Ainsi tomba Thédas

Il m'a été bien compliqué de regrouper des informations sur les débuts du Grand Tournoi des Marches Libres, organisé en 5:12 des Exaltés, et j'en conclus ainsi qu'il a été plutôt normal : un Dalatien nommé remporte le concours de tirs, l'Alamarrie Gilda excelle à la Course de chevaux... Pourtant, il est des informations que les chroniqueurs et autres greffiers havenois ont omis de transférer, détails qui sont pourtant d'un essentiel attesté.

Et, votre humble serviteur vous l'avoue, c'est avec une certaine excitation qu'il va vous révéler ses découvertes, grattées dans les palimpsestes et les marges des livrets de comptes marchands.

Car qui aurait cru que le fameux Champion de Starkhaven était, en réalité, une Championne ? Rivénienne ou Antivane selon le sens du vent, pirate à ses heures pleines et fille du peuple à ses heures creuses - d'aucuns aurait même osé l'accuser d'apostasie... Quelle incroyable Championne, et je parle sans ironie ! Car la suite donnera raison au Créateur - il paraît insensé d'écrire ça, mais il semble que le Prince de Starkhaven d'alors n'ait su l'entrevoir dans cette dure situation - dans ce choix et cette consécration particulière. D'autant que la petite finale, elle, n'a pas été en reste : longtemps j'ai cherché qui, face à l'héritier victorieux, avait subi une damnatio memoriae. Fille d'un conseiller dissident, rien que ça, disqualifiée du Grand Tournoi ! Nul doute que la famille régnante faisait alors face à de nombreuses tensions internes ou externes...

Je garde, mesdames et messieurs de l'Université de Val-Royeaux, l'inauguration de la cathédrale et la consécration de la Championne de Starkhaven pour mon prochain billet vous présentant mon oeuvre, Ainsi tomba Thédas : car c'est à cet instant que tout a finalement basculé...

« Ceux qui me connaissent devinent pertinemment que je n’effectue pas de travaux honnêtes, mais peu m’importe, je leur suis insaisissable : je vis d’amours éphémères, de contrebandes opportunistes et d’aventures excitantes ; de l’adrénaline d’une vie dangereuse. Débarqué à Starkhaven il y a une dizaine d’années, d’un endroit que je tiens à maintenir secret, l’on peut s’étonner que je ne sois pas encore parti : je m’amuse à le justifier par une soi-disant dette que je dois encore à cette marchande elfe qui m’offre un toit les soirs de pluie - mais en réalité, elle est assez maline pour ne pas compter sur un quelconque paiement de ma part. » Voir plus...

Eanna n'est au aucun cas plein de rancœur ou de haine envers son père, et ni envers qui que ce soit. C'est quelqu'un de profondément altruiste et empathique, qui aime les autres, qui aime aider et donner de sa personne. De plus, elle est très pieuse, et est tourné vers le pardon. Toutefois, elle est capable d'être en colère ou en désaccord, bien que cela soit rare. Voir plus...

Aujourd'hui, résidant dans les forêts et pourtant bien souvent au contact du peuple, si l'on vous présentait le Clan Tanassavir, Dalatiens installés près de Starkhaven ?

À l’origine, il n’existait pas un clan Tanassavir, mais deux clans Shiralhen et Eranavir : le premier clan avait pour habitude de voguer entre Orlaïs et Névarra, dirigé alors par l’Archiviste Varlas Shiralhen avec comme dieu tutélaire Falon’Din ; le second, lui, était installé en Riveïn, conduit par l’Archiviste Rahnmyatha Eranavir, dite Ryatha, et adorait particulièrement Dirthamen. Pour faire face à de nombreuses urgences et nombreux problèmes, les deux groupes fusionnèrent et devinrent les Tanassavir : deux âmes, un seul chemin. Chacun garde son rôle et, pour sceller l’union du clan, de jeunes enfants de chaque clan sont promis entre eux. Tous les membres du clan n’acceptent pas bien ce changement, certains s’exilent d’eux-mêmes, d’autres restent et ne cachent par leur mécontentement en gardant le nom de leur ancien clan. Ils sont néanmoins très très minoritaires. Pour cette minorité Eranavir, venus du nord et voyageant sans crainte à travers l’immatériel, les Shiralhen sont des elfes froussards et peu fiables. A contrario, quelques elfes du sud trouvent les Eranavir bien trop confiants par rapport à la magie, ce qui les rend dangereux.

Les Tanassavir sont le clan principal installé à proximité de Starkhaven, mais ce ne sont pour autant les seul.e.s Dalatien.ne.s sur le forum ! Leurs rôles sont quasiment tous libres, hormis le second archiviste que vous trouverez, encore libre, dans les prédéfinis étrangers...

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Ô Créateur, les temps durs que nous connaissons ne sont que les fruits de nos péchés, plantés deux fois et plus, et de Ta punition. Peut-être que nombre de Tes fidèles d'alors se sont rappelés, en cette nouvelle année de 5:13 des Exaltés, que les prières seules ne suffisent pas...

Car, désormais, Ainsi tomba Thédas a terminé son intrigue, et l'histoire commence : par l'expiation répétée des hommes de leurs fautes.

Dans les couvents et les fermes, quelques archives soigneusement préservées décrivent ces mois d'hiver à Starkhaven comme plus glaciaux dans les cœurs que dans les champs. ll faut dire que l'inauguration de la Grande Cathédrale a jeté toute la population havenoise dans l'attente désespérée, n'ayant que leurs yeux pour voir les malheurs arriver. À mesure que les joueurs piochaient leurs cartes, voilà qu'ils abattaient leurs mains : Gardes des Ombres, Nobles des grandes familles, Chercheurs de la Vérité, Ambassadeurs étrangers... Les tensions bien vives n'ont provoqué que l'éclatement plus fort de cette révélation d'un Enclin, balayant les conditions de son dévoiement : comportements blasphématoires, doutes sur sa véracité ou, encore, épuisement d'un homme... Oui, ce Prince à la santé défaillante dévoilée tristement à la vue de tous, peuple, proches et ennemis...

Mais que faire, me direz-vous ? Que faire quand les menaces dépassent les plus hautes murailles, les plus loyaux des cœurs et les plus aiguisés des esprits ? Avec cette question, sachez que vous n'avez jamais été aussi proches des habitants de la Cité des Princes.

« Réservé, plutôt discret, je ne suis pas quelqu'un de très avenant, ni de particulièrement bavard. Je sais que j'inspire la crainte plus que la sympathie, mais je ne m'en formalise pas. Le Créateur ne m'a pas mis là pour que je perde mon temps en bavardage, un devoir bien plus grand m'attend. En tout cas, et jusqu'à peu ma route était ainsi tracée, assez simple et droite. Rien ne me prédestinait à participer au Grand Tournoi, donc, n'était pas un homme de lumière, et encore moins à échouer de la sorte, dès le premier tour. Ce tournoi a fait germé la graine du doute, moi qui ait toujours embrassé mon destin sans jamais me plaindre. Suis-je un si grand danger ? Les mages de la garde devraient-ils poursuivre un entrainement particulier auprès des Cercles ? » Voir plus...

Elle garde de très beaux souvenirs de ses premières années au milieu du Camp des Dragons de Rubis. Elle avait toute l’attention pour elle, la vie était simple et sans fioriture. Celeste sait qu’elle a été adoptée et que les Treglown ne sont pas ses parents biologiques. Apprendre à vivre dans une famille nombreuse, ne plus être au centre de l’attention et partager n’a pas été facile mais elle a pris goût à la vie de la ferme. Elle est parfois extrêmement détachée de la réalité, elle sent dans ses tripes qu’elle n’est pas toujours à sa place. Jusqu’ici, elle a toujours refusé les avances qu’on lui a faites. Contrairement à sa sœur Ailis, elle tient trop à sa liberté pour s’engager. Voir plus...

Et enfin, pour les rôles à présenter, que diriez-vous d'une organisation d'assassins connue, respectée et... presque utile ? Oh, ne vous attendez pas à les entendre le clamer sous tous les toits, mais peut-être à ce qu'on ait besoin d'eux... ces chers Corbeaux d'Antiva, et plus particulièrement la maison mineure Stazzo.

La Maison des Corbeaux de Starkhaven, faible branche de l’organisation antivanne et tenue jusqu’à la guerre des rats par la famille mineure Stazzo, n’a pas d’existence officielle et sa localisation exacte n’est connue que de ses membres, si tant est qu’il y ait un quartier général réellement défini. Ce qui est sûr c’est qu’elle a grandement pâti de la récente Guerre des rats, ayant même perdu son quartier général et n’a que peu d’influence et d’impact sur la vie de la cité.

Même si elle est considérée comme peu honorable, la Maison des Corbeaux a des règles très strictes : les contrats sont signés, archivés au cœur et consultés, et les promesses sont tenues. Si l’un de ses membres échoue son assassinat, sa tête est automatiquement mise à prix et il ne connaîtra plus le repos. Les Corbeaux jouent un rôle très important dans la vie sociale et politique d’Antiva : d’un côté, ils régulent les jeux de pouvoir entre les puissants en acceptant les contrats d’assassinat et les respectant scrupuleusement ; de l’autre, aux côtés des armées privées des Princes, ils constituent la seule véritable armée d’Antiva, capable de refroidir tous ses voisin expansionnistes malgré sa faible monarchie.

Le Grand Maître ou Maître de Guilde dirige la guilde localement, répondant aux huit Talons d’Antiva, elle est secondée par plusieurs Maîtres qui sont des assassins expérimentés et hautement qualifiés et dont le nombre dépend de la taille de la maison. Les Maîtres s’occupent de récupérer et superviser les contrats. Plusieurs boîtes cachées dans le Cropfields et un jeu de piste servent à contacter les corbeaux, bien que la situation actuelle oblige les Maîtres corbeaux à se présenter en personne, masqués évidemment.

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Quelle drôle d'ambiance berçait la Cité des Princes. Car l'hiver était alors tombé sur la grande cité et, après la fin 5:12 des Exaltés, il semblait avoir saisi les coeurs les plus meurtris pour leur apporter un frais réconfort... Après la colère du Créateur s'installe toujours la douceur d'Andrasté, et ses bras ouverts accueillent les soupirs, les larmes et les doutes.

Pourtant, je peux vous assurer que tous et toutes n'ont pas été sonnées par les révélations : car pour nombre des Havenoises et Havenois, le temps compte et il ne faut rien perdre - toute action est décisive. Que ce soit pour lutter contre un Enclin que personne n'a l'air d'avoir encore vu ou contre un souverain affaibli de toutes parts ; ou enfin, pour commencer à pousser les pions de leurs propres intérêts.

Chefs de faction et personnalités actives rassemblent leurs forces... mais toutes luttent-elles réellement pour protéger Starkhaven ? Vus les papiers que je tiens sous la main... je ne m'avancerais pas nutilement si je vous disais que je ne pense pas.

« N’allez pas penser que j’ai épousé un vieil homme en espérant qu’il rejoigne le Créateur au plus vite, car vous seriez bien loin de la réalité. D’ailleurs que croyez-vous savoir de moi ? Et de lui ? Ceux qui me côtoient me voient comme une très belle femme, mesurée, faisant preuve d’un sang froid exemplaire et très dévouée auprès de son mari, mais rares sont ceux qui me connaissent vraiment. Peu savent que j’étais fille du tailleur de la cour impériale et que j’ai subtilement tracé mon chemin jusqu’à lui grâce à mon talent pour le Noble Jeu : je crois que notre union l’arrangeait autant que moi, malgré notre différence d’âge et le scandale qu’elle a provoqué. Il n’a pas toujours été sénile et impotent, et jamais un sot, nous avons même eu quelques années plutôt agréables et connu une certaine affection mutuelle. Néanmoins la situation actuelle n’est pas pour me déplaire et j’entends bien à ce qu’il reste en vie encore longtemps : je susurre à son oreille et traduit ses babillements, pendant qu’il endosse toutes les responsabilités avec son panache particulier. » Voir plus...

Todderic réalise que ce n'est pas la vie mondaine qui anime son cœur, mais l'aventure. Après la dispute de trop, Tod s'engage sur les routes aux côtés d'une troupe de théâtre itinérante. Il apprend avec eux non seulement à parfaire son art de la comédie, mais aussi la rhétorique et l'art de convaincre, des outils indispensables pour des individus de leur trempe. Pris dans les feux de la guerre des rats alors que la troupe cherchait à s'y produire, Tod voit la supercherie et les magouilles qui unissaient ses confrères sous cette même bannière. Il prend la décision lourde de les dénoncer aux autorités havenoises. C'est là qu'il fait la rencontre de Copper, second des Dragons de Rubis, et qu'il rejoint leurs rangs avec joie. Voir plus...

Et si nous vous présentions à nouveau la fabuleuse Guilde marchande naine ?

Si l’on regarde un petit peu son organisation et ses domaines d’activités, on peut rapidement constater que la Guilde marchande naine constituerait une forme de nation naine à la Surface. Puissante, hiérarchisée et extrêmement connectée, elle accueille tout exilé, certains habitants d’Orzammar ont même volontairement quitté la Pierre pour poursuivre leur commerce extrêmement lucratif : elle est profondément impliquée dans le commerce d’arts divers, les activités bancaires et le prêt d’argent, l’élaboration de routes pour les caravanes, mais aussi les échanges entre la Surface et les Tréfonds, permettant en grande partie à la capitale naine de survivre depuis tant d’années. D’aucuns oserait aussi dire qu’elle est impliquée dans de nombreuses activités illégales, mais elle n’a encore jamais été dénoncée pour cela...

Pour la Guilde marchande naine, vous pouvez incarner des commerçantes et commerçants divers, tous des Nains vendant des produits incroyables, mais également des gardes du corps ; ou bien, alors, des gens heureux en affaires, ou malheureux en arnaques...

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Est-ce un hiver rigoureux ou bien, au contraire très doux, qui amena les Havenoises et Havenois à ainsi s'activer, après l'assommoir que constituèrent les évènements de la fin de l'année précédente ? Les archives et les sources demeurent silencieuses sur la météo cette année-là, préférant détailler les années qui suivirent ; mais les activités, elles, ne furent pas oubliées.

Car désormais, il était temps pour toutes et tous de reprendre les choses en main : malgré les grandes annonces, les menaces demeurèrent lointaines pour la population, devant plutôt faire face à des problèmes bien plus banals pour tout peuple de Thédas. Ainsi devait-on régler le problème de caravanes assiégées, d'enfants sacrifiés, de chantries désacralisées, de provisions de positions d'engeances, d'objets volés, d'inconnue pourtant nommée ; ainsi était-il temps pour certains et certaines de discuter des jours à venir, à la chaleur d'une commanderie, à la clameur des violons, dans le secret d'un thaig ou d'un salon ben décoré...

Ainsi les problèmes de l'instant devinrent une préoccupation plus concrète que les clameurs des grandes et des grands, que des peurs et des menaces habituelles. Et finalement, qui pour les blâmer, dans un tableau où le moindre détail compose le grand paysage ?

« Je jongle, je peins sur mon corps, je danse avec le feu : je suis un feu follet qui vient de temps en temps caresser vos joues ignares. Le jour, je vends mon effervescence sur un canvas de flammes dansantes ; la nuit, je vends mon ambiguïté, je monnaye votre surprise et votre désir d’en savoir plus sans vous satisfaire. Mais jamais je n’agis sans le vouloir, ni le désirer - on ne me force plus. Je ris ceux qui me regardent avec pitié et plainte : je suis le miroir de leurs propres vies, un reflet plus coloré et éclatant. On voit mon ombre rieuse dans les rues de Starkhaven ; on s’esclaffe de mes éclats dans les tavernes ; on raille mon altérité dans mon dos ; mais on ne m’attrape pas, car je crois que personne en Thédas ne cultive sa liberté autant que moi. » Voir plus...

La vie est dure dans le Bascloître mais elle n'en demeure pas pour le moins joyeuse. Yara aura grandi dans le manque de tout sinon de l'affection de son oncle qui l'élève comme sa propre fille. Le petit duo n'est pas très populaire dans le quartier : considérés respectivement bâtarde et fauteur de troubles, ils vivent à l'écart des autres elfes et pour une raison étrange ne restent jamais longtemps dans la même demeure. Afin de joindre les deux bouts, Yara aura vu son oncle tremper dans des affaires pas très légales et l'aura même de temps à temps aidé en faisant le guet ou en jouant les distractions. Aujourd'hui Yara fait indéniablement la fierté de son oncle envers qui elle aimerait gagner un peu plus d'indépendance même si elle est consciente que ce dernier n'a à cœur que ses intérêts. Voir plus...

Et si aujourd'hui, nous nous tournions humblement vers le Couvent des Murmures ?

Ancienne bâtisse réservée à la retraite de laïcs et laïques désireuses de racheter leurs âmes, la communauté établie à l'intérieur a peu à peu délaissé la cité pour préférer les montagnes et l'air frais. On raconte qu'est resté, seul, des décennies durant, un vieux concierge bossu, nettoyant chaque jour ses sols tandis que les plafonds se couvraient de toiles, attendant simplement le prochain hôte des lieux : et, alors qu'à l'aube, une jeune sœur muette s'est présentée à lui, il lui aurait tendu le balai et serait parti sans un salut, avec le sourire, sans que jamais plus on ne le revit. Nombreux sont les Havenois et les Havenoises qui ont un jour eu besoin de Sœur Silence et de ses compagnies, qui survivent grâce à des dons pourtant maigres compte tenu des missions acquittées : mais personne ne pourrait les accuser d'avoir refusé leurs services à des nécessiteux. Et, bien qu'ils ne réclament rien, toute aide sera toujours la bienvenue, si dispensée avec le cœur.

Si l’on regarde un petit peu son organisation et ses domaines d’activités, on peut rapidement constater que la Guilde marchande naine constituerait une forme de nation naine à la Surface. Puissante, hiérarchisée et extrêmement connectée, elle accueille tout exilé, certains habitants d’Orzammar ont même volontairement quitté la Pierre pour poursuivre leur commerce extrêmement lucratif : elle est profondément impliquée dans le commerce d’arts divers, les activités bancaires et le prêt d’argent, l’élaboration de routes pour les caravanes, mais aussi les échanges entre la Surface et les Tréfonds, permettant en grande partie à la capitale naine de survivre depuis tant d’années. D’aucuns oserait aussi dire qu’elle est impliquée dans de nombreuses activités illégales, mais elle n’a encore jamais été dénoncée pour cela...

Pour le Couvent des murmures, vous pouvez incarner des donateurs ou donatrices, quel que soit votre niveau de richesses, mais également des soigneurs ou soigneuses, issue de la société laïque ou même religieuse...

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Des premiers mots griffonnés par l'érudit, puis raturés, puis laissés sans suite : il semblerait que le Frère Ferdinand Génitivi n'ait pas trouvé l'information qu'il désirait et que la formulation ne lui venait pas. On discerne ses doigts et sa plume aller et venir aux nombreuses taches, écornures et déchirures sur ses bords ; pauvre feuille de parchemin malmenée. Qui sait quelle histoire aurait dû être écrite ? Il faudrait sûrement attendre son prochain rapport...

Même l'historien se veut parfois romancier, qu'importe la méthode universitaire, et aime à installer son suspens... quoi que les contes populaires savent très bien ce qui attend les Havenois et Havenois à la sortie de l'hiver.

Il semble que ce très cher Frère Génitivi ait profité des examens et de la période de creux pour se reposer dans l'élaboration de son ouvrage et pour prendre un peu de repos !
Sachez que malgré le ralentissement des missions et de l'intrigue, les RPs, eux, ont continué avec vigueur : et il nous tarde de voir ce cher érudit revenir pour vous compter la suite de cette si belle aventure...

« La politique coule dans mes veines comme le vin entre les lèvres des nobles, ou l’hypocrisie derrière les masques des Orlésiens. J’étais encore vêtue de langes que j’arrivais à recevoir le dernier gâteau du plateau ; même si je ne manquais de rien. Mon père, ce Prince-marchand, tournait à peine le dos que je récupérais ses contacts à mon compte et faisais fuir, de peur ou de dégoût, les prétendants qu’il me dégottait : de toute façon, mes goûts en la matière étaient bien différents des ambitions qu’il nourrissait pour moi. L’art de la manipulation m’est venue très jeune et très facilement, même s’il s’est complexifié en grandissant. J’avais du culot et cela me fit briller, un temps seulement. Car mon audace et mon orgueil m'emmenèrent trop loin, et je me pris les pieds dans le tapis sous le regard sévère de mes aïeux. Je ne trouvais d’autre solution que la fuite de ma chère mais trop doucereuse Antiva pour l’austère Starkhaven : et quelle fuite, puisque l’on accepta de faire de moi l’ambassadrice officielle de ma nation ! Il est désormais temps de réparer et de reprendre les affaires là où je les avais laissées. » Voir plus...

Elle est la dernière-née et sa naissance, de l'aveu de sa mère, a été une surprise. Imprévue mais bienvenue, elle bénéficie d'une éducation un peu plus libre encore que ses sœurs. Alors qu'elle est une apprentie assidue au sein du Cercle de Minrathie, et que les premiers enfants de ses sœurs commencent à déclarer leurs pouvoirs, c'est elle que l'on demande en mariage. Mais après plusieurs années, Decima n'est toujours pas enceinte et il y a longtemps que son apprentissage ne constitue plus une excuse suffisante. Pour Tévinter et ses mœurs, c'est là une terrible faute. Elle se voyait déjà astrologue à la cour de l'Archonte mais ne semble pas prête à tous les sacrifices pour cela. Quoiqu'elle ne puisse plus s'élever, on l'invite un peu partout comme si ces dernières années n'avaient jamais existé. Elle n'est pas rancunière ; ou peut-être avait-elle déjà lu dans les étoiles la tournure des événements. Elle finit néanmoins par s'éloigner de la capitale pour répondre à l'appel de son neveu et prendre place au sein de l'Ambassade de Tévinter à Starkhaven, en tant qu'astrologue, couronnant ainsi une correspondance irrégulière mais toujours affectueuse que son beau-frère n'a pas manqué de lui jalouser. Elle promet aux parents de veiller sur le fils. Voir plus...

Et aujourd'hui, laissons-nous vous présenter le Laurier Carmin !

Les crapules les plus louches de Starkhaven se souviendront peut-être du bouge sordide qui trônait autrefois en lieu et place du Laurier Carmin. Le bordel, pour le moins trouble et de mauvaise réputation, s’éteignit piteusement au cours de la Guerre des Rats, contraignant son propriétaire, rongé de dettes et dépourvu de ressources, à céder son affaire contre quelques piécettes mal négociées. L’affaire actuelle, toutefois, n’a plus rien en commun avec le bordel miteux d’alors : l’établissement, sélect, observe un niveau exigeant de cadre et de prestations, de sorte que le prix des services qu’il propose n’est plus à la portée de toutes les bourses.

Dirigé par Vera, mère maquerelle de son état, le Laurier entame sa cinquième année d’existence et compte une petite dizaine de courtisan.es - tous.tes triés sur le volet - pour autant de domestiques. Les pensionnaires du bordel, véritables virtuoses du plaisir, vivent au sein de l’établissement en plus d’y travailler. La maquasse de la maison leur assure toit et protection en échange de leur loyauté et de leurs services - pour lesquels ils touchent une rémunération à chaque fin de semaine. Sans être tout à fait idéale (le commerce de la chair demeurant une profession éprouvante), la situation au Laurier reste néanmoins nettement plus enviable et confortable que celle des prostitué.es officiant dans les rues de Starkhaven ou dans les bordels plus modestes.

Consciente du potentiel de son affaire et du vide laissé par la Guerre des Rats, Vera ambitionne désormais d’étendre l’influence du Laurier au-delà des frontières de Goldhead, quartier où se trouve actuellement le bordel. Une aspiration qui ne manquera pas d’impacter chacune des petites mains œuvrant au sein de l’établissement et qui, d’une façon ou d’une autre, ne manqueront pas d’esquisser l’histoire de cette organisation.

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Un petit encart semble avoir été tracé dans l'ouvrage : au-dessus et en-dessous de ce texte, deux grandes barres ont été dessinées, et le ton paraît différent. Plus... initimiste.

Cela fait donc une année. Une année que je rédige cet ouvrage et qu'avec, j'essaye de vous narrer ce qu'il s'est vraiment passé à Starkhaven.
La vérité se cache sous des monceaux d'on-dits, de papiers dissimulés, de traces à jamais effacées par le temps. Qui pouvait se douter que le Champion était une Championne, pirate du nord de surcroît ? Quels écrits ont gardé en mémoire les déboires du Prince ? Qui pouvait se douter de la vie quotidienne de toutes et tous ces protagonistes hauts en couleurs, dont les rivalités, les amours, les doutes et les courages influeraient les évènements à venir ?

Que l'Université de l'Impératrice ne s'impatiente pas : la réalité sur l'annonce de l'Enclin dans la Cité-État poindra sur ce papier, et quelques paragraphes en dessous. Un an pour fouiller quel a été le rôle de la Garde des Ombres, ou celle de l'Aristocratie, dans cette déclaration semant le doute ; un an pour comprendre comment leur Peuple a su se préparer, comment les Hors-la-Loi ont tenté de composer, comment la Chantrie a tenté de ne pas douter, comment les Etrangers ont décidé de rester et aider les Havenois dans les luttes à venir.

Un an de découvertes et d'émotions, de ces noms qui prennent vie quand je relate leurs histoires ; de ces gens devenant mes compagnons du soir... et pour lesquels maintenant, j'ai peur de l'issue, en espérant tout de même - après tout, aujourd'hui et quatre cents ans après, ne sont-ils pas tous et toutes décédées ?

J'ai tout de même hâte d'en savoir plus.

« Alors que j'arbore l’habit bleu, les tatouages de la Légion des morts et la fierté du royaume d’Orzammar, certains sont surpris de voir ma patience et mon humilité : c’est normal, je côtoie la mort depuis dix ans maintenant. Personne ne sait pourquoi j’ai rejoint la Légion ; personne ne sait que j’y ai croisé l’amour de ma vie et qu’ensemble, après des années à combattre les engeances, nous avons compris que la Garde des ombres nous donnerait de meilleures armes dans notre lutte. Seulement, je suis la seule à avoir survécu au Rituel, et je porte depuis les marques de notre engagement commun. » Voir plus...

Un peu la figure de l’ombre du groupe d’adolescents, Hareas n’a jamais été très doué pour les mots ; mais personne ne peut le nier, que tout son talent réside dans l’observation, la traque, la chasse. Hareas a vingt-quatre ans lorsqu’il décide de rejoindre la grande ville de Starkhaven, pour intégrer ce monde d’humains, tenter d’y trouver sa place, et retrouver son frère. Coûte que coûte, le premier objectif de vie qu’il se trace, c’est de le retrouver - lui qui l’a lâchement abandonné, alors qu’il n’avait que quatorze ans. Il intègre à ce moment la Maison Mineure Stazzo pour y apprendre l’art « d' offrir la mort ». Voir plus...

Et aujourd'hui, laissons-nous vous présenter la Guilde Marchande Naine !

Et aujourd'hui, laissons-nous vous présenter la Guilde marchande naine !

Si l’on regarde un petit peu son organisation et ses domaines d’activités, on peut rapidement constater que la Guilde marchande naine constituerait une forme de nation naine à la Surface. Puissante, hiérarchisée et extrêmement connectée, elle accueille tout exilé, certains habitants d’Orzammar ont même volontairement quitté la Pierre pour poursuivre leur commerce extrêmement lucratif : elle est profondément impliquée dans le commerce d’arts divers, les activités bancaires et le prêt d’argent, l’élaboration de routes pour les caravanes, mais aussi les échanges entre la Surface et les Tréfonds, permettant en grande partie à la capitale naine de survivre depuis tant d’années. D’aucuns oserait aussi dire qu’elle est impliquée dans de nombreuses activités illégales, mais elle n’a encore jamais été dénoncée pour cela...Voir plus...

Pour la Guilde marchande naine, vous pouvez incarner des commerçantes et commerçants divers, tous des Nains vendant des produits incroyables, mais également des gardes du corps ; ou bien, alors, des gens heureux en affaires, ou malheureux en arnaques...
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Une petit tache sombre au-dessus du texte, légèrement grasse, laisse envisager que de la cire a coulé là... quand à l'encre, sa couleur est nettement différente. Du temps a passé entre les deux paragraphes.

La dévotion et l'amour de l'histoire ne suffisent pas à tenir tête à la maladie, mais au moins vous nourrissent-elles quand vous n'êtes même plus assez potent pour manger une soupe.

Il se peut pourtant que cette absence m'ait fait le plus grand bien, car voilà que je redécouvre ma pile de sources avec un œil nouveau : et que je découvre, enfin, ce qui a marqué le mois froid de Drakonis. Havenois et Havenoises avaient hérité du Second Enclin une étrange tradition : celle d'une procession portant une statue objectivement impie de la Prophétesse, mais qu'ils et elles adoraient comme le symbole de leur victoire sur les plus corrompus des dragons. La dévotion des laïcs n'est pas celle des clercs et, pour dire vrai, demeure admirable : d'autant que cette année-là mobilisa plus de fidèles que jamais, toutes et tous unis dans l'espoir de survivre aux temps durs s'annonçant. Quand d'autres, dans le même temps, décident de passer à l'action : glorieux seront sûrement les Gardes des Ombres, et bien sombres seront les parias...

Starkhaven a depuis oublié cette tradition, et la procession n'est même plus un souvenir pour aucun de ses habitants : il se peut qu'après la conclusion de celle-ci, toutes et tous aient décidé de l'oublier à jamais... car elle apportait plus de malheurs, que de bonheur.

« J’ai longtemps servi comme domestique à la Chantrie, puis au Palais avant de prendre la place de Hahren du Bascloître. J’ai toujours été une jeune femme sûre d’elle, confiante, à l’aise oralement. Au Palais on m’envoyait parlementer avec les nobles, ou même entre eux, bien que la négociation restait âpre, dure, difficile à conclure. J’aurais pu y terminer : mais vint la terrible Guerre des rats, durant laquelle j’ai bataillé difficilement pour sauver le bascloître d’un massacre. Nombreux sont alors venus me demander de prendre la place de l’ancien hahren, et j’ai accepté, me sentant enfin utile. Je suis allée demander le soutien de Sœur Silence et, finalement, je suis devenue son soutien : cette muette me laisse parler et a fait de moi la porte-parole de ceux qui en ont besoin. Tous, quelle que soit leur race ; mais ce rapprochement avec les Humains ne plaît pas à tous les Elfes. Ceux qui me dénigrent m’accusent d’arrogance : j’attends toujours qu’ils me prouvent qu’ils sont capables de mieux. » Voir plus...

Vrai petit écureuil, elle passe sa vie à trainer dans les arbres, n’ayant pas trop d’amis : Gail s’ennuie vite, de tout et de tout le monde, et les autres ne l’apprécient pas assez pour lui courir après. Elle grandit sans jamais se poser, sans se forcer à rien sauf au travail. Les livres demeurent, source de divertissement relativement stable – surtout quand on saute des pages entières et qu'on ne sait pas lire. C'est un peu mieux qu'écouter les histoires des autres, plus rapide. Elle aurait adoré être mage et ils la fascinent jusqu’à ce jour. Les nouvelles du Grand Tournoi arrivent. Dégoutée de ne pas pouvoir y être, elle décide de partir aussi, contre l’avis de ses parents. Voir plus...

Et aujourd'hui, laissons-nous vous présenter la Guilde Marchande Naine !

Et aujourd'hui, laissons-nous vous présenter la Guilde marchande naine !

Si l’on regarde un petit peu son organisation et ses domaines d’activités, on peut rapidement constater que la Guilde marchande naine constituerait une forme de nation naine à la Surface. Puissante, hiérarchisée et extrêmement connectée, elle accueille tout exilé, certains habitants d’Orzammar ont même volontairement quitté la Pierre pour poursuivre leur commerce extrêmement lucratif : elle est profondément impliquée dans le commerce d’arts divers, les activités bancaires et le prêt d’argent, l’élaboration de routes pour les caravanes, mais aussi les échanges entre la Surface et les Tréfonds, permettant en grande partie à la capitale naine de survivre depuis tant d’années. D’aucuns oserait aussi dire qu’elle est impliquée dans de nombreuses activités illégales, mais elle n’a encore jamais été dénoncée pour cela...Voir plus...

Pour la Guilde marchande naine, vous pouvez incarner des commerçantes et commerçants divers, tous des Nains vendant des produits incroyables, mais également des gardes du corps ; ou bien, alors, des gens heureux en affaires, ou malheureux en arnaques...
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Une nouvelle page : de belles lettres rondes se dessinent en haut du parchemin, l'espace laissé à une lettrine ; mais Génitivi n'a pu s'empêcher de crayonner un dragon au-dessus d'une tour. Son trait de graphite est indélicat.

Dans les Tréfonds, l'appel a enfin retenti. Dans le ciel, Andoral a survolé la moitié du continent. La nouvelle résonne. Le Quatrième Enclin a officiellement débuté.

Toutes les sources concordent sur les premiers instants : on vit les armées d'engeances, créatures difformes animées par une haine sans fin, déferler depuis les montagnes et raser un royaume entier. Ô Antiva, la belle Antiva : longtemps Thédas pleura tes vignes réduites en vinaigre, tes statues devenues poussière, tes chants changés en cris de désespoir, en cris gutturaux. En une semaine, le joyau du nord ne resplendissait plus ; sa Garde des ombres fut décimée et il ne fallut compter que sur l'audace de ses plus jeunes membres, dont un certain Garahel que l'histoire a si bien retenu, pour sauver les survivants et les amener en sécurité. Et dans cette partie du monde, la sécurité portait un nom : Starkhaven.

Les chroniques d'Isseya s'arrêtent ici pour reprendre des années après, à Weisshaupt : mais j'ai à coeur à combler ces lacunes. Pour ma part, je peux y ajouter les témoignages des Havenoises et Havenois à peine remis de leur procession désastreuse, teintée du poison du lyrium, accueillant pourtant les réfugiés à bras ouverts. Ils en oublièrent seulement leurs propres problèmes : les murs de la cité ne s'écartent plus, elle qui a perdu ses Princes, entre l'héritier envolé dans la nature et le père effondré de perdre tout ce qu'il se construisait... Que faire ? Comment aider, comment s'aider ?

Au milieu de la peur, les doutes fleurissent ; alors que les cerisiers éclosent, une question traîne. Starkhaven tiendra-t-elle seulement une semaine de plus qu'Antiva ?

« Je ne m'imagine plus ailleurs que dans la Garde des Ombres. Elle fut pour moi un nouveau départ, et vous ne sauriez imaginé ce que ça a signifié pour moi. Elle a donné un sens à ma vie, et Senaste plus encore : la première à avoir cru en moi, à m'avoir fait confiance, à m'avoir simplement dit que j'étais une meilleure personne que je pouvais le montrer si tant était qu'on me tendait la main. Cette confiance je lui rends au centuple. Certains se demandent surement pourquoi elle m'a choisie moi pour être sa seconde : je ne suis en effet pas réputés pour mes talents diplomatiques, mais dans les tréfonds il n'y a pas meilleure compagnie que moi, mon audace et ma loyautés ; et nous vous sauverions de bien des situations délicates. » Voir plus...

« Anciens très grands amis, le refus de l’accord de mariage, les mercenaires de la guerre des rats et la bâtardise de Tiarnan ne font qu’augmenter l’animosité montante du conseiller par rapport au Prince : maintenant que le premier a disparu et que le second se laisse aller, Ardal a décidé qu'il était plus que temps de prendre les choses bien en main. »  Voir plus...

Aujourd'hui, résidant dans les forêts et pourtant bien souvent au contact du peuple, si l'on vous présentait le Clan Tanassavir, Dalatiens installés près de Starkhaven ?

À l’origine, il n’existait pas un clan Tanassavir, mais deux clans Shiralhen et Eranavir : le premier clan avait pour habitude de voguer entre Orlaïs et Névarra, dirigé alors par l’Archiviste Varlas Shiralhen avec comme dieu tutélaire Falon’Din ; le second, lui, était installé en Riveïn, conduit par l’Archiviste Rahnmyatha Eranavir, dite Ryatha, et adorait particulièrement Dirthamen. Pour faire face à de nombreuses urgences et nombreux problèmes, les deux groupes fusionnèrent et devinrent les Tanassavir : deux âmes, un seul chemin. Chacun garde son rôle et, pour sceller l’union du clan, de jeunes enfants de chaque clan sont promis entre eux. Tous les membres du clan n’acceptent pas bien ce changement, certains s’exilent d’eux-mêmes, d’autres restent et ne cachent par leur mécontentement en gardant le nom de leur ancien clan. Ils sont néanmoins très très minoritaires. Pour cette minorité Eranavir, venus du nord et voyageant sans crainte à travers l’immatériel, les Shiralhen sont des elfes froussards et peu fiables. A contrario, quelques elfes du sud trouvent les Eranavir bien trop confiants par rapport à la magie, ce qui les rend dangereux.

Les Tanassavir sont le clan principal installé à proximité de Starkhaven, mais ce ne sont pour autant les seul.e.s Dalatien.ne.s sur le forum ! Leurs rôles sont quasiment tous libres, hormis le second archiviste que vous trouverez dans les prédéfinis étrangers...

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Nous étions tellement nombreux à nous presser sur les bateaux dans l'espoir d'y trouver place... j'ai tourné la tête, j'ai senti sa main glisser entre mes doigts, et puis, c'était fini : j'ai perdu mon enfant. Je ne sais pas où est mon bébé. Quelqu'un l'a-t-il récupéré ? Est-il mort sous le feu du dragon ? Créateur, pardonne moi d'avoir failli un instant, et aie pitié de son âme. Voilà que les premiers et les premières réfugiées d'Antiva se pressent à Starkhaven, dans l'espoir d'y trouver un foyer, un refuge : mais malgré l'accueil, sincère ou affiché, qu'on leur réserve, l'espace manque, et ils commencent à peupler les alentour du Grand port de Cairnayr. D'un malheur à un autre, ces pauvres gens cherchent à réconcilier une dignité qu'ils maintiennent envers et contre tout et des souvenirs d'un traumatisme à jamais marqué dans leurs mémoires...

Nous étions plusieurs et maintenant, seuls certains d'entre nous sont réapparus juchés sur leurs griffons... Le sacrifice, oui, mais à quel prix ? Doit-il être inutile ? Pourquoi moi, recrue, et pas lui, vétéran ? Créateur, pardonne moi d'avoir survécu aujourd'hui encore, et aie pitié de leurs âmes. Il y a, enfin, les témoignages des Gardes des Ombres qui ont survécu à l'attaque, délaissés par les mémoires de leurs comparses de Weisshaupt. Ceux qui ont vu leurs camarades tomber sous le feu ennemi et ceux qui l'ont effleuré de trop près. Celles qui sont restées avec la population paniquée et celles qui ont aidé à évacuer les réfugiés. Celleux qui ont compris ce qu'il s'est passé et celleux qui errent encore dans le brouillard de l'horreur.

Nous nous pensions à l'abri, protégés par la Cathédrale, par nos Princes, par notre valeur, par notre héritage. Ces hauts murs nous garderont de ce qui viendra de l'extérieur, mais qu'en est-il des discordes intérieures ? Des vautours, des corneilles, des autruches... Créateur, pardonne moi d'avoir péché par orgueil, et aie pitié de nos âmes.Tout ce monde cherche aujourd'hui une chance de pouvoir reconstruire un semblant de vie : au moins retrouver un sens, une direction, une raison de continuer de marcher, plutôt que de rester en arrière, parmi les cadavres et les souvenirs. Mon âme de chantriste pleure aujourd'hui encore, quatre cents ans après, leur sacrifice...

« Servants et courtisanes baissent la tête en me croisant au Palais : ils craignent que je mette à nue leurs sentiments et leurs secrets, aussi pitoyables soient-ils. Ont-ils seulement tort de réagir ainsi ? Car je suis les oreilles de Starkhaven et les yeux de son Prince, et je mets leurs services à leur portée. Je suis celui que l'on reconnait et qui ne cache rien, celui qui sait tout par ces voies qu'aucun n'aperçoit... cela rend-il ma loyauté aveugle, en ces temps troublés pour la Cité-État ? Se peut-il qu'au moment de choisir entre mon seigneur et mon frère, je décide de détourner le regard de leurs sombres secrets ? Idiots : ne pensez-vous pas que je vois bien plus loin que vos querelles de cour ? » Voir plus...

« Cela fait quelques années qu'elle se sent enfermée dans le clan Virnehn et déçue des décisions de certains de ses dirigeants. Elle a l'impression que certains événements auraient pu être mieux gérés, certaines alliances maintenues, certaines règles modernisées... Nin est tiraillée entre sa loyauté envers sa famille et les Virnehn d'un côté, et son désir de liberté et de justice de l'autre. Elle espère que sa visite au clan Tanassavir lui permettra de prendre la distance nécessaire pour démêler son ressenti. Elle n'a pas le pas assez léger pour faire une bonne chasseuse mais possède un très bon sens de l'orientation et est extrêmement douée de ses dix doigts. D'un caractère affirmé, Nin sait ce qu'elle veut et pose facilement des limites. Elle communique beaucoup et avec franchise (parfois trop). Elle se montre protectrice avec ses proches, mais elle n'hésite pas à les secouer un peu quand elle juge qu'ils en ont besoin. » Voir plus...

Souvent vulgairement appelé « soldats de la Chantrie », l’Ordre des Templiers constitue plus qu’une armée de grouilleux appâtés par l’argent des pillages ou la soif du combat. Guerriers saints protégeant les faibles du principal danger du monde : la magie, et ses apostats, maléficiens, ou encore abominations. Leur principale tâche se réalise dans les Cercles de Magie, dans lesquelles les mages peuvent apprivoiser leurs talents pour servir la Chantrie plutôt que pour détruire le monde. Aux yeux du quidam, les Templiers sont donc les garants du peuple face à la magie, qu’ils abhorrent au point de maltraiter ses pratiquants, mais certains d’entre eux se rappellent qu’ils protègent autant les mages que des mages. Dans les villes où il n’y a pas de Cercle, ou alors quand celui-ci est loin ou que celle-là est très dense, les Templiers sont affectés à une garnison et surveille la population pour vérifier qu’il n’y ait pas le moindre Apostat dans la foule ou le traquer, et l’éconduire au plus proche Cercle, le cas échéant.

Il est difficile de croire qu'à Starkhaven, l’Ordre des templiers se tient aussi neutre qu’il le devrait, tant il est devenu avec les années le repaire des enfants nobles, havenois et étrangers, dont on ne sait pas quoi faire : c’est d’autant plus remarquable avec cette tradition des Vaël qui veut qu’un de leurs enfants s’engage dans la Chantrie. Nombreux sont leurs fils au cours des derniers siècles qui ont fini Chevaliers-Commandeurs ; et cette habitude fut souvent suivie par les nobles familles, au point d’en agacer les Templiers plus modestes qui forment pourtant l’immense majorité de ces soldats religieux et qui aimeraient bien plus de reconnaissance. Les rapports de force et de frustration semblent néanmoins avoir été inversés avec l’arrivée du dernier Chevalier-Commandant (actuellement disponible et dont vous pouvez consulter la fiche), véritable gamin des rues dont la valeur se mesure plutôt par son dévouement au Créateur et à la surveillance des mages.

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