The otherlands
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 Épreuve 3 || Sword Art Online Rpg - SNK Rebirth

Père Castor
Conteur d'histoires
Icône : Épreuve 3 || Sword Art Online Rpg - SNK Rebirth K5OhCv3
Citation : “I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours.”
Messages : 331
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Père Castor
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Epreuve 3

La vie en rose
Sword Art Online Rpg - SNK Rebirth

Énoncé:

Elle est là, la belle invitation. Dans son enveloppe parfumée. Sertie de votre nom en lettres dorées. Vous êtes conviés, à vous joindre à ce grand événement. Vite. Vite. Il ne faut pas être en retard. Vos hôtes vous attendent pour les célébrations.

Vous êtes invités à l’événement de votre choix (pyjama party, gala, première de film, etc). Libre à vous de développer ce thème tout en respectant les contraintes.

Contraintes

Duo miroir: Dans ce type de Duo, les textes ont la contrainte de devoir se répondre et doivent s’avérer être l’opposé l’un de l’autre, comme des reflets à travers un miroir.

Haut en couleur: Les maîtres du jeu choisiront deux couleurs complémentaires pour chaque duo. Selon leur préférence, chaque duo se distribue les couleurs attribuées. Celles-ci devront être utilisées comme ligne directrice. Elles peuvent influencer la narration comme la forme et être utilisées de manière littérale ou figurée. Pour vous aider, les maîtres du jeu vous fourniront, une petite description de la symbolique de votre couleur.

Vos couleurs :

Rouge et Vert

Rouge: Associé à la passion, le danger, l’énergie et l’action , il inspire des émotions fortes, une sensation de danger ou des avertissements. Cette couleur symbolise la force et la confiance, mais peut aussi être attribuée à la colère. Elle crée un sentiment d’urgence et peut aiguiser l’appétit.


Vert: Associé à la nature, l’écologie, l’argent, la croissance, la fertilité et la santé, il inspire la générosité. Cette couleur est omniprésente et évoque souvent le monde végétal. Elle a un effet parfois calme et relaxant, parfois rafraîchissant et revigorant.

Rappels importants:

Cette épreuve est d’une durée de 48h. (Du samedi 25 mars à 00:01 au dimanche 26 mars à 23h59.)
Il s’agit d’un duo en 2 posts (1 par champion) d’un maximum de 1500 mots.
Indiquez les trigger warnings (TW) en début de post s’il y en a et évitez les sujets sensibles. Si cela est impossible ou en cas de doute, utilisez notre code pour y insérer les passages plus délicats.
Code:
<div class="TW">Le texte</div>

Si vous ne voulez pas être commenté, indiquez-le de manière visible au début de votre post.
Les description de votre forum ou personnage en spoiler sont autorisées.



Ari

A lire si tu veux comprendre :D :



« Attends, toi aussi, t’as reçu cette invitation-là ? »

Je retournai mon interface de messagerie pour la présenter à la joueuse en face de moi. On pouvait y lire les mots suivants, très distingués :  

Épreuve 3 || Sword Art Online Rpg - SNK Rebirth Msg10

Malgré moi, je relis le message, et je pouffai à nouveau, sans pouvoir me contrôler.

Lorsque j’avais reçu cette menace, j’étais dans ma salle de classe improvisée en compagnie de mon élève Soudanais auquel j’enseignais le japonais (Isaac), de la meuf qui se croit sa meuf (Karukuch-an) et de ma cuisinière (Ichigo).

Je vais vous décrire mes réactions successives.

D’abord, j’avais lu en diagonale. Je ne savais comment, mon cerveau avait tout de suite repéré le mot « rendez-vous ». Il avait considéré cela comme important : j’étais un Couturier de renom, si l’on me proposait une entrevue, j’acceptais toujours.

Alors, j’avais plissé les yeux et choisis de prendre mon temps pour tout déchiffrer progressivement.

Une fois fait, je m’étais senti complètement dépité. J’avais reculé mes fesses sur ma chaise et regardé le plafond comme si ma vie n’avait plus aucun sens. En même temps, qu’était-elle face à ces paroles si fortes, si profondes, si justes !

« Qu’est-ce qui t’arrive, Ari ? »

Il ne m’avait fallu que ces mots débordant d’inquiétude pour me mettre à éclater de rire sans pouvoir m’arrêter. Ne pouvant que pointer du doigt tremblant mon interface, j’avais laissé Karukuch-an le lire. Malgré mon manque de contrôle, j’avais pu voir qu’elle était passée par les mêmes phases que moi.

Ichigo, ma cuisinière, s’était alors immiscée entre nous, pour lire à son tour, le regard froid.

« C’est une menace, pourquoi vous riez comme ça ? »
« … U-une… Menace… Une menace qu’elle dit ! »


Nous pouffâmes de plus belle, avec un Isaac totalement impassible. Grâce à ce visage, les gens pensaient qu’il était simplement hyper énervé et coupaient court à leur monologue. Mais en fait, après six mois passés avec lui, je savais qu’il faisait cette tronche quand il ne comprenait rien du tout.

Après quelques longues bouffées d’air et des retombées succinctes dans le fou rire, je finis par reprendre mon calme.

« Mais Ichigo, c’est sûr que c’est pas sérieux : on est le 1er avril, son pseudo, c’est XoXo, il nous invite au 22ème, un étage plutôt charmant, et surtout !- personne écrit comme ça, surtout pas pour un message de menace ! »
« Ça doit être un poisson d’avril, j’ai trop trop envie de voir ce qu’il va se passer ! »
« Grave, moi aussi ! Par contre, on a rigolé pendant dix minutes, faut faire gaffe, on va peut-être être en retard… ! »
« Sauf si c’est XoXo qui l’est, parce qu’il sait pas lire l’heure ! »


Nous rîmes encore quelques instants alors qu’Ichigo essayait de nous faire entendre raison.

« On ne sait jamais, peut-être qu’il veut justement vous faire croire ça, que c’est un piège ! »

Je levai les yeux au ciel.

« Mais non ! De toute façon, on va y aller avec Isaac aussi. Le mec s’attend à ce que je sois seul non ? Si c’est un piège, on le défoncera à trois. Ah purée… ! Si j’avais su que ma première lettre de menaces ressemblerait à ça ! Elle est énorme ! Faut que je demande à quelqu’un de me l’écrire sur un beau papier. Je l’encadrerai et le mettrai au mur. »

Nous éclatâmes à nouveau de rire, tandis qu’Ichigo continuait à rouspéter.

« On ne sait jamais, ce peut être un PK ! »
« Bon, bon, OK. Je vais demander aux informateurs s’ils le connaissent. Mais j’ai moins d’une heure, hein, on y va quand même ! »
« Vous prendrez aussi des cristaux de téléportation au cas où. »
« Oui, oui, maman, j’y veillerai, tout le monde en aura un dans sa petite main ! »
« Pff ! »


Au final, les recherches ne donnèrent rien : personne ne savait quelque chose sur ce XoXo et, dans mon entourage, j’étais le seul à avoir reçu ce message. Je rencontrais tellement de gens chaque jour que j’en avais peut-être marqué un positivement… ou négativement ? Dans tous les cas, je faisais partie des hauts niveaux et j’étais bien entouré : rien ne nous arriverait !

Nous nous étions donc mis en route gaiement, prenant le portail de téléportation jusqu’au vingt-deuxième étage sans affront. Nous entrâmes dans la forêt calmement, rencontrant des animaux ici-et-là ainsi que des monstres que nous éliminâmes rapidement. Les lieux étaient d’un vert éclatant grâce à la végétation luxuriante. Tous les arbres possédaient de grandes feuilles si nettes et claires que l’on aurait dit des émeraudes.

Mais le calme fut de courte durée : au loin, nous entendîmes résonner la voix d’une meuf hyper énervée qui gueulait un nom semblable à celui de notre prankeur : XoXoXo.

Comme quoi, à la création de leur compte, des gens avaient dû rajouter des lettres à leur pseudo parce qu’il était déjà pris !

Intrigués, nous allions vers elle. Elle nous agressa verbalement, pensant que nous étions la personne qu’elle cherchait, nous criant qu’elle allait nous défoncer.

Les bras levés en signe pacifiste, je lui montrai mon message. Elle me montra le sien, similaire, et je pus voir qu’elle s’appelait Beast.

Nous discutâmes un instant avant de hocher les épaules et nous remettre en route.

La ballade jusqu’au point de rendez-vous se déroula dans le calme et la bonne humeur. J’aimais discuter avec Karukuch-an, j’appréciais titiller Beast, et j’essayai de faire participer Isaac, qui devait ne comprendre que dalle à notre aventure improvisée. Alors qu’il ne nous restait que quelques mètres avant de nous tenir pile poil sur le point affiché sur la carte, nous vîmes un premier curseur vert sortir de l’ombre.

Petit, il avait une réplique de jogging en cuir de monstre vert (sûrement de la peau de caméléon), une tronche typique de la racaille des bas quartiers de Tokyo, et la démarche clichée de la petite frappe qui se prend pour le baron de la mafia.

Je ne cachai même pas mon petit sourire amusé. Même si j’avais essayé, je n’aurais pas réussi de toute façon. Quant à Karukuch-an, elle gloussait tellement elle avait hâte de savoir ce que ce personnage à l’allure rigolote nous réservait.

Alors que je m’avançais et ouvrais la bouche, je n’eus pas le temps d’émettre le moindre son.

Quatre curseurs orange venaient de sortir des bois. Ils portaient des vêtements verts, identiques à ceux du premier joueur.

Ah. Ichigo avait raison ? Baaaaah, cinq contre quatre, ça va, tranquille !

« … Ari… »

Je me retournai d’un bond vers Karukuch-an et sa voix paniquée.

Derrière, une dizaine de curseurs orange étaient apparus.

Ils s’approchèrent. Et plus ils s’approchaient, plus on voyait qu’il y avait du monde dans leur dos.

J’en vis vingt. Puis trente. Puis quarante.

Et, avant que j’écarquillasse les yeux de terreur, il y en avait déjà des centaines.
Erika [SnKR]
Invité
Anonymous
Erika Niebieski

Blblblbl:


TW : Violence modérée évoquée


Épreuve 3 || Sword Art Online Rpg - SNK Rebirth Tumblr_oh9s8lUC0D1t6limbo2_500

La vie en rouge

Épreuve 3 || Sword Art Online Rpg - SNK Rebirth SPOILER_Invitation
Erika soupira bruyamment en reposant le petit carton d’invitation sur son bureau. Un jeune soldat chargé de relever le courrier le lui avait apporté un peu plus tôt, et la simple lecture de ces quelques lignes avaient suffi à fatiguer la jeune femme pour le reste de la journée. Qui prenait autant de soin et de formes pour annoncer aux Brigades Spéciales qu’ils comptaient se castagner ? La cheffe d’escouade profita donc d’une entrevue avec l’un de ses supérieurs au sujet d’un dossier pour lui transmettre la petite carte, le laissant ainsi décider du sort des jolis mots couchés sur le papier par un noble plaisantin.

On aurait pu croire qu’au fil des années, Erika avait appris de ses erreurs et qu’elle avait compris qu’à se débarrasser sans cesse de ses responsabilités, celles-ci finissaient toujours par lui retomber dessus. Mais non, la soldate se complaisait à vivre dans le déni, et se fut un second conséquent soupir – bon en réalité il y en avait eu bien plus que deux déjà depuis le début de la journée – qui accueillit l’ordre de se rendre immédiatement à la Grand-Place avec son escouade.

Quelques pas dans les couloirs suffirent à la jeune femme pour se rendre compte que le Quartier Général entier était en ébullition. Elle se fit bousculer par plusieurs soldats survoltés avant d’atteindre ne serait-ce que l’étage inférieur. Là, elle surprit une conversation entre deux jeunes recrues. Ces dernières évoquaient des rumeurs, comme quoi des individus armés avaient investis le district, et qu’ils comptaient mettre la ville à feu et à sang. Plus loin, un gradé de la Garnison, le visage aussi rouge que les roses représentant son corps d’armée, beuglait que les rebelles étaient de retour et que c’était le moment de mettre un terme à leur barbarie.

Erika était perdue. Elle tentait vainement de retracer le lien entre l’invitation reçue le matin même et le bouillon d’agitation qu’elle avait sous les yeux. Elle avait cru à une plaisanterie. Vraisemblablement, elle était la seule. Et quand on est seul à penser quelque chose, peu importe à quel point on en était convaincu, la pression sociale parvient à nous faire sentir bête. Eri sentit un frisson d’angoisse la parcourir de la tête aux pieds. Et si c’était elle qui ne réagissait pas correctement ? Elle passait son temps à ignorer les problèmes de l’humanité et de l’armée pour râler sur des détails du quotidien. Elle se plaçait volontairement à côté de la plaque pour ne pas avoir à se confronter aux difficultés de la vie. Elle avait rejoint l’armée, puis les Brigades Spéciales pour mener une existence paisible. Et une existence paisible, c’était se plaindre parce qu’un marchand voulait lui vendre des tomates dont la couleur trahissait leur manque de maturité ; pas trembler chaque nuit car des rebelles ont laissé couler du sang dans les rues et la peur dans les esprits de tous. Sauf celui d’Erika. Elle l’avait refoulé.

Et ses mains commençaient à trembler tandis qu’elle s’équipait de son dispositif tridimensionnel. Elle serra fermement les lanières de cuir au point de deviner les traces écarlates qu’elles laisseraient sur ses cuisses. Son cœur battait si fort qu’elle n’entendait plus que lui. Était-ce encore du sang ou bien de l’adrénaline qui était charrié par ses veines ? Ou juste l’angoisse qui refaisait surface ? C’était reparti. Comme cette nuit d’enfer qu’elle avait fait semblant d’oublier. Elle était plutôt douée pour faire semblant. Les souvenirs, presque physiques, revinrent la frapper comme une vague d’eau glacée. La jeune femme s’abandonna à des mouvements automatiques. Elle reprendrait le contrôle de son corps une fois l’horreur terminée.

Elle avait pourtant une escouade à mener. Ce qu’elle fit, mécaniquement, avare sur les mots, comptant seulement sur sa mémoire musculaire pour guider leur pas au travers des rues qu’elle connaissait par cœur. Seule manière de fuir, son regard s’accrochait à des détails : un coquelicot au pied d’un mur de pierres, les lèvres carmin d’une femme à une fenêtre, un vêtement écarlate séchant au soleil. Et l’écusson des membres de la Garnison qu’ils devaient rejoindre à l’extrémité sud-est de la Grand-Place.

L’équipe militaire au complet et à son poste, Erika autorisa ses iris à se tourner vers l’esplanade. D’autres escouades étaient minutieusement disposées à tous les coins de rues. Des collègues intimaient les derniers civils un peu trop curieux de rentrer chez eux. Et un haut-gradé des spéciales, encadré par deux soldats armés, marchait d’un pas ferme vers les individus qui revendiquaient l’évènement. Ils étaient quatre, vêtus d’une cape sombre faisant ressortir le bout de tissu pourpre dont ils se voulaient les représentants.

La cheffe d’escouade de la Garnison postée aux côtés d’Eri couvrait du regard toutes les zones desquelles pourraient surgir des renforts ennemis. À l’inverse, la soldate brune ne lâchait plus les principaux protagonistes des yeux, les muscles si tendus qu’elle ignorait si, à la moindre action, elle partirait au quart de tour ou resterait tétaniser. De là où elle se trouvait, elle ne pouvait entendre les pourparlers en cours mais, d’après la gestuelle des interlocuteurs, elle devinait leur intensité.

L’un des hommes pointa soudainement le gradé face à lui de son fusil, seule arme visible du groupe.

Tout le monde retint son souffle, s’apprêta à intervenir.

Mais rien ne se passa. Aucun bruit.

Juste un gars qui gesticulait en tapant du pied et en triturant son arme à feu dans tous les sens. Il fallut une bonne minute à Erika pour comprendre que sa petite danse signifiait qu’il ne savait tout bonnement pas se servir de ce qu’il avait entre les mains. Il n’était peut-être même pas chargé. Il n’en fallut pas plus au petit groupe pour déguerpir de manière ridicule. Du côté des soldats, les épaules s’affaissèrent à l’unisson alors que la tension redescendait. Eri se sentit reprendre pied dans la réalité.


- Sans doute des gosses de riche qui ont voulu se donner de la contenance… Un bon coup de pied aux fesses leur aurait sans doute fait du bien. La cheffe d’escouade de la Garnison semblait agacé – il y avait de quoi.

- Haha, pas faux, Irène, répondit un autre soldat. Quoique, leur honte doit déjà être monumentale.

Nouveau soupir pour Erika – au moins le troisième, si vous suivez. Elle observait les échanges de ses camarades en silence, sans trop savoir ce qu’elle ressentait. De l’agacement, elle aussi ? Du soulagement ? Allait-elle de nouveau oublier toutes les émotions et sensations qu’elle venait de vivre au profit de l’insouciance ? Sans doute.

- On va sans doute devoir attendre un petit moment avant de rentrer, histoire de s’assurer que cette comédie ne cachait rien d’autre. Quelqu’un pour un jeu de cartes ?

Ah, les Brigades Spéciales avaient certes une réputation de fainéants mais, quoi qu’on en dise, la Garnison leur faisait concurrence. Manquait plus qu’ils sortent la bouteille de rouge. La supérieure des soldats de la Rose roula des yeux mais ne dit rien. Erika resta impassible encore un moment, à les regarder s’asseoir un par un en se moquant de la détente presque indécente de leur camarade.

Alors ? La violence ? L’insouciance ?


- Je prends les paris.




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