ça! T'as vraiment bien grandit !

Tu laisses échapper un petit rire tandis que tu lui mets une tape amicale dans le dos.

- Main'tnant tu s'rais assez grande pour faire les livraisons !

T'as une pointe de fierté en disant ça. Tu pensais que son temps se serait arrêté avant l'âge adulte, qu'elle n'aurait jamais cessé d'être ton p'tit loup... Houlà, ça te rend nostalgique tout ça! C'est pas bon. Tu essuies quelques verres avant de servir les pintes promises. Un client t'interpelle.

- Hé! M'dis pas que c'est ta p'tite qu'est là ?

Ton sourire se voile un peu avant de revenir d'autant plus radieux alors que tu te grattes le nez.

- Hé bah faut' bien croire ! Héhéhé

Le type te mets une tape dans l'épaule.

- C'est qu'c'est d'venu un sacré bout d'jeune femme ! Si j'avais su...

Il laisse échapper un rire gras. Tu fronces les sourcils lui renversant la bierre sur la tête, affichant ton éternel sourire.

- Oups ! Ma main à glissé ! Je vais vous en chercher une autre.

- Hé vieux ! J'veux dire... Elle aurait fait une femme parfaite pour toi !

Tu reviens au comptoir en marmonnant dans ta barbe, pestant contre ce vieux libidineux, les joues légèrement empourprées. Qu'est-ce qu'ils pouvaient dire comme conneries... Tu observes la louve, pensif. Wolf a toujours été ta petite soeur... Mais il est vrai qu'elle a bien changé... Tu soupires.

- Ça grandit trop vite les mouflets...
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Retires ton pied, tu vas vraiment finir par lui écraser la gorge et tu le sais, ce n’est pas en montrant que tu ne te laisseras pas marcher dessus que tu calmera les esprits. Mais quoi, te laisser frapper ? Par un coup aussi grossier ? C’est que tu as ta fierté aussi…
Elle est d’autant ravivée par le sifflement, la petite parole d’encouragement d’Apple. Tu as les yeux ronds, brillants de fierté. Tu oublies que tu as tué ; tu es simplement, maintenant, une femme forte. Pourquoi? Grâce à quoi ? Laisse tomber Wolf, inutile d’assombrir ta mine : tes joues sont rosies de plaisir comme si on venait de te donner un bon point en récompenses d’un exercice de math particulièrement difficile.

Il n’y a vraiment qu’ici que tu arrives à te ressentir un peu gosse, à y éprouver du plaisir. Car si t’y réfléchis, cette période là de ta vie, elle a été heureuse. Alors tu t’écartes, tu ne lances aucun regard au type que tu as allongé, ne souhaitant pas ajouter encore un peu plus d’huile et tu retournes t'asseoir de nouveau, laissant Jack mettre fin à cette histoire de dispute. Sans rien dire cette fois. Tu essayes de retenir la leçon. Finissant ton morceau de tarte, tu songes, en regardant les détails des traces que tu as laissé ici et tu te dis que oui...
Malgré tout, tu as été heureuse ici.
Est-ce que tu l’es aujourd’hui ? Tu as le sourire de Little qui apparaît, son visage idiot alors qu’il te rend folle. Tu te sens vivante avec lui, tu te sens aimée. Tu reposes ta joue contre ton poing, appuie ta tête contre ton bras accoudé et pense que malgré les nombreuses contrariétés, tu es heureuse. ça pourrait être mieux, mais tu te contente de peu.
Tu regardes Jack évoluer dans son bar comme avant, comme toujours. Est-ce que ça changera ? T’en sais rien. Une part de toi espère que non. Une autre part aurait espéré rester aussi. Tu aurais bien aimé ne pas être le grand méchant loup. Mais c’est quelque chose que sur laquelle tu n’avais aucune décision et même si tu ne te l’avoues pas souvent, sans doute que le présent actuel serait bien différent si ce rôle avait été attribué à quelqu’un d’autre. Pas seulement pour toi, Wolf, pour beaucoup d’autre personne. Et peut-être que sans cette force de la nature, ton destin auraient été bien plus misérables. Peut-être serais-tu même morte, dans un coin de rue, ce soir là.

Il offre sa tourné, tu sors de tes pensées dans lesquels tu t’égares souvent, grimaçant à imaginer les finances de l'établissement. Est-ce qu’il y fait encore attention ? Arrête de t’en faire Wolf, le petit monde du bar a continué à tourner sans toi et il le continuera encore. Alors de quoi tu t’inquiètes ? Penses-tu être indispensable ? Évidement que tu ne l’es pas et tu te sens triste et nostalgique alors que tes pensées s’assombrissent de la réalité. Du coup, quand il te parles de livraison, tu relèves la tête, tu caches en toi l’excitation de gamine de vouloir tout faire pour te faire aimer de ton grand frère et tu réponds, après avoir laisser courir un silence pendant lequel tu recomposais ton visage d’adulte, évasivement “Oui… Enfin, on en reparlera.
Mais s’il te demandait la lune, tu mettrais tout en œuvre pour la lui décrocher, tu le sais bien.

Il fait des aller-retour, tu attends sagement, tu n’essayes pas d’écouter, même si ton ouïe est assez fine pour percevoir quelques mots. Tes joues rosissent aussi et tu plaques dessus tes doigts rafraîchis par le verre et la bière fraîches. C’est pas ça, pas comme ça. Des gouttelettes d'humidité se collent dessus. à ce moment, AppleJack passe à côté de toi, marmonnant, tu lèves les yeux vers lui. “Qu’est-ce que vous racontez encore ?

Tu soupires un peu, te ratatines sur ton siège en te passant la main dans les cheveux. “Haaa… Jack, je… je vais devoir rentrer je pense.” Après tout, essayes-tu de te convaincre, c’est plus prudent pour tout le monde, il a invité les initiateurs de la bagarre à s’en aller, tu en fais partie… Oui c’est mieux. Que l’étrangère s’en aille.
Mais je reviendrai."Car tu es décidée à refaire de ce lieux l’un de tes territoires. Mais tu vas le faire de façon douce.  “Sans être sources de tracas ou d’ennuis.” Que tu crois, Wolf, ils te suivent à la trace, tu ne peux pas vraiment y faire quelque chose ! “Et peut-être avec des pommes ?” Et peut-être une dent-souvenir du grand frère qui fit du mal au tient. T’en sais rien. Les rencontrer est à ta portée, ça te laisse songeuse.

Tu as grandi, Wolf, mais au fond, t’es encore une gamine face à ton grand frère, qui veut cueillir sa fierté comme tu croques des pommes..
Une gamine qui peut maintenant montrer les crocs.
Apple Jack
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Apple Jack
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Il te fait pas peur ton p'tit loup. Tu la connais trop bien pour la voir comme une menace potentielle. Même si c'est plus tout à fait la même, que les années et la guerre l'ont changée, et probablement tant d'autres choses que tu ignores aussi. C'est chiant, cette sensation qui plane, de ne plus tout savoir maintenant, de ne plus être ce grand frère qui savait tout d'elle, y compris les choses que tu aurais préféré ignorer. Les trucs de fille... T'étais pas prêt, même après Bloom, même après Black. T'as expérimenté pas mal de choses dans ta vie, mais élever une jeune fille c'est pas pareil. Encore plus quand on est un poney inexpérimenté. T'as paniqué, couru partout, emmerdé les voisines pendant des mois entiers avec tes questions. Mais tu t'y es fait rapidement... Son absence par contre, ça, tu t'y es jamais fait. Comme tu te feras probablement jamais à cette nouvelle distance entre vous. Tu viens te passer une main sur la nuque, dérangé par cette pensée.

On en reparlera. Tu affiches un sourire à ces mots. Promesses de retrouvailles, qu'elle reviendra, encore une fois te retrouver et que toi, tu seras encore là, à l'attendre. C'est peut-être cette pensée un peu idiote qui t'enchaîne à cet endroit. T'as jamais réussi à laisser derrière toi ce bout de votre histoire commune, même si l'endroit tombe en ruines et que tu ne fais que retarder l'inévitable, le jour où tout s'écroulera sur ta tête de poney rattaché à un passé révolu. T'as pas changé, t'as pas évolué. T'as pas cherché à le faire, comme si reprendre le cours de ta vie impliquerait de la laisser derrière, d'accepter son départ, sa mort. De la trahir. Finalement t'es content de ne pas l'avoir fait. Tu t'en fous de ce à côté de quoi t'es passé si c'était pour vivre ce moment de pur bonheur. La joie de pouvoir à nouveau l'accueillir lorsqu'elle a franchit le pas de la porte.

Tu reviens vers elle, marmonnant dans ta barbe, pestant contre la remarque idiote de l'habitué. C'est pas comme ça. C'est bien plus que ça. Ton regard se pose sur ton p'tit loup. Elle est bien plus qu'une amante potentielle, qu'une compagne de vie. C'est une partie de toi. Pas que de ton histoire, de tout ce qui te constitue. Sans elle, tu ne serais plus toi. Sans elle, tu n'as plus vraiment été toi. Depuis son départ. Depuis sa mort. Depuis qu'on a tenté de te pousser à l'accepter, parfois brutalement. Y a un morceau de ton être qui t'a été arraché avec elle. Ton cœur, et bien plus encore. C'était pas le scénario classique de la dépression. Non. Bien entendu, y a eu la panique, les angoisses, les réveils au moindre petit bruit, les espoirs écrasés à chaque fois qu'ils naissaient. Mais c'était bien pire encore. Oh, t'avais toujours ton sourire et ta bonne humeur. Mais y avait ce vide qui te bouffait toujours un peu plus. Ca et la culpabilité. La colère. Toutes ces émotions trop vives et nouvelles qui grondaient au coin des commissures de tes lèvres étirées.  

Tu poses ta main calleuse sur la chevelure bouclée de la louve, caressant sa tête avec tendresse, comme autrefois. C'est fou c'que les gestes les plus simples peuvent venir à manquer, cette tendresse naturelle envers ce petit être, plus si petit, qui te semble être une extension de toi. Tu lui a pas donné naissance, mais tu ne sais que trop bien que la famille n'a rien à voir avec le sang.

- Des conneries. Tu sais très bien qu'c'est pas ici qu'tu entendra des remarques intelligentes.

Tu l'observes, la couvant d'un regard doux, figeant son image sur ta rétine. Bien sûr. Elle doit partir. Elle a une autre vie maintenant, d'autres gens pour l'accueillir lorsqu'elle franchit le pas de la porte. Du moins tu l'espères. Tu te dis que c'est forcément le cas. Ton p'tit loup on ne peut que l'aimer. Tu l'aimes à en crever toi. Ton sourire affectueux flotte sur tes lèvres alors que ta main libre passe autour de sa tête et que tu l'attires contre toi, venant plonger ton nez dans cette chevelure épaisse et décoiffée.

- T'as intérêt, sinon j'viendrais t'retrouver pour v'nir te tirer par la peau du cul.

T'as envie de chialer. T'as pas envie qu'elle s'en aille. Mais c'est plus ton p'tit loup rien qu'à toi. Les choses ont changé. C'est dur, ça te fend le cœur. Ca n'a jamais été ton fort de gérer tes émotions, encore moins de les comprendre. Déjà gamine, elle était plus mature que toi à ce niveau là. Tu t'écartes, la décoiffant une dernière fois, lui adressant ton plus beau sourire avant de venir poser ton front contre le sien comme vous le faisiez plus jeunes. Tant de gestes tendres qui s'étaient perdus avec elle.

- Sois polie avec Granny, sinon elle risque de te botter l'arrière train héhéhé... ça a jamais été une tendre.

Tu payerais pour voir ça. Même si aujourd'hui, tu te demandes qui botterai le cul de l'autre. Cette pensée t'arrache un ricanement. Tu restes comme ça un petit moment, savourant ce contact qui t'a manqué bien plus que tu ne veux te l'avouer. Par ce que si tu le fais, tu pourrais t'écrouler. Réaliser ce par quoi t'es passé et à quel point ça a été dur. Te voiler la face a été ta seule façon de tenir pendant tout ce temps.
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Pour un monde où le temps s’est détraqué, où il n’existe plus vraiment, il te semble pourtant passer bien vite. Trop vite. C’est tellement injuste.

Tu es amère, Wolf, quand tu te dis avec ta prudence d’adulte qu’il faudrait rentrer chez toi. Ta gorge se sert, ton regard s’attriste en s’attardant sur ce comptoir qui a été partie de ta vie pendant un moment. Pas si longtemps si tu regardes bien, ta vie a été davantage faite de guerre et de combat, bien plus que de bière et de contact. Mais c’est cette chaleur qui t’as fait garder la tête hors de l’eau. Si tu te considères aujourd’hui comme quelqu’un de peut-être pas trop pourrie, c’est à Apple Jack que tu le dois. Il a été l’influence dont tu as eu besoin pour ne pas tout lâcher et rester “quelqu’un de bien”. Ta gentillesse, tu la lui dois. Si tu es un tournesol qui dépérissait à l’ombre, il était le soleil vers lequel tu cherchais à te tourner, celui dont tu cherchais l’influence. Alors oui, pour survivre, t’as appris à te battre, t’as appris à tuer et à vivre avec. Mais autant que tu le peux, tu veux être une influence positive dans la vie des autres. T’espères le rendre fier en faisant ça.

Mais est-ce qu’il le saura, si tu pars, sans lui faire part de tes dernières aventures de vie ? En as-tu dont tu sois assez fière pour parler ?
Tu pourras y réfléchir plus tard car il faut partir. Pour ta protection, pour celle de Jack, pour le bien être le Little. Il deviendrait fou s’il savait. Mais tu le sais, toi, que ça n’a rien à voir. Ton attachement pour lui, ton attachement pour Jack, ils sont si différents ! Mais si fort, si fort…
Que ne donnerais-tu pas pour pouvoir tout avoir autour de toi. Toi que le destin a baladé, combien as-tu maintenant envie de te battre contre, de changer les règles…
Tes pensées pleines de chaos sont secouées par une main dans tes cheveux, la seule que tu supportes. Il te décoiffe, comme avant, et tu souris, comme avant. C’est étrange, pas vrai ? Comme tu te sens gamine avec lui. Fini le grand méchant loup. Fini l'aînée de l’armée. Fini ton entraînement rigoureux, ton sérieux. T’es une gamine, t’es sa gamine, sa sœur, t’es sienne qu’importe le lien. Pour le faire sourire, pour le rendre fier, tu déplacerais des montagnes.

Ou des châteaux ? Des châteaux noirs ? Le ferais-tu Wolf…?

Il te dit qu’ils racontaient des conneries, comme d’habitudes. Tu te dis que ça fait échos à tes propres pensées. Sans doute des conneries. Tu lui souris, écrasant tes pensées connes sous ton talon. Que peux-tu faire, toi petit Loup à part obéir à ton nouveau pays ?
Déplacer des montagnes. Déplacer des châteaux.
Tu souhaites faire trembler les grands de ce monde. Mais à trop en vouloir, ne vas-tu pas finir par tout perdre, te brûler les plumes comme Icare ?

Ton flot de pensées se stoppe quand il pose son front contre le tien. Tu places tes mains sur ses joues, les doigts longeant sa mâchoire, tu fermes les yeux et vide ton esprit. Tu veux lui envoyer, par ce contact, toute ton affection, remplir le vide que tu as creusé ces dernières années. C’était pas vraiment de ta faute, tu le sais bien. C’était un sacré pas de chance. Mais tu t’en veux quand même un peu. Respire Wolf, c’est pas ta culpabilité que tu veux lui envoyer. Mais ton attachement. Tu ris un peu entre tes dents.

Essaye, pour voir, et je te jure que tu pourras plus t'asseoir pour quelque temps. “ tu lui donnes un petit coup dans les chevilles avec tes chaussures épaisses. “Elles sont coquées.

Tu souris t’éloignes un peu pour baisser sa tête afin de poser un baiser sur son front.

Pas d’promesse, on verra comment elle se comporte. Et des fois, c’est bien de s'entre botter le train pour faire connaissance, ça met des bases saines.”Tu t’éloignes en haussant les épaules et concédant “Mais douloureuses. On verra bien.

Tu uses tout ce que tu as en toi pour lui offrir un sourire lumineux, lui tapotant les joues de tes mains calleuses. Tu n’as pas envie de partir. Tu veux rester encore, tu veux redevenir une gamine. Mais tu ne peux pas lui partager ça. Alors tu fais un peu la conne  “Tu es un sandwitch.” et tu profites de la proximité de tes doigts avec son chapeau pour lui rabattre sur les yeux. Tu tiens plus, Wolf, si tu regardes encore un peu son regard, tu pourras plus jamais partir. C’est la seule façon que tu trouves pour t’éloigner enfin, passer la porte en courant presque, loin de tes doutes et loins de envies. C’est ta façon de préserver un peu tes pensées, garder ta place à Mêmeland pour un jour réfléchir à autre chose. Pour prévoir et ne pas te faire souffleter, comme toute les autres fois.

Dehors, tu sens tes yeux qui s’humidifient.
T’as pas dit au revoir. T’as pas dit Adieu. Car c’est rien de tout ça. C’est une absence, comme quand tu pars pisser et que tu reviens direct. Cette absence là sera courte. Tellement courte car la prochaine fois est toute proche.

Tu tapes tes joues pour te revigorer.

Car il y aura une prochaine fois. Tu te battras pour ça.
Car tu en as marre que le grand méchants loup se fasse tuer dans les contes.
Lui aussi, il a le droit à sa Happy end.
Apple Jack
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Vous n'avez pas le temps, de parler de votre quotidien, de vous remémorer le bon vieux temps avec nostalgie, de retrouver toutes ces affections restées vacantes. Même maintenant que tu l'as enfin retrouvée, elle te file entre les doigts. Ses obligations l'emmènent ailleurs, bien trop loin de toi et de cette tendresse oubliée. Tes doigts se crispent à cette pensée. Pourquoi il faut toujours que ce soit si dur ? T'aurais voulu l'accueillir avec un sourire plus sincère, sans cette amertume qui se dessine au coin des commissures tirées de tes lèvres et cette épine d'angoisse qui te serre le palpitant à l'idée de la voir t'offrir son dos, par peur que ce soit la dernière fois que tu le voies s'éloigner. Il y a tant de peurs que tu écrases au fond de ton abdomen, que tu tentes de chasser par tes trop nombreux sourires. La douce chaleur de son front contre le tien te permet de ne pas te perdre dans cette obscurité. Son souvenir a toujours été un phare dans tes ténèbres, te permettant de ne pas te laisser aller et de conserver cette bienveillance naïve qui t'es propre malgré toute la misère se dessinant autour de toi. Ton p'tit loup, c'est ta grande tragédie, mais aussi ta plus belle histoire. Celle qu'on ne se lasse pas de raconter malgré sa tristesse, parce que c'est la preuve qu'elle a existé, et que rien que pour ça, t'endurerais tours les tourments qui t'ont déchiré le cœur une fois encore.

Tu savoures le contact de ses mains calleuses sur tes joues de bambin. Autrefois, elles étaient si douces ces mains, si petites que tes paumes pouvaient les avaler sans efforts pour les protéger du froid et leur donner toute cette chaleur qui leur faisait tant défaut. T'as conscience qu'aujourd'hui, tes simples mains ne suffiraient plus. Elle rit et putain, ce qu'il est beau ce rire qui appelle toujours le tien. Tu peux pas y résister. Alors tu laisses un ricanement se joindre à sa voix suite à la menace. Tu n'as aucun doute quant au fait qu'elle pourrait aisément te botter l'arrière train. Tu laisses échapper un couinement faussement plaintif lorsque ses godasses renforcées viennent heurter tes chevilles à travers le cuir de tes bottes.  

- Je prendrais le risque si ça m'assure de te revoir. Hehehe... 'Faudrait que j'envisage de renforcer les miennes, à force de me prendre des caisses dessus, j'vais finir par y laisser un orteil.

C'est ça aussi, une famille. Des discussions ordinaires, parler de tout et surtout de rien, même quand on a des sujets plus lourds à aborder. Se laisser bercer par la douceur de paroles banales et creuses juste pour savourer le son de la voix de l'autre qui vous répond, ressentir sa présence au creux de votre palpitant, savoir que même la remarque la plus idiote ne sera pas ignorée, qu'il y aura toujours quelqu'un pour l'entendre et s'en réjouir. Il n'y a aucun besoin de se perdre dans une joute verbale des plus éreintantes pour prouver à l'autre que son esprit est digne d'intérêt, on se contente de se délecter du simple fait d'exister les uns à côtés des autres. Tu fermes les yeux au contact de ses lèvres sur ton front. Elle ne promet pas la louve. A quoi bon ? Ce monde n'a de cesse de vous empêcher de les tenir de toute façon. Et puis, vous n'avez pas besoin de mettre des mots sur des évidences, vous n'avez pas besoin de vous promettre de vous retrouver, vous savez que vos chemins reviendront à se croiser. C'est l'histoire que tu aimes te raconter, tu la trouves plus poétique et belle. Tu ris bas, rouvrant tes yeux sur le grand méchant loup, laissant ton esprit dépeindre la scène d'un combat acharné et absurde entre le fauve et le poney.

- Ménages la quand même... Son égo ne s'en remettrait pas.

Parce que Granny est fière. Et tu aimerais garder cette image d'elle encore quelques temps. La remarque de la louve te prend par surprise et ton chapeau vient te couvrir la vue. Tu laisses échapper un nouveau rire, que tu laisses durer en entendant ses pas s'éloigner pour en couvrir le son. Pas un mot. C'est pas un aurevoir, ni un adieu. Tu t'es pas retourné, t'as pas laissé l'image de son dos s'imprimer sur ta rétine. Parce que si tu l'avais fait, t'aurais pas pu te retenir de te lancer à ses trousses, de la supplier de rester comme un gamin. Tu serres le poing. T'as pas à graver son image dans ta mémoire. Parce qu'elle reviendra, encore, souvent. C'est rien, ce ne sera qu'une brève absence. Ton regard se pose sur les traces de ses pas qui se dessinent dans la poussière, elles y resterons, jusqu'à ce qu'elle revienne donner un coup de balais, elles te tiendront compagnie jusqu'à son retour. Elle reviendra avant qu'elles n'aient le temps de s'effacer. Cette pensée t'arrache un léger sourire.

Tu te redresses, t'étires, revigoré par ces retrouvailles. Tu retrouves ta place derrière ton comptoir, reprend ton quotidien avec le cœur plus léger.
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