C’est là où la plupart des habitants du château viennent se sustenter. Un immense wagon sur deux étages faisant office de cantine, des repas de tous les horizons que le train a visité. La cuisine est souvent locale et de saison. Le wagon est assez chic, du bois sombre sculpté façon art-déco, de la marqueterie, des appliques en verre teinté. Les repas sont servis à heures fixes et il est interdit d’aller chaparder en cuisine. Hors des horaires de cuisine, ce wagon sert de café de même que de boutique pour acheter de quoi grignoter et d’autres produits variés, comme en prison.

Des salles aseptisées se dévoilent sous la lumière des néons, on y retrouve des engins curieux et dangereux. Mille et une expériences ont étés menées dans ces wagons et si les murs pouvaient parler, ils auraient probablement une infinité d’horreurs à raconter.

Les couchettes sont assez sobres, en général les habitants du train vivent par deux ou quatre dans des wagons assez sobres de bois et de métal. Chacun peut décorer son espace comme il le souhaite du moment qu’il ne dégrade pas les lieux. Si cela arrive, l’amende sera salée.

Des lumières tamisées et vivaces issues des fournaises, une chaleur entêtante, des traces de graisse de machine. Cet endroit est plutôt vétuste, des morceaux de métal rouillé ci et là, servant de rustine, de la vapeur qui fuit, on pourrait croire que ça risque d’exploser à tout moment, le tout tenant en place comme par magie.

C’est une voie ferrée magique qui se déploie devant le train et disparaît après lui. Son itinéraire n’est connu que par les maîtres des lieux, les conducteurs ne font que s’adapter, bien que des fois la traversée décide de jouer des tours à ces derniers en faisant apparaître une bifurcation.