The otherlands
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 no one can escape karma. // martin

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''punch my face
do it 'cause I like the pain,,

Peut-être est-il un peu trop vif, à n’en faire qu’à sa tête sans attendre l’avis d’autrui. Esprit libre qui ne sait s’occuper qu’en embêtant les plus idiots et les plus faibles. Par chance, ce type, à peine rencontré, semble posséder ces deux qualités. Cheshire s’amuse si bien en sa compagnie, il voudrait continuer toute la nuit. Tout compte fait, il serait même prêt à le laisser partir si cela veut dire qu’il aurait des chances de le revoir afin de le tourmenter, encore et encore. Il peut bien s’amuser à embrouiller l’esprit des autres, à y emmêler peur et colère, incompréhension et déraison. Il peut faire ce qu’il veut, jamais ils ne possèderont un esprit aussi tordu que le sien.

L’air frais le réveille soudainement, il se sent de nouveau respirer. C’est qu’il commençait à étouffer là-bas. Il espère qu’ainsi son vis-à-vis se sentira mieux lui aussi. Lui qui semblait mal à l’aise sous le poids de tant de regards. Le chat pensait bien faire, mais au vu de la réaction du roux, il commence à en douter. Il lui laisse un minimum d’espace, l’observant toujours avec ce fin sourire joueur aux lèvres.

Mais ça, il ne l’a pas vu venir. Le brun a tout juste le temps de bondir en arrière afin de mettre un peu plus de distance entre eux. C’est bien la première fois que ça arrive. En général, lorsqu’il utilise sans prévenir son pouvoir sur d’autres, ils sont tout simplement déboussolés et aussi, très remontés. Mais lui, il remporte de loin le prix de la meilleure réaction. Derrière son poing, discrètement il en rit, le chat. Il ne s’en veut pas, toujours plus amusé. Quelle humiliation pour un noble dont l’honneur et la dignité valent plus que tout. L’odeur de l’alcool se fait de plus en plus forte, le pauvre, il ne va vraiment pas s’en remettre.

L’idiot commence lentement à s’énerver et l’escroc prend un malin plaisir à le voir hausser le ton. Comédie pas prête à s’arrêter, ses mains se lèvent innocemment alors qu’il détourne le regard. « Vous devriez peut-être éviter de boire si vous ne supportez pas l’alcool. » Cheshire fait mine d’être concerné alors qu’au fond, il s’en délecte de cette colère. Jouer avec les nerfs des autres est bien son passe-temps favori. Alors, il compte bien continuer à tester la patience de cet homme qui lui inspire à la fois amusement et méfiance. Il ne sait vraiment quoi penser de lui. Envie insatiable que de découvrir son véritable visage, observer les traits se durcir sous la colère et les manières se perdre une fois la patience brisée. « Aww mais je voulais juste vous aider. » qu’il insiste pourtant. « Vous aviez l’air si gêné là-bas. » Oui, bien sûr, ça partait d’un bon sentiment.

Le chat le détaille avec attention, cette démarche peu assurée, ce morceau de tissu orné de broderie, vraiment, va-t-il continuer à protéger sa noblesse encore longtemps ? À chacun de ses pas, le voleur recule comme pour maintenir cette distance entre eux. Feignant une certaine crainte quant à sa colère alors qu’il n’en est réellement rien. « Oh, mais vous allez vite vous en remettre. » Ce qu’il en fait du cinéma, ce n’est pas comme si le chat avait raté son atterrissage lui avait fracassé le crâne. « Et je saurais me faire pardonner d’une toute autre façon. » qu’il continue de sa voix joueuse, lui offrant un clin d’œil. Oui, il pourrait très bien lui offrir un nouveau petit voyage s’il le souhaite. Et le laisser perché on ne sait où. De sa démarche féline, il se rapproche lentement, restant tout de même à distance alors qu’il vient également s’appuyer contre le mur. Il se tourne vers Sir Lorry, ne perdant pas son sourire. « Alors, on est pas très friand des sensations fortes, hein ? » Il en rit de nouveau. Oh non, il n’est pas près de le lâcher avec ça. Il compte bien l’embêter encore un peu, retrouvant ce côté bavard si agaçant. « Vous ne voulez pas réessayer ? Après tout, les premières fois ne sont jamais les meilleures. » Haussement d’épaules alors qu’il ne le quitte pas des yeux. « Je peux vous emmener où vous voulez. Vraiment n’importe où. » qu’il insiste. Ce n’est pas tout à fait vrai, mais qu’importe. Il serait même prêt à lui tenir cette longue chevelure si jamais il est pris d’une nouvelle nausée. « À moins que vous ayez besoin de vous reposer ? Je peux vous raccompagner si vous voulez. » Voilà qu’il remet ça. Il le cherche, petit à petit, observant attentivement ses réactions. Ricanement moqueur qui s’échappe de ses lèvres. « Ah, vraiment, vous les bourges je me demande bien de quelle façon vous vous amusez… »
fuck karma feat @martin de veauryen
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Qu'il est con, ce chat.

Martin cligna des yeux, il essuya sa bouche avec sa serviette, sur le coin, après l'avoir plié en coin. Il cligna des yeux, l'air un peu perdu, tandis que le Chat continuait sur sa lancée. Le jeune homme roula des yeux, en lui faisant un signe précieux de la main. Il se racla la gorge, puis il essaya de reprendre ses esprits. Le petit Lord semblait aller mal, le rouge sur ses joues, son regard brillant, donnait la sensation qu'il était pris par la fièvre. Martin était en réalité, en train de songer que l'alcool lui gonflait trop l'estomac. Il se sentait réellement devenir malade.

Cependant, je ne perds pas de vue mon objectif. J'ai l'air d'autant plus méprisant, face aux propositions qu'il me fait.

« Je ne veux plus avoir affaire avec vous. »

Fit-il alors, en claquant sa langue, et en passant devant le Chat. Mais voilà qu'il chancèle en avant, il plaqua sa main sur le mur, afin de soutenir son corps trop faible. Il s'y adossa alors, il poussa un soupir, frustré. Il se racla la gorge, faisant remonter un vieux relent de venir, son estomac se tordit douloureusement. Martin fixa alors le Chat, désespéré. Si Lorry était pris dans les tourments mélancoliques de la détresse ; il se refusait à quémander de l'aide auprès du Chat. Pas maintenant, sa fierté en prenait un sacré coup. Il se racla encore la gorge, il gonfla la poitrine, puis il ferma les yeux.

Et voilà que je lui attrape le bras, comme pour m'empêcher de m'écrouler.
Combien ?
17.

Le vertige finit par malgré tout passé, Martin cligna des yeux. Il avança vers le Chat, il continuait de lui tenir le bras, la main tremblante. Son contact était froid, alors qu'une goutte de sueur glissait le long de sa tempe.

« Raccompagnez-moi. »

Ordonna Sir Lorry, la voix faible et contrite. Il le regarda, derrière ses cils, avec mépris et colère. Il le lâcha enfin, et il commença à marcher. Combien ?

10. Sérieux, ça n'a aucun sens.


C'est le hasard, Martin ; s'il y a bien une chose qui n'a pas de sens en ce bas monde, c'est lui. Voilà que Sir Lorry fut de nouveau pris d'un vertige, il cligna des yeux, puis il se tourna vers le Chat. Il alla dire quelque chose, mais son estomac se contracta si violemment qu'il se pencha en avant. Il se tenait le ventre, la gorge brûlée par l'alcool en train de remonter.

C'est rare, lorsque le Whisky ne passe pas. Habituellement, l'alcool, j'arrive à bien le tenir. Mais je n'ai pas assez mangé, ça doit être ça.

« Chez moi. Allons chez moi. »

Souffla-t-il, la respiration sonore et sifflante. Son ton dédaigneux avait laissé place à une vaine supplication, grondée au bord de ses lèvres, malgré la honte qui lui tenaillait le ventre. Si Lorry n'avait jamais ramené un gueux au sein de ses appartements.

Je dois faire attention à ce pouvoir.
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''punch my face
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Le chat ne connaît aucune limite, préférant se fier davantage à son instinct et sa folie, plutôt que d’écouter ne serait-ce que le minimum de raison qu’il lui reste. Si c’est avant tout l’argent de cet inconnu qui l’a attiré, maintenant c’est bien plus que ça. Il veut jouer, l’énerver, le tester jusqu’à ce qu’il sorte de gonds. Qu’il laisse un peu tomber ses manières, ce qu’il veut voir c’est sa colère. Et puis, un petit bourge énervé, vraiment qu’il y a-t-il de plus drôle ? Le voleur s’emballe, partant dans un monologue ignoré par son vis-à-vis. Pas très bavard, le rouquin. Une chance que lui ne sait pas fermer son clapet, il pourrait continuer ainsi toute la nuit, à raconter des conneries juste pour irriter un peu plus son nouvel ami. Ami qui ne veut absolument pas de sa présence, mais qu’importe. Plus on le repousse, plus il se montre persistant. C’est que, lorsqu’il s’en donne les moyens, il peut se montrer vraiment très chiant.

Voilà qu’il l’a énervé, le brun en rigole intérieurement. Le noble n’a vraiment pas fière allure, malgré les airs durs qu’il cherche à se donner. Un verre d’alcool et voilà au bout de sa vie, vraiment, Cheshire fait de son mieux pour ne pas rire. Toutefois trahi par ce fin sourire félin qui refuse de quitter ses lèvres. La voix s’élève de nouveau, une colère certaine perceptible dans le ton et l’attitude qu’il présente au charlatan. Une moue se voulant triste et le voilà à lâcher un simple « Awww… » lorsqu’il est question de mettre un terme à leur petite entrevue. « Je n’ai rien fait de mal pourtant. » Toutefois le chat se tait bien vite lorsque Sir Lorry s’approche de lui. Ça y est, l’a-t-il suffisamment énervé pour qu’il en perde toute patience ? Non, il ne fait que passer, prêt à le laisser là. Il le suit des yeux et lorsqu’il le voit perdre équilibre et lutter intérieurement contre les maux provoqués par l’alcool, Cheshire ne peut s’empêcher de ressentir un peu de pitié pour lui. S’il avait su qu’il était si facile de le mettre dans un tel état, peut-être serait-il aller embêter quelqu’un d’autre. Ce n’est vraiment pas de s’en prendre à moins résistant que soi. Même si… Cela reste vraiment très drôle.

Un regard de détresse et le chat déglutit. Vraiment, va-t-il persister encore longtemps ? Cela irait beaucoup plus vite s’il l’assommait afin de le téléporter jusqu’à chez lui. Mais il ne sait où il habite, alors il ne peut faire ça. Pourquoi ne pas simplement le laisser là, à se démerder tout seul ? Il n’en a aucune idée, le voleur, peut-être se montre-t-il simplement clément. Faut dire, il est tout de même doté d’un certain altruisme, même s’il préfère ne pas trop le montrer. Le rouquin continue de faire le fier, chose qui le désespère. Il s’apprête à insister mais voilà que ses doigts viennent soudainement se refermer sur son bras. Léger mouvement de recul, simple réflexe, avant qu’il ne comprenne qu’il allait de nouveau perdre équilibre. Bien, il ne voit pas d’inconvénient à l’aider, mais s’il tombe, il ne le ramassera pas. Le roux s’avance, toujours un peu plus, le rendant légèrement méfiant et sur ses gardes. Et finalement les mots qu’il prononce provoque un sourire victorieux sur le visage du chat. « Très bien, Sir. » qu’il répond, presque solennellement, dans un hochement de tête tout en portant sa main libre sur son torse. Il a presque l’impression de devoir escorter quelqu’un de la famille royale, quelle mission. Bien trop enthousiaste, il arrive même à ignorer ce mécontentement flagrant sur le visage du noble.

À nouveau, il ne va pas bien et Cheshire ne peut retenir une petite grimace. « Souhaitez-vous que je vous tape dans le dos ? » Dit-il cela pour le chercher encore un peu plus ou est-il réellement sérieux ? Difficile d’en être sûr, avec le chat rien n’est impossible. La fierté s’envole, au plus grand plaisir du brun. « Dès le premier rendez-vous ? Wow vous rigolez pas vous… » Il se fout de lui, encore. Il n’y peut rien, trop habitué à jouer le con pour obéir docilement sans rien dire. Malgré tout, une fois Lorry plus ou moins remit de ses maux, il s’avance vers lui, toujours ce fin rictus aux lèvres. « Allons-y ! » qu’il lance, une petite tape amicale dans le dos avec enthousiasme, contrastant avec le pauvre homme qui tient à peine sur ses pieds. « Ne vous inquiétez pas, je connais pas mal de raccourcis. » Il ne ment pas cette fois-ci. Il faut dire que le guide a pour habitude de traîner dans les beaux quartiers, squattant bien souvent le domaine de son ami le chapelier.

Ainsi, il vient attraper son bras pour être sûr de ne pas le perdre en chemin – et s’assurer qu’il ne s’écroule pas sans prévenir. Sur le chemin, il ne peut s’empêcher de parler, comme à son habitude, racontant n’importe quelle connerie lui passant par la tête. Ils empruntent des chemins étroits et déserts, pas très touristique comme itinéraire, mais le chat sait ce qu’il fait. « Pas d’inquiétude, on n’est pas perdus je vous dis. » Véritable monologue, mais il le voit bien à son regard qu’il ne lui fait pas confiance. Les minutes passent et lorsqu’ils sont enfin dans l’Upperland, Cheshire ne se retient pas de lui lancer un sourire tout en haussant les sourcils, l’air de dire « Tu vois ? » Même le soir, les beaux quartiers sont bien plus rassurants que l’Underland en pleine journée. Cela le frustre tout de même. Il soupire, demandant des indications à Sir Lorry, tout en ne cessant de répéter sur le chemin si c’est encore loin. « Je me demande bien dans quel genre de demeure vous vivez, Sir Lorry. » Une demeure de riche qu’il espère, rempli de trésors et d’argent qu’il pourra dérober. « C’est celle-là ? » qu’il dit, pointant une maison au hasard avant d’en désigner une plus grande. « Non… Celle-là plutôt ! » Ce qu’il est chiant.
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La question était... comment allais-je faire avec son pouvoir de téléportation ? Il fallait que j'arrive à le contrôler.

Martin écoutait d'une oreille ce que le Chat du Cheshire lui disait, il prenait son petit air pincé et méprisant. Il étudiait les attitudes de sir Lory à la perfection, s'adaptant à ce que son ennemi juré attendait de lui. Il voulait un noble peu sûr de lui, un peu méprisant ? Très bien, Martin lui donnait ce petit jeu. Cependant, son cerveau continuait de réfléchir, il cherchait la solution au plus profond de lui-même. Pour l'avoir, Martin devait l'assommer, avant que le chat ne puisse se téléporter. Et ce pouvoir de téléportation, à quelle distance marchait-il ? Avait-il un délai de récupération, avant de pouvoir se téléporter de nouveau ? C'était comme essayer d'attraper une mouche. Martin soupira.

« Ma maison vous surprendrait. »

Lâcha Sir Lorry.
S'il savait.

S'il savait que ta maison est une grande tour, perdu au milieu de la forêt. Tu y avais délogé la Raiponce, et tu avais pris sa place. Une tour si grande, sa porte, que l'on pouvait monter que par une échelle de cheveux d'or.

Tu romantise un peu trop, la situation, tu sais ?

Martin se racla la gorge, il désigna une maison éloignée du reste. Un manoir encadré par un muret de pierre, le jardin était rempli d'arbres et de fleurs. Des lumières s'échappaient depuis les fenêtres, le feu de cheminée laissait s'échapper dans l'air une fumée épaisse, portant l'odeur du charbon et de la viande grillée. Martin avait choisi cette maison, parce que la pierre collait bien aux allures austères de sir Lorry, et que le feu de cheminée insinuait qu'il était attendu. Il se redressa, il s'arrêta devant le portail. Il ramena une mèche de cheveux roux en arrière, puis il tendit la perche au Chat.

« Je n'ai plus besoin de vous, partez, maintenant. »

Avec le petit geste méprisant de la main, qui va avec.
Le but, c'est qu'il continue de morde à l'hameçon, et qu'il insiste.

Lorry se racla la gorge, il se dirigea vers le portail. Bien évidemment, il n'était personne pour les gens de la maison. Son visage ne serait pas reconnu, si bien que s'il sonnait pour entrer, la situation serait bien gênante. Il alla prendre la cordelette, afin d'enclencher la cloche, puis il s'arrêta. Il recula de quelques pas, et il s'adossa contre le portail. La main sur le visage, il semblait s'enfoncer profondément en lui-même, comme s'il se refusait de montrer un visage si pathétique aux siens.

Voilà, Lorry est minable. Un nobliau sans envergure, ivre pour rien. Au moins, je me sens mieux. J'ai fait 20, le Whisky a été digéré, et j'ai l'esprit parfaitement clair.

Il se frotta le visage, il poussa un soupir ennuyé. Il leva un oeil méprisant vers le chat.
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Plus il remarque que Sir Lorry a l’air ennuyé et plus le chat ne cesse de parler, de raconter toutes sortes de conneries qui lui viennent comme ça, sans réfléchir. Il parle encore et encore à en devenir assommant et ce, malgré le manque de réponses de son vis-à-vis qui, visiblement, n’est pas très bavard. À moins que ce ne soit le chat qui l’est un peu trop ? Qu’importe, parler pour deux ne lui est d’aucun ennui et il continue alors sur la même lancée. Tantôt en train de décrire les différentes maisons, tantôt en train de lui faire part de ce que lui évoque ce quartier et les gens ennuyeux comme lui. Lorsqu’il obtient finalement une réponse, le voleur lui lance un regard intéressé, il le regarde de ses grands yeux rouges et laisse un discret sourire prendre place sur ses lèvres. Vraiment ? Est-il si riche que ça ? S’il ne voulait pas s’attirer un regard encore plus méprisant, sans doute se serait-il frotté les mains tel un petit démon.

Finalement, ils se retrouvent face à un grand manoir et Lorry lui fait comprendre, avec toujours autant de délicatesse, qu’ils sont arrivés. Pas mal, que se dit le chat. Une grande demeure pas des plus accueillantes, qui correspond bien au bourge se trouvant à ses côtés. Toutefois, le lieu semble vivant et ça, il ne l’avait pas prévu, le voleur. Alors, il a bien une famille ? La tâche se révèle plus compliquée. S’il pouvait au moins s’approcher, jeter un regard par la fenêtre et ancrer les lieux dans son esprit, ainsi il pourrait y revenir quand bon lui semble. Lorsqu’ils s’absenteront tous sûrement. Ou bien, même en pleine nuit, lorsque tout le monde dort. C’est risqué, il ne faut pas se faire prendre, mais qu’importe, le jeune homme aime les challenges.

Ce doit être si agréable d’être ainsi attendu, pas étonnant que Sir Lorry est impatient de le quitter. Mais quel dommage, lui qui souhaitait l’embêter encore un peu plus longtemps. Les mots sont si sévères, n’a-t-il même pas droit à un remerciement ? Comme c’est rude… Une moue triste et déçue, le chat porte ses mains à son cœur comme si le rouquin venait de le lui briser. « Et je n’ai même pas droit à mon petit bisou du soir ? » Ce n’est vraiment pas gentil ça. Malgré cette invitation à partir, le félin ne bouge pas, il l’observe patiemment. N’a-t-il pas compris que plus on le repousse et plus il s’accroche ? Qu’il continue de le traiter ainsi et il reviendra à la charge. Car qu’a-t-il de mieux à faire de toute façon ? Ennuyer ce type est devenu sa nouvelle passion, il ne s’en lasse pas. Il serait même prêt à revenir dès demain pour l’énerver encore plus. Quel plaisir que de voir la colère se lire sur le visage d’autrui – en particuliers lorsqu’il en est la cause.

Devrait-il partir lui aussi et retenter une prochaine fois ? Bien qu’il ne reconnaisse pas particulièrement les lieux, le voleur se dit qu’il ne doit pas être si loin du domaine du chapelier, peut-être pourrait-il s’y téléporter pour passer le temps. Il le voit déjà s’éloigner et pourtant, le rouquin semble hésiter. Tiens donc, que lui arrive-t-il maintenant ? Il le voit se cesser dans ses mouvements, comme pris d’un doute, comme si entrer chez lui semblait maintenant être une véritable épreuve. Il abandonne finalement sous le regard du chat qui lui accorde toute son attention. Les sourcils haussés, il ne comprend pas. Un air méprisant lui est de nouveau offert et là, il comprend mieux, le fourbe. Le grand Sir Lorry se sentirait-il bien trop honteux pour entrer chez lui ? Il en ricane doucement avant de s’approcher d’un pas félin. Les mains dans son dos, il se penche vers lui et arbore un air qui se veut innocent, voire même concerné. « Que se passe-t-il, Sir Lorry ? Vous ne vous sentez pas bien ? » Il le cherche toujours un peu plus, venant poser une main sur son front comme pour prendre sa température. Il sait pertinemment que le rouquin n’appréciera pas et dégagera aussitôt sa main, qu’importe, lui ça le fait rire. « Seraient-ce les effets de l’alcool qui reviennent ? Voulez-vous que je vous prépare un remède ? » Oui, bien sûr, il est là pour l’aider après tout. Cet air inquiet change subitement, maintenant remplacé par un fin sourire arrogant alors que son regard brille de malice. Le brun s’approche un peu plus, laissant une main venir glisser sur le portail. Il penche légèrement la tête sur le côté, ne le quittant pas des yeux. « Ou peut-être avez-vous trop honte ? » Les nobles et leur fierté… Quelle perte de temps. Son sourire se fait plus sournois alors qu’il en ronronnerait presque. « Dites-moi, Sir Lorry, craignez-vous qu’ils vous voient dans cet état ? »
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C'est l'amour fou, non ? On dirait que le Chat en pince pour Sir Lorry, et qu'il n'a pas envie de le quitter.

L'on dirait bien, Martin, mais c'était ce que tu avais en tête depuis le début, non ?

Certes.

Sir Lorry plissa encore les yeux, dans une attitude princière. Il gonfla les narines, il releva le menton, puis il se dirigea d'un pas vers le portail. Il sembla hésiter longuement, alors qu'en réalité, Martin évaluait ses chances face au chat. Une partie de lui se demandait combien de temps cela lui prendrait-il pour sortir son poignard, et le lui enfoncer dans le flanc. L'ouvrir en deux, de l'anus jusqu'à la bouche, afin de le vider de ses entrailles. Sir Lorry remua les épaules, puis il se rapprocha du chanapan. Il songeait que pour le mettre hors état de nuire, et l'empêcher de se téléporter, il fallait au moins l'assommer. Martin n'avait pas assez de connaissance sur le pouvoir du Chat, il se demandait même si l'attacher ne serait pas des plus inutile, puisqu'il pourrait juste changer de position. Mais à sa connaissance, un pouvoir a un coût ; il ne connaissait pas celui de Cheshire.

Sir de Lorry poussa un profond soupir, toujours ennuyé, et il roula des yeux lorsqu'il continua de lui parler. Combien ?

Sérieux ? Tu veux même pas prendre la peine de scénariser ça ? Faut que ma « chance » rentre en jeu ?

Évidemment, tu crois quoi ? Tu as beau être un voleur, un assassin, on ne sait jamais ; tu pourrais glisser sur une peau de banane, et te foirer.

Comme la fois, où j'ai volé ce gars, assommé, en faisant un échec critique ?
Tout à fait.

Et la fois, où j'ai gagné au bras de fer face à un colosse, parce que j'ai fait une réussite critique ?


Exactement.

Bon... d'accord.
Putain, tu fais chier ! J'ai fait 9 !

Martin leva la main vers le Chat, dans un objectif précis. Mais au dernier moment, alors qu'il avançait le pied vers son compagnon d'infortune, la semelle bien trop lisse se retrouva en plein milieu d'une peau de banane. Abandonnée ici, brunie par le temps et l'air. Il écarquilla les yeux, puis il se sentit attiré en arrière. Sir de Lorry agrippa le bras de Cheshire, cherchant quelque chose de concret à quoi se rattraper. Cependant, il ne trouva que le félin, et il n'était pas assez épais pour rester ancré dans le sol, n'est-ce pas ?

Oh non...
Alors ?
Comment je peux faire un échec critique sur une chute de merde ?
Nooooon... tu as fait 1 ? Sérieusement ?
Sérieusement. Je t'interdis de rire.
Pff... je peux pas m'en empêcher, désolé. Décidément...

Ce n'était pas la soirée de Martin, car dès que ses doigts s'agrippèrent au Chat, le sol l''attira dans ses bras durs. Il se claqua salement le haut du dos sur le biture, son chapeau vola, et laissa sa chevelure rousse s'éparpiller dans tous les sens sur ses épaules. Il avait encore attiré le Chat sur lui, des fourmis remontaient le long de son dos, et dans son coude qu'il avait claqué brutalement au sol. Martin poussa un soupir, désespéré.
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Ce n’est pas la curiosité qui tuera le chat, son audace en revanche, a bien des chances. Si le chat ressent bien de la méfiance envers tout le monde, il ne le montre jamais réellement ; sûrement est-ce dû à son côté si imprudent, ou bien parce qu’il ne craint plus vraiment pour sa vie. Il est si compliqué de comprendre un esprit aussi complexe où logique et raison se perdent dans de lointains horizons, au profit d’une folie de plus en plus grandissante. Pour lui, la vie n’est qu’un jeu. S’il meurt, il reviendra sûrement. Avec quelque chose en moins, mais cela n’est qu’un effet secondaire de la mort. Et s’il ne revient pas ? Tant pis, se dit le chat. Ainsi, suivre un inconnu dont il ignore tout ne lui parait pas si dangereux que cela. Ce dénommé Sir Lorry n’est pas le premier, après tout. Ce qu’ignore toutefois, le chat, c’est que ce rouquin n’est pas comme les autres, il n’a rien d’une cible facile même si lui en est persuadé. Quel idiot.

Il est temps de faire ses aurevoirs. C’est à contre-cœur qu’il accepte de prendre congé. Le voleur repassera bien sûr, avec de plus grandes ambitions. Il n’est maintenant plus question de lui faire les poches, mais carrément de dérober le moindre de ses biens en s’infiltrant chez lui. La bagarre n’est pas son fort, Cheshire préfère la discrétion, alors il s’assurera de passer à un moment bien plus propice au vol. En attendant, l’attitude du bourge ne lui est pas indifférente. Bien au contraire, le brun tombe facilement dans le panneau. Et malgré cet air mécontent et si précieux, lui en sourit de toutes ses dents. Il ferait n’importe quoi pour avoir ne serait-ce qu’un peu d’attention. Alors, lorsque le rouquin s’avance, sûrement prêt à rentrer chez lui, il l’observe longuement, ne le quittant pas des yeux. Ce qu’il peut être collant lorsqu’il s’y met. Le riche est soudainement plus proche, Cheshire se méfie toujours lorsqu’on l’approche un peu trop, toutefois il ne s’en inquiète pas. Téméraire, il se sent bien souvent inarrêtable, invincible même. C’est complètement faux et au fond il le sait bien, il compte un peu trop sur ce don si précieux. Le chat possède bien des faiblesses, certains matériaux se révèlent être une véritable plaie, pouvant facilement l’en faire prisonnier. Mais bien heureusement, lorsqu’il est question de ses faiblesses, le jeune homme sait tenir sa langue et ce, malgré son côté extrêmement bavard. À sa connaissance, seul le chapelier fou connaît sa faiblesse et bien que leur relation soit particulière, il sait qu’il peut lui faire confiance. Et puis, que peut-il bien craindre face à ce bourge tout à fait ordinaire ? Il sait se battre à l’épée, oui et alors ? Il n’a pas l’air d’en avoir une à portée de main.

Confiant, il l’observe toujours de ce regard rouge perçant, scrutant la moindre de ses actions. La main se lève, ses sens sont en éveil, à un tel point qu’il s’imaginerait presque la scène au ralenti. Par réflexe, le chat a un mouvement recul mais là, lorsque ses yeux croisent ceux du noble, il ne peut qu’arquer un sourcil. Il le voit perdre équilibre, choqué par sa propre malchance. Oh oui, ce type est bien malchanceux. À moins que ne ce soit le chat qui lui porte malheur ? On le lui reproche bien souvent cet effet. Qu’importe, la poigne se referme déjà sur son bras sur un air de déjà-vu. D’un geste désespéré, les doigts de Cheshire s’agrippent aux barreaux du portail. Bien sûr, ce n’est pas suffisant pour empêcher la chute. Emporté par la masse bien plus lourde que la sienne, il s’écroule sur le rouquin dans un hoquet de surprise. Il en grogne, le chaton, n’appréciant pas particulièrement être ainsi secoué de la sorte. Au moins, lui ne s’est pas fait mal comparé à son camarade. Devrait-il s’inquiéter à son sujet ? Non, le fourbe préfère en rire. « Je suis vraiment très flatté, mais vois-tu… pour ce genre de services, il faut sortir le portefeuille. » Ses mains prennent appui sur ce torse afin de se redresser à moitié. « Et toi, tu m’as l’air d’être un véritable radin. » Bien qu’il pourrait très bien laisser faire ses mains de cleptomane et se servir lui-même. À l’aise, comme toujours, ses doigts viennent se perdre dans cette chevelure si vive, jouant ainsi avec quelques mèches rousses. Les voir ainsi détachés lui rappelle étrangement quelque chose. Les souvenirs sont bien trop flous toutefois, Cheshire boit trop et surtout, il n’accorde jamais réellement d’importance aux inconnus. Pourtant, cette chevelure lui semble familière. « Dis-moi… on ne se serait pas déjà rencontré ? » Il en doute, au vu de l’attitude du rouquin, cela lui semble impossible. Toutefois, il ne peut ignorer cette dérangeante impression de l’avoir déjà croisé auparavant. Alors qu’il se penche vers lui, son regard vacille, le rouge laisse entrevoir une dangereuse lueur dorée qui ne demande qu’à prendre le dessus. Son sourire n’a plus rien d’enjoué, il est simplement mauvais. Si Cheshire n’est pas particulièrement violent avec autrui, il n’aime toutefois pas qu’on se joue de lui. Les griffes apparaissent alors au bout de ses doigts qui viennent saisir ce menton afin de mieux en détailler le visage. Malheureusement, il n’est pas très doué avec les visages. « Où est-ce qu’on a bien pu se voir, hm… ? » Pauvre petit noble, avec une chance comme la sienne, ce ne sont pas les échecs qu’il devrait craindre, mais tout simplement le game-over.
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Et ce crétin se retrouve à me toucher, encore.

Sir Lorry posa un oeil mécontent sur le chat aux yeux rouges, il alla gronder, mais il se retint de justesse. Au final, il regarda sur le côté, en sentant le feu lui venir aux joues. Mal à l'aise, il ressemblait à un puceau qui se retrouvait face à sa première paire de seins. Vulnérable et timide, il se redressa sur un coude. Il ne chassa pas les mains baladeuses, et quand le Chat mentionna que son visage lui disait quelque chose, Martin se pinça la lèvre inférieure.

Mais c'est peut-être la meilleure opportunité. La rue est vide, il est à califourchon sur moi, en train de baisser sa garde. Franchement, vu comment il me tripote, on dirait que je lui plais bien.


Bah... ça dépend...
Ouais... tu crois que ça va marcher ?
Il n'y a qu'une seule façon de le savoir, n'est-ce pas ?

Martin voulut se redresser, mais son coude rapa contre le sol. Il retomba par terre, une main sur la hanche du Chat. Il remua sous lui, en écartant un peu les jambes, comme s'il lui faisait une place de choix, afin qu'il puisse se lover contre lui. Il regarda sur le côté, le souffle un peu haché à cause de sa chute, et de l'adrénaline qui éveillait en lui toutes les mauvaises intentions du monde. Le Chat était une créature étonnante, mutine et stupide. Ce qu'il ne savait pas ? C'était que le piège se refermait déjà. Le jeune homme rapprocha son visage du sien.

« Je ne crois pas vous connaître. »

Admit-il, d'un ton caressant. Son regard se faisait soudain plus tranquille. Sir Lorry semblait se laisser aller dans l'atmosphère sensuelle, qui semblait émaner. L'espace d'une seconde, il accepta de relâcher le contrôle qu'il maintenait constamment sur lui. Il se redressa pour de bon, plus assis au sol en gardant le Chat contre lui. La main sur sa hanche était ferme, alors qu'il dégageait quelques mèches de cheveux noirs de ce visage agaçant.

« Je vous déteste. »

Lâcha Sir Lorry, d'une voix pourtant douce et caressante. Pourtant, voilà qu'il rapprochait son visage du sien, son haleine était lourde et brûlante. Il prit son visage en coupe, et il l'embrassa soudain. Malgré tout, il se dégageait tant de douceur qu'il ne semblait plus être la même personne. Il partagea un baiser délicat, mais au bout d'un moment, il ne sembla plus capable de se contenter de cela, il mordilla sa lèvre inférieure. Sa prise sur son visage augmenta d'un cran, il ouvrit les yeux, et il regarda le Chat. Martin ?

19.

Oh putain de merde.

Mais à peine Martin se détacha du Chat qu'il prit une pierre qui traînait à côté. En un éclair, il frappa la tempe de son adversaire avec, une fois, deux fois, jusqu'à s'assurer qu'il tombe inconscient dans ses bras. Sans défense.

[HRP : j'espère que ça te va, je n'avais pas d'idées pour mettre Cheshire inconscient, si ça te va pas, je peux trouver autre chose ><]
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