Pour un guide du routard (feat. Morty)

Malgré la folle course du temps, imperceptible et impitoyable maître de vos existences. Certaines choses te surprendront éternellement, d'autres persisteront à te tétaniser de terreur. Alors que la troupe s'était installé non loin d'ici, au prix de quelques richesses, aux frontières d'une nation que tu découvres encore. Une nouvelle fois, tu t'eclipsas, tel un gosse curieux. T'engouffrant dans les abîmes insondables de Memeland, un pays qui te laissa une saveur étrange au fond du palais. Surtout lorsque tes pas te guidèrent jusqu'au Lonney Park. Indescriptible sensation qui te parcouru l'échine, entre fascination malsaine et terreur insondable. Tu ne pus retenir tes pieds, décidement bien déterminé à t'offrir un cauchemar que tu regrettes encore maintenant. Plaisir morbide de l'aventure, que tu devrais parfois apprendre à taire, à contrôler, pulsion insondable qui bouillonne sous ta chair. Et tu te mis en tête d'explorer les contrées face à toi, loin de te douter des horreurs qui pouvaient y habiter. Ainsi, tu finis par fuir Poneyville en hurlant d'effroi. Jamais tu n'avais connu une telle peur, jamais tu n'avais vu tant d'horreur dans toute ton existence. Cette déferlente de couleur et de papillon mis rapidement fin à l'atmosphère, presque enchanteresse qui régnait en ces lieux, tu ne pus définir qu'elle était la choses qui restera le plus profondément enfuit dans les limbes de ton subsconscient, mais la simple pensée de cette expérience faisait naître un frisson indiscible qui parcouru toute ta carcasse. Tu repartis aussi vite que tu es rentré, en quête d'un lieu où la paix serait plus propice, dans ce royaume de dément.

Dans ton dos, un autre lieu attira ton attention, enfantine, cité à l'aspect bien plus lugubre que sa soeur. Malgré le malaise persistant, tu te surpris à avancer vers celle-ci, inexpliquablement, intérieurement exaspéré de toi-même. Comme si tu n'avais jamais eu ta dose d'adrénaline, d'exploration pour une bonne années. L'idée d'assumer ton rôle de chef au sein de la troupe, d'aider à l'installation du camp n'allait pas te réjouir en réalité. Cela manquait d'un petit quelque chose que tu ne trouvais qu'en te laissant porter par tes lubies. Puis l'unique présence d'Azatoth venait à t'épuiser. Ainsi que ses râles incessant qui ponctue son existence discordante. Tu t'engouffras alors dans cette ville portant le nom d'Halloween Town, lieu où la terreur et l'angoisse semblaient être de mises, ce qui n'allait pas pour te déplaire. Car à tes yeux, cela incarnait plus une forme de normalité que les arc-en-ciel déformaient.

Ainsi, tu t'égaras parmis les rues et décors instable de ces lieux, envahit par une sérénité soudaine, qui laissa transparaître, à nouveau ton air des plus imperturbale. Alors que tes traits étaient jusqu'à récemment déformer par les horreurs vécu, sous ces nuages acides, tu pus enfin souffler. Venant t'installer non loin, parmi les monstres de pacotille de ces lieux, sur une large place de brique noir, tandis que le reste des lieux semblaient être emporté dans un tango infernal. Les quelques repères s'effaçant au rythme d'une mélodie silencieuse. Non loin, un squelette vêtu de noir semblait s'atteler à une chose qui t'échappe. Le carmin de tes iris se figèrent sur lui quelques instant, brillant d'une lueur presque puéril, curiosité insatiable qui te guide, à travers tes pérégrinage, au-delà du chaos dont tu te repêts, si celui-ci n'est pas ponctuer d'un océan arc-en-ciel ou de caca papillon. Tu t'épargneras bien dans l'avenir ce genre de cauchemar.

Tes iris se figent soudainement, comme un gosse prise en flagrant délit, l'attention de l'inconnu squelettique se dirigeant vers toi. L'expression de ton visage demeurant indéchiffrable, teinte d'une surprise brouillon que tu affiches furtivement. Ta tête tourne un instant, observant le décor et l'étrange vie qui réside en ces lieux. Sa question, inattendue, en provoquant d'autres dans ton esprit, étais-tu vraiment à l'image de ces lieux ? Douce farce, lui semblait bien mieux se confondre à ce délicat décor, bien qu'hanter par un spectre que tu ne peux saisir. Au final, tu n'étais qu'égaré dans cette cité, vagabond sur des routes étranges, fuyant les horreurs vicieuse de la ville voisine.

Pourtant, un délicieux et étrange rictus apparu au coin de tes lèvres, tandis que ton attention, brièvement attirée par le monde se retourne vers l'inconnu. < Excusez-moi, monsieur. Mais je ne sais guère de quoi vous parlez. Je ne connais même pas cet endroit. Je ne suis que voyageur. > Tu marques une courte pause, deux doigts venant délicatement saisir ton fin menton, tes iris incandesçant se retournant vers le paysage. Avant de lui réadresser quelques paroles distraitent. < Mais sachez, cher inconnu. Que la convenance réclame des présentations en bonne et dût forme. Il me semble, peut être, cohérent que l'ont vous ai donné une mauvaise adresse. > Tu te racles brièvement la gorge, les yeux pétillant d'une certaine malice. < Je me prénomme Nyarlathotep. >

Tu marques une nouvelle pose, te relevant cette fois, venant ranger tes mains dans tes poches. Avant de reprendre. < Maison Hantée. > Tu répètes ses propres mots, semblant furtivement te plonger dans des pensées qui échappent à tous. Avant de t'exclamer. < Oui ! Le nom sonne bien. J'acceptes de vous aidez à la chercher, monsieur.... Comment dois-je donc vous appelez ? > Tes mirettes, teintés d'un éclat vermillions, viennent se figer à l'emplacement des cavités de son crâne habritant certainement des globes occulaires auparavant.