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 send your nightmares across the river ft. Insomnia (end)

Dormouse
Déjan-thé
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Dormouse
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Déjan-thé

dormouse & insomnia

send your nightmares

across_the_river

le tailleur n'est pas là
le tailleur n'est (presque) jamais là
mais aujourd'hui, Dormouse non plus

Aujourd'hui, conformément à la volonté de son employeur (ou du moins, celle du mot avec son écriture laissé en évidence), Dormouse est en congé. Ce n'est pas son jour de repos. Il n'a pas de jours de repos officiels. Ce n'est pas son jour de repos, mais loin de lui l'idée de s'en plaindre: Dormouse a toujours besoin de repos. Alors il ne s'est pas posé de questions.

peut-être devrait-il
peut-être serait-ce gentil
sensible, aimable, compatissant

Peut-être serait-ce tout ça, de s'inquiéter de ce qui a bien pu pousser le tailleur à l'éloigner aujourd'hui. Mais serait-ce prudent ? Pas vraiment. Alors Dormouse ne regarde pas en arrière, lorsqu'il dépasse la boutique fermée. Il rajuste sa capuche d'une main gantée. Garde ses yeux aujourd'hui cyan sur le chemin.

S'il avait besoin de lui (vraiment besoin de lui), le tailleur n'aurait qu'à demander. Ce serait si facile. Il n'aurait qu'à écrire d'une main un peu tremblante, laisser un tantinet d'urgence transparaitre dans ses mots, et aucun doute, le Loir viendrait à lui.

en se maudissant tout le long
car ce serait si stupide
ce serait dangereux
mais nul doute
il viendrait

« Ca ne te regarde pas. » gronde-t-il pour lui-même

Un rappel dont il a besoin plus souvent qu'il n'aime l'admettre. Dormouse a besoin de rappels et c'est un peu déplorable, non ? Un peu ridicule quand il en est déjà . Il se mord la lèvre en avançant vers sa destination. Vers le marché mal achalandé de Tree Town, où il trouvera des fruits et peut être autre-chose. (des choses qu'il n'ira pas chercher lui-même) L'idée est vorace. Elle dévore sur son passage sans qu'il n'arrive à la chasser.

C'est un peu ridicule. Un peu risible. Un peu méprisable, même quand il est déjà arrivé si loin de ce qu'il aimerait être. (devrait être) Avec sa main de monstre, ses yeux kaléidoscope et toutes ces cicatrices qui font plus mal qu'elles ne le devraient.

Dormouse rajuste sa capuche. Tâche de ne pas être trop nerveux alors qu'il arrive dans une zone plus peuplée. La zone du marché, avec ses voix et ses mouvements. Du calme, se dit-il, crispant sa main libre sur les ciseaux dans sa poche. Ici, on le connait sans le connaitre. On l'accepte sans être intrusif. (ici, il n'a rien à craindre) L'ami du tailleur. La souris à capuche. C'est tout ce qui se sait et à son sens, c'est tout ce qu'il faut. Peut-être même est-ce déjà un peu trop.

« Pommes d'api ? » demande-t-il, arrêté à un étal

Il n'y en a pas souvent. Dormouse ne pensait pas aimer les pommes, avant d'arriver ici. Sans doute parce qu'il n'avait jamais goûté. Dormouse n'aime effectivement pas les pommes crues, mais il a appris à faire des tartes.

il en achète donc quelques unes
les met dans son sac de toile

« Bonne journée. » il s'apprête à repartir

Mais lorsqu'il pivote pour continuer sa route, Dormouse se sent geler sur place. Le sac lui glisse presque des mains. Presque. Il fait jour, bégaye une voix terrifiée dans son esprit. Il fait jour, il le sait, alors pourquoi fait-il un cauchemar ? (est-ce à cause des ombres de Tree Town ?) Il espère sincèrement se tromper. Halluciner. Il se mord la lèvre pour vérifier, sentant son horreur croître lorsqu'un goût de sang envahit sa bouche.

Dormouse ne rêve pas. Le visage est familier. Et les yeux sont familiers (bien qu'ils ne brillent pas comme dans les pires moments) et la silhouette est familière et rien, rien ne va. Rien du tout.

S'il court, on le verra. Alors autant que ses mains tremblent, Dormouse s'efforce de rester calme. Ce n'est.. pas la première fois qu'il le revoit. (ça ne veut pas dire qu'il a moins peur) Il s'en est déjà tiré. Plus ou moins. Alors il peut le refaire, s'assure-t-il en reprenant sa marche. Il peut le refaire et alors qu'il marche avec une lenteur mesurée vers le prochain état qui l'intéresse, Dormouse se laisse espérer. S'il en le regarde pas trop. (mais il ne peut s'en empêcher) S'il ne trébuche pas. S'il garde son sang-froid, tout se passera bien.

et surtout, surtout, ne pas céder à l'effroi
car si Dormouse l'aveugle pour s'enfuir
il annonce sa présence
Insomnia
Déjan-thé
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Insomnia
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Déjan-thé

Send your nightmares across the river

Dormouse x Insomnia

Lente agonie que cet ennui sans lui, à parcourir sans relâche les tréfonds de ce monde pour trouver où il se cache comme une souris voudrait échapper à un chat. Ce n’est point volontaire et cette distance persistante ne fait qu’allonger un peu plus mon châtiment accepté depuis longtemps. Ne suis-je pas responsable – en partie – de ce désastre ? Vous qui viviez en paix lorsque je n’existais pas, lorsque le roi noir n’était qu’une fumée noire dans l’esprit de chacun. J’inspire et soupire mon soul à trainer mes pas le long des stands, cherchant une lumière dans l’obscurité. Rien ne brillait.

Ou peut-être… un regard, une mélodie dans ma tête, lénifiant mes sens de tout ce que j’inspirais et exécrais à la fois. Fausse note irritante, écorchure sur la note répétitive d’un piano et enfin, de mon regard clair sans le moindre éclat, je perçois ce malaise. Bref, d’une apparence à la fois familière et distordue, peut-être parce que je ne l’ai pas retenue, ou parce que tout être ayant côtoyé le royaume aux pions d’obsidiennes s’est hâté d’oublier jusqu’à briser leurs âmes. Je ne saurais leur en tenir rigueur. Il y a longtemps que ma symphonie n’est juste qu’auprès d’un seul et qu’elle résonne faiblement, comme un lointain souvenir plutôt qu’une partition connue.

Je le dépasse, embronchant d’une de mes cannes celle de l’ancien prisonnier. Nul doute que ma présence n’invite guère au dialogue et le concernant j’aurais surement privilégié la fuite discrète à mon tour. Mais sa présence est sirupeuse, indéniablement mon opposé. Si autrefois j’avais dû mettre à disposition mes capacités pour l’empêcher de s’évader par le monde onirique, ce n’était plus qu’une image gravée que je souhaitais piétiner jusqu’à la faire disparaître. Hélas, rien n’était en mesure de modifier le passé et quand bien même, il ne valait mieux pas s’aventurer au-delà de certaines limites. Sans en connaître le prix à payer, je sais qu’il est couteux pour avoir gravité dans ce milieu hostile et vicieux.

« Oops, il semblerait que nous soyons coincés, Dormouse. » Son nom, je le redécouvrais, dessinant sur mon palais ses sonorités nouvelles que je ne lui connaissais pas. Je n’avais aucune volonté de lui imposer ma loi encore moins celle de jouer les prédateurs. Quand on parle de souris, il fallait bien que j’attrape un loir malgré moi, pas la bonne cependant, même si elle avait son intérêt. « Allons, je ne suis plus le pantin de Sa Majesté » j’inspectais minutieusement ses traits, du blanc aux bleus et de cette main gantée, tant de choses à redire. Encore un être que j’ai contribué à casser, combien d’autres ? Je m’arrête, reprenant place, mes jambes droites, la tête tournée vers lui dans ma posture trop rigide pour être naturelle.

Je n’ai rien à dire, attendant d’abord la sentence, la gifle d’un regard courroucé ou l’horreur d’une grimace de dégoût, de cette peur infâme que je soulève autant que les cœurs à l’évocation seule de ces nuits sans rêves. On chuchote, on ne me laisse de répit et si on ne me jette rien c’est que l’on craint sans savoir. Je veux bien être un monstre, qu’importe ça ne m’a jamais dérangé tant que ça ne le touchait pas. Dormouse, plus que tous les autres pouvaient me nommer ainsi, ça n’était pas une insulte venant de lui.

Dormouse
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il l'a vu
aucun doute

Il l'a vu et immédiatement, alors que son sang se glace, Dormouse pense qu'il devrait fuir. Dormouse pense que c'est sa meilleure option, si ce n'est la seule. Ses yeux s'arrêtent sur ceux du cauchemar une fois de plus (une fois de trop) et non. Non, il ne l'a pas raté. Non, s'il n'est pas idiot, il ne restera pas ici. Puisqu'il est repéré de toutes façons, il ne lui reste qu'à faire ce qu'il faisait de mieux avant d'être transformé en clown.

éteindre la lumière
et se faire oublier

Dormouse pourrait fuir. Dormouse aurait pu fuir, du moins, s'il ne s'était pas figé d'effroi quelques instants de trop. Sans même s'en rendre compte, alors que le cauchemar lui barre la route, il s'est laissé un peu plus terrifier qu'il n'est sain. Sa voix le fait lever les yeux. Le souffle lui manque.

l'insomnie est grande
plus large que lui
plus solide aussi

L'insomnie est apparue en plein jour et Dormouse se sent acculé alors qu'il a toute la place de s'enfuir. Ils sont coincés, parait-il. Dormouse ne le contredit pas. (c'est certainement l'impression qu'il a) Ils sont coincés et son nom sur ses lèvres lui donne la nausée. Dormouse recule d'un pas maladroit. Plus un pantin, dit-il ? Dormouse lui adresse un rire sans joie. Un rire sec et cassant comme une brindille en fin d'été. Si seulement ça changeait quoi que ce soit à ses yeux.

A défaut d'être le pantin d'un Souverain, Dormouse est toujours la marionette de ses craintes. Des ombres qui rampent quand la nuit tombe. De ce picotement dans sa cicatrice étoilée. Ce n'est pas l'oeuvre de l'insomnie. Ca vient du même endroit, cela dit, et visiblement c'est suffisant. Il devrait partir. Sa main se crispe sur les ciseaux d'or et il devrait partir avant de faire trop de vagues.

on les regarde
il le regarde

Il le regarde et sa peau le pique parce qu'il sait que tout est déplaisant. Tout est cassé et grotesque discordant et inutile de le fixer parce qu'il sait. Il lâche le ciseau dans sa poche et tire sa capuche vers le bas. Un futile effort, à ce stade. Dans son esprit, ses yeux d'or voient tout, de toutes façons, mais inutile de leur faciliter la tâche. De rester aussi exposé.

« J-je vous devez.. faire erreur. » bredouille-t-il, gardant la tête basse

Maintenant. Dormouse devrait partir maintenant. Ce n'est pas crédible mais ce n'est pas ce qui importe de toutes façons. Il s'est donné une sortie et il est temps de l'emprunter. Sa main quitte les ciseaux mais celle qui tient l'anse du sac de toile se crispe davantage. Il.. il ne bouge pas. Dormouse est figé, à peu près aussi rigide que son interlocuteur, dos crispé et mains tremblantes. Il lui semble que ses yeux le piquent.

« Il.. faut que-que je vous laisse. » ajoute le loir

Il lève les yeux (embués) sur lui l'espace d'un instant, pour un bref hochement de tête (une tentative de politesse), avant d'essayer de le contourner. Ca.. peut aussi fonctionner. Peut-être. Si.. si le cauchemar n'est pas d'humeur insistante. Hautement peu probable mais.. il a d'autres fruits à acheter.

alors Dormouse essuie ses yeux
et tâche de contrôler son souffle

(mais Dormouse tremble toujours)
(il croit qu'il n'ira pas très vite)
Insomnia
Déjan-thé
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Send your nightmares across the river

Dormouse x Insomnia

Sur les traits fins de son visage, je lis la terreur les déformant. Ce rire m’est destiné, moi, le monstre qui l’a abîmé. Qu’attendait-on de moi une fois le roi disparu ? Que je me terre dans le déni absolu de ses sujets à errer comme une ombre dans les recoins obscurs du palais ? Cette existence sans lumière m’était insupportable pour m’y être essayé. Alors, me voilà à traîner ma carcasse ne passant pas inaperçue là où on ne m’y attendait guère. Son sourire sans vie, sans joie, il était sincère.

Le cliquetis d’un métal fait dériver mon regard du bleu infini à ses doigts cachés dans une poche. Peu importe ce qu’il tenait, je le devinais capable de me poignarder avec si tenté qu’il vainc cette tétanie prenante. Ses lèvres remuent et je détourne à nouveau les yeux d’une lenteur paresseuse, contrairement à lui je suis serein. Nulle erreur possible et il persiste néanmoins sur ce chemin, m’échappant à moi, l’insomnie comme un animal blessé. Tu n’es pas un loir quand c’est à moi que tu fais face. Je veux bien concéder y être pour quelque chose, je l’assume pleinement, cependant ton heure n’est pas venue. Veux-tu bien cesser de me fuir comme pour mourir dignement à l’abri de tous les indiscrets ?

En quelques pas, je le rattrape, me promenant nonchalamment à ses côtés, une main prête à saisir son épaule avant de me raviser. Mon contact t’a toujours été difficile. C’est pathétique. Je suis pathétique. J’inspire, soupire et mes mains s’engouffrent dans mes poches. « Je vais devoir insister » comment te le faire comprendre ? Tu n’as rien à craindre pour être légitime à planter ce que tu tiens fermement entre tes doigts et si je ne te laisse pas atteindre l’essentiel, ce n’est que par égoïsme. Je n’ai pas envie de disparaître tout de suite, je veux le revoir. Je me demande si tu es capable de le comprendre. « J’étais prisonnier, d’une façon différente et peu réjouissante pourtant » je hausse mes larges épaules, observant ce marché aussi prospère qu’une dent pendue à un fil de chair. « Peu importe, à vrai dire, je suis plutôt heureux que nos chemins se croisent » mes lèvres s’étirent sans trop d’entrain. Il me fait mal autant que je me soigne, éternelle plaie que je ne pourrais totalement guérir et dont les pourtours sont rongés par ma propre existence. Tous ces choix que j’ai dû faire sont entièrement miens, que je les assume ou non ne change rien à la brûlure acide. Mais nier reviendrait à les emporter tous avec moi.

« Je ne suis en mesure de te rendre ce que je t’ai pris, mais à moins de perdre le contrôle, je ne l’utiliserais plus jamais contre toi » une promesse que j’espérais tenir, s’il me fallait le frôler pour y parvenir je n’avais qu’à me tenir à distance. Toutefois, colère, chagrin et autres émotions pourraient me faire mentir, il en est averti.

Je suis pathétique, sombrement pathétique pour chercher à ne plus être un monstre aux yeux d’un loir pour qui je le serais toujours. J’en suis bel et bien un, peu concerné par son sort, tout juste par le mien pour justifier auprès de qui ? De quoi ? Que je ne suis pas tant malicieux, pour appuyer lorsque je le retrouverais que je me repende de mes fautes. C’est bien pour lui que je souhaite me dissocier des ténèbres, je ne le mérite pas. Alors essaye, veux-tu ? De me pardonner, au moins un peu.

Dormouse
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Déjan-thé

dormouse & insomnia

send your nightmares

across_the_river

ça ne le dissuade pas
il fallait s'y attendre

Il fallait s'y attendre mais Dormouse se fige quand même d'horreur, ayant à-peine eu quelques secondes pour reprendre son souffle. Ce n'est.. pas bon pour ses nerfs. Vraiment pas. Il voit déjà venir le mal de crâne purement dû à sa crispation. Il 'va devoir insister', parait-il. Dormouse serre les dents pour contenir un son dangereusement proche du sanglot. Insomnie, à son humble avis, n'a aucun devoir d'insister. Il serait même préférable qu'il évite. Vraiment, sa sortie au marché ne mérite pas d'escorte.

surtout une qui lui fait si froid dans le dos
(surtout une qui attire tant d'attention)

Lorsqu'Insomnie fait mention d'avoir été prisonnier lui aussi, Dormouse pense aux ciseaux. Dormouse pense à ce que ça ferait s'il pouvait les lui planter entre les côtes. Serait-il soulagé ? Encore plus effrayé ? Y parviendrait-il simplement ..? Le tailleur lui a dit de les utiliser pour se défendre, mais c'était sans considérer l'idée qu'il en serait incapable. Minable, vraiment. Il est tombé si bas.

Pas suffisamment, néanmoins, pour compatir avec le cauchemar. Dormouse ne veut pas savoir. Dormouse n'en a vraiment que faire des circonstances de qui que ce soit pendant ces années obscures. Il aimerait oublier. Qu'on le laisse oublier.

chacun ne faisait que jouer son rôle
mais à ses yeux, ça n'excuse rien

« Tu.. es bien le seul. » gronde-t-il, yeux soigneusement fixés sur l'étal suivant

Dormouse n'est pas ravi d'avoir à nouveau croisé sa route. Non, vraiment pas enchanté. (pour ne pas dire entièrement décontenancé) Il s'efforce de ne surtout pas regarder l'Insomnie, car sa voix est déjà beaucoup trop. Ses mains tremblent alors qu'il paie pour un paquet de sucre. Davantage quand il le met dans son sac. (quand ignore le regard mi-curieux mi-effrayé de la commerçante) Au moins ne le fait-il pas tomber..

Puis il parle encore et malgré l'adrénaline qui lui coupe presque le souffle, Dormouse trouve moyen de soupirer. Il.. ne veut pas savoir. Vraiment, ça ne le concerne pas. Quand bien même il serait convaincu par Insomnie (il ne l'est pas), ce n'est pas ce qui restaurera son esprit. Ce n'est pas ce qui l'empêchera de craindre, dans les rechutes, que le cauchemar aux yeux de soleil revienne le hanter.

Un petite voix lui souffle qu'il pourrait au moins écouter, mais Dormouse l'étouffe en un battement de cils. Non. Non, il ne fera rien de tout ça. Il n'a pas d'excès de compassion dont se débarrasser. Et surtout, il n'est obligé à rien. Alors qui sait.. s'il est suffisamment désagréable, peut-être le cauchemar finira-t-il par disparaitre.

« Ca sonne.. à-à moitié comme une menace. marmonne-t-il, se répétant mentalement qu'il lui faut au moins un second fruit avant de s'enfuir, Je- je m'en passerais volontiers.  »

Une voix aiguë et terrifiée lui crie qu'il devrait cesser. Qu'il joue avec le feu. Que ça suffit, maintenant, Dormouse. Tout ce qu'il fait, en lui répondant, c'est inviter le danger. Un frisson glacé le parcoure alors qu'il sélectionne quelques pêches au stand suivant. C'est si soudain qu'en retirant le sac de son épaule, il lui échappe des mains. Tombe à ses pieds.

Dormouse soupire. La journée commence à peine. Il n'en peut déjà plus. Ses mains gantées se crispent et se décrispent. Il lui semble que du côté gauche, les ongles grandissent plus que de raison. La monstruosité se réveille. Et oh ses yeux le piquent toujours.

« Qu'importe ce que tu cherches.. tu ne trouveras rien ici. Je te prierai de-de me laisser. » dit-il, sa voix plus petite qu'il n'aurait aimé

Dormouse est loin d'en imposer, avec sa tête baissée, ses tremblements et ses hésitations. Il n'intimidera personne comme ça. (surtout pas l'insomnie) Il n'intimidera personne, mais c'est son dernier essai. Si le mauvais rêve insiste, il.. s'efforcera de réagir. Sans doute.
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Dormouse x Insomnia

Un coin de mes lèvres se tord, rictus inconfortable d’entendre cette plainte stridente sonner à mes sens, grincer. Il m’est encore sensible, me dévisage et dans la clarté que ses yeux m’offrent je n’entrevois que peine et douleur. Allons, je ne doute pas des séquelles, simplement qu’il ne s’en soit pas assez remis pour s’aventurer ici même. Oui, je suis son cauchemar, et alors ? Comme une fumée noire, je m’évapore, me volatilise dans les tréfonds de son esprit pour ressurgir aujourd’hui de chair et d’os. « Je ne viens pas te hanter, je suis bel et bien là, sans but précis, j’erre et profite de l’accalmie » n’ai-je pas le droit de voir l’astre briller de toute sa chaleur moi aussi ? Il m’a si poliment rejeté que j’en émets un rire. C’est cela même que je condamne. Je lui pardonne ses peurs, ses traumatismes et son audace et en échange, sans son accord je m’abreuve de sa compagnie.

Le chaos est ma demeure, tant et si bien qu’il n’y a qu’en lui que le calme se fraie un chemin à mon esprit, là où dans tes yeux se noie mon reflet. On aime le dépeindre grandiose où la seule lumière est d’une pâleur maladive associée à la mort. On oublie les couleurs hormis l’or que l’on détourne-. Non. Que je détourne de sa pureté originelle, bien qu’en vos âmes et consciences vous savez qu’il ne peut y avoir l’un sans l’autre.

Je vous bousculerais tous un peu, quitte à m’enfoncer dans ces ténèbres, de toute façon n’y suis-je pas déjà lié ? Il frissonne, tremble et jamais ne se dresse. Mes lèvres réduites en une ligne, je m'offusque et le toise de ma hauteur à l’insubordination de sa condescendance lorsqu’il est si maladroit. Non que cela me dérange, mais plus que quiconque tu as le droit de t’indigner. Tu ne m’en donnes rien, gardant cette retenue insupportable pour ne pas me faciliter les choses. Je veux être coupable, je le reconnais et tu ne t’y accommodes pas, quoi que je fasse, alors j’exige que cela me serve au moins, à défaut que tu y trouves ton compte, si borné que tu es.

Je me penche, pour attraper le sac avec lenteur, le lui tends, une main dans le dos comme une invitation à danser qu’il déclinera à m’en arracher un sourire léger. Je sais. Je sais que l’on ne m’aime pas, je n’ai nul besoin de son amour et la torture que je prolonge n’a rien de personnel, c’est une vengeance qui siègera incomprise, trop subtile pour les obstinés. « Ce que je cherche, tu ne le saisirais pas de toute façon » et je décide d’être aussi têtu que lui.  « Tu me sembles mal en point, je préfère m’assurer que tu ne t’écroules pas » quand bien même je sais pertinemment que cela m’est dû. Nous jouons à pile ou face et tu ne discernes qu’une seule des deux images, si bien que je suis certain d’être gagnant dans tous les cas peu importe mon pari. Donne-moi tort ? Tu n’es pas que lumière, mon… ami ? Non, nous ne le sommes pas, mais je ne sais comment te définir. En dépit de tous les maux que je te fais traverser, je ne te déteste pas, Dormouse. N’es-tu pas las d’employer la cécité à ces fins ?

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across_the_river
L'insomnie est là sans but précis, parait-il. C'est tout juste si Dormouse contient son envie de lever les yeux au ciel. Pour quelqu'un n'étant pas venu le hanter, il insiste beaucoup pour rester en sa compagnie. (aussi peu conciliant soit-il) Lostland n'est pas exactement vaste, mais il y a tout un tas d'autres recoins pour se perdre. Des recoins où Dormouse n'est pas. Vraiment, c'est à s'y méprendre, grince une voix sarcastique qu'il s'efforce de ne pas laisser s'exprimer.

Mais au bout du compte, ses intentions -bonnes ou mauvaises- n'ont aucune importance. Ce n'est pas lui qui décide s'il hante Dormouse. Ce n'est même pas Dormouse lui-même. Les faits sont ce qu'ils sont et les cauchemars trouvent toujours moyen d'entrer. Ils s'infiltrent sous les portes, à travers les lames du plancher, dans chaque petit espace de ténèbres auquel ils peuvent accéder. Aucune protection ne les retient bien longtemps. Aussi hermétique veuille-t-il être, Dormouse ne peut que se voiler la face. Nier l'évidence.

l'insomnie le hante

de jour comme de nuit
présent ou absent
rien ne change

Tout ce magma a envahi son esprit en l'espace de quelques secondes, mais Dormouse s'efforce de vite l'éclipser. Il papillonne des yeux et son sac n'est plus au sol. Son interlocuteur l'a.. ramassé. Dormouse y jette un oeil dubitatif. Le récupère du bout des doigts, s'arrêtant un instant de trop à frôler ceux d'Insomnia.

il a peur
il a si peur
son pouls s'affole
(il ne veut pas danser)

Mais effleurer l'être des cauchemars ne lui arrache pas le sommeil et Dormouse passe l'anse du sac à son épaule comme si de rien n'était. (ou presque) Distraitement, il s'imagine que l'aider est un pas dans la bonne direction, s'il veut effectivement cesser d'apparaitre tel un monstre abominable. Mais Dormouse est fatigué. Pas enclin à lui faire plaisir. (pas qu'il pense l'être un jour) Alors il bredouille un merci et paie ses quelques pêches.

Le marchand semble inquiet, remarque-t-il sans peine. Ses yeux bruns cherchent ceux de Dormouse. Demandent si tout va bien. (ou si quoi que ce soit ne va pas mal) Il se détourne de l'étal avec un sourire forcé. Ce n'est pas la première fois qu'Insonia l'importune, mais il ne l'avait pas encore fait dans un lieu si public. Les regards brûlent à travers son manteau, tandis qu'il avance vers son prochain point d'intérêt.

l'attention le suffoque
presque autant que la peur

(tout le contraire d'Insomnia)
(il ne manque pas d'air)

Dormouse, parait-il, ne saisirait pas ce qu'il cherche. Tant mieux, suppose-t-il immédiatement. Après tout, il ne veut rien à voir avec lui. (rien de plus, par pitié) Moins il en sait, mieux il se porte !

La phrase suivante, en revanche.. voilà qui tranche net à travers la brume de son effroi. Une lame nette et incandescente qui vient embraser son agacement en l'espace d'un soupir. Les pensées prennent feu. Celles qu'il pousse de côté depuis tout à l'heure. Celles en sourires cassables et regards abaissés. Soudainement, le ciel est si clair.

il lance à Insomnia un regard noir
un regard d'or et de colère

Cruelle ironie, mais les yeux du loir sont maintenant de lumière. Un or pur et sans pitié. (s'il le voyait, il aurait la nausée) Si approprié qu'on croirait la chose intentionnelle. Peut-être est-ce le cas. Après tout, c'est le diable qui a fait de lui une bête de foire. La malice est son domaine.

« Tu dois être.. affreusement désoeuvré pour ainsi me chercher querelle. gronde-t-il, trouvant la démarche très puérile, N'as-tu donc personne d'autre pour te baby-sitter ? »

Il se peut que Dormouse montre les dents. Il se peut même que son indignation le rende plus brave qu'il n'est sage. Cependant, il se peut également qu'il soit en larmes. Assez littéralement. Ses yeux le piquent depuis tout à l'heure et il sent des larmes de pure terreur couler sur ses joues qu'il le veuille ou non. Dormouse gronde quelque-chose dans le fond de sa gorge.

(un juron sans doute)
(ou un presque-sanglot)

« Trouve toi un autre bouffon, peine-t-il à ajouter, j'ai- j'ai quitté le cirque. »

(car c'est bien là le fin mot de l'histoire, non ? dormouse n'a pas aussi peu d'empathie qu'il veut bien l'admettre. dormouse comprend mieux qu'il n'aimerait. le cauchemar cherche une réaction. le cauchemar s'ennuie. il ne profite pas de l'accalmie; il cherche un orage)

Puis aussi vite qu'il lui est venu, son courage le quitte et il tourne les talons. Sa main est crispée sur l'anse de son sac. Dans son empressement, il ne pense même pas à aveugler le cauchemar, trop occupé à contrôler son souffle. Quitter le marché. A grandes enjambées, pour ne pas être rattrapé par le poids de ses propres mots, Dormouse s'éloigne des étals.

Ce n'est pas qu'il a tort, tempête une partie de son esprit. Il n'a pas le temps pour du baby-sitting. Pas la volonté. Pas l'énergie. (pas l'espace mental) Ce n'est pas qu'il a tort, mais il a eu si tort de le dire et maintenant rien ne va. S'il était dans l'oeil du cyclone jusqu'à présent, il est maintenant certain qu'il vient de le quitter

sur un coup de tête
quel imbécile
quel sot

quelle abjecte horreur
Insomnia
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Send your nightmares across the river

Dormouse x Insomnia

Si lumineux d’apparence, tu n’es que l’ombre de toi-même en ma présence et si je déplore de te connaître rayonnant, je contemplerais tes ténèbres. Offre-les-moi, je les mérite pour notre passé commun. Refuse-les-moi et je les provoquerais tout de même sans briser cette parole que je t’ai donnée. Je ne suis loyal qu’envers lui, toutefois rompre les promesses que je fais à autrui ne serait qu’un échec de plus à honorer les siennes. Ainsi je m’efforce d’être plus raisonnable et mesuré dans mes propos. Chaque mot est pesé, tu es à l’abri de mes charmes, mais aucunement de moi. Ta main effleure à peine la mienne et je souris de constater la traitrise du geste si innocent soit-il. Un merci plus tard, tu t’éclipses et me laisses te rattraper en quelques pas. Où comptes-tu fuir ? Je suis là, regarde-moi.

Je ne cherche à nuire qu’à moi-même, tu ne t’en réjouis pas ? Sans me donner le coup de grâce, car tu en es bien incapable, tu pourrais faire des ravages équivalents à ceux que je t’ai infligés. Alors, pourquoi t’y refuser ? Tu ne vaux pas mieux que moi, personne n’est supérieur hormis ceux auréolés d’une chance inouïe. Nous n’en possédons rien. Si tu décides de ne pas jouer, je le ferais à ta place, approchant, te conduisant s’il le faut à meilleur endroit non pour t’isoler, seulement pour te contraindre à m’accepter. S’en est trop et dans l’or de tes yeux je décèle ce reflet merveilleux, cet éclat luisant comme une nuée d’étoiles dans la nuit. Tu es enfin en colère et le tranchant de ta lame résonne dans ma tête à m’en faire frissonner. Bien, c’est un début. « À défaut d’obtenir ce que je souhaite, les visages connus m’attirent comme un aimant » n’est-ce pas ton cas ? Bien que tu voudrais me soustraire à ta vue, tu ne peux te détacher de moi.

Les seules ombres à cette perfection dans tes coups sont ces larmes qui roulent et si j’en connais la raison, je n’en suis désormais plus la cause. La confiance que tu m’accordes n’a jamais été plus qu’un filament à peine visible qui tient bon malgré tout. Et je m’en saisis pour te ramener à moi. « Il n’y a jamais eu de cirque et tu n’as rien d’un bouffon, ne te méprends pas sur mes intentions » si peu louables soient-elles, je ne compte pas être le bourreau à nouveau. J’en donne seulement l’impression. Accorde-la-moi, ton attention. Il n’y a d’existence pour moi qu’en cette tempête qui gronde en toi et que tu refuses de laisser éclater. Pourquoi ? Tu en as tant le droit, je ne comprends pas.

Mes pas se pressent et je te talonne d’un air grave. Je suis insatisfait d’en arriver à pareilles extrémités. « Je te donne une occasion de faire parler ta colère et tu ne la saisis pas, crains-tu à ce point que je te le fasse regretter ? Ou est-ce toi-même que tu cherches à fuir ? » je ne suis nullement exempt de mes propos, au fond si je souhaite tant sa compagnie à lui et personne d’autre aux alentours, n’est-ce pas pour ressentir quelque chose et m’apporter quelques coups supplémentaires ? Seulement, je ne peux me blesser moi-même, alors fais-le, tant que j’en éprouve le besoin.

« Dormouse, regarde-moi, pourquoi ne pas t’y abandonner ? » ainsi tu saurais ce que j’ai ressenti d’être à la fois l’invincible d’un royaume et le vulnérable d’un autre. Je ne fais exception que lorsque je le décide, mais tu as cette chance d’être parmi mes cauchemars. J’éprouve peut-être une certaine culpabilité, mais elle ne sera pas éternelle. « Pourquoi t’obstiner ? » il n’y a ni droit chemin, ni mauvais, seulement des faits, des actes et des sentiments pour lesquels nous agissons, alors cède-moi. « Montre-moi encore, l’or ardent dans le fond de tes yeux, celui capable de me brûler » je le conçois, ça n’est pas courant d’apprécier la douleur et je m’y complais pour savoir n’être digne que de cela. Je le contourne, manque de le percuter par son élan et pose une main gantée sous son menton dans une ultime provocation. « Crois-tu être le seul dont la vie est un sursis douloureux plus qu’une balade agréable ? C’est une confidence que tu ne voulais pas entendre, mais tu ne peux pas l’ignorer » moi aussi, je suis fait de chair, d’os et d’ombre et quelque part, bien caché, les battements d’un cœur tonnent, fébriles, nourris par bien des choses qui ne lui sont pas bénéfiques. Je n’ai cependant trouvé que cela pour compenser son absence. Tu ne t’en doutes et t’en soucies aucunement et je ne te blâme pas pour cela puisque c’est un secret bien plus gardé encore que celui que je viens de confesser.

Dormouse
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dormouse & insomnia

send your nightmares

across_the_river
des "visages connus", dit-il
déjà, Dormouse a la nausée

C'est quelque-chose qu'il a déjà entendu, mais ça ne réduit pas le poids des mots. L'horreur qu'ils éveillent. Le diable s'est moqué de lui à la perfection. L'a changé tout juste assez pour attirer l'oeil, mais pas suffisamment pour avoir l'air d'une autre personne. Un équilibre parfait pour une torture optimale. Son estomac se retourne tandis qu'il s'éloigne toujours à grandes enjambées, espérant en avoir fini avec cette interaction.

il serait grand temps, selon dormouse
les blagues les plus courtes sont les meilleures

Pourtant, il lui semble que cette farce se poursuit. L'insomnie continue de se moquer de lui, mentant comme un arracheur d'oreille tout en lui emboîtant le pas et le loir a envie de courir. C'est ce qu'il fait de mieux. Fuir et se cacher. (la bravoure n'est pas faite pour lui) Il pourrait laisser ses sacs ici et disparaitre sous sa forme animale.

(il n'irait pas forcément plus vite)
(mais quand on est aussi petit)
(tout devient une cachette)

Dormouse n'a pas de colère a faire parler. Pas de venin à cracher. Pas comme l'entend le cauchemar. Le temps l'a sapé de l'énergie nécessaire à la rancoeur et il n'aspire plus qu'au calme. A une existence sans histoires. La rage est un luxe qu'il ne peut se permettre. Ca demande trop d'efforts. (du moins, il s'en est convaincu) Alors, obstinément, il garde ses lèvres scellées et son regard fixé devant. Loin devant. Loin de l'insomnie et de ses soleils à pleurer.

Mais sa voix le poursuit sans relâche et le loir sait qu'avec des jambes aussi grandes, le cauchemar ne pourra être distancé. Il le suit hors du marché. Hors des prisons. Hors des coins d'ombre et des trous de souris. Il le suivrait jusque dans la lumière, hors de Tree Town et des Caves. Cette horreur n'est pas l'une de celles qui fondent sous les rayons du soleil.

la peur l'étreint toujours
ses griffes sont immenses
il les sent s'enfoncer sous sa peau

Quand Insomnie lui dit de le regarder, Dormouse n'écoute surtout pas. Ca lui ferait trop plaisir. Ce qu'il dit n'a aucun sens de toutes façons: s'abandonner est un privilège des puissants et Dormouse est faible. Si faible. (trop pour se montrer imprudent) Dormouse est un clown triste sans feu ni or qui aimerait vraiment qu'on le laisse tranquille. Rien d'autre ne l'intéresse. Il a déjà trouvé quelques trucs qui lui plaisent, dans le royaume déchu. Quelques trucs doux et sans danger.

Insomnia n'est ni l'un ni l'autre
alors forcément, il n'en veut pas

Pas que son opinion importe beaucoup pour le cauchemar, visiblement. Dans un moment qui lui tire un sursaut de terreur, il se glisse sur son chemin. L'arrête dans son élan. Ses yeux qui avaient cessé de couler le brûlent de nouveau et lorsqu'une main attrape son menton, il est surpris de ne pas sentir de griffes. (trop pour penser à s'écarter) Puis l'insomnie lui parle et il aimerait que ça cesse.

« J'ai encore appris.. quelque-chose d'inutile. marmonne Dormouse, regardant loin, très loin au dessus de l'épaule du cauchemar, A-A croire que rien d'autre.. ne sort de ta bouche. »

Tout comme rien de ce que lui a dit le loir ne semble faire sens dans son esprit. Chose tout à fait possible. Insomnie est fou, comme tout le monde. Un fou qui n'écoute rien. Un pétrin dont personne ne le tirera, réalise Dormouse. Alors, décidé, il se mord la lèvre pour ne pas que sa mâchoire tremblote. Redresse un peu son dos. L'eau salée coule toujours. Ses yeux restent d'or noyé.

il est terrifié
on ne le sauvera pas

« Je ne veux plus t'entendre. déclare-t-il en attrapant le poignet du cauchemar, La fête est finie. »

alors Dormouse tire le rideau
et les ténèbres tombent

Voilà bien longtemps qu'il n'a rien fait de tout ça, mais le pouvoir lui vient naturellement. Il efface la vue d'Insomnia. Ecrase les sons pour qu'il n'en reste rien. Lui ôte même le toucher. (par précaution) Alors qu'il lâche prestement son poignet, reculant d'un bond nerveux, l'ancien Pique se dit que le moment est parfait. Il a les ciseaux dans sa poche. La cible à portée.

Mais son corps entier tremble et au lieu de poignarder ou de fuir, il recule de quelques pas maladroits. Hoquette piteusement. Même un jeune daim serait plus habile, se dit-il avec un fond de colère dont il se pensait incapable. Un fond d'indignation. (sa propre faiblesse est bien agaçante) Les émotions ne l'ont jamais aidé, cela dit, alors Dormouse repousse tout ça très loin. Dans la case "sans intérêt". Il respire profondément, sentant la fatigue s'infiltrer à chaque seconde où son emprise sur le cauchemar persiste.

un nouveau sanglot le secoue
il plaque une main sur sa bouche
s'essuie le visage d'un geste rapide

Pas le temps pour ça, pense-t-il. Il ne sera rassuré qu'une fois hors de portée. Alors il tire sa capuche vers le bas et file entre les maisons. Mais tandis qu'il s'éloigne, sans s'en rendre compte, il rend quelque-chose au cauchemar. Quelque-chose d'affreusement essentiel. Dormouse lui rend les sons.
Insomnia
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Dormouse x Insomnia

Les chats s’amusent de leurs proies et je ne suis guère différent à te courser ainsi. Pourtant tu ne te défends pas quand tu en as les moyens, tout autant que moi. Pourquoi ? Le bien, le mal, la moralité sont des notions que je ne suis enclin à juger pour n’en être ni le digne ni l’impie. Je suis l’un comme l’autre selon le temps et l’humeur, mais toi, demeurant constant, tu gardes ce silence glaçant. Suis-je de si mauvaise compagnie ? Tu ne le sais même pas, n’imaginant que le cauchemar de tes souvenirs dont je ne suis que l’ombre. J’inspire profondément, me hisse à ta hauteur et te freine dans cet élan fougueux de fuite. Regarde-moi, je suis un instrument sans maître dont le plaisir n’a rien à voir avec l’horreur que tu as connue, libre, et prisonnier à la fois. N’est-il pas normal que je veuille comprendre à mon tour ce dont je peux profiter à présent ?

Enfin, le temps ralentit et tu m’accordes quelques précieuses secondes à m’asséner quelques coups plus douloureux que mes espérances. Je ne suis ni surpris, ni heureux de recevoir cette méchanceté. Je la mérite et je l’ai savamment initiée. « Peut-être parce que tu ne m’en laisses pas le choix » discuter ne devrait pas être si compliqué pour nous si tenté que tu fasses fi des discordances de cordes frottées avec trop d’avidité. Je ne veux que tes vérités pour adoucir mon existence lassée de ces craintes fondées. Elles nourrissent mon égo sans état d’âme et ne trouvent le chemin pour combler ces manques creusés sous ma peau. Ta main sur la mienne et les ordres qui tonnent soudainement m’enhardissent. Les sons s’épuisent, ma vision se trouble et devient néant et ton contact se soustrait au mien. Je ne suis plus rien. Sensation exquise qui étire un sourire sur mes lèvres fines et si je les remue, je ne suis en mesure d’en cueillir les mots que j’ai susurrés. « Le sommeil est-il semblable à la mort, Dormouse ? Voilà un cadeau auquel je ne m’attendais pas »

Tu m’as privé de mes sens, me laissant avec mes pensées. L’imaginaire m’est accessible, mais il est limité. De ces douces images que nos esprits sont capables de faire surgir je ne peux me référer qu’à celles que je contrôle, ne pourrais-tu pas me donner plus ? Quitte à ce que mon repos soit éternel pour y goûter une fois, je suis prêt à tout. Mais je suis retenu pour quelques raisons, m’infliger de vivre est une punition pour moi, un soulagement pour lui.

Les sons reviennent et je t’entends t’éloigner, suivant tes pas. Est-ce bien les tiens ? Je ne ressens ni douleur, ni peine particulière juste la profonde solitude que j’essaie d’esquiver et que tu m’imposes comme je me suis immiscée dans cet espace qui t’était réservé aujourd’hui. Peu importe si les battements s’accélèrent et que mon souffle soit erratique. Si mes muscles se tendent de ne comprendre ce qui m’arrivent, c’est que je ressens enfin quelque chose d’autre que la monotonie de mon voyage ici. Ces ténèbres qui m’engloutissent enfin ne peuvent être comparable cette fois avec les chants de ces maudits oiseaux et je n’ai plus à craindre que la clarté du jour nuise à mes divagations quand elles ne sont en mesure de rivaliser. Je suis fou d’admettre que la cécité et la surdité sont un remède à mes maux, ils n’en sont qu’une pâle copie, mais la meilleure que j’ai pu expérimenter.

« C’est pathétique » je suis pathétique, mais je ne cesserais de te courir après pour un peu plus de ce traitement. Que ressens-tu à le faire subir ? « Nous ne sommes pas si différents finalement, est-ce donc cela que tu fuis tant ? »

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