The otherlands
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 Epreuve 5 || Peek-a-boo

Père Castor
Conteur d'histoires
Icône : Epreuve 5 || Peek-a-boo K5OhCv3
Citation : “I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours.”
Messages : 333
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Père Castor
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Conteur d'histoires
#1 | 23.03.23 23:52 | Epreuve 5 || Peek-a-boo
Epreuve 5

Jeux de maux
Peek-a-boo

Énoncé:

Un passé dépassé. Un souvenir regretté. Protégé. Un instant égaré. Retrouvé en une pensée. Replonger dans vos mémoires trépassées. Déterrer la beauté des récits achevés. Ressasser ces moments oubliés. Ces images aux couleurs délavées. Guidez vos personnages dans leurs pèlerinages.  En quête d’un ancien âge. Quelques phrases pour revenir aux bases. D’un passé dépassé.

Écrivez en slam une introspection de votre personnage sur ses souvenirs (ou un souvenir en particulier).

Contrainte

Slam!: Dans son texte, le champion devra utiliser la répétition, soit de sons (assonance, allitération) ou de mots de même famille(figure dérivative). Le joueur peut utiliser la même répétition tout au long du texte, ou changer de son ou de famille de mot à chaque paragraphe.

exemple:
Allitération (répétition d’une consonne): Si les salauds s’allient; si les missiles s’élancent; si nos soeurs sont salies; c’est la faute au silence (La faute au silence - David Goudreault)
Assonance (répétition d’un son vocalique): Je mens énormément; j’ai un certain talent apparemment; souvent les gens croient en mes boniments; c’est étonnant. (Je mens - Bernard Friot)
Figure dérivative: “Ton bras est invaincu, mais non pas invincible “ (Corneille, Le Cid) 

Rappels importants:

Cette épreuve est d’une durée de 24h. (Du dimanche 26 mars à 00:01 au dimanche 26 mars à 23h59.)
Il s’agit d’un solo en 1 post d’un maximum de 1500 mots.
Indiquez les trigger warnings (TW) en début de post s’il y en a et évitez les sujets sensibles. Si cela est impossible ou en cas de doute, utilisez notre code pour y insérer les passages plus délicats.
Code:
<div class="TW">Le texte</div>

Si vous ne voulez pas être commenté, indiquez-le de manière visible au début de votre post.
Les description de votre forum ou personnage en spoiler sont autorisées.



Astard Wealdborn
Invité
Anonymous
#2 | 26.03.23 3:05 | Re: Epreuve 5 || Peek-a-boo
contexte pour le personnage:

Comme chaque matin, un astre coquin éclairait crasse comme classe, couvrant clochers et caves d'une couverture de couleur. Venait accompagnant la cacophonie de la colocation, caractéristique de la catastrophe de leur coexistence. Le Capitaine ne comptait clairement pas confesser ses culpabilités dans la crise, aussi sa carcasse circonspecte contournait les conflits pour recouper avec le connu, le compris.

Le rebelle retors replaçait son remarquable couvre-chef, retournait rejoindre ses repères reculés de repos, promesse de répit, pis de calme pardi. Autrefois amoureux, lui revenaient réminescence heureuses. Il revoyait tout, le revivait, le retournait dans son esprit pour y retourner sans regret.

Oh Betty, beauté bolivienne, bien-aimée dérobée à Blivey Bart le Brit'. Bombés se balançaient ses boulets, son bois brut et son verbe brutal. Bien des bateliers furent abattus, des bateaux ébranlés et des abrutis bércés pour les Bras de Moprhée à jamais.

L'amour pour toute bravoure, les troubadours louant leur abouchement. Un bisou sur la rouille, une couette et se souder, ainsi ils roupillaient toujours jusqu'au jour. Pour poursuivre sur leur route, tout pouvait se détrousser. Doublons et troufions, les deux sous connus du couple souverain.

Aussi, ils s'obstinaient fortement à s'opposer aux autorités. Oh diable et diablotins! Aucun ordre de rôteur noble n'aurait pu commender ces zigotos. L'eau et le soleil toutes idoles, rien d'autre n'octroyait leur providence. La maraude, si, oui...

Telle histoire tourmente toujours notre tête de turc. Tant de tendresse ternie par le temps et tenue dans les tentacules du vestige. Trouverait-il seulement amourette aussi fantastique maintenant? Une tendance têtue à têter la rincette tenait mathématiquement toute gent intéressante à trente mètres. Tel destin pouvait-il véritablement se mériter? Tous peuvent statuer, pas un pour trancher.

Dans ses visions, on rencontre les consciences contestant leur union. Et combien en contradiction! Un ombrage sur leur conte. Appellons ces cochons des cons! On racontait alors contre le contrebandier qu'il allait à l'encontre des consensus des moussaillons confondus. Lui, trop bon trop con, s'enfonçait en "Allons! Ignorons tels racontards". Ah, mais la raidillon des enfers est composé de bonté d'intention. Bon, de boulet de canons, on complète.

Reviennent aussi les scènes sereines, les paix internes. Les baisers dérobés, épérduement endiabliés, enlacés pour rester à jamais collés. Les étés salués par des poèmes racontés, les automnes tolérées permettant de s'apprécier, les hivers excusaient leur proximité: pour se réchauffer, et les printemps promettaient année après années l'éternité du désir.

Pareille épopée ne pouvait se présenter par deux fois. Plusieurs avaient proposé de passer à autre priorité, de rompre les ponts du passé, mais pourquoi? Pas une pensée du pirate ne pouvait se prononcer sans son empreinte, sa paraphe présente sur son protégé. Le crapouillot s'était approprié le pauvre, possédant son esprit et privant sa prise de décision de privauté.

Pour le meilleur comme pour le pire, puisque l'heure du somme est à venir, puisant de son coeur d'homme le désir, pirate effleure la pomme défendue du soupir.

Rendori, il rêve, retour irréel mais réaliste au révolu, réécriture des regrets et réminéscence du meilleur. Quatre siècles en arrière, à l'ère de révoltes du plaisir, des affres et de l'horreur du réel dur et froid, aux railleries des camarades, à la marée qui prend et rend.

La mer reste encore, croyez-bien, pour le bercer.
Astard Wealdborn
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