The otherlands
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 sing for me (feat. Parthenópe)

Invité
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Anonymous
#1 | 08.08.22 22:50 | sing for me (feat. Parthenópe)
Envoûte-moi
C'est au coeur des vestiges d'un royaume oubliés, parmi les restes d'une dynastie obscure, qu'une rumeur hantait, depuis peu le coeur des hommes, des vagabonds et des audacieux qui parcouraient les rues de cette cité des morts. Celle d'une voix, une mélodie enchanteresse qui menait les plus insouciant vers les abîmes d'une démence nouvelle. Ce n'était guère les premiers témoignages similaire au coeur des terres oubliées, comme si des spectre vengeurs à la voix d'ange mutilait l'âme des explorateur impudents. Bien au contraire, cette histoire, cette légende fut suffisante pour attiser les flammes d'une curiosité certaine. Car toi, tu y percevais quelque chose de plus, au-delà d'un requiem déchirant les contrées de Lostland. Tu y voyais une bien étrange opportunité, dans un élan d'arrogance, que ce récit se mêlait parfaitement à ton abominable cirque. Si seulement, tu parvenais jusqu'à la source de cette voix qui vient rompre le silence mortuaire de la métropole ébène, elle deviendrait tienne, ainsi que la richesse qu'elle t'apporterait. Une volonté qui anima tes pas lorsque tu t'engagea dans cette nouvelle danse.

Dans ces lieux où la vie rencontre le néant, les décombres d'une gloire passée et fugace dans la course du temps, tu fis tes premiers pas depuis plusieurs décenies. Un empire qui s'effrite, s'éffondre, ne laissant dans son sillage que décombres et agonie, ainsi il fut transformé en ton nouveau terrain de jeu. Revêtu du corps d'un brave gaillard en quête de gloire, l'orgueil factice qui étincelles dans tes pupilles emprunté sous ta capuche. Tu laissas les échos de quelques âmes guider tes pas à travers cette patrie, autant tienne qu'inconnue. Jusque dans ses hauteurs là où, d'après les murmures de certains, le doux chant de la mort provenait. Et lorque la terre rejoint les cieux, la vie s'évapora, plongeant tout ton être dans un silence morbide et fascinant, des jours d'explorations qui se conclurent à cet instant, la psychée s'égarant dans les abîmes du vide, souvenir vague d'une origine indiscible. Un léger rictus qui se dessine au coin tes lippes, tandis que tes pas se font mutique, démarche presque féline, digne de la danse des plus habile funambule. La silhouette massive, sous l'épaisse cape laissant rapidement place à des traits d'une délicatesse surprenante, et des abysses surgirent l'éclat carmin de tes iris. Sous les cieux gris, à cet instant précis, une vaste silhouette aux ailes déployé attira ton regard, ce monde sans cesse gorgé de surprise, malgré les râles du temps qui se prolongent sur ton existence.

Tu la suis du regard, comme attirer par cette chose que tu ne parvins à définir. Jusqu'à ce qu'elle s'évapore non loin, derrière quelques vagues restes de murs. Silencieusement, tu t'approchas de l'endroit où celle-ci t'échappa, une trentaine de mètres plus loin. De ta position, l'horizon dévasté s'étendait déjà à perte de vue, jusqu'aux première plaines lointaine de Lostland, là où les tient avait installé un refuge de fortune sur roulotte. Bien évidemment, le poids de leur absence demeurait toujours, dans les abîmes de ton être, vivre loin d'eux était un éternel déchirement dont tu n'admettrais jamais la véracité. Préférant te bercer dans les mensonges, ceux d'une indépendance dérobé. La conscience s'égare, alors que tu t'approche de ce qui ressemble à un nid. Un pas sur la droite, puis un autre, sur la gauche, maladresse inattendue. Le pieds gauche qui se heurte à une dalle désorganisé et puis toi qui t'éffondre de ta frêle masse à quelques mètres de ton objectif. Face contre terre, tu grommelles, étouffe un juron, avant de lentement relever le visage, puis ton tronc en t'appuyant sur deux bras d'une grande finesse. Discrétion rompue, à cette instant, tu te devinais découvert. Seul un imbécile penserait garder l'effet de surprise dans ce genre d'instant, ce que tu n'étais guère. Maladroit, c'était une autre histoire. Tu te situais dans la moyenne.
(c) AMIANTE

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