The otherlands
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 don't be mad at me please (+) Cheshire (pv)

Mad Hatter
Maître des Fufufu~
Icône : don't be mad at me please (+) Cheshire (pv) K5OhCv3
Citation : “I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours.”
Messages : 119
Âge : 26 ans / des siècles
Race : Déjan'thé
Métier : Producteur de thé
Avatar : Mephisto [Blue exorcist]
Origine : Alice au pays des merveilles
Pouvoir : 3 chapeaux magiques ~
https://docs.google.com/document/d/1rkHGXtkZGdVvW2fszP8dbZFEeHLbT_4MA7YFh5J9E_s/edit#heading=h.a3x69q32ocg5
Mad Hatter
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don't be mad at me please
CHESHIRE x MAD HATTER
Les voyages d’affaires, le chapelier fou en faisait de temps à autre et en son absence, qui tenait le manoir ? Le chat qui était absent et qui refusait cette responsabilité, mais se faufilait paradoxalement plus comme un chien de garde discret et son double qu’il affectionnait et qui manquait cruellement de confiance en lui. Sad Hatter n’était pas son ombre, il était son égal et s’ils avaient une exploitation de thé, la boutique des suicides dans laquelle il travaillait était elle aussi célèbre par son nom, celui du propriétaire et l’immortel aux conseils judicieux pour en finir avec la vie. Triste sort que d’en arriver à vouloir disparaître. Mad ne le jugera pas, il ne niera jamais ne pas y avoir pensé, mais il se garde de le dire à ceux qui pourraient lui nuire. D’un sourire, il retire sa joue de contre son poing, se redresse de toute sa hauteur et s’appuie sur un parapluie long en quittant la voiturette qui l’a déposé au domaine. Il sait qui a gardé sa demeure en son absence. Le chat, il ne l’a plus croisé depuis leur dernière conversation. Folie furieuse et ravageuse, entretien dangereux entre des entités non maîtrisées, le styliste a révélé bien des choses et si ça lui a permis de se délester d’un poids depuis longtemps trop lourd pour son cœur, ce n’est que pour le remplacer par un fil qui s’enroule autour pour le presser dans une pelote. Jusqu’à quand ? Il sait qu’il l’évite volontairement, le sent parfois ce parfum sauvage, mais ne le trouve pas. Il lui semble que dans la nuit, des ombres dansent dans la pièce, mais dès que ses yeux s’y posent, il n’y trouve rien d’autre que le vide.

Un vide qui le trouble et qu’il a laissé volontairement. Pour combien de temps ? Se demande-t-il encore. Il le confrontera un jour prochain, agira simplement comme si rien n’avait été dit, avec autant de caresses et de subtilité qu’il en a toujours fait preuve. Il soupire et ouvre la porte, laissant filtrer la lumière d’un ciel étoilé dans l’obscurité du manoir. Lorsqu’il ferme et se défait de son manteau, de son chapeau, il allume la lumière. Surprise, elle s’éteint aussitôt. Ah ? Il cligne, conscient que quelque chose ne va pas. Pourtant… ça ne le dérange aucunement. Mad dépose ensuite la canne, se freine en observant le portemanteau. Son chapeau a disparu. Un sourcil s’arque tandis qu’il replace ses fines lunettes aux bordures violettes. Son geste se poursuit et la hanse se dépose sur l’objet. Il a besoin d’un bain ou d’une douche, laissant rouler la valise jusqu’au fond du couloir où sa chambre se trouve après quelques minutes de marche. Il défait y défait sa cravate, la laisse sur le lit et retire les boutons de manchettes déposés sur la commode. Plus aucun bijou ne traine tandis qu’il se retrouve face à la porte de la salle de bain qui est fermée. Tiens ? Un instant, il pense à Sad et espère que ce n’est pas l’une de ses tentatives. Son regard s’assombrit, restant figé sur la poignée. « Sad ? » il s’apprête à repartir, qu’importe la nudité, la gêne, Mad Hatter lui laissera toute l’intimité dont il a besoin une fois s’être assuré que tout allait… bien. Le chapelier toqué récupère un trombone dans une petite boite sur sa commode, prêt à crocheter la serrure s’il le fallait.
#94bc76
* quand mad n'est pas là... c'est le chat qui danse
PHARAOH LEAP CREATES
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and don't be sad

i  couldn't live without you

feat @mad hatter

Des jours qu’il n’y avait pas mis les pieds, pourtant le voici à errer comme bon lui semble. Ces temps-ci, Cheshire se fait discret, reprenant généralement l’apparence de cet étudiant qu’on pourrait croiser à tous les coins de rue sans jamais le remarquer. Il ne s’est pas assagit, loin de là, il s’est même battu pas plus tard que hier. Il a juste besoin d’un minimum de tranquillité, de réfléchir sans que personne ne vienne l’ennuyer. Lui-même ne sait pas pourquoi il se prend autant la tête. Ce n’est pourtant pas dans ses habitudes de se tracasser ainsi. Il réfléchit trop, oui, mais uniquement s’il est question de mettre au point un plan afin d’embêter quelqu’un en particulier. Ces jours-ci, s’il semble toujours de mauvaise humeur, c’est bien car il ne peut oublier cette dispute qui n’en est pas une. Il préfère se la remémorer à la manière d’un conflit plutôt que d’une confession. C’est qu’il est plutôt étrange, le chat.

Il n’attire l’attention de personne, ce fameux étudiant qui passe ses journées dans le domaine en l’absence du propriétaire. Et à la nuit tombée, personne n’ose réellement s’approcher de ces lieux, alors Cheshire se sent davantage libre de ses mouvements. Il ignore où est Sad mais qu’il soit là ou non, lui compte bien reprendre ses recherches. Cette âme n’attend que d’être trouvée. L’image du talisman lui semble si floue dans son esprit, mais il est persuadé qu’il reconnaîtra la montre lorsqu’il la verra. Ne voulant éveiller aucun soupçon, le chat n’allume que très peu de lumière pour entreprendre ses recherches. L’obscurité ne le dérange pas et la lune est déjà bien haute dans le ciel, inondant les pièces de son rayonnement. Le voleur s’applique à tout laisser en place, il ne veut pas laisser de trace après tout… Seulement, après plusieurs heures de recherches, il commence à perdre patience. Ses mains de cleptomane se posent là où se trouvent objets de valeurs et petites babioles qu’il enfouie aussitôt dans ses poches. Ce n’est pas ce qu’il cherche pourtant. Ses propres affaires se retrouvent éparpillées un peu partout, tout d’abord parce qu’il a vite chaud à force de chercher, mais aussi car il n’y a pas résisté ; l’envie de se servir dans l’armoire du chapelier était bien trop grande. Et la déception le fut tout autant, fallait s’y attendre, rien n’est à sa taille. Quel dommage pour lui qui comptait bien prétendre être un chapelier lui aussi, par simple ennui. Pause de courte durée, le chat continue sa chasse et se retrouve face à tout un tas de montres, toutes différentes l’une de l’autre. C’est pas vrai, qu’il se dit, quelle poisse… Pourquoi le chapelier en a-t-il autant ?! Il fouille malgré tout, se dit que peut-être l’une d’elle lui semblera plus particulière qu’une autre ? Ça n’en finit pas, ses espoirs sont vites réduits en poussière. La patience atteint bien trop vite ses limites, si bien que certaines pièces semblent avoir fait face à une véritable tornade. Tant pis pour la discrétion, il aura certainement le temps de ranger avant que Mad ne revienne de son voyage. Il doit bien avoir quelques jours devant lui. Connaissant le géant, Cheshire cherche même en hauteur, dans les étagères les plus hautes, non sans peine – lorsqu’il ne porte pas ses talons, il perd de bien précieux centimètres alors il se retrouve contraint de déplacer bon nombre de chaises pour s’en servir d’escabeau. Sans surprise, le chaton ne trouve toujours rien et enrage.

Lassé, le voleur délaisse ses recherches au profit d’un bon bain chaud. Autant en profiter, ce n’est pas dans sa planque de fortune qu’il peut se permettre un tel luxe. L’eau glisse sur ces hématomes qu’il collectionne précieusement, cela lui fait un bien fou. Personne ne peut comprendre ce plaisir ressenti quant à ses blessures douloureuses, pas même Sad. Mais pour le chat, son corps n’est qu’un canevas et ses bleus, quelques galaxies tracées négligemment par des coups de pinceau peu habiles. Il soupire et avant même qu’il ne s’en rende compte, il finit par s’assoupir. Sommeil léger, une voix lui parvient. « Sad… » qu’il répète à voix basse dans son sommeil, toujours inconscient. Pourquoi pense-t-il si soudainement à Sad ? Il se réveille petit à petit, passant une main sur son visage. Quand est-ce que le voleur s’est-il endormi ? L’eau lui parait déjà tiède. Il n’est pourtant pas prêt à se lever, l’esprit encore confus. Seulement, un étrange son lui parvient. Son regard s’oriente vers la porte et là il remarque avec effroi qu’on est en train de forcer la serrure. Oh non, c’est pas vrai ! Maintenant, il comprend mieux, il n’avait pas rêvé. C’est bien le chapelier qui appelle son frère. Devrait-il faire le mort ? Se faire passer pour Sad ? Ou disparaître ? Mais il doit d’abord récupérer ses vêtements. Où sont-ils déjà ? Le verrou cède, lui n’ose toujours rien dire. Pris de panique, il se hisse avec hâte hors de la baignoire et a tout juste le temps d’enrouler maladroitement une serviette autour de ses hanches. « N-non ! Tout va bien… » Encore trempé, ses pas glissent sur le sol, il perd alors équilibre et chute dans un bruit sourd. Quel idiot. Le chat se rattrape à la baignoire et se relève en grognant. « … Mon frère. » qu’il termine tandis que la porte est déjà entrouverte. Il déglutit, son regard rencontre celui de Mad. Peut-être devrait-il être gêné par cette situation, néanmoins, son seul embarras est de s’être fait remarquer si bêtement après l’avoir soigneusement évité pendant tout ce temps. Il s’éclaircit la gorge et finalement, lui lance le plus naturellement possible « Mad… T’es déjà de retour ? T’as fait bon voyage j’espère ? »
. . . . [ insert awkward crow sounds comme dans naruto ]
Mad Hatter
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CHESHIRE x MAD HATTER
Le silence de la nuit est redoutable, beaucoup en serraient effrayés, Mad s’en délecte au contraire, bercé par les seuls sont de son immense jardin et des craquements dans la demeure, certes rénovée, mais ancienne. Un véritable cocon qu’il entretient pour tous ceux qui apprécient y passer du temps : particulièrement ses proches puisqu’il n’ouvre pas la porte du manoir à tous. La cour est assez grande pour suffire aux convives, du reste ils ne connaissent que le long couloir menant à la salle de bain et aux autres services relevants de besoins plus que de curiosité à étaler. Il en compte beaucoup, au fil du temps le styliste a appris à les organiser et surtout à ne pas les entreposer au même endroit, ayant un certain cadre à respecter, il souhaite que chaque pièce soit appréciée à sa juste valeur. Interdit de dépareiller les objets, de valeur ou non, ça n’a d’importance que pour l’œil… enfin, pour quelques une des babioles. D’autres recèlent des trésors bien plus grands que la valeur de l’objet en lui-même. Il sourit, fatigué et pensait pouvoir se détendre, non sans avoir remarqué les quelques anomalies produites. Il ne s’en était pas inquiété, pensant que le chat a dû faire son retour et qu’il était moins importuné par sa présence. Une chose qui le rassure, même s’il ne l’a pas encore croisé.

La porte est fermée. Sad y est peut-être et le chapelier fou l’appelle pour être certain de ne pas le retrouver mort une fois encore. Ce ne serait pas nouveau, ce ne serait pas honteux pour lui, il comprend ses motivations et ne lui en tiendra pas rigueur, lui laissant l’intimité dont il avait besoin. Néanmoins, toujours inquiet il l’appelle. Le silence lui répond, le poussant à ouvrir malgré tout. Quelqu’un s’agite, mais il ouvre déjà et les mots qu’il entend sonnent comme faux, car la bouche qui les prononce possède de petits crocs. Le grincement de la porte fait office de transition à son regard perplexe. Cheshire est là. Cheshire est nu. Il cherche à comprendre. Un frisson imperceptible le prend tandis qu’il reste droit à l’observer de sa hauteur. Ce n’était pas surprenant que le voleur se soit immiscé dans cette demeure, ni même qu’il soit si bien renseigné, après tout, il n’est pas le seul à courir dans les couloirs avec autant de discrétion que le plus petit insecte. Mais il était en revanche étrange qu’il lui adresse la parole avec autant d’aisance. Autant qu’il le pouvait, si tenté que Mad puisse comprendre son embarras. « Le séjour a été écourté en effet. Je me porte bien, chat et j’ose espérer que toi aussi » dit-il de ce ton mi-formel, mi-amusé tant le sourire sur son visage se devinait. Ses yeux d’un vert étincelant s’effacent lentement, la porte se refermant en même temps qu’il lui laisse entendre « Je t’apporte des vêtements » il n’y en avait pas à sa taille, certes, dans son armoire seulement. Un petit rire lui échappe tandis que sa main couvre sa bouche lorsqu’il constate qu’il a été inattentif à l’état de sa chambre. C’était si commun qu’il ne s’était pas imaginé une seconde avoir à y faire face si tôt. Mais il était heureux et s’empressa de récupérer des vêtements que le chat laissait parfois faute d’être en bon état et qu’il avait recousus non sans que les fibres du tissu n’en soient convenables. En d’autres termes : acceptable dans le langage du chapelier fou signifiait presque comme neufs.

Si son ami ne les avait pas trouvés, c’est qu’il était à la recherche d’autre chose et Mad savait. Par ailleurs, il n’entreposait pas les vêtements qui n’étaient pas à lui ou à Sad dans cette armoire, le chat avait la sienne sans le savoir… il était un bon modèle pour le nombre de déguisements qu’il ne lui avait jamais proposé, faute de savoir qu’ils étaient sans doute un peu trop parfaits. Oui, le chapelier a un certain égo à satisfaire. Il apporte le sur-mesure glisse seulement sa main et le cintre, l’accroche derrière la porte et s’affaire en cuisine pour quelques muffins, du thé et des morceaux de chocolats, le tout déposé une fois prêt sur un plateau. Mad l’attend sagement, un plaid déposé à son intention. Il appréhende autant qu’il espérait ce moment.

Le tic-tac d’une horloge se fait entendre au loin. Il n’y a pas un bruit, pas l’ombre d’un chat pendant quelques minutes qui semblent s’éterniser. Le chapelier est épuisé, mais il ne manquera pas de puiser dans ses ressources pour tenir compagnie à ce revenant, bien qu’il laisse lentement sa tête se pose sur le dossier du fauteuil. Ses yeux se ferment peu à peu et chaque fois qu’ils s’ouvrent, la silhouette floue dans son champ de vision réduit se rapproche. Alors, dans un sursaut, il se redresse en prenant une grande inspiration et se repositionne, le dos droit, les jambes croisées. « Bonsoir, Ches ~ tu m’as manqué »
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Ce n’est clairement pas comme cela comme qu’il s’était imaginé ces fameuses retrouvailles. Cheshire se voyait bien plus menaçant, toujours un peu rancunier dans le fond. Cette absence qu’il s’était permis d’imposer à l’un comme à l’autre était d’une grande nécessité pour lui. Le voleur a beau agir comme si tout lui paraissait indifférent, il y a bien des exceptions. Il ne peut le nier, il ne voit plus son ami de la même façon. Est-ce une bonne ou une mauvaise chose ? Le chat n’en sait rien et se sent même un peu perdu. Autant il s’est lassé de cette distance, loin du chapelier ; autant il ne pouvait s’empêcher de retrouver sa colère chaque fois que ses doigts se posaient sur cette fameuse morsure – unique preuve de cette soirée si particulière qu’il pourrait sans peine confondre avec un rêve. Néanmoins, cette marque s’est effacée tout comme sa colère s’est estompée. Cheshire voudrait en vouloir encore un peu à son ami, mais il n’a aucune raison valable… à son plus grand désarroi. Alors le voici, à gambader comme bon lui semble en ces lieux qui ne lui appartiennent pas et qu’il connaît pourtant sur le bout des doigts. Si le voleur est d’ordinaire un véritable squatteur, le fait que les chapeliers ne lui imposent pas de réelles limites n’a réussi qu’à encourager ses mauvaises manières. Ainsi, il fait comme chez lui. Et jusqu’à là, aucun des deux frères n’a pu se résoudre à chasser d’ici cette étrange créature.

Il a bien trop tardé, le chat, et maintenant le voilà dans l’embarras. Tout va trop vite, impossible de compter sur ses réflexes ou ses talents de fuyard. Tout juste sorti de son sommeil, le jeune homme tente tout de même de limiter les dégâts. Quelle stupide idée que de vouloir se faire passer pour le chapelier triste. Les imitations ne sont pas son fort. Le grincement de la porte lui fait froid dans le dos, néanmoins dans sa maladresse, le voleur se félicite intérieurement d’avoir au moins eu les réflexes de se dissimuler un minimum. S’il n’est pas particulièrement pudique, il n’a pour autant réellement envie de s’exhiber de la sorte. Sa fierté s’envole soudainement. Les secondes semblent s’écouler avec lenteur. Lui prend toujours bêtement appuie contre la baignoire alors que le chapelier se tient quelques pas plus loin à l’entrée de la pièce. Cheshire peut sentir son regard et l’observe tout autant, il n’a pas besoin d’être devin pour comprendre que son ami ne s’attendait pas à ça. Malgré ses efforts pour faire comme si de rien n’était, cette situation n’a absolument rien de naturelle. Même ses mots ont une étrange sonorité. Sûrement aurait-il mieux fait d’user de son sarcasme ou insolence habituelle, cela aurait été bien plus naturel venant de lui. Les mots de son ami sont tout aussi étonnants, arrachant un rictus crispé au félin qui détourne soudainement le regard. Se pourrait-il qu’il lui en veuille ? Ce sourire lui confirme pourtant que non. Mais Cheshire n’est sûr de rien, alors il ne répond rien. Par chance, le plus grand s’éclipse un moment. Il en soupire, passant une main lasse sur son visage encore trempé. Quel idiot, qu’il se dit à lui-même. Ce serait encore plus stupide de disparaître maintenant sans rien dire. La porte s’entrouvre à peine cette fois-ci, laissant des vêtements qui lui sont familiers apparaître. Ses sourcils s’haussent en reconnaissant le tissu et ses doigts viennent inspecter la matière. Comment se fait-il que ses vêtements, qui pourtant étaient abîmés, soient maintenant intactes ? Un nouveau soupir lui échappe. L’œuvre du chapelier, forcément. Il est bien trop aux petits soins avec lui, il ne devrait pourtant pas.

Le temps de s’habiller et surtout de rassembler ses esprits, le chat quitte enfin la salle de bain. Néanmoins, il ne peut ignorer cette pointe d’appréhension. Mettre de la distance lui a toujours paru si facile, cependant lorsqu’il est question de revenir, cela se révèle quelque peu plus compliqué. Ils en sont tous deux habitués, après tout, la spécialité d’un voleur est bien de disparaître sans laisser de trace. Généralement, le brun finit toujours par réapparaître comme si de rien n’était sans recevoir le moindre reproche de la part du chapelier. Mais… et si cette fois-ci ce n’était pas le cas ? Ah, ce qu’il réfléchit trop en ce moment, le chaton. Grognement de frustration qui lui échappe alors qu’il parcourt les couloirs du manoir. Il récupère par ailleurs ses lunettes délaissées un peu plus tôt sur une commode se trouvant là. Fin prêt à lui faire face, Cheshire rejoint enfin son ami qui semble sur le point de l’abandonner pour rejoindre Morphée. Il a l’air si apaisé. Alors, c’est d’un pas félin qu’il s’approche de lui, ne souhaitant pas faire le moindre bruit. Mais voilà que le chapelier se redresse soudainement, surprenant le voleur au passage. Les bras croisés contre son torse, un sourcil arqué, il l’observe longuement. Tiens donc, le ton de sa voix a changé. Il lui a manqué, vraiment ? Soupir avant qu’il ne lui réponde plutôt sérieusement. « Je ne suis que de passage. » À peine ont-ils l’occasion de se revoir que lui préfère trouver un prétexte pour partir. Son regard désormais ordinaire, d’un noir où se mélangent divers reflets gris, se porte pourtant sur ce plateau si tentant. Il ne cédera pas… pour le moment. Passant ses doigts dans ses boucles de jais encore humides, Cheshire préfère se trouver une excuse. « J’étais simplement venu m’occuper des plantes et de la poussière. Rien de plus. » Piètre mensonge, quoique, cela pourrait en parti expliquer le véritable carnage présent dans certaines pièces tandis que d’autres ont été épargnées. Il s’éclaircit la gorge, ayant soudainement une très mauvaise idée, il continue alors son récit. « Mais, tu vois, je n’en pouvais plus d’empester encore l’odeur de mon dernier client. » qu’il dit, laissant distraitement ses doigts glisser sur le plaid, y appréciant la douceur. C’est si faux, il n’a rien fait de tel en cette soirée. Désir malsain que d’espérer trouver une lueur de désapprobation ou de dégoût dans l’éclat de l’émeraude. Cheshire est buté, il ne change que difficilement d’avis. Malgré tout, il n’est pas bien compliqué et ne résiste jamais à de la nourriture gratuite. Alors, il vient s’installer sur le fauteuil se trouvant en face de son ami, non sans récupérer le plaide qu’il renferme confortablement sur ses épaules. Le vagabond ne fait pas de manières, il se sert et savoure ces douces sucreries. Il ne peut le nier, c’est une sensation très agréable que d’être traiter de la sorte. Son regard est déjà moins froid, discret sourire qu’il ne parvient à dissimuler. Redressant distraitement ses lunettes, le chat prend enfin le temps d’observer plus attentivement son ami. « Tu dois être exténué après un si long voyage… Tu devrais aller dormir. » Qu’il ne se fasse pas de souci, Cheshire est là pour veiller sur le manoir après tout… ou n’est-ce là qu’un moyen de poursuivre ses recherches ? Son fin sourire porte à confusion. Récupérant sa tasse de thé, une agréable chaleur vient se propager sur ses doigts alors qu’il souffle doucement sur sa boisson. « Sad n’est pas là ? » Nouvelle diversion, le voleur préfère porter son attention sur le frère triste alors même que celui qui attire tant sa curiosité se trouve tout juste en face de lui.
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CHESHIRE x MAD HATTER
Ils s’étaient apprivoisés il y a fort longtemps, comme deux êtres en peine, en proie à d’autres prédateurs. Tous deux étaient à la fois chasseurs et victimes aujourd’hui et entre eux, il s’agissait de bien plus qu’un jeu de chat et de souris, car le chapelier n’avait rien du petit animal fragile entre les griffes du chat qui avaient serré son cou. Aujourd’hui, le schéma se répétait, voué à caresser cette limite invisible qu’ils s’évertuaient à mettre, l’un par peur et rancune, l’autre par prudence et obligation. Il est rare de savoir faire plier à ce point le styliste et le félin y parvenait sans peine, par habitude, le propriétaire lui cédait dans son infinie patience, tout ce qu’il voulait ou presque. Il y avait une chose qu’il ne lui donnerait pas. Précieuse, beaucoup trop tant que les griffes n’étaient pas définitivement rétractées et que la pupille outrageusement fine du félidé n’arborait pas naturellement un contrôle absolu sur sa couleur. Mad Hatter était le gardien d’un être qui lui était semblable et ce n’était pas le résultat d’un caractère purement et simplement bon. C’était ce sentiment particulier qu’il voulait bien lui céder et sur lequel, mettre des mots avait été longuement ignoré. Ils les avaient susurrées si bas, pensées si fort qu’il en avait dansé. Il déglutit, la pomme sur son cou remuant comme un ascenseur beaucoup trop lent. Puis il cherche ces vêtements dont le chat ne veut plus et qui lui offrent cette possibilité de créer davantage, comme il avait su le faire pour sa muse.

Les accepteraient-ils ? Souvent, des chemises, des manteaux longs ou des hauts larges d’une matière cotonneuse, véritables cocons dans lequel il l’imaginait bien se lover. Les trous, les fils qui s’en échappaient, il en imaginait les sons de ces déchirures et avait porté sa main plus d’une fois à sa bouche, troublé par l’appel de nouveaux chefs d’œuvres affluant dans son esprit tordu. Le styliste avait repris les tissus pour en créer de nouveaux. Certains arboraient des capuches longues aux emplacements suffisamment larges pour y passer des oreilles sans que le tissu ne soit étouffant pour ces membres sensibles, ni trop lourd pour être désagréables. La longueur dépendait de la tenue, souvent près du corps pour allonger la silhouette fine du chaton et le grandir davantage… puisqu’il complexait sur sa taille, du sur-mesure se devait d’être fait afin que jamais le manteau ne tombe trop bas. A l’intérieur, de multiples cachettes sur de la fine soie, rendant les ouvertures presque imperceptibles pour ceux qui ne connaissaient pas les emplacements et qui ne pouvaient les parcourir avec autant d’efficacité que le détenteur du manteau. Quand il s’agissait de court, le choix d’un cuir noir ou d’une matière similaire s’était imposé à l’esprit du chapelier, rendant les manches longues se terminant plus larges et se fermant souvent à demi par d’épais boutons et une série de quatre bandes s’accrochant comme des ponts reliant les pans du blouson, ainsi la fermeture légèrement de travers. Bien sûr, Cheshire n’en aurait pas besoin à l’intérieur et ce ne fut pas ce que le chapelier lui apporta.

Le haut était d’une couleur bordeaux dont le col haut ne nécessitait pas d’être orné d’un nœud ou d’une cravate, car autour, des épaules au torse se dessinait les contours du corset masculin sombre, à rayures verticales se terminant en différentes pointes devant arriver à peu près mi-cuisse au chaton. Le pantalon, relativement simple arborait quant à lui des lanières, de mi-cuisses jusqu’en bas, glissant comme des lacets sur toute la longueur des jambes du modèle. La tenue exclusive au chat qui n’en mesurerait pas la valeur aux premiers regards avait été l’œuvre de quelques heures d’insomnies et de questionnements évités du chapelier. Cette tenue, il l’avait choisie pour son confort non apparent et pourtant présent, sa facilité à être portée et surtout, parce qu’il se doutait que le chat voudrait possiblement repartir. Il avait imaginé des tenues plus confortables encore, afin qu’il puisse passer une nuit n’importe où en s’y sentant bien. Mais, en porterait-il ce soir ? Dans le doute, le pull épais, large et long avait été posé, presque caché dans le couloir, mais pas pour les yeux experts du félin.

Une fois avoir pris les devants pour prendre soin de son visiteur, Mad s’assoit, somnolant presque tant le silence lui est bénéfique. L’horloge tonne ses tic-tac envoutants, qui savent toujours comment le faire plonger dans un sommeil profond ou a contrario décupler le taux d’adrénaline présent dans son organisme. Ce soir, la douceur est entièrement maîtresse de tout son être, faisant battre son cœur plus profondément. Il ne s’éveille que lorsqu’il se rend compte que le chat pourrait bien lui échapper. Là et seulement là, il laisse deviner qu’il lui a manqué. Les bras croisés à le dévisager férocement, Cheshire le toise, peu enclin à se laisser amadouer, et pourtant, il prend place lentement. Les mouvements exécutés sont scrupuleusement suivis par les yeux inquisiteurs et brillants du chapelier. Les gourmandises lui font envie à ce vilain matou qui lui sert un mensonge si piètre que le sourire du styliste s’en esquisse à peine. Pourtant, à son intervention suivante, l’éclat de ses émeraudes se fait plus terne. Piqué à vif, il ne pourra jamais enfermer un chat pour cette liberté, aussi bestiale que soit cette envie primaire. Il se demandait au moins s’il y prenait plaisir… ou si ça n’était pour lui qu’un instant à passer pour un peu de ce dont il ne manquerait jamais auprès de lui. Jamais.

D’un soupir las, Mad observe Cheshire se lover peu à peu dans le plaid accompagné de douceurs. Il ne sait quoi répondre, pour une fois silencieux après sa confession, troublé par cette intervention expressément mauvaise et mal intentionnée. Il était blessé et le toqué avait compris le message. « Je suis en effet fatigué, mais ta présence se fait rare ces derniers temps, alors laisse-m’en profiter un peu. J’aurais tout le temps de rejoindre les bras d’une divinité du sommeil plus tard » ce n’était pas aussi mesquin que les piques du chat et ça n’en avait pas l’intention, mais ces bras qu’ils gagneraient étaient une image suffisamment éloquente pour quiconque était capable d’imagination. « Non, il a dû accéder à une requête particulière » nombreux sont les âmes tristes et solitaires qui souhaitent gagner la mort dans un sommeil profond et si Mad y avait pensé, jamais l’idée de quitter ce monde n’avait été plus forte que la pensée de quitter ses amis avait été effrayante. D’un regard penché, le cou douloureux, il se demande pourquoi maintenant ? Et pourquoi pas ? Puis il sourit, en se disant que peut-être, il avait fini de lui en vouloir. Bien que toujours méfiant, il ne faisait aucun doute qu’il n’abandonnerait pas sa quête et par les aiguilles du styliste, il avait surement de quoi la vouloir à tout prix cette montre. « Chat, il fait froid dehors et tu es si bien installé, nous pourrions… reprendre cette conversation demain si ma santé t’inquiète tant » était-ce le cas ? Pourrait-il supporter de rester pour avoir à faire au chapelier ? Si fou, mais si calme, docile en sa présence, pouvait-il lui promettre de l’affronter ? Ou allait-il prolonger son supplice pour lui faire payer sa trahison ?
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* quand mad n'est pas là... c'est le chat qui danse
PHARAOH LEAP CREATES
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