Nom civil Insomnia
Age apparent ce n'est qu'un chiffre, donnez-moi l'âge que vous souhaitez, je m'en fiche.
Arrivée/naissance dans les Otherlands Il y a si longtemps, plus d'une centaine d'années après Alice, mais les dates ne sont qu'un repère sur une route bien longue pour moi.
Orientation sexuelle Faites-moi rêver et peut-être que je vous offrirais ma personne. Il y a bien plus de manière d'y parvenir que le sens littéral et un seul être qui les combines toutes. Passez votre chemin.
Groupe La neutralité me sied pour une fois mieux que le gris monotone du royaume noir.
Race Déjan'thé.
Origine Des rêveurs, je suis né. Anomalie, je suis l'Insomnie, l'incarnation du manque de sommeil et des troubles qui lui sont liés. Est-ce suffisant ? J'aurais préféré naître d'un conte, que de mon nom il n'y ait pas ce préfixe négatif.
Fonction je rallonge les journées de ceux qui me paient en services à titre de trois personnes par vingt-quatre heures et déambule dans le palais à la recherche de postes à pourvoir sur l'instant quand mon temps est trop peu sustenté.
Âme Je ne l'ai plus depuis longtemps et je ne compte pas la récupérer dans l'immédiat, j'ai bien d'autres objectifs prioritaires à mon sens. N'en déplaises aux adeptes des fins heureuses, la mienne n'est pour l'instant pas écrite et son dénouement ne sera plaisant que sous certaines conditions bien précises.
Particularité une perle sur le front et si ça n'est pas suffisant, mes cheveux change de couleur pour passer du brun au blanc suivant les états d'âmes de mes semblables.
Pouvoir Je suis affecté par mon propre don et croyez-bien que ça ne m'enchante guère d'être à ce point une plaie. Sur commande, la perle étincelante sur mon front fait briller l'éclat doré de mes yeux et à mon toucher, le sommeil vous quitte. Cet effet s'estompe au bout d'une nuit, je ne peux l'utiliser en moyenne que sur cinq personnes, mais il est possible que son contrôle m'échappe parce qu'il est lié à mes émotions
Classe sociale Oscillante entre raisonnable, piètre et démesurée.
Insomnia
Ft. Emet-Sekch (FFXIV)
Physique
Commençons par le plus simple, mes cheveux sont bruns et possèdent des reflets cuivrés plus ou moins visibles, hormis une seule mèche qui elle est d’un blanc immaculé. Ils sont d’une longueur raisonnable pour cacher les pourtours d’une mâchoire entre ovale et diamant et je l’avoue, je ne les coiffe que très rarement. Pour une raison inexplicable que j'apprécie grandement, la tendance s'inverse et le blanc neigeux domine entièrement, particularité familiale et chérie.Du reste, mes yeux sont ambrés, semblables à la couleur rassurante des grains prenant un bain-de-soleil et bordant la mer. Au milieu de mon front se remarquera une perle d’où je tiens mon pouvoir et qui souvent fait briller mes yeux d’une émotion trop forte ou d’une maîtrise, il est impossible de ne pas voir quand je l’utilise.
On me trouvera élégant et imposant, parce que ma hauteur me le permet et mes épaules que j’agrémente de vêtements larges dans le but de cacher une taille fine et marquée. Mais pour les plus subtiles, il ne sera pas difficile de remarquer la finesse de mes traits, que ce soit par mes longs doigts veineux et osseux ou par mes postures bien souvent trop droites pour ne pas en remarquer mes formes que je trouve désaccordés.
Dédain, méprise et sarcasme se liront bien vite sur mes lèvres et dans mon regard, ne vous attendez pas à l’amusement sans un peu de vice. Je n’en suis pas responsable officiellement, blasé, brisé sans doute, appelez cela comme vous le souhaitez, il m’est difficile d’exprimer plus, à moins de savoir faire briller mes iris et une seule personne y parvient comme aucune avant elle. Même si mes sourires s’étirant sonnent faux, ils sont d’autant plus vrai que je ne cache ni le bon, ni le mauvais et en cela on ne sait me prévoir, moi, l’insomnie.
Le mental
Mon allégeance n’est sûre que pour une seule et unique personne. Elle ne le sait pas et c’est une chance ou une malédiction selon le point de vue. Je suis excessivement blasé par nombre de choses et mon ennui est tel que je m’amuserais de toute nouveauté que l’on pourrait me présenter pour m’en lasser aussi vite. Je voue cependant une fascination pour tout ce qui touche de près ou de loin aux rêves. J’en possède également, mais ils ne sont jamais inconscients à la différence de mes semblables.Mon état s’apparente à de la tristesse visiblement, mais si j’en nourris un peu, je ne le suis pas vraiment. Coupable en revanche, c’est certain, gare à ceux qui veulent abuser de mes doutes cependant, je servirais un sourire cruel et les maudirait d’une insomnie douloureuse. Si je pouvais la renouveler à ma convenance, soyez sûrs qu’il y aurait eu plus de morts que ceux ayant péri sur demande.
Je me fiche bien de ce qui peut arriver au monde, tant que le mien ne s’écroule pas. En somme, tout ce qui m’intéresse, je le tairais et si vous l’apprenez, veillez à ne jamais vous trouver au milieu de mes affaires, je ne donnerais pas cher de votre peau. Je ne suis sensible qu’à très peu de personnes et ainsi rares sont-elles à pouvoir dominer tout mon être à régir la pluie et le beau temps sur mes émotions. Je ne suis marionnette qu’entre ses doigts, mais il n’en a jamais abusé.
Êtes-vous satisfaits du spectacle ?
Histoire
De ma création je ne conserve que le souvenir douloureux d’un fils à l’esprit fragile, malléable et dont la défaillance s’est répercutée sur moi. Je suis une anomalie au sein même d’une communauté dont les merveilles sont un monde à part entière, voire plusieurs puisqu’il n’y a aucun rêveur semblable en ce monde. Je suis plus issue de cauchemars, insomnie témoignant de l’horreur, incapable de les rejoindre ailleurs qu’en étant éveillé. Et s’il avait été possible de le leur cacher, je l’aurais fait sans la moindre malice. Au lieu de ça, c’est un vice, une cible brillante servie sur un plateau et s’ils ne m’ont aucunement méprisé, n’être pas des leurs malgré tout m’a poussé à corrompre mon créateur. Par influences dont je faisais partie, il est devenu un autre, prince du royaume noir en en créant le bourreau. Mon créateur n’était qu’un enfant et j’avais appris à l’aimer, lui et les siens.Sa fratrie aussi particulière, leur parent dont le cœur pur se satisfaisait de voir leur royaume en propension et j’ai tout détruit. Dans sa folie, le fils prodige s’est emprisonné, instrument créateur des ténèbres de ce monde, il a servi un roi dont il était le père et j’ai préféré le suivre. Si tout l’amour dont j’étais capable était pour eux, issue de cette même lignée chaotique, je ne pouvais être refusé et j’ai veillé sur lui.
Dans les déchirantes réunions, je n’étais qu’un fardeau, quand bien même aucune parole n’avait trahi ce fait, mes doutes ne tarissaient jamais, au contraire. Était-ce la culpabilité ? Je me suis juré alors de leur rester fidèle, à eux, à lui qui me fascinait tant. Faiseur de rêve quand moi, son opposé je les évaporais d’une caresse pour ne laisser que cette réalité douloureuse. Mon âme fut le prix de ces silencieuses séances, rédemption nullement remarquée pour avoir tu ce détail, car du reste j'en étais instigateur et devais en porter les tourments seul.
Le temps a passé, la nation du sommeil s’est endormie, délicieuse ironie je me sentais si seul. M’éloigner de lui était peut-être le pire, à la fois la meilleure façon de le laisser respirer, loin de mon influence, de ma corruption, car là où je suis la nuit profonde et sans couleurs, il est le soleil rayonnant illuminant la noirceur de toute âme. Comment ne pas brûler lorsque je suis trop proche ? Pourtant, il n’a jamais été cruel et j’aurais voulu qu’il le soit pour me sentir moins responsable. Je le retrouve, parfois, sans que ça ne soit suffisant et je tais mon besoin agaçant de souiller son travail dans l’espoir de le croiser, de l’approcher et de lui dire ce que je crains depuis toujours. Cela pourrait causer sa fin. Trois mots si simples et qui n’ont pris leur sens qu’en étant siens.
Le temps est une valeur immuable que je persiste à combler pour épancher mes journées interminables. Chacun marque une trêve en s'endormant paisiblement là où je ne semble vivre qu'un éternel châtiment, loin d'eux tous et de ce monde duquel je n'ai jamais franchi le seuil. Mes frais pour connaître ce quotidien pour quelques heures supplémentaires à errer enchaîné à ces terres étaient fait de services, gare à ceux qui ne me satisfaisaient pas lorsque je le demandais en retour, la mort est une continuité comme une autre après tout. Le nombre de serviteur ne devait jamais tarir cependant et en faisant partie, je comblais les postes au besoin, la fatigue ne m'atteignant guère.
Puis il disparu, m'offrant plus de liberté par son absence et ce droit légitime de faillir à mes devoirs excessifs, m'élançant à la poursuite d'un marchand de rêves.