The otherlands
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 Origines, casse-têtes et cavale - ft. Bagheera

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Le casse-tête impossible

Le Docteur rencontre le jeune Bagheera dans des circonstances bien dangereuses... Comment vont-ils se sortir de là ? Mais plus important encore : Quel est donc ce casse-tête qui semble impossible à ouvrir ?



Quand peut-on affirmer avec certitude que la folie a atteint l'esprit d'un patient ? Sur quelles valeurs, quelles données exactes et implacables, peut-on se baser ? N'est-il pas justement là, le problème ? Il avait beau se triturer l'esprit, le Docteur ne parvenait pas à une réponse convenable, se persuadant au final avec un peu de déception que la folie dépendait sans doute aucun du point de vue et du contexte spatiotemporel dans lequel se trouve le patient. Il soupirait, fatigué de chercher un sens à son arrivée brutale en Otherlands, mais à la vue du petit être à ses côtés qui jouait avec un pétale, il se dit qu'au final, le jeu en vaudrait sans doute la chandelle. En effet, en explorant un peu plus les recoins de ce monde, il mettrait la main sur des informations cruciales, à n'en point douter. Il se redressa, avant d'enfiler son manteau et son masque. Peut importe qu'il fasse chaud dans ce quartier dont il avait entendu parler, le simple fait que certaines personnes pourraient détenir des artefacts maudits le rendait curieux à l'obsession.

Viens, Aramudra. Aide-moi à remplir le sac de provisions, pense à y mettre de l'eau, nous en aurons besoin. Pour ma part, je vais nous créer quelques cristaux d'Akasha.

Le petit s'exécuta sans broncher, tandis que l'homme façonna trois cristaux de petite taille. "Ce n'est qu'une illusion, continue d'avancer." "Les habitants essayent de t'arnaquer, négocie." "Hydrate-toi." Ces messages, ils semblaient dérisoires, mais il avait déjà eu affaire à un désert par le passé, il savait toute la difficulté imposée par une chaleur extrême à un esprit, même aiguisé. Certains lui conseilleraient de ne surtout pas mettre son manteau, mais se protéger du soleil était une priorité absolue. Aussi, prit-il une ombrelle de petite taille pour Aramudra, qui venait de finir de ranger les provisions dans le sac, tout épuisé de son effort de jeune pousse.

Toi, tu prends ça. Je ne veux pas que tu t'assèches.
Merci, Nara Docteur ! Aramudra va protéger de soleil avec ombrelle, fait ombre pour nous !

Le Docteur resta stoïque un instant, réfléchissant. Eau, rations, sucre, crème solaire au cas où... Il savait bien qu'il n'allait pas avoir beaucoup de temps dans le désert, alors il commença à réfléchir à son itinéraire. En dépliant la carte qu'il avait pu obtenir, il fit le trajet avec son index. Le train allait bientôt arriver au-dessus de Memeland, où il pourra atteindre Tutankanyon par Hollywood Town. Ce début de saison Choc'Holà pouvait sans doute aider à supporter la chaleur, d'ailleurs. Parfait. Il se prépara et prit Aramudra sur son épaule, délicatement déposé sur la fourrure de son manteau. Sur son bureau, froid et immaculé, l'homme s'empara de son arme toute nouvelle. Cinq munitions, pas une de plus, il en avait déjà gaspillée une pour se défendre sur le trajet du retour. Il allait bientôt pouvoir sortir du train et rejoindre la terre ferme.

Quand il arriva à Hollywood Town, il tenta au mieux de faire fi des foules d'excentriques qui s'extasiaient tantôt sur son accoutrement, tantôt sur "l'adorable petite chose" qui trônait sur son épaule droite, le ralentissant bêtement. Le désert était par là-bas, il le savait, mais avant de pouvoir l'atteindre il se devait de faire une halte dans un temple du coin, afin de vérifier s'ils avaient quelques exclusivités de ce quartier-ci. Des tapis ? Pour quoi faire ? Des sortes de chaussures semblant peu confortables, des vêtements de piètre qualité. Rah, où sont les artefacts promis ? Qu'ils étaient agressifs dans leur bonne humeur, ces marchands. Aussitôt qu'il refusait une offre, on lui proposait moins cinquante pourcents : qui négocie de la sorte ? Par chance, il trouva une marchande plus calme dans un coin d'un souk plus reculé, elle vendait des puzzles de bois, formant des petites sculptures tout à fait ingénieuses. L'une d'elles finissait en petite horloge, tandis qu'une autre représentait carrément un train, qui pouvait se laisser porter par une mécanique simple sur des rails achetables séparément. Fascinant, même des autochtones comme eux pouvaient donc réussir des prouesses de ce genre ? Il notait cela dans son carnet, avant de remarquer l'un de ses puzzles à un prix défiant toute logique : rien.

Dites-moi, pourquoi cet article est-il gratuit ?
Ah, vous avez l'œil ! Il est spécial ! Unique ! Je ne veux pas le vendre à proprement parler, mais celui ou celle qui réussit à le résoudre pourra l'obtenir gratuitement !

Trop beau pour être vrai ? C'était une évidence. Mais soit elle désirait s'en débarrasser, soit le résoudre provoque quelque chose. Dans les deux cas, cela le rendait plus... curieux. Ses yeux, toujours masqués, s'intensifiaient tandis que ses dents se transformaient en deux rangées de pointes acérées. Affichant son sourire carnassier, il vit la jeune femme avoir un mouvement de recul. Il s'empara du casse-tête et commença à le manipuler, comprenant après deux bonnes minutes une chose qui le dérangeait : Il semblait être coincé artificiellement par quelque chose à l'intérieur, comme si on ne souhaitait pas voir cette sorte de boîte s'ouvrir. Une marchande intelligente aurait fait payer l'essai, si elle avait fait exprès de bloquer le dispositif, alors pourquoi agissait-elle de la sorte ? Plus il y réfléchissait, plus son esprit détraqué s'imaginait des scénarios dans lesquels une terrible malédiction s'emparerait de lui. Que c'était excitant ! Ce n'est qu'après une autre longue minute qu'il sentit une tape sur son épaule. Aramudra le prévenait, des sortes de gardes venaient vers lui et la marchande n'était plus là. On l'aurait coincé aussi facilement ? L'objet serait recherché ? Il riait face à une telle possibilité, aussi décida-t-il de s'éclipser en emportant l'objet.

Après plusieurs bifurcations et autres enjambées plus ou moins réussies, il finit par se retrouver dans une allée. Là, il entendit les gardes râler. Ils le cherchaient bien, lui, le "Voleur". Merde. Il se trouvait dans une ruelle proche du temple, alors il s'y enfonça un peu plus, avant d'être foudroyé par un éclair mémoriel. Ce garçon, à l'autre bout, c'était... Xiao, le Yaksha ? Il secoua la tête, avant de le regarder d'un peu plus près. Même chevelure, marque sur le front, traits du visage... Mais lui, sans sa lance, était-ce même possible ? Ou avait-il été envoyé ici, lui aussi ? Il devait en avoir le cœur net, tant pis pour les gardes. Il s'approcha du jeune homme et l'interpela, sans se soucier des gardes qui s'approchaient d'eux.

Toi, là. Je veux savoir ton nom. On ne perd pas de temps, je suis pressé. As-tu bien des tatouages sur le bras droit ? Tu peux sans doute m'aider, je paierai, tu peux me suivre dans-
On le tient ! Au voleur ! Arrêtez-les, lui et son complice !

Aucune chance qu'il ne perde de vue ce "Xiao". Un segment ? Un clone ? Une altération liée à ce nouveau monde ? Il devait en avoir le cœur net... Fuir ou se faire attraper par la garde, cela dépendrait de lui et de lui seul ! D'un signe de la tête, il lui fit comprendre qu'il était prêt à courir si le besoin s'en faisait ressentir.
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Origines, casse-tête et cavale
Quelle chaleur… Quelle atmosphère lourde et étouffante… Tu en avais regretté, des choix au cours de ta vie, mais jamais tu n’avais opté pour des décisions aussi stupides que celle de traverser un désert pour rejoindre Lostland. C’était l’idée la plus stupide qui ne t’avait jamais effleuré l’esprit. Tu cherchais la tranquillité et la discrétion pour la suite de ton voyage, mais tu ne connaissais pas le chemin à prendre… Quelle ironie.

Perdu dans une région que tu ne connaissais pas depuis quelques jours, tu ne pensais pas que Memeland pouvait être aussi grande et étrange. L’on t’avait indiqué la direction de Toutankanyon pour rejoindre le No Man’s Land, mais quelle terrible mauvaise idée.

Tu n’étais pas fait pour vivre dans le froid, mais tu étais encore moins bien constitué pour vivre sous le cagnard. Tu avais rabattu ta capuche sur ta tête pour éviter les vilaines insolations et tu fixais le sol en marchant. Tu ne voulais parler à personne. Tu en avais marre des problèmes.

Ton sac sur le dos, tu traînais les pieds dans les ruelles à peine ombragées. Il allait falloir que tu trouves de l’eau avant la traversée du désert. Tu te serais bien débarrassé du poids que tu trainais sur les épaules depuis ton retour du monde des humains et ton atterrissage chez ce… dealeur de théine - même si ce rouquin prétendait le contraire, l’évidence crevait les yeux pour toi - mais tu ne pouvais pas te le permettre. Tree Town en a besoin, te répétais-tu en boucle pour te trouver du courage à avancer. Ne pas abandonner. Il serait stupide de rentrer les mains vides…

Tu te focalisais sur ta marche, évitant le moindre regard. Tous les stands sentaient l’arnaque à plein nez. Autant ne pas s’y frotter. Toutankanyon était une zone calme et silencieuse à mi-chemin entre l’ambiance des western et celle des documentaire sur les pyramides. Un drôle d’endroit. Mais contrairement à Lostland, l’endroit restait un minima animé.

Peut-être trop animé a ton goût.

Alors que tu arrivais au croisement d’une rue et d’une ruelle, tes oreilles de panthères se mirent à frémir sous ta capuche. Tu tournas la tête sur ta gauche, observant ladite ruelle. Tu entendais des bruits qui ne te plaisaient guère. Les ennuis te fonçaient déjà dessus, à grandes enjambées. Misère.

Un inconnu à l’air parfaitement louchissime s’arrêta net devant toi et commença à t’inspecter à la volée. Tu ne comprenais pas ce qu’il te voulait. Un tatouage ? Quel tatouage ? Qu’est-ce qu’il voulait, ce mec… Mais ton attention s'attarda sur deux mots. Juste deux. Je paierai.

L'appât du gain, quel vilain concept.

Tu entendais les gardes crier au voleur et t’accuser d’être son complice. Bien. Encore une fois dans de beaux draps à tes dépens, ce n’était pas comme si tu n’en avais pas l’habitude. Il était temps de prendre la poudre d’escampette.

- Vous avez intérêt à courir vite.

Tu attrapas soudainement le bras de l’inconnu après avoir réajusté le sac sur ton épaule. Tu te mis aussitôt à courir, le plus vite possible, quitte à lui arracher l’épaule. Il avait intérêt à tenir ton rythme, s’il ne voulait pas se faire capturer.

Bien que tu ne connaissais pas les lieux, tu appliquais la même règles de fuite : prendre des directions aléatoires sans plus de réflexion. Fort heureusement, aucune d’entre elle ne mena à un cul de sac. Auquel cas, pas de soucis, il te suffisait de bondir vers les hauteurs et… de laisser l’individu se débrouiller.

Tu pris à gauche. A droite. A droite puis à gauche. Et enfin, tu te aperçus une porte ouverte. Sans ménagement, tu tiras sur le bras de l’individu pour l’envoyer vers celle-ci, le forçant à entrer dans le logement avant d’en faire de même. Tu claquas la porte et restas adocé à celle-ci. Tu tendais l’oreille et entendis les gardes passer bruyamment. Ils ne vous avaient pas vu entrer.

Tu poussais un long soupir de soulagement avant de te retourner vers la tignasse bleutée.

- Qu’est-ce que vous me voulez… ? Vous êtes qui ?
Emme


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Fugitifs et... enfin seuls

Grâce aux étonnantes capacités à se perdre aléatoirement du jeune homme, le Docteur et Aramudra sont sains et saufs. Malheureusement, ce "Xiao" ne semble pas être celui qu'il croyait...



Quand le jeune homme n'eut d'autre choix que de prendre la première décision qui s'imposait à lui, le Docteur sentit comme une accélération soudaine dans sa poitrine, un sentiment de danger, d'urgence, qu'il ne connaissait que trop mal, découvrant les plaisirs de l'adrénaline que depuis son arrivée ici. Ils fonçaient, presque comme s'ils n'avaient pas de simples gardes aux trousses mais bien les armées des sept enfers, envoyées pour que ce vieux fou expie ses pêchés... quel atroce désir s'emparait de son être ? Aramudra criait de joie, pensant sans doute être dans une sorte de manège, avant de se faire étouffer par la main gantée du Docteur qui lui souriait avec les dents d'un carnage ambulant. Très vite, ils arrivèrent près d'une porte entrouverte, où ils furent propulsés après maintes efforts, sauts et esquives d'étals accumulés. Il respirait fortement, mais tâchait de garder son calme, son palpitant faisant ce qu'il n'avait pas fait depuis des années : battre à s'en arracher les poumons. Chaque pulsation, dans son corps de clone épuisé, était un cran d'engrenage qui venait de rencontrer son âme sœur, rouillé par la fatigue, strident et prêt à se dérégler.

Le garçon s'était plaqué contre la porte qu'il venait de fermer, il était tout aussi fatigué de l'effort, mais semblait presque habitué à ce genre de situation. Un fuyard ? Un délinquant ? Sans doute à son insu ?Très drôle, quand on connaît son équivalent de Teyvat. Peut-être que lui aussi est tâché d'une sombre malédiction ? Il n'avait jamais réussi à mettre la main sur un Yaksha, s'il fonctionnait de la même manière, celui-ci... Le Docteur toussa, regardant sa main quelques secondes avant de se rendre compte qu'il avait besoin de reprendre son souffle. L'Aranara lui caressait la joue, inquiet, avant de se tourner vers le garçon en lui faisant des signes avec son petit bras droit tout arrondi. L'homme, lui, se redressa et respira lentement, avant d'inspecter la pièce d'un coup d'œil. Des fruits pourris, un niveau d'entretien risible et un cadavre, pourri aussi. Quel miteux endroit. Il se tourna alors vers son vis-à-vis et croisa les bras derrière son dos, avant d'expirer lentement par le nez, prenant son air sérieux de d'habitude.

On m'appelle le Docteur. Je suis ici - dans cette situation, j'entends - car j'ai récupéré un objet que les autorités semblent vouloir récupérer. Quant à pourquoi vous avoir entraîné là-dedans... Disons que je viens d'un autre monde et que votre physique est presque intégralement le même que celui d'un des résidents de mon monde.

Il avait toujours eu un talent certain pour ne pas tourner autour du pot. Aussi, il lui tendit une main amicale, mais ferme, avant de reprendre.

Il s'appelait Xiao. Et vous ?

Une fois les présentations faites, il s'installa sur une chaise et sortit son puzzle pour le poser sur la table. Coincé de l'intérieur et sans doute suffisamment renforcé pour ne pas être brisé de l'extérieur, c'était une véritable petite forteresse. Il réfléchissait, il avait promis un paiement, après tout. Il ne restait plus qu'à espérer que ce garçon avait la même notion de valeur que lui, sinon quoi il y aurait quelques déceptions de son côté, étant donné qu'il n'avait sur lui qu'à peine de quoi manger et boire.

Pour le paiement... J'échange de l'information. J'ai là un cristal qui contient des informations sur la créature qui m'accompagne. Vous n'avez qu'à briser le cristal et les informations contenues à l'intérieur iront directement dans votre esprit. Faites-le et vous saurez que je ne plaisante pas avec la notion d'échange équitable. Cette transaction est d'ailleurs à sens unique, car je vous dois ça pour m'avoir aidé à fuir ces gardes. Prenez-le et dites-moi comment nous pourrons nous aider mutuellement.

Nara sentir chat ! Moi Aramudra, chanchanté !

Il avait le sourire béat de son habitude et s'attendait sans doute à ce qu'on lui rende un sourire tout aussi franc. Le pauvre désirait simplement détendre l'atmosphère. Pour ce qui est du cristal, il contenait des informations cruciales sur lui : il vient d'un monde appelé Teyvat, il ne fait qu'un avec la forêt et son arbre-monde, Irminsul. Son espèce accumule du savoir et le rend à l'arbre une fois la mort atteinte, avant de renaître pour accumuler de nouveaux savoirs. Rien d'autre que cela, car le cristal ne pouvait pas en contenir beaucoup plus... mais c'était suffisant pour comprendre toute l'étendue des capacités de ces cristaux. L'information avait de la valeur, mais en aurait-elle pour ce jeune garçon à peine rencontré ?
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Origines, casse-tête et cavale
N’était-ce pas un soupçon de regret que l’on pouvait d’ores et déjà lire sur ta petite frimousse ? Ce taudis - si encore méritait-il qu’on le nomme ainsi - paraissait bien plus lugubre et sale que tu ne l’aurais envisagé. La mort et sa présence pestilentielle en avait fait un énième foyer. Il t’était plus difficile d’habituer tes narines à ces odeurs immondes de pourriture et de vermine qu’à tes poumons de reprendre leur respiration habituelle après cette course effrénée.

A l’inverse, ton interlocuteur semblait plus épuisé qu’importuné par les lieux. Il n’avait pas l’allure d’un grand sportif, il n’en avait visiblement pas non plus le cardio. Avec son adorable petite créature, cela le rendrait presque sympathique, mais l’ambiance générale demeurait pesante et menaçante.

Ca puait, dans tous les sens du terme. Tes instincts n'appréciaient pas vraiment ce mystérieux personnage et tu aurais bien pris la fuite si l'appât du gain ne t’avait pas retenu. Tu restais néanmoins adossé à la porte, la main posée sur la poignée, alors que l’inconnu aux sourire denté vint prendre place sur une chaise miteuse.

Ses explications douteuses te firent écarquiller les yeux et redoubler de vigilance. Était-ce l’une de ces Alices dont tu aurais oublié l’existence ? Peu probable. Il ne semblait pas connaître ton identité… Bien que ton apparence lui rappelait vraisemblablement un Doppelgänger au nom de marque de trottinette électrique.

- Vous m’avez entraîné dans vos problèmes… Parce que je ressemble à quelqu’un d’autre ? Tu parles d’une connerie…

Tu soupirais longuement, une déception à peine dissimulée. Quelle perte de temps et d’énergie, tu croyais rêver.

Cependant, à peine ouvrais-tu la porte sans prendre la peine de donner ton nom, que le Docteur enchaîna sur sa méthode de paiement.  Tu ne bougeais plus, la porte entrouverte laissait s’engouffrer l’air chaud de la rue. Tu regardais par-dessus ton épaule, tes iris dorés brillaient de curiosité dans l’obscurité. Pourquoi. Pourquoi donc étais-tu si facile à intriguer ?

- Connaître cette créature ne m’intéresse pas. Mais ce système de connaissance est curieux, je dois bien l’avouer. Qu’avez-vous d'autres ? Comment ça marche ?

Bien qu’il n’avait pas gagné une pincée de ta confiance, tu espérais naïvement trouver peut-être une connaissance qui pourrait contribuer au confort et à la sécurité de Tree Town. Ou bien quelque chose de plus personnel et de plus égoïste comme récupérer ton âme sans pactiser avec Lucifer ou courir après Alice. Ou peut-être pouvoir être effacé de la mémoire des personnes ? Allez savoir ce qu’il existe de plus farfelu…

- Sinon, l’eau potable dont vous disposez me suffira. C’est la moindre des choses après avoir autant sué pour vous aider à semer les gardes…

Aucun scrupule à le laisser possiblement mourir de soif. Aucun.
Emme


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Marchés dangereux à conclure

Dans l'impossibilité d'échanger l'eau potable, le Docteur se voit contraint de trouver l'information idéale pour un jeune homme qui semblait plus méfiant que de raison.



Avant que l'atmosphère ne se tende, le Docteur croisa les bras, soupira longuement et ôta son masque. Le visage meurtri de l'homme n'était sans rappeler un vétéran de guerre, ou bien même à quiconque aurait l'esprit assez inspiré, une terrible création de Frankenstein. Les brûlures, les coutures, tout semblait présager là la souffrance de ce médecin d'un autre monde. Lui, stressé par la situation, décida d'arrêter les faux-semblants pour faire ce qu'il savait faire de mieux : parler de faits, passer des marchés et trouver de nouveaux moyens d'arriver à ses fins. Le double de l'adepti semblait bien décidé à partir, mais quelque chose troublait le Docteur : Pourquoi semblait-il si pressé ?

Ma présence vous est-elle hostile, d'une quelconque façon ?

C'était un essai, une goutte laissée tomber dans l'erlenmeyer de l'inconnu. Qu'importe ce qu'il répondrait, qu'importe la réaction, fusse-t-elle explosive, corrosive ou même agréable, il avait besoin d'essayer. Cet endroit, ce monde, il ne pouvait exister sans raison. Là où tout converge, était-ce l'outre-monde ? Peut-être que le Docteur qui était envoyé à Sumeru avait puni ses clones en les envoyant dans un purgatoire ? Ou peut-être, même, était-ce tout simplement le fruit d'un chaos indicible ? Il ne pouvait pas le savoir sans l'aide des résidents de ce monde, de toute façon. Il n'avait plus ses armes, plus ses précieuses connaissances, il était perdu sans aide. Le reconnaître ? Non, tout de même pas, pas devant un inconnu... Mais trouver un moyen de déceler les rouages de cet endroit, des pouvoirs, de tout ce qui compose les Otherlands, voilà ce qui allait le passionner jusqu'à l'arrêt de tous ses systèmes. Il devait savoir.

Je vais être direct. J'ai deux questions et ensuite, nous réfléchirons à comment je pourrai rembourser vos précieuses informations. Un : Savez-vous si quelqu'un peut m'aider à débloquer ce coffret ? Deux : Existe-t-il d'autres mondes que celui-ci et, si tel est le cas, savez-vous si un passage entre les mondes est possible ?

Il avait le corps de Xiao, mais une personnalité - non, une identité - totalement différente. Lui-même, était-il réellement le Docteur tel qu'il l'a toujours pensé ? Sans doute fonctionnait-il différemment, ici-bas. S'était-il libéré des chaînes de Teyvat, voire des dieux ? Il regardait ses mains, ou plutôt ses gants, le regard légèrement vide. La douleur de ne pas savoir, c'était presque nouveau pour lui. L'angoisse de la mort se faisait de plus en plus pressante dans sa poitrine. Etait-ce une bonne idée de donner son âme, si nouvelle et si précieuse ? Rah, il ne pouvait pas se laisser submerger par des question futiles, il avait du travail. Aramudra, montant sur son épaule, lui demandait si tout allait bien et il hocha la tête, avant de fixer le jeune homme droit dans les yeux.

Je soignerai tous vos maux, si tel est votre besoin. Mais répondez-moi. Je... Je dois trouver un moyen de comprendre tout ceci pour soigner un patient. Sa mémoire le tue sans qu'il ne s'en rende compte.

Comment pouvait-on faire confiance à quiconque quand on a vécu sa vie à ne compter que sur soi-même, dans la parfaite maîtrise des éléments qui composent un monde entier ? Ici, il était seul. Le bien, le mal, tout ceci n'avait aucune valeur scientifique : Il souhaitait uniquement comprendre... et soigner Dandelion serait très certainement une première pierre à l'édifice qu'il s'efforçait de construire.
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.007
Origines, casse-têtes et cavales
ft. LE DOCTEUR
Le visage balafré de l’homme se découvrait sous son masque ; meurtri, rapiécé et brûlé. Tu plissais les yeux en constatant l’étendue de ces cicatrices, ne prenant pas la peine de les compter, tant elles étaient nombreuses. De ton expertise maladroite, tu jugeais que certaines devaient appartenir au champ de bataille, d’autres sûrement à des sanctions, tandis que les dernières, indéterminables, provenaient certainement des tréfonds d’un laboratoire saugrenu. Tu aurais pu prendre en pitié ce malheureux poulbot égaré, mais ces vestiges du passé ne confirmaient qu’une chose : cet homme connaissait la douleur et ne reculerait jamais devant elle.

Il ne reculait certainement jamais devant rien.

Cette simple hypothèse le rendait d’autant plus effrayant. Comment ne pourrais-tu pas redoubler de vigilance après ces découvertes ? Pensait-il vraiment s’attirer ta sympathie en dévoilant son visage ? La présence de ce Docteur te mettait de plus en plus mal à l’aise. Toujours plus mal à l’aise. Comme si un danger sourd se tapissait dans l’ombre des murs, prêt à te bondir à la gorge à la première occasion. Sauf peut-être le petit chou volant. Mais on n'était jamais assez prudent.

Tu restais silencieux.

Tu étais déjà bien assez tendu pour que le Docteur ne décèle une réponse à sa question, de lui-même. Ce ne serait pas la première fois que l’on porterait atteinte à ta personne pour t’attraper ou te mettre en pièce. Nouveau’thés ou Dénjan’thés, ils étaient bien tous les mêmes pour le coup. Seule les Alices seraient à plaindre dans ce monde fou.

L’homme aux yeux rouges et au sourire carnassier souhaitait te poser deux questions avant de pouvoir parler de son dû. Dire que ce n’était plus à ton tour de rendre des services…

Le coffre ne t’intéressait guère, mais sa deuxième question te coupait la respiration. Pour quelqu’un qui semblait perdu, il était plutôt bien renseigné, cet oiseau de mauvais augure. Tu reculais d’un pas, encore, le visage renfermé de soupçons et les crocs serrés. Tu n’étais jamais à l’abri que l’un de ces zélés du Vahllaland ne vienne à toi pour ta capacité de passeur, maintenant qu’ils occupaient une large partie de l’ancien Royaume Noir… Mais tu t’égarais.

A force de méfiance, tu t’emmêlais les pinceaux. Restes calme, quelques instants. A être aussi perdu, est-ce qu’il ne serait pas une… Alice, justement ? De quoi te mettre dans de beaux draps. Encore. Toujours. Mais c’était certainement l'hypothèse la plus logique que tu pouvais tirer pour le moment.

Alors tu te calmais. Juste un peu.

- Encore un service ? Tout cela va finir par vous coûter cher, rayais-tu tout en regardant le Docteur fixement. Je n’ai aucune idée d’où peut venir ce coffre. Il ne me dit rien et je ne suis pas originaire de Mêmeland pour vous en faire une expertise… Au mieux, je peux simplement vous orienter vers un antiquaire. mais je pense plutôt qu’il s’agit d’une farce et attrape.

Tu grimaçais. Cela t’arrachait les lèvres de répondre quoi que ce soit à sa deuxième question. Tu n’étais obligé à rien, mais peut-être te céderait-il une gourde d’eau par la suite. Après tout, tu en aurais grand besoin le temps de ta traversée du désert jusqu’à Lostland. Une trop longue traversée s’il on était pas un peu préparé…

Tu avais besoin de toute l’eau possible.

- J’ignore d’où vous débarquez, mais il existe effectivement d’autres mondes que les Otherlands. Principalement celui des Alices ou celui des humains, comme certains préfèrent l'appeler. Ce sont des passeurs qui assurent la liaison entre les deux mondes. Eux peuvent aller dans les deux sens d’un passage. Personne d’autre.

Tu profitais de tes explications pour analyser l’homme à visage découvert. Tu ne te souvenais pas de toutes les têtes que tu avais ramené dans ce monde absurde, volontairement ou pas. Néanmoins, son visage ne te disait rien.

Si c’était un Alice, ce n’était pas toi qui l’avait ramené.
Si c’était un habitant de ce monde, il se payait bien ta tête.

- Une fois à Otherland, les Alices ne partent plus. Mais cela, tout le monde le sait…

Tu insistais bien sur ce point. Tout le monde pouvait le savoir. Pas que toi. Pas de doute sur toi.

Sur ces paroles, tu tendais une main demandeuse. Tu attendais ton dû. Tu l’attendais depuis un poil trop longtemps, mais que la curiosité d’il y a peu t’avait déviée de la sortie..

- Je me fiche que vous puissiez soigner tous les maux du monde et c’est triste pour votre ami. Vos inventions bizarres ne m’intéressent plus. Je m’en fiche. J’ai soif. Et j’ai de la route qui m’attend.

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