MaidenDéjan-thé Icône : Citation : "Yes, i am afraid of falling in love, alright ? You make me feel on top of the world, and that's a long way to fall."
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Citation : "Yes, i am afraid of falling in love, alright ? You make me feel on top of the world, and that's a long way to fall."
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| The Maiden "be still, my foolish heart.. don't ruin this on me" Informations Nom : Maiden Fair (aucun lien avec Lucy Fair) Âge apparent : 19 ans tout au plus Âge réel : environ 450 ans Race : déjan'thée Genre : F Sexualité : elle n'y pense plus Groupe : Wonderland Âme : Donnée à White Queen, puis Red Queen, sans hésitation Métier : Prince d'Asyria et psychiatre Origine : romans de chevalerie Pouvoir : Comme le veut son rôle d’éternelle demoiselle, d’amante au coeur et à l’âme limpides, Maiden peut purifier ce qu’elle touche. Une eau souillée, un esprit embrumé, Maiden épure et assainit sans discriminer. Bien sûr, elle n’est pas obligée d’aller au bout de la démarche. Parfois, elle en est incapable. Certains esprits sont trop brisés pour que ses efforts suffisent. De plus, rien de tout ceci n’est gratuit. Par habitude, le pouvoir de Maiden fonctionne en permanence sur elle-même, la rendant imperméable à la folie des Otherlands. Lorsqu’elle purifie pour autrui, elle néglige son propre esprit. Alors Maiden se sent vaseuse, affaiblie, troublée pendant un moment. L’intensité est à la hauteur du service rendu. Il lui est arrivé de ne plus se reconnaître et elle tremble au seul souvenir. Particularité physique : Ce que Maiden aime, Maiden l’assimile. Inconsciemment. En petits morceaux. C’est des yeux d’or tournant au bleu. C’est des crocs tranchants dans son sourire. C’est quatre ailes blanches au bas de son dos. Si elle les y force, les anomalies s'effacent.. mais elles reviendront toujours. Ceux que Maiden aime ne quittent jamais son coeur. Avatar : Lumine (Genshin Impact)
Physique Menue jeune femme au teint de pêche, Maiden ne fait aucun de ses quelques siècles. Pas une cicatrice sur sa peau claire, pas une ride au coin de ses grands yeux. Ses joues sont d’une délicate rondeur, sa voix claire et fraîche comme de l’eau de roche. Sans cette millénaire fatigue miroitant discrètement dans l’or de ses iris, on la croirait née de la dernière pluie. à vrai dire, l’erreur n’est pas rare mais elle n’en garde pas rancune Entre les yeux de faon et les allures de tourterelle, Maiden comprend bien qu’on ne voie pas en elle une vieille âme aguerrie par les années. Sa posture n‘est que le résultat de leçons d'escrime. Sa grâce, héritée de danses de salon assidument travaillées. Ces détails ont beau la démarquer comme une fille d’anciens nobles, ils ne contredisent en rien cet air ingénu qui la caractérise en surface. alors non, Maiden n’en garde pas rancune (elle a appris à préférer qu’on la sous-estime) La demoiselle prend même soin de coordonner ses tenues avec le consensus général sur sa personne. Elle adopte un style digne sans en devenir trop formel. Elégant sans perdre en fraîcheur, préférant les coupes qui la laissent libre de ses mouvements aux longues robes alourdissant ses pas. Maiden se pare de mousselines et de tulles, de dentelles et de sequins. (et si certains ensembles sont un brin transparents, elle reste dans les limites de la décence) Epais velours et brocarts ouvragés ne trouvent pas grâce à ses yeux, la demoiselle favorisant la légèreté. Le presque-simple. Son maquillage frôle l’invisible, ses ‘bijoux' se refusent à toute prétention. Maiden préfère glisser une fleur fraîche dans ses mèches blondes plutôt qu’une broche de valeur qu’elle risquerait de perdre. Ses choix de couleurs sont doux, souvent dans les blancs et pastels, des teintes pures évitant toute nuance criarde. De quoi faire grimacer tout le Wonderland de Red Queen. Pour finir, Maiden est.. changeante. D’ordinaire blonde comme les blés, elle adopte parfois une mèche blanc cendré. Des tâches de rousseur qui n’ont jamais parsemé ses joues rosées. Quelques crocs tranchants derrière ses lèvres fines. mais ce qu’il y a de plus courant et ce qui la peine le plus ce sont les écailles (épaisses et brillantes comme une cuirasse, elles envahissent sa peau à leur guise. bas du dos, pommettes, dos des mains, un matin sur deux Maiden doit se faire violence pour les repousser. les cheveux faussement-teints passent encore. le rouge qu’elle n’a pas appliqué au coin de ses yeux, les ongles griffus ou les quatre ailes de plumes sont.. acceptables. les écailles, en revanche, pourraient la faire pleurer) Maiden ne cache aucun emprunt à ses êtres chers.. hormis celui-ci. Ecailles luisantes et pupilles reptiliennes se verront effacées avec une délicate fermeté. Pour son coeur, pense-t-elle, c’est ce qu’il y a de moins cruel. - tell me more:
1m65 environ • carnation claire • musculature discrète • cheveux blonds ondulés • les décore souvent de plumes • moins souvent d'une broche fleurie • yeux dorés • posture droite mais souple • fait plus ballerine qu'épéiste • peu maquillée • ongles soignés et courts • aime les tenues pratiques mais en public, s'en tient aux robes pastel • a parfois des griffes, des ailes, (des écailles), des yeux de couleurs différentes • tout est temporaire •
Mental Aristocrate aussi noble de sang que de caractère, Maiden a dans chaque mot savamment pesé toute la prestance digne de son rang. Si droite, si polie, si fluette qu’elle semble de porcelaine, Maiden n’est pas celle qu’on s’attend à voir parmi les Princes de l’Underland. (parmi les princes de Wonderland en général) Une âme si pure, pensait-on du temps de la Reine Blanche, va se faire dévorer par la souillure de l’Atlantide. L’idée n’est pas farfelue, mais elle n'en reste pas moins erronée. Maiden a été 7 de carreaux, avant de devenir Tour des Fair, puis Prince d'Asyria. Si elle n’a jamais mis les pieds sur le champ de bataille, elle manie une lame aussi tranchante que sa volonté. Fine et élégante, mais aussi dangereuse que son esprit acéré. La compassion fera trembler ses mains, mais jamais fléchir son esprit. Si Maiden a choisi une voie, c’est qu’elle a pesé le pour et le contre au préalable. (et largement contemplé les conséquences de ses actes) Si Maiden a choisi une voie, c’est qu’elle n’en voit pas une autre. Même en larmes, elle fera ce qui est juste et bon. Ce qu’elle voit de moins cruel. plus rien ne saurait la faire changer d'avis la seule option qu’il reste, c’est s’écarter de son chemin Pour autant, Maiden n’est pas une dame des glaces. Les rires fleuris et clins d’oeil en étincelles de soleil sont fugaces, pas disparus. On les voit simplement moins que l’on pourrait s’y attendre. (moins qu’elle n’aime y penser) Moins qu’à ses débuts, avant qu’elle n’apprenne que le plus prudent, c’est de garder ses affections cachées. (un effort constant, quand sa nature profonde l’appelle constamment à se laisser chavirer. à donner son coeur tout entier sans un instant hésiter. Maiden est un amour dévoué, à la limite de l’auto-sabotage. loyale à outrance (à son rôle, à son devoir, qu’importe le changement de souveraine), douce et caressante malgré sa tranchante résolution, elle ignore la notion de demi-mesure. seul l’amour véritable a su la faire flancher.) (mais avec son coeur en confettis) (ça ne risque plus d’arriver) Si elle reste aussi aimable qu’elle peut se le permettre, Maiden est.. mal à l’aise face au concept de romance. Là où on la croit timide ou embarrassée, elle avance surtout un sourire peiné. (presque honteux) Maiden garde son coeur à distance, repoussant toute tentative de l’approcher avec politesse mais fermeté. Ce n’est.. pas la peine, dit-elle. Aussi vêtue de blanc soit-elle, Maiden porte toujours le deuil de son Dragon. (dans son coeur, toutes ses robes sont noires) Elle n’est pas prête, dit-elle. Elle ne serait.. pas une bonne partenaire. (elle verrait en vous un autre) (et personne ne mérite ça) Il est toutefois un aspect de Maiden qu’il est important de mentionner. Derrière ses robes de mousseline pastel et ses gestes délicats, la damoiselle ne porte que.. fort peu d’intérêt à la loi. (et ça ne hérisse en rien son sens de la justice) Une loi inhumaine ne trouve aucune valeur à ses yeux. Aucun interdit, aucun stigmate ne saurait la dissuader de se montrer bienveillante. D’apporter toute l’aide qu’elle peut fournir. Maiden cache son coeur mais elle ne l’a as perdu; et si la romance n’y a pas sa place, la compassion y fleurit. la cruauté la rebute la négligence la rend malade alors puisque l’abus de pouvoir n’est jamais une surprise maiden fera du sien l’usage qu’il lui chante - tell me more:
stratégique • bienveillante mais ferme • compatissante • déterminée • mélancolique • dévouée, souvent à ses dépends • distante • ne demande pas d'aide (même quand il lui en faudrait) • polie • tend à materner les autres • réfléchie • douce • plus effrayée par l'amour qu'elle ne le réalise • loyale • élégante • peu d'égards pour les lois jugées 'cruelles' • forte capacité de déni • (sur ses émotions en particulier) • se repose sur son pouvoir plutôt que de réellement gérer ses soucis d'ordre psychologique
Anecdotes • Amatrice de grenades, Maiden en a un arbre dans son jardin, pour pouvoir en croquer les pépins quand le coeur lui en dit. • Si elle a porté nombre de prénoms, Maiden ne répond plus à aucun. Ni Hesione, ni Angélique ni Pêche ne lui conviennent mieux que son titre. • Dort passablement mal, les cauchemars sont réguliers et une fois endormie, son pouvoir ne la protège plus • Fait pousser de la lavande chez elle pour espérer calmer ses esprits mais aussi ceux de potentiels invités • Si elle se trouve ridiculement sentimentale, à porter des fleurs sur la tombe de Grimm chaque année, Maiden ne parvient à se défaire du rituel • Ses yeux ont beau ne pas trop fatiguer malgré les années, Maiden a tendance à porter des lunettes de vue lorsqu’elle travaille. • A force d’être entourée d’eau en permanence lors de ses visites en Atlantide, elle rêve d’un jour aller à la plage • Bien que Maiden soit consciente que le sucre n’a rien d’un médicament, elle garde toujours des bonbons à disposition de ses patients • A force de décider de prendre les choses en main elle-même pour aider, la Demoiselle a maintenant diverses compétences en mécanique, jardinage, bricolage et même plomberie • Avait quelques nénuphars pour décorer son étang mais depuis qu’elle est au fait de l’aversion d’un ami cher, elle les a remplacés par des jacinthes Histoire Dernière née de la noble famille des Fair, Maiden a grandi avec le Royaume Blanc. Elle est née vers ses débuts. A levé des yeux pleins d’étoiles vers ses souverains originaux, charmée et impatiente d’elle aussi participer au bon fonctionnement de cette grande et belle oeuvre.
mais avant cela il fallait grandir
Ce qu’elle fit, papillonnant entre amitiés ensoleillées et leçons pour devenir une vraie noble dame. De la danse à l’escrime en passant par la préparation du thé, Maiden apprit tout ce qui était nécessaire. Tout ce qu’il y avait de convenable. (et un peu plus encore) C’est quand son âme termina entre les mains de son Créateur que les nuages firent irruption. Que ses amis devinrent des outils, et elle avec eux.
Maiden tomba amoureuse Maiden fut fiancée et jamais mariée
La damoiselle vit des intrigues se nouer et se dénouer en arrière plan tandis que l’être aimé avec toute sa sincérité se révélait n’avoir rien d’aimable. (ou au contraire, trop noble de caractère pour survivre à son adversaire) Elle ne compte plus les fois ou ses robes pastel se sont teintes de carmin tandis qu'un nouvel amour touchait à sa fin. Ne réfléchit surtout pas aux situations terrifiantes qui auraient dû laisser son corps meurtri et son esprit fragmenté.
S’il est une chose qu’elle doit reconnaître à ces circonstances, c’est qu’elles avaient le mérite de varier. Pas une fois ne s’est elle ennuyée ! Maiden a été enlevée à maintes reprises. (sauvée un peu moins souvent) Laissée à la merci d’horribles bêtes. Empoisonnée pour soigner une cruelle jalousie. Périlleusement attachée si haut qu’elle crut ne jamais revoir le sol. Maiden a vu tant des moins brillantes facettes des Otherlands qu’elle a fini par se demander où était passé son royaume immaculé.
ou pire: si c’était donc son véritable visage
Etait-ce là le monde auquel ses parents l’avaient préparée ? Avec de l’escrime tout juste esthétique et des pas de danse compliqués ? Ne se souciaient-ils donc pas que les ‘promis’ de leur fille la mènent toujours presque à sa perte ? (ou à l’inverse, finissent sacrifiés sur l’autel d’un amour affamé) Qu’elle sente peu à peu son coeur toujours si pleinement offert refuser d’être partagé ? Quelque-chose clochait.
Alors Maiden a séché ses larmes et pris le rôle qu’on voulait lui imposer par la gorge. Assez de leur adorable benjamine. De leur fragile princesse. De leur douce colombe. A quoi bon sourire comme une après-midi d’été et tendre la main sans craindre les épines, si ça ne l’amenait qu’à être utilisée comme pion ? Assez de se laisser manipuler par le bénéfice du doute et voir sa sincérité utilisée contre elle.
la vie de Cour ne lui convenant pas elle tenta sa chance dans l'armée
Les Carreaux ne seraient bien entendu pas moins brutaux, supposait-elle, mais tout ce qui permettait à Maiden de s’éloigner de sa famille était le bienvenu. N’auraient-ils pas davantage de difficultés à pousser des prétendants vers sa porte, si elle se cachait parmi les stratèges de leur noble royaume ? Elle y comptait bien. C’est donc épée dans une main et valise dans l’autre qu’elle quitta le manoir familial pour rejoindre les forces armées du Royaume Blanc.
L’accueil fut.. à la hauteur de ses attentes. Regards en biais et ricanements à peine masqués, les Carreaux voyaient en Maiden tout ce que ses parents avaient construit. Une ingénue presque écervelée. Une jolie poupée à briser.
Ses airs de proie facile lui valurent nombre de moqueries et de tâches ingrates, mais c’est à peine si elles entamèrent son apparente indifférence. Maiden ne s’effondrait qu’en privé. Hors de question de se montrer vulnérable, n’était-ce pas ce qui l’avait forcée à choisir cette voie ? Maiden ne flancherait pas. C’était mieux qu’avant, se répétait-elle, noyée de sanglots. (sur son uniforme, le sang semblait moins déplacé que sur ses robes de mousseline) C’était forcément mieux, car la violence n’était jamais une surprise.
Survivant souvent de justesse aux attaques d’autres corps armés, Maiden s’adapta à son nouveau rôle plus vite que prévu. Elle comprenait aisément. Réfléchissait avec un esprit clair et une logique acérée. Ce qui comptait, réalisa-t-elle vite, c’était avant tout l’information. Sa qualité et son traitement.
avec les bonnes données sous les yeux elle trouverait forcément une faille à exploiter
il y en avait toujours une alors toujours sans hésiter maiden appuya là où il le fallait
Deux, Trois, Quatre, Maiden gagna en grade comme elle gagnait en confiance. Ce n’était pas si nouveau, au fond. Pas si difficile. Il s’agissait de planifier, garder ses atouts bien cachés et surtout, ne rien négliger. Ayant trop souvent dû laver ses mains du sang d’arrogants, Maiden ne comptait aucunement marcher dans leurs traces. (la sous-estimer, quelle erreur de débutant) Hélas, pensa-t-elle une désolante nuit de Bonefire, s’immiscer entre les Carreaux ne transformait pas une Demoiselle en Guerrière. Ses machinations ne pouvaient pas éternellement la sauver.
Pas de la hache de ce Coeur à l’air indifférent, qui lui demandait de n’y voir rien de personnel. Ce qu’elle faisait déjà. Mais difficile de ne pas se sentir personnellement mortifiée quand son épée s’était brisée en parant le premier balancement de sa francisque et qu’elle se retrouvait maintenant les mains vides. Difficile de ne pas sentir une terreur poisseuse qu’elle pensait avoir oubliée contaminer peu à peu toutes ses pensées, l’empêchant de réfléchir.
maiden allait mourrir ici et on dirait que c’était écrit
(mensongemensongemensonge) (comme elle en avait marre de leurs livres d’histoires)
Mais alors que la machine devenue folle de son esprit s'emballait, crachant une fumée noire de chagrin et la secouant de tremblements, une lumière éclata dans le dos du Coeur. Un brûlant rayonnement qui l’avala tout entier. Lui, sa hache et ses battements. Colorés de charbon et émiettés à ses pieds.
Puis, du désastre émergea un homme. Un Trèfle. Un dragon, devina-t-elle aux cornes. (au feu, aux cendres, au carnage) Maiden avait vu son lot de dragons, du temps où son coeur résidait encore dans sa main et malgré une once de culpabilité (nombre d’entre eux furent massacrés pour la ’sauver’), elle ne.. prétendrait pas leur être favorable. Pas trop. De mauvais souvenirs. (l’odeur de brûlé la prit à la gorge) Aussi recula-t-elle prestement à son approche, manquant de trébucher sur ses propres jambes dans sa hâte de maintenir entre eux une distance respectable.
et dans un sourire tout en crocs le dragon la rattrappa
Grimm — son nom, qu’elle ne retint que plus tard— ne lui voulait cependant aucun mal. Ce n’est qu’après avoir été ramenée aux quartiers des Carreaux, tremblante et passablement en larmes, qu’elle comprit que ses griffes n’avaient pas vocation à lui ouvrir la peau. (au contraire, il faisait preuve d’une élégante délicatesse) Epoussetant ses cheveux désormais cendrés et épongeant les larmes avec un mouchoir de soie, Grimm s’était excusé de lui avoir fait peur en un rire scintillant. Elle ne lui devait rien, avait-il assuré, aussi rayonnant que ses écailles. Juste un thé, peut être, un de ces jours ! A la voir papillonner des yeux, trop hébétée pour répondre, il avait fini par enrouler son écharpe à son cou (elle se détendit à l’odeur de feu de bois) et lui conseiller de se reposer.
cette nuit, Maiden ne put fermer l'oeil elle.. n’était pas morte aujourd'hui qu’aurait-elle à payer pour ça ?
rien, visiblement
Les jours passaient et Grimm ne lui demandait que du temps. Quelques rires. Sa main à tenir et l’autorisation d’accrocher des fleurs dans ses cheveux dorés. Si Maiden n’accepta d’abord que par certitude que c’était là le prix à payer, le dragon ne tarda pas à dissiper cette idée. Il ne l’avait pas sauvée pour ça. Il avait simplement une dent contre ce Coeur en particulier. (et un certain attrait pour les demoiselles en détresse) Alors Maiden choisit de laisser faire l'habitude. De se laisser apprécier ce dragon tout en or et aucune méchanceté. Ses cheveux gagnaient des mèches aussi brillantes que ses écailles et elle riait de l’en voir si émerveillé.
Si l’ambiance dans l’armée ne s’améliora sans doute pas, Maiden flottait sur un petit nuage. Ou sur les ailes de Grimm, difficile à dire. Tout semblait si simple en sa compagnie que Maiden ne se souciait guère plus de ce qui l’avait autrefois tourmentée. Sang sur ses uniformes, robes déchirées et parents mécontents passaient au second plan. (même leur insistance pour qu’elle rentre la laissait maintenant de glace) Maiden était.. à sa place. Aussi à sa place que possible. L’armée n’avait rien à voir avec sa vie d’avant mais entre Grimm et de nouvelles amitiés, elle y trouvait son compte.
(elle pensait y trouver son compte longtemps) (elle ne voyait rien susceptible de le lui enlever)
rien de moins qu’une révolution
Au fond, Maiden s’y attendait. Grimm et elle en avaient longuement discuté, quand le mécontentement commençait à gronder. (quand la nouvelle reine entassa les ‘impurs’ dans l’Atlantide et décida que les Alices étaient moins que des personnes) Là où Maiden pensait que changer le royaume passerait par l’intérieur, Grimm voyait les choses différemment. (« demander gentiment n’a jamais fonctionné, trésor » soufflait-il tristement) Elle.. s’imaginait qu’ils avaient encore du temps.
elle avait tort
Lorsque l’Ombre se révolta, emportant avec elle une partie de l’armée de Wonderland, Grimm rejoignit le mouvement. (elle n’osa pas lui dire, ce jour là, qu’il lui brisait le coeur) Il partit sur ses grandes ailes dorées, promettant de revenir chercher sa Demoiselle encore hésitante dès que les choses se calmeraient.
et les choses s'étaient calmées mais Grimm n’en avait pas réchappé
(tué par un prince ‘charmant’ paraît-il) (ne restaient de lui que les mèches d’or de Maiden) (et une broche fleurie qu’elle n’avait plus coeur à porter)
Cinq, Six, Sept. Au fur et à mesure que ses mèches redevenaient blondes, les journées de Maiden se coloraient d’une désolante monotonie. Les tentatives de meurtres devenaient prévisibles. Les déjouer, une formalité. Ca n’empêcha pas qu’on lui confie pour mission « de haute importance » la tâche ardue.. de donner des leçons d’étiquette. Ravissant. Somme toute, parfaitement adapté au niveau d’expertise qu’elle avait acquis en matière de stratégie.
Inutile de dire qu’elle se sentit humiliée. Au moins autant que son élève, une grande dame cendrée plus habituée aux champs de bataille qu’aux réceptions guindées. Un seul plongeon dans ses yeux enténébrés suffit à lui faire comprendre qu’elles étaient du même avis. Que si Maiden ne rendait pas les choses difficiles, son « élève » en ferait autant. Alors Maiden ravala sa colère, redressa son dos et se mit au travail.
Gévaudan méritait de vraies leçons de quoi faire taire les importuns
Gévaudan était même, à vrai dire, d’une compagnie plus rafraîchissante que la majorité de son entourage. Plus naturelle, d’une façon. Maiden se surprit quelques jours à voir des mèches suie se mêler à sa chevelure blonde. (à découvrir des croix carmin au travers de ses iris) Si elle garda sans bien se rendre compte une distance prudente, Maiden savait que Gévaudan lui manquerait quand elle quitta l’armée.
Car dans le fond, elle savait que son dragon avait eu raison. Ce n’est pas en restant parmi les Carreaux qu’elle changerait vraiment quoi que ce soit. Elle n’avait fait que se voiler la face, trop effrayée pour retourner faire des courbettes à sa famille. Mais la peur l’avait quittée (en même temps que Grimm), ne restait qu’une ferme volonté. Alors Maiden remit sa belle broche fleurie, chaussa ses talons nacrés et se remit au travail.
Elle étudia ce que l’on avait réservé à ses frères. Politique, gestion, otherlandologie, Maiden s’appliqua du mieux qu’elle pouvait pour être armée de tous les savoirs nécessaires. Son temps passé parmi les stratèges n’avait pas été perdu. Armée de son esprit maintenant acéré, la Demoiselle se fit vite une place à la cour. Elle brillait d’un surprenant esprit. (d’une lumière presque froide) Si ses sourires d'Antère et chants de colombe s’étaient évanouis, Maiden captivait différemment.
Ecartant ses aînés d’une main assurée, elle prit la place d’héritière avec une étonnante rapidité. Visiblement, ses parents avaient enfin vu en elle autre-chose qu’un pion. Désormais, elle avait le potentiel d’être une Tour. La prochaine Tour des Fair, dès qu’ils choisiraient de libérer le poste.
et sous son impulsion ils ne tardèrent pas
Maiden s’attela à ses nouvelles responsabilités avec plus d’assurance qu’elle n’en ressentait. (avec plus d’horreur qu’elle n’osait en montrer) Comme son Dragon l’avait mentionné il y a maintenant des années (et comme elle l’avait craint), les conditions de vie dans les Dômes étaient.. inacceptables. Comment ces citoyens pourraient-ils un jour correspondre à la pureté du Royaume Blanc s’ils étaient continuellement mis plus bas que terre ? Traités comme moins que des personnes ? Leurs sujets souffraient et en son coeur émietté, elle sentant presque un autre morceau se briser. Dans un vif éclat de colère horrifiée, Maiden planifia presque de monter une nouvelle révolution.
Presque. Mais elle se doutait bien que les puissants s’en sortiraient et les Underlandiens continueraient de souffrir. Alors après une grande inspiration, Maiden s’attacha à ce qu’elle pouvait changer. Ce qu’elle pouvait faire. Elle améliora des infrastructures, demanda un budget pour réparer les Dômes qui la concernaient, s’efforça d’améliorer (ne serait-ce que marginalement) la vie sous les eaux de Wonderland.
elle fit tout ce qu’elle pouvait et quand elle ne pouvait pas, elle apprenait
Si elle offre d’abord une oreille attentive quand le temps le lui permet, Maiden se dédie rapidement à l’étude de la psychologie. Avec l’étendue de la folie dans les Otherlands, elle n’ose imaginer l’état des Underlandiens en particulier. Des livres s’entassent dans sa résidence. (des cernes se dessinent sous ses yeux) Maiden étudie plus qu’elle ne dort et travaille plus qu’elle ne joue et lorsque sa Reine est destituée, elle soupire presque de soulagement.
elle en est presque heureuse mais Snow White lui succède mais Red Queen lui succède
Les têtes roulent et le sang coule. Les eaux de l’Atlantide se noient d’écarlate et Maiden regarde les neiges tourner à l’horreur. Une nouvelle souveraine est.. une bonne nouvelle. Cette nouvelle souveraine, pas vraiment. Pourtant.. la Demoiselle ne peut se permettre de faire preuve d’hostilité. Un seul regard à son Dôme et elle sait ce qu’il lui reste à faire.
Maiden courbe l’échine et lui prête allégiance
HRP C'est encore Sad ! La dame me trotte dans la tête depuis un moment aaaaa un peu hype et turbo nerveux d'enfin l'écrire !
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