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 dreamcatcher (feat. Morphée)

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#1 | 09.08.22 13:04 | dreamcatcher (feat. Morphée)
Rêves & Cauchemar
Paupières closes, à l'ombre de quelques vestiges pétrifiés d'une flore millénaire inconnue. L'esprit vagabonde, par delà les barrières de la démente réalité, là où se dessine les fantasques fresques qui compose l'essence de chaque existence, par delà tout univers confondu. Là où la conscience s'éteint, vers les frontières d'un monde onirique. Un contrée peuplé des chimères qui animent l'âme, incarnation de la volonté, parangon des plus inavouable secret, ainsi que des abysses de chacun, jardin mystique et indiscible, où impossible s'entremêlent au champ des probabilité pour défier les lois de l'univers. C'est en ses lieux que tu fuis, lorsque le silence se fait étouffant, lorsque ton corps se fait trop lourd, que ta folle marche te mena dans de profondes abysses insondable. Presque sans but, comme animé par une curiosité enfantine, une soif, audacieuse, de découverte et d'aventure, désir des sensations absente de tes souvenirs. Et à mi-chemin, ou peut être au prélude de cette quête, le sommeil t'accabla.

Ainsi, tu ouvris les yeux sur des cieux familier, un voile d'ébène décorer d'un millier d'astre que tu pourrais tous citer. Mais aucune voix, aucun chant ne parvint à s'extraire de ta gorge, nulle parole ne vient déchirer ce pesant silence, pourtant si reposant. Tes pupilles retombe sur le sol d'ivoire, viennent fixer les courbes de tes griffes. Apparence qui ne te surprend guère, celle qui te fus offerte par ton créateur, tu t'en souviens. A l'aube du temps, alors que la vie n'était encore qu'une idée, un murmure dans le songe d'un colosse idiot. Ainsi voilà ton véritable visage, celui de tes origines. Qui te fut arracher il y a si longtemps. Un soupir, muet, tandis que tes griffes saisissent deux roches grisâtre, pour les faire tenir en équilibre. Jeu aussi puéril qu'il te fascine, à toi, qui ne ressent rien, si ci ce n'est cet appétit, cette soif de chaos intarissable. Messager des autres dieux, ceux qui demeure hors de l'univers, une fable qui t'arrache un ignoble rictus, qu'elle est seulement le message que tu dois délivrer ? Par delà les frontières de cet univers, que peuvent ils désirer transmettre comme paroles ? Eux qui ne sont qu'imbécile. Nuls hymnes, nulles prières ne leurs parviendront, nul lerédemption ils n'offriront. Non, ton seul rôle n'est qu'une farce. Et peu à peu, le monstre s'efface, laissant place à l'homme, celui que tu es dans le monde éveillé, par-delà des frontières oniriques qui te dépasse.

Et autour de toi se dessine la face cachée du fabuleux astre nocturne. Les roches avec lesquels tu t'amuses sont fragment de la lune, et sur ton trône de poussière, tu règnes sur une colonie abjecte. Sous ta montagne se dessine les contours d'un village absurde, abomination aux concepts architecturaux humain. De basse, largne et rondes, maison d'ivoire, sans fenêtre, tel les igloos des Esquimaux viennent se multiplier, sous d'ignoble temples morts, érigés fièrement aux sommets de vaste montagne. Et placés de tels manières qu'il ne pouvaient avoir été édifiés à la quelconque gloire de dieux normaux ou concevable. Et au sein de ce décor d'un ivoire abject, une forme de vie inommable semble s'agiter. Masse informe et translucide, indéfinissable à tout les concept de l'humanité, si ce n'est le vulgaire tracés de reptiles déformer. Ainsi s'élever un de tes effroyables royaumes, ainsi tes rêves sont hantés par les récits qui ont forgés ton existence, les vies qui ne peuvent prendre forme ou être imaginer, même à travers les Otherland. Ainsi, tes rêves incarnait les plus obscur blasphèmes, les plus funestes sacrilège envers la vie elle-même. Mais, une sorte de paix se dégageait de ce décor, harmonie grotesque de l'horreur que ton esprit malade avait créer de toute pièce.
(c) AMIANTE

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#2 | 09.08.22 19:09 | Re: dreamcatcher (feat. Morphée)
Nyarlathotep & Morphée591Ap.A
Dream Walker

Où ton coeur t’a-t-il mené cette fois Morphée ?
Loin des tiens que tu n’oses toujours pas approcher. Tu le regrettes alors que tu serres tes bras contre ta poitrine. Tu aimerais sentir d’autres bras t’enlacer, te bercer, mais tu t’infliges cette amère punition de fuir ceux auxquels tu tiens sous prétexte de les protéger de ton inutilité.
Sous réalité que tu as honte d’être sous leurs regards, que tu as peur de leurs jugements.
Pour fuir le rejet, tu rejettes la première. Tu es cruelle pour toi, tu es cruelle pour eux. Bientôt, te berces-tu d’illusion, tu les rejoindras. Peut-être même ce soir si tu oses approcher un rêve à eux.
Pourront-ils te reprocher quoi que ce soit en songes ? Ou est-ce que cette habileté à embellir l’onirique forcera une retrouvaille heureuse ? ça aussi tu as peur de le découvrir. Et tu le fuira sans doute pour ne pas que ton royaume des songes devienne un terrain de chagrins.
Tu fermes les yeux, épuisée de ta journée, cachée dans les branches de Tree Town. Tu laisses tes sens s'effacer petit à petit car ta conscience, elle, ne peut jamais se reposer.

Tes yeux s’ouvrent sous le soleil éclatant d’un rêve passionné. Tu vois deux adultes s’embrasser et tu décides de les laisser à leurs intimités.
Tu ouvres les yeux sous l’arc-en-ciel lumineux d’un rêve de peluche. Il protège son propriétaire et oh, penses-tu, le voilà bientôt doué de consciences. Un rêve d’enfant identifies-tu mais toute à ta torture, tu ne veux pas de ça. Tu souhaite contenter ton cœur chargé de chagrins, tu veux améliorer un quotidien, tu veux…
Tant de chose, Morphée, tu te définis par tes envies ce soir car dans ce monde là, tu es roi et tu peux modeler à ta guise ce qu’il te plait, tes envies sont des ordres.
Tu ouvres les yeux sous un dôme étoilés, et cette fois, tu restes pour observer.

Une étrange créature entasse des pierres et toi, de là haut, cachée parmi un unique nuage et les étoiles, tu te caches et regardes.
Les rêves, les cauchemars t’ont appris la patience, la douce curiosité quand à l’indicibles, le bonheur et l’horreur. Pourtant, en observant *ça* c’est comme si une partie de toi te disait de regarder ailleurs que ton pauvre cerveau n’est pas assez préparé pour appréhender. Pourtant, tu ne peux t’empêcher d’observer, plisser les yeux et essayer de comprendre.
Tu te rends compte que la créature te fait oublier tes soucis. Tu n’en demandes pas plus pour rester.

Et puis, elle se change en humain et tu te rends compte combien la forme d’avant te dérangeait au plus profond de ton estomac. Si tu devais te rappeler, tu penserais…
Sans doute à rien. Pour garder l’esprit sain il faut souvent effacer le mal qui pourrait le ronger, ton cerveau s’en est bien chargé.
Tu observes en penchant la tête la ville naître, les formes bouger et toujours, tu ne comprends pas.

Un sourire amusé naît sur tes lèvres.

Tu as l’habitude de ne pas toujours comprendre l’infinité de l’onirique. Car même si tu es maître des rêves, ton entendement reste bien limité à la conscience, à ce qui fait sens.
Mais là, tu as l’impression de te perdre encore plus que d’habitude. De quoi te faire oublier toute ta prudence, te rendre curieuses au point de vouloir braver le silence dans lequel tu t’étais drapée. Cachée dans le nuage, le seul flottant entre les astres que tu pourrais toucher du bout des doigts si tu tendais le bras, choses n’est coutumes que quand certains songes te l’imposent, tu romps le silence.

Qu’es-tu ?

Loin pour observer, ta chevelure bleue devient électrique, brille et révèle ta présence. Tu souris à l’entité, pointe du doigts les créations du subconscient de ton involontaire hôte.

Et tout ça, qu’est-ce ? Quelque chose qui fut ? Qui n’est plus ? Et je ne connais pas ces étoiles.

Qu’il t’intrigue, Morphée. Tu restes encore loin, juste à portée de voix car si tu peux t’enfuir en te réveillant à tout moment, ce n’est pas sans laisser de marques sur ton être. La fatigue pour commencer. Mais ce rêve soulève tant de questions que tu oses risquer, toi qui d’habitude n’aimes que observer.
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#3 | 09.08.22 20:25 | Re: dreamcatcher (feat. Morphée)
Rêves & Cauchemars
Qu'es-tu ?, cet échos qui parvint jusqu'à tes tympans, qui déchire l'épais silence qui régnait. Ce doux chant qui vient rompre le fil de tes pensées absente, fruit du néant. Qui figent tes doigts, alors que ceux-ci transportent une énième roche lunaire. Tes iris, d'un éclatant vermillion, qui s'élève vers la voûte céleste, découvrant la présence d'un autre être. Visiblement capable de faire usage du langage, légère surprise qui s'égare sur les traits de ton visage, presque imperceptible. Tu n'as guère l'habitude, dans ce rêve qui te hante souvent, nul n'est capable d'user du verbe, comme si chaque être en ces terres en était dépourvu. Juste quelques râles parvinrent à éclater, parfois. Pourtant, cet individue, à la chevelure électrique le pouvait. L'azur fascinant de sa chevelure contrastait aussi avec le décor obscur, entre l'ébène et l'ivoire dominant ce lugubre décor, tes pupilles, peintes de noir et de rouge, ne pouvaient se détâcher de se spectacle. Pourtant, les mots de ceux-ci se tournèrent lentement vers le peuple informe qui prend vie dans ton dos.

Lentement, et silencieusement, ta tête se tourne vers tes créations, celles qui hantent les abysses de ta psychée, monstres informes, mutiques, imaginer des récits de ta propre origines. Pendant quelques instant, tes mirettes fixes, l'air vide, ces abominations avant de finalement venir hausser les épaules. Marque de ton désintérêt pour ces ombres issu des limbes d'un esprit cauchemardesque, tandis que ta voix résonne, à travers les abysses, en direction du visiteur. < Je l'ignores, ils n'ont aucune valeur. > A l'écho de ces quelques mots, le monde se mit lentement à trembler, comme une manifestation inconsciente de ton âme, à travers le monde onirique. Tu te relèves lentement, abandonnant ce vulgaire trône de roche et de poussière qu'incarne cet astre. Avant d'ouvrir une nouvelle fois la bouche. < Et moi, je suis Nyarlathotep... > Tu sembles marqué une nouvelle pause, laissant en suspens ta phrase, en quête de la réponse à ce que tu es. Le trouble se lit, sur ce visage impassible jusqu'à présent. Envahi par un doute indiscible qui s'immisce sous ton épiderme, frustration grandissante. Toi-même incapable de définir ton existence dans ce monde, reflet de tes origines qui t'échappent dans le monde de l'éveil.

Finalement, tandis que l'astre lunaire rêvé s'éffondre autour de toi, ne laissant qu'impénétrable abîme, un soupir se glisse entre tes lippes. < Et toi, qui es-tu ? Tu ne ressembles à rien de ce qui vit par-ici. > Le décor se transforme, de colossale mur de roche verdâtre caresse un voûte désormais obscur. Les abîmes d'un colossal palace envahit par les ombres, les larves informes qui parcours l'éther cosmique se dessine, sans que cela ne t'afflige, comme si tu fus toujours plonger dans ce décor immonde, car ici empestait la mort, l'horreur et le désormais. Esprit embrumé par le voile des rêves, conscience bridé dans un univers sans repère. Tes mirettes fixent une nouvelle fois la visiteuse. Puis quelques mots se glissent. Naturellement, insaisissable, sans que toi-même soit capable de les comprendres, comme posséder par ton propre rêve. < Es-tu une divinité des hommes ? >. Les rêves, devenu l'unique manifestation de ta source, unique écho des origines de ta naissance.
(c) AMIANTE

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#4 | 11.08.22 18:36 | Re: dreamcatcher (feat. Morphée)
Nyarlathotep & Morphée591Ap.A
Dream Walker

Allongée sur le ventre sur ton nuage, tu souris. Tu as les jambes qui battent dans le vide, comme lors d’une conversation entre amis, comme si toute la situation était normale. Pour toi, elle l’est. Tu te sens chez toi, tu es chez toi. Qu’importe si on rêve d’horreur ou de bonheur, ton pouvoir te protège. Alors, même si tu ne comprends pas grand chose à tout ça, tu observes, curieuses et tu essayes de décrypter. Les rêves ne sont-ils pas l’inconscient qui essaye de s’exprimer par des mots maladroits ? Des images décousues qui semblent dépourvues de sens ? Tu trouves pourtant les rêves bien plus sincères que tes homologues humains que tu as parfois du mal à comprendre quand tu ne sommeilles pas.

Tu penches la tête en observant ton hôte et en l’écoutant. Le rêve tremble et quelques étoiles se détachent de la voûte céleste pour tomber en cascade de poussières lumineuses sur le ciel. Sur toi aussi. Tu brilles de milles feux avec ces étincelles brillantes. “Peut-être ne les regardes-tu pas assez ? N’ont-ils vraiment aucune importance ou est-ce parce que tu ne leur donne pas de sens ?” Les rêves laissent rarement ce genre de *détails* au hasard.
Il semble troublé par ta question. S’il donne son nom, un que tu aura du mal à retenir, tu le sens bien, il semble buter sur la suite et pour la première fois, tu remarques une expression de mal être. Oh, Morphée, es-tu si cruelle à poser ce genre de question ? Tu as souvent remarqué qu’elle pouvait mettre mal à l’aise. Pourtant, tu t’obstines à la répéter. Ton monde, celui que tu connaissais, s’est effondré et maintenant, tu as bien compris que derrière un visage se cachent parfois des monstres et parfois les monstres cachent des gens bien. Même ce temple vide et de mort qui se construit autour de toi, il n’arrive pas à entacher la sérénité et la curiosité que tu ressens.
L’odeur monte à tes narines mais tu es dans un rêve, d’un geste de ta main, à ton odorat la mort devient amour et des roses poussent sur ton délicat nuage.

Et puis, une des créatures grouillantes qui glissaient dans ce décor se voit soudain décorée d’un petit pavot. Le petit pavot dansent entre ses congénères avant de retourner à sa vie, quoi qu’elle fut.
Navrée pour ça, souris-tu. Et ça ne va pas aller en s’arrangeant.
Car tu as bien compris, au fil de tes deux années à voyager en vrai ou dans les rêves que chacun voit et interprète les rêves de façon personnelle. Le rêve de l’un peut être le cauchemar d’un autre et toi, ta présence arrange ça à tes préférences… mais ce n’est pas au goût de tous.
Et tu penses que ce rêveur-ci ne partage pas ta fantaisie.
Tu te demandes à quel point tu vas déformer son songes avant qu’il ne veuille que tu en partes. Car tu as vu ces yeux, tu as senti le sentiment d'effroi au-delà de tes orbites et, si tu ne détales pas ou n’es pas saisie d’horreur, tu sais que c’est parce que tu es en rêves et ton pouvoir te protège. Car tu es Roi de l’onirique.
Mais tu n’as pas la prétention de te présenter ainsi. Alors, tu ris gentiment, sans te moquer, aux présomptions de ton hôte rêveur. “Aucunement. Je suis Morphée, un vagabond des songes, peut-être même un peu parasite tout au plus.
Enchantée.


Près de toi, sur ton nuages, un autre pavot se met à éclore. Une végétation vivante, verdoyante commence petit à petit à couvrir les murs du temples qui a poussé pendant que vous parliez.
Désolée pour ça répètes-tu avec un léger sourire qui montre bien que tu ne l'es pas tant que ça.”
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#5 | 12.08.22 21:45 | Re: dreamcatcher (feat. Morphée)
Rêves & Cauchemars
Ses paroles t'échappent. Insaisissable comme la brise éthérique des cieux infinis. Ils étaient une pluie de mystère à laquelle, tu ne trouvais nul sens. Les raisons de l'existence elles-même t'échappaient en ces lieux, au coeur de ces abîmes de légendes. Vague simulacre, vulgaire brouillon d'une conscience déformé. D'humain, dans tes rêves, tu n'en avais que la forme. Plus proche de l'animal régit par ses instinct, au rythme des élans d'anima qui envahissent par éternité ta carcasse. Ailleurs, il n'y a rien, si ce n'est cet appétit insatiable et nul autres formes de pensées. Egrégore du chaos, c'est ainsi que tes traits furent imaginer, par delà le sommeil des tiens, tu es celui qui donne apparence au monde, qui donne sens à la vie à travers tes caprices. Maître de tout et de rien. Tu n'es que fantoche sans âme. Par conséquent, incapable de donner attention à tes abominables créations. Ainsi, elles s'effacèrent, jusqu'à la dernière de ton onirique paysage.

Puis vint se déformer les traits de ton visage. A la vision atroce d'un paradis déformé. Tes iris aux éclats carmins se figèrent dans ceux de ton visiteur. Tu te retrouves visiblement noyé dans l'imcompréhension, mêler à une frustration palpable. Des traits si paisible au quotidien, qui se déchire sous la tension. Comment fait elle cela ? Qu'elle est le sens de ses paroles ? L'incompréhension s'intensifie, parcourant ton échine dans un frisson glaciaire. Machinalement, tu répètes ses mots. Son nom. < Morphée... Morphée... Morphée... > Le rythme est lent, les notes étrangement douce, presque tremblante. La psychée semblant vagabonde, à travers des limbes insondable. Avant de t'enfermer dans le mutisme, juste quelques instant, alors que tes lèvres semblent articuler quelques lettres. Un nom, que tu commencer à épeler frénétiquement, avant de gronder, venant rompre ce silence, aussi fugace que puéril. < Malédiction. Pourquoi ? Pourquoi ça me semble si... Familier. Mais. Impossible de savoir d'où. > Et autour de toi, le décor se transforme un peu plus, sous l'influence du seigneur onirique. Ton attention qui se captive, furtivement, pour chaque changement, avant de jurer dans un râle grave. < Qu'elles sont ces immondices ?! >

un doigt s'élève, tremblant légèrement, ne savant quoi accuser, tellement cette force inconnue sembla s'étendre au fil du temps qui passe. Avant de finalement se figer instinctivement sur une sorte de légume qui arborre fièrement une larve éthérée. < Ça ! C'est d'une horreur sans nom. Est-ce ta création ?! Qu'est-ce que c'est cette... Cette... > Tu perds tes mots, tout comme ton éternel sang-froid, un brasier qui se répend à travers tes artères. Aucun mots ne pouvait définir ton effroi, ta langue fourcha par réflèxe. < Cette horreur ! > N'étais-ce pas puéril ? Toi, qui n'avait jamais connu une situation comme celle-ci, toi qui n'avait jamais connu l'horreur. Bien qu'un étrange écho vibra dans les abîmes de ton esprit. Tu te retrouvais désarmé, pitoyable. Toi, le chaos rampant. Être cosmique aux milles visages, messager du sultan des démons. Tu étais comme un gosse apeuré, encerclé par des horreurs inommables.
(c) AMIANTE

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#6 | 27.08.22 17:52 | Re: dreamcatcher (feat. Morphée)
Nyarlathotep & Morphée591Ap.A
Dream Walker
Il ne semble pas te comprendre.
Pas plus que tu ne le comprends non plus.

Un échange de questions qui t’enchante, toi éternellement curieux de ce monde depuis ton réveil. Tu te dis souvent que les réponses importent peu, le cheminement ou le manque de mot te semble tout aussi intéressant. Observer le faciès qui se tord, le fixer tout autant qu’il te fixe. Tu n’a pas, ou que peu, ces notions de bienséances qui te dirait d’être plus polie, de ne pas fixer, de ne pas observer. Si on te les as inculqué, c’était il y a bien longtemps, ton long sommeil te les as fait oublier et aujourd’hui, ta curiosité l’emporte. Sur le ventre, tes joues dans tes mains, tu lui souris avec davantage de sincérité. Ton sourire rêveur qui flâne à jamais sur tes lèvres laisse place à un amusé et ravi.
Tu as posé, précisément, la bonne question.
Et qu’importe s’il ne te donnera au final pas de réponse, la valses de ses expressions est assez de récompense pour toi.

Il goûte un instant ton prénom, le répétant et le faisant rouler sur sa langue et dans sa trachée. ça aussi, ça t’intrigue et te ravi. D’habitude, les gens l'acceptent comme une évidence, comme si tu ne pouvais pas mentir et arrête de te poser des questions. Faire connaissance, note-tu parfois, est bien triste. Tu te demandes si tu ne préfères pas l’inconnu et la surprise que t’offre actuellement Nyarlatothep.
Mais, Oh, il s’agace, frustré de ne pas lier correctement le puzzle de sa mémoire entre ton prénom et ton visage.
Oh ? Me connaîtrais-tu ? Ce serait la plus belle des surprise.
Ça aussi, tu n’en as pas l’habitude. Les Oneirois ont depuis longtemps disparus, as-tu compris rapidement. Leurs créations n’est plus, leurs êtres non plus.
Tu n’es plus rien.
Le terme de vagabond a finit par te convenir tant il épouse bien tes formes. Vagabonde dans l’éveil et le sommeil, tu voyages sans savoir où aller, sans destinations ou objectif définis. Ce chaos se ressent dans l’onirique tandis que poussent des fleurs en même temps que ton hôte pousse un cri horrifié.

Tu n’es pas au bout de tes surprises, cette dernière te surprend assez pour te redresser d’un coup, t’asseoir sur ton nuages au lieux d’y être allongée. Tu observes, penches la tête et t’étonnes.

Cette… horreur…? Quoi, les fleurs ?

Heh ! Tu lances tes jambes par-dessus bord de ton nuage, les agitant dans le vide. Tu t'empêches de rire de surprise, un reste de bonne éducation qui te pousse à ne pas te moquer, jamais n’as-tu été autant démunie face à cette réaction que tu ne l’es actuellement. Tu croyais avoir tant vu dans les rêves et les cauchemars ! Mais pas encore quelqu’un qui aurait peur de toi et ton pouvoir.

C’est bien involontaire, j’en suis désolée. Mais ça ne va pas s’arranger, j’en ai bien peur… peut-être faut-il écourter notre rencontre ?

Tu chuchotes après, sur le ton de la confidence :

Il risque même d’y avoir des papillons si ça continue.

Et tu secoues la tête, l’air dépitée et te relève pour étirer ton dos. Dans les rêves, tes sensations physiques n’ont rien à envier aux réelles.
Peut-être est-il temps de sauter dans un autre rêve.
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