The otherlands
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 little firefly (feat. Azalée)

Invité
Invité
Anonymous
#1 | 11.08.22 21:13 | little firefly (feat. Azalée)
shape of disaster
Sous le voile céleste grisatre, c'est une terre oubliée. Les vestiges d'un royaume teint d'ébène où seuls les damnés attendent le retour d'un seigneur disparu. Une contrée abandonnée où seul les plus aventureux s'égarent, et quelques âmes en quête de liberté. C'est un pays regorgant encore de mystères éffacer par l'histoire, une cité que tu affectionnes étrangement. Serais-ce pour son absence de vie ? Ou plutôt pour les fragments de celle-ci qui se débat, animée d'une volonté mystérieuse ? Tu ne pourrais le dire, nulle réponse n'apparaît dans ta psyché défaillante qui se complait dans les énigmes de l'immoral existence. Mais encore bien souvent, tu explores les ruines folles de ce palais d'ombre à l'abandon, lieu de ta création, parmi ses abîmes infinis. Ainsi que ce dédale obscur qui l'encercle, tels des murailles infranchissables. Et malgré tes nombreux pérégrinages, tes longs instants d'errance en ses murs, tu parvins à t'égarer une nouvelle fois, comme si tout repère s'éffaçait en ces lieux, comme si ton esprit était emporté dans un syphon indiscible. Étais-ce dut au simple fait que ton crâne humanoïde se retrouvait envahit d'une bien inexplicable nostalgie ? Envahit par tant de souvenir, une existence sans fin sur ces terres. Ou alors étais-ce les simple divagation de l'enfant qui demeure. Malgré le temps qui passe, incapable de grandir, éternellement régit par ses pulsions qui donnent sens à ce souffle qui est le tien.

Une fois n'est pas coutume, à la grande surprise générale, t'es pas t'emmenèrent loin de ta caravane, entre deux spectacles, à cet instant précis où le silence s'abat sur votre sinistre troupe. Après réalisation de quelques devoirs et lorsque l'astre lunaire, cruelle compagnie pris place, le soleil devenant un vague souvenir. Et sans surprise, ta marche s'égara dans les méandres du labyrinthe qui encercle le trône vide de Lostland. Bercer par le silence des lieux, ta démarche se faisait un peu plus fantasque, presque dansante tandis que résonne en toi les chants d'un ailleurs. Esprit rêveur au crépuscule, ta danse ressemblait presque à celle d'un pantin, entre les doigts habiles et impalpable d'un maître marionnettiste. Tu te plaisais à te plonger dans les ombres grandissante, a adopté un rythme cacophonique au fil de ta balade, à perdre le sens et la raison de toute choses dans les murmures qui grondent en toi. Murmurant par-ci par là quelques mots, sans queue, ni tête à peine audible pour tes propres oreilles. Tu semblais absorber par des pensées inommable, animé par les spectres les plus abominable de l'esprit. Alors que tes iris carmin dansait à travers un décor qui se répétait sans cesse, exploraient des escaliers qui s'élevaient jusqu'à l'infini, pour s'éteindre dans les cieux les plus noir. Et alors que quelques éclats se mirent à briller peu à peu, venant ponctuer une voûte d'ébène. Tu te figeas quelques instant, la tête levé par celle-ci. Fasciner, comme bien souvent, pour l'inaccesible, espérant peut-être qu'un jour, tu les effleurerais.

Lentement, tu levas la main vers les premières étoiles de la nuit. Jusqu'au moment où un bien étrange bruit figea ton geste. L'attention soudainement ramener à l'instant présent, tes pupilles noires abandonnent le cosmos pour se tourner vers l'intérieur du labyrinthe, quelques mètres au-delà de ta position. Indéchiffrable fut ce que tu entendis, les tympans mi-clos, trop absorbé par cette solitude féerique qui t'envahit quelques instant, trop emporté par les chimères insaisissable de ta psyché. Mais tu n'étais pas seul. La certitude s'imposa brutalement dans ton crâne. On venait de te priver de ce moment d'égarement, où nulle loi, nulle principe ne te bride. Que seule ta volonté demeure. On venait de te voler cet instant. Une surprise qui t'interpella, t'intrigua. Curiosité à peine voilée sous la douceur de tes traits. La lueur sanguine, naturelle, qui éclaire ton regard dans les ombres toujours plus envahissante.
(c) AMIANTE

Azalée
Alice
Icône : little firefly (feat. Azalée) K5OhCv3
Citation : “I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours.”
Messages : 15
Âge : 22 ans
Race : Alice
Métier : //
Avatar : art de Sam Yang
Origine : inventé
Pouvoir : S'attirer des ennuis
https://otherlands.forumactif.com/
Azalée
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Little firefly ft. Nyarlathotep

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Pur est le cœur qui s'aventure sur les sentiers reculés du royaume oublié. Azalée se promenait en quête de la revoir, cette petite perle qui étincelle dans le noir, douce et vive d'une infinie chaleur. Mais son Astre envolée ne brille pas cette fois-ci et la fleur écervelée s'est égarée où les murs dansent et grincent, où le temps desserre son emprise. Les ombres prennent vie, étirées sur les cloisons moqueuses, guettant la folie dans les iris anisés de l'Alice.

Timide est son souffle, prudents sont ses pas, elle esquisse un sourire en dépit des obstacles, des ruines alentour désolant les vastes étendues révélées à son regard. Il n'y a de couleurs que pour rappeler sa peine, éloignée du bonheur de ses proches. Les grains cendrés de ses espoirs envolés à l'orée de ces rêves qu'elle ne fait plus. Sans s'éteindre, jamais, il lui est pénible d'allonger ses membres pour accueillir le jour et les rayons de miel chatoyant sur sa peau. Elle avait perdu la notion du temps, perdurée à l'abri d'un renfoncement de pierres à peine assez grand pour elle. Puis s'était assoupie, bordée par les murmures, éreintée par la méfiance. Ils s'étaient rapprochés, chuchotant à ses sens, chatouillant à sa raison de fuir sur le champ. Rien ici ne l'enchantait, le pays des merveilles n'était qu'une illusion, un temple de l'horreur, berceau des mythes angoissés, disparu dans les abysses de tourments infinis.

Elle court, s'entête à dénicher l'issue, repoussant le trépas dans le fond de sa conscience mutilée. Luisant dans les ténèbres, les couleurs se noient, nanties de leurs discrètes attentions, guettant le signe inéluctable de son forfait, se repaître des restes de son humanité. Deviendra-t-elle une lueur à son tour ? De celles émises par les fongus surpris par sa course, accompagnant ses pas de leurs éclats vivotant, dévoilant les visages jusqu'alors tapis dans les cauchemars suintants du labyrinthe ? Subsistera-t-il seulement un brin d'elle, de sa joie ? De quelle couleur serait-elle, si d'une chance infime elle devenait lumière ?

Un claquement à sa cheville la fait sursauter, bondissant, dérapant sur les gravats, trébuchant sur les ronces. La verdure voulait aussi sa peau, étirant ses branches pour lui causer dommages, faisant battre plus fort l'organe malmené sous sa cage thoracique. Il n'y a âme humaine qui se porte volontaire pour affronter ses peurs. Pourtant, au loin, elle l'aperçoit, ce mirage dont les membres élancés s'adressent au cosmique.

Elle est là, sa promesse d'un nouveau souffle, quand bien même rampant sous l'océan profond gorgé dans son regard, l'iris flamboyant en avait fait sa cible. Azalée voulait bien d'un bourreau à condition de contempler sa fin prochaine. Elle voulait voir le fil de sa courte vie dérouler ses plus beaux souvenirs. Le lui accordait-il ?

Sans prévenir, ses bras entrelaçaient déjà l'inconnu, tremblante de toute sa hauteur, accrochée à l'unique étincelle de vie dans les affres négligées des otherlands. Elle le dévisageait, coupable d'être en proie aux solides angoisses émaillant de leurs crocs son naturel optimiste. Le courage faisait place à la peur, obstinément agrippé à la psyché délicate de l'Alice nouvelle. "P-pardon… j'ai… si p-peur" elle se presse, honteuse, empoignant l'image de son Astre douceur à la vaillance indétrônable, héroïne de son cœur, absente dans son étreinte, persistant à sa mémoire.

Du jade excédé s'épanche l'eau saline, ruisselant sur la forêt de cils bruns, prêts à dévaler en torrent ses joues égratignées. Elle le supplie de tout son être, terrée dans le mutisme de sa tétanie, épuisant ses dernières forces en remettant sa vie au creux des griffes ou des mains d'un parfait étranger.

color #ffaac2 | 👀
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