Nom : Melipheme
Âge apparent : 25 ans
Âge réel : Il y a 25 ans
Race : Nouveau'thé
Genre : F
Sexualité : Les petites chauve-souris 
Groupe : Mêmeland
Âme : Elle l'a toujours
Fonction : Mercenaire
Origine : Inventée, inspirée des sirènes des mythologies nordique et grecque
Pouvoir : Envoûte d'une voix douce, amadoue et soudoie pour un temps limité. Elle doit y mettre les formes et l'expression. Mais lorsque la magie n'opère plus au bout de quelques minutes c'est le retour de son regard perçant. Ce n'est qu'un don de persuasion dont l'efficacité dépend de son implication. En quel cas, elle ne sera capable de charmer, car bien loin d'être douée par les mots en dehors de son chant.
Particularité physique : Mange des humains pour troquer plumes ou écailles contre un corps entièrement humain. (Si l'humain en question est capable de se changer en animal, elle peut hériter de ces traits et c'est bien pour ça qu'elle n'en mange pas quand elle le sait).
Classe sociale : Parfois en place, d'autre pas, du moment que son estomac est rempli ça lui va
Avatar : Quanxi (Chainsaw man)
TW : Mention de cannibalisme (oui, Melipheme mange des gens éè)
Melipheme
ça, tu détestes, cette apparence variant entre ciel et mer, elles sont plus stables, les autres alors que toi tu hérites de l'indécision de ta mère et de sa peine. Si faible qu'elle soit tu la méprises. Tu les envies un peu de ne pas être comme toi. Tu mérites plus qu'elle d'être la parfaite incarnation du mythe sanguinaire. Ta plus redoutable concurrente est cette tante, plutôt bien concernée que tu chéris malgré vos différents. Vous avez une façon bien à vous de vous aimer. En parlant d'amour, tu n'y connais pas grand-chose, toi ce qui t'intéresse c'est de plumer les fiévreux imbéciles trop croyants et briser quelques rêves. Te moquer ouvertement est satisfaisant, et puis tu leur rends un immense service en les ramenant de leurs petits nuages roses. Moins ils se feront d'illusion, moins la chute sera violente. Le reste, c'est leur affaire, toi tu ne fais qu'aider le destin à opérer plus vite.
Tes pratiques ne plaisent pas toujours, pour ne pas dire qu'elles sont complètement désapprouvées, ce qui t'est bien égal. Tant que ça te convient. Oui, tu es égoïste et heureusement d'ailleurs. Si tu te souciais des autres, le monde serait mis à feu et à sang, un décor qui n'est pas pour te déplaire tant qu'on t'y laisse errer comme bon te semble. Jusque-là les désastres que tu crées sur ton passage ne semblent pas t'affecter. Qu'est-ce qui en est capable d'ailleurs ? Très peu de choses, toi qui es bien souvent ennuyé, il est rare de constater un sourire sur ton minois qui ne soit pas le résultat d'un jugement.
Tu manipules par ton allure plus que par les mots, mais si tu t'en donnes les moyens, ils viendront tout seuls passer la pommade et t'attirer les faveurs pour une courte durée. Une fois le charme rompu, la rudesse de ton parlé sans filtre scandalise et vexe allègrement. Tu t'en fiches, à moins de ne pas avoir obtenu ce que tu veux, mais tu l'obtiendras, patiente, et si ce n'est par fourberie ce sera par la force. En parlant de ça, tu n'en manques pas, tu es brutale et franche dans tes mots comme dans tes gestes, la discrétion ne te va pas. Ça ne tient qu'un temps avant qu'un soupir ne passe le seuil de tes lèvres et que ton comportement change du tout au tout.
Dès lors que tu montres ton vrai visage, tu n'as plus de raison de prendre des pincettes et de garder le silence. On t'as toujours dit qu'il était d'or et qu'il déliait les langues pour combler l'absence de conversation. Du moment qu'il y a une oreille pour écouter, beaucoup sont prêts à tout. Combien de secrets et d'aveux as-tu collectés petite sirène ? Il y en a tellement que tu en as oublié, mais tes regards font penser le contraire, alors on te fiche la paix.
Même si tu ne comprends rien aux sentiments humains et que tu te poses des questions sur l'importance qu'ils y accordent, tu te montres curieuse, avec cette réticence à leur faire confiance. Tu joues toi aussi, parfois sans même connaitre les règles. Tu te bruleras peut-être, qui sait ? C'est toi qui l'a choisi et même si tu admets difficilement tes torts, celui-là il te sera difficile de le nier.
- résumé:
Les seules fois où tu y parviens, c'est en forçant ce chant, un petit plaisir qui te sied à merveille à te rendre grâce et beauté, un peu de miel dans cette brutalité qui te possède plus que l'inverse. Tout chez toi crie que tu n'as rien de fragile, à commencer par ton regard noir, celui blasé en passant par ta marque de fabrique que tu pourrais appeler classique lassitude n°5.
Mais parlons-en de cette différence quand le charme opère et quand tu es toi-même. Tes yeux noirs qui scintillent rendent ton visage plus rond, ce petit nez retroussé se plisse et s'étale au-dessus de lèvres peu colorées dont la limite dessine un trait imparfait par ses courbes maladroites. On te croirait indécise et mal à l'aise, ce que tu es peut-être tant l'embarras est grand. Non, c'est plutôt le sourire narquois que tu empêches de tout faire rater.
Il y a de quoi se distraire pour ne pas saisir la tromperie, à commencer par ton oeil droit recouvert d'un cache noir attaché autour de ta tête que très peu se sont aventurés à déloger de sous l'épaisse mèche d'un blanc, gris presque brillant. Tes cheveux longs, tu les attaches souvent, sauf ce côté pour raison évidente. Tu as beau ne pas complexer, c'est une remarque qui te déplait beaucoup et qui est sujette à te faire exploser. Au-dessus du tissu se cache une paupière balafrée, boursoufflée gardienne d'une cavité disgracieuse. Tu la détestes et ne quittes presque jamais le précieux bandeau sombre attaché un peu haut. Il suit la séparation de tes mèches, par coquetterie ou confort, qui sait ?
Tu te fais plus sotte et maladroite, parfois plus fatale sans qu'on te soupçonne redoutable. Est-ce que tu l'es vraiment en dehors de ta faim ?
On te devine musclée, fine et on te pense badaude quand tu es relativement lente, certes, mais si tu attrapes, tu fais mal. Plus qu'un autre ? Non, tu mords et tu le fais très fort. On ne veut pas que tu le fasses sans état d'âme. Si énervante !
Le voilà ton vrai visage, rien qui ne soit beau à voir, la contrariété, un soupçon de colère, d'ennui, mais surtout du sel. Oh, ça, tu l'es depuis ta naissance. Tu n'avais rien demandé et te voilà comme tu es, comme tu te supportes. Tes jambes se parent d'abord d'écailles blanches et les volants de ta robe de poisson dansent gracieusement dans l'eau, hors ? C'est autre chose, c'est visqueux plus que lisse et ça te débecte. Enfin, quand ce ne sont pas tes jambes, ce sont tes bras qui sont remplacés par de minuscules griffes le long desquelles les plumes noires et rêches ont poussé pour te donner des ailes. Tu peux décoller, si tu veux mourir. C'est après tout une mauvaise idée, tu ne sais jamais combien de temps ça reste.
- résumé:
Story
Depuis ta tendre enfance, on te rabâche que tu es une sirène. Une créature, qui, dans le monde des alices, est aussi adulée que crainte. Mais toi, ce que tu voyais c'était comme elle était belle, ta mère et comme tu la détestait quand elle ouvrait la bouche. Si tu as hérité d'un talent similaire, tu as été moins chanceuse. Comme tu n'es pas légende chez ces stupides humains, ta forme à toi est d'une instabilité à t'en hérisser les plumes… ou les écailles. L'un ou l'autre, parfois les deux, parfois un mélange qui te répugne, tu as passé le plus clair de ton temps à mordre, à griffer et jalouser tes sœurs, tes cousines, ou qu'importe qui elles pouvaient bien être.
De toutes, tu étais la seule à ne pouvoir t'accorder et ça t'a trotté longtemps avant que tu ne comprennes. Ta mère, ça ne pouvait venir que d'elle. Et tu avais raison. Elle pouvait être magnifique et charmante, son esprit lui n'était pas aussi clair que sa voix, ni aussi décidé. Tout était de sa faute. Alors tu es partie avec en tête cette idée de revenir une fois que tu aurais trouvé le remède.
Et tu l'as trouvé de façon inattendue. Tu t'es fait passer pour une demoiselle en détresse. Ça marchait à tous les coups. Tu t'es exercé pour ne pas être seulement la petite chose douce et mignonne que ta mère voulait voir en toi. Tu n'étais pas comme ça et elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même. Toi, tu sais utiliser ta voix, la tête hors de l'eau, tu as prétendu te noyer. Puis il t'a sauvé. Ou plutôt, tu l'as noyé. Tu étais fascinée. Il était toujours vivant et se débattait fiévreusement. Forcément, tu as voulu qu'il arrête de frétiller comme ça. Alors, tu l'as mordu. Très fort. Puis tu t'es souvenu que les petits poissons et les cuisses de poulet, ça se mangeait et que tu aurais peut-être fini dans un cabinet de curiosité ou dans une assiette s'il survivait.
Tu ne t'étais pas attendu à ce que ça te change. En faisant de cet humain ton casse-croute, les écailles et les plumes s'en sont allées. Il y a des sirènes dont le cœur bat pour l'homme et toi, le tien il bat pour s'en nourrir. Franchement, tu te demandes ce qu'elles ont toutes et ce qu'elles peuvent bien leur trouver. Et puis tu as horreur d'une chose par-dessus tout : qu'on te croit faible et qu'on se permette de t'insulter. Ça, tu ne laisses pas passer.
Enfin, tu as eu le temps de te faire à l'idée que tes repas les plus équilibrés se composaient d'alices ou de quelques humains… vraiment humains. Tu t'étais fait avoir par un lapin une fois. Tes dents, tes oreilles et ce pompon, plus jamais ! Ce que tu manges tu le deviens, mais pas pour tout, ça ne concerne que le vivant fort heureusement. Enfin, toi, ce qui t'intéresse c'est avant tout ton apparence, du reste tu t'en fiches bien. Tu juges, tu charmes et tu te fais velours quand il le faut pour qu'entre tes doigts les colliers de perles et d'or glissent comme la plus limpide des eaux.
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