The otherlands
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 Pour adoucir le mélange, Pressez trois quartiers d'orange

White Rabbit
Attrape-moi si tu peux
Icône : Pour adoucir le mélange, Pressez trois quartiers d'orange 2mBAsYY
Citation : Follow the white rabbit
Messages : 308
Âge : 24 ans (~150 ans)
Race : Passeur
Métier : Passeur
Avatar : Heiwajima Shizuo
Origine : Alice au pays des Merveilles
Pouvoir : Terrier Express
https://otherlands.forumactif.com/t93-copain-comme-lapin
White Rabbit
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Attrape-moi si tu peux

Ça a sonné comme la meilleure de toutes les blague !
Des cheveux roses bonbons fondus au bout d’un détour rooibos rouge. Nulle doute quant à la tête en dessous -étonnamment toujours vissée !-. Le canevas de textures carnavales trop criardes accumulées a tôt fait de tout confirmer, le mauvais rêve des couleurs coordonnées, et pour lui, un cauchemar éveillé. La respiration coupée *c’est que ça t’arrive souvent !* et pas simplement dû à l’explosion dans sa cornée, ou celle de son crâne ébréché.
Il s’est caché et il a évité.
Il a craché et il s’est évidé.
Une réaction viscérale.
D’un con d’encéphale.
Se faisant le malin plaisir de l’enfoncer.
Dans le tourment, le berçant et lui rappellant.
Le Fou l’ayant été assez pour le relever une fois.
Les aurevoirs souillés de son amertume à se sentir de nouveau jeté.
La bonne figure pourtant affichée et le sourire forcé sur son faciès.
Sa raison, étonnamment présente, calmant ses doutes.
Le Chapelier aussi l’aidant, avec thé et amitié.

March reviendrait.

Trop con que le lapin fut buté sans de le constater !
S’il avait su, ses adieux auraient été plus doux.
Il a tout gâché là haut, sur l'échafaud.
Tombant d’un pas, en bas.

Qu’a pensé le Lièvre de savoir son temps perdu pendu ? Une poignée d'années sur son éternité. Regret, allégresse ? Ou indifférence, le haussement d’épaule face à un jouet brisé, à peine consolidé, délaissé et sitôt oublié. Tant facile à croire. D’avantage que d’imaginer l’inverse. Donc il fuit pendant un temps.
Quelle belle prouesse !
De quoi être fier.
Vraiment.

Un cache-cache lâche, dans l'immensité d’un palais habité.
Avec quelqu’un ne se sachant même pas participant.
Un aveugle, qui plus est.
Bien joué.

Puis vite, il y a eu cette recherche effrénée d’une quelconque familiarité, celle des fois même apaisée en observant furtivement Snow défiler, s’il perd trop pied -Sa réaction s’il savait ! *tu regretterais de le découvrir*- . Dans le chaos profondément engendré se détache presque une paix. Un peu.
Un bienheureux oubli du reste.
Ainsi graduellement, il a fini de se faufiler loin, il s’est mit à filer près. Un petit jeu pervers -même pas assumé !- a débuté : il a commencé à hanter le Lièvre Fou de Mars. Allant, venant, restant ponctuellement malgré les questions, partant couramment dès le premier son.
Son esprit le lui dit régulièrement.
Devrait pas, faudrait pas.
Pourtant il fait.

March aime toujours prendre le thé, a-t-il observé, emprunte toujours à la volée. White voit défiler les dépouillés de loin et ricane silencieusement à se remémorer les moments où lui-même en était victime. *Tu l’es, à jamais, toute ta vie*.
Triste amie que la nostalgie.

Ça lui donne envie de s'éloigner.
Ça lui donne envie de s’approcher
Ça lui donne envie de crever de nouveau.
Constament il se convainc de passer son chemin et que March vive le siens.
Mais quel sombre crétin, car sans cesse, il revient ! Plus proche, même une fois à bout de bras, silencieusement là, la respiration mourante. Une dernière faible inspiration expiré -précédent une traître suivante- comme un murmure : je suis vivant.
Parfois étouffé par des mots coincés dans sa trachée; il délaisse et part au loin suffoquer. L’idiote frontière mentale entre volonté de rester et s’éloigner. *Qu’attends-tu alors, disparais.*
Qu’est-ce que t’es con, Lapin blanc.

Il a la frustration et fureur qui montent parfois trop, alors il pourrit, casse et va. Qu’importe la pièce au hasard -la dévaster-, la décoration mal placée -la bousiller-, la fenêtre ouverte -la fissurer- (les miroirs, les pulvériser) ou lui -s’abîmer à en clamser !- *mais ce n’est jamais assez* ; de ses mains, défoncer ! Son unique talent. Tout écraser, l’éclate totale.

Le jour suivant, ignorant celui d’avant, il avance et recommence, affligé de ses faits. Il s’enfonce un autre jour, en commençant à apporter du thé aux brisures de berlingot.
Dégueulasse si on lui demande son avis. S’en fiche, pas lui qui boit ça.
Il veut simplement sa présence.
Tellement désespérément.
S’en est désolant.
Oh, avec une sainte distance de sécurité.
Il n’a déjà rien et il aimerait le garder, merci bien.
Ces jours-là, il arrive doucement, tapote du bout de la porcelaine la main de March avant de glisser la tasse entre les doigts cleptomane. Ainsi occupés, aucun risque d’être volé. C’est l’unique raison, se force-t-il de croire.
Quel jeu délicieusement cruel ! Pour son oncle. Pour lui. Son mental brisé s’égratigne et perd quelques précieuses poussières. Ça fait mal, ça fait chier, il sait pas comment dégager ses pieds ensablés.

Il s’enlise en trouvant un moyen de communiquer. Par accident. Merde, une solution dormant dans sa poche depuis le début -quand il ne l’oublie pas-. De quoi l’irriter, s’il avait vraiment besoin d’une excuse.
Ce jour, White marche, les doigts crispés d'appréhension sur les bords d’une boisson écoeurante de sucre. Avoir un semblant d’idée ne rend pas confiant. La vapeur humidifie la paume de sa main, étonnamment nue. Il déteste la sensation. Quelque chose s'agglutine. Glisse. Coule. Chaud. Délicieux. C’est le souffle court que le Lièvre est trouvé, bien heureuse distraction à une hallucination rampante. À l'accoutumée, le thé est servit en offrande pour signaler sa présence et s'éloignant d’un pas, il saisit son miracle en boîte.
Il lui faut encore quelques laborieuses minutes. Et une petite voix métallique, féminine et monocorde parle.

bon.jour.

Son putain de télé-truc. Un jour, ça lui a lu un texte tout juste écrit -il essaye encore de comprendre comment ça fonctionne-. Cette saloperie peut parler à sa place. Si bien que pas de gants sur ses horreurs doigtées. Il veut de se les arracher, les écorcher et les fracasser contre le premier *mur ?* venu. Mais ça l’aurait gêné pour taper sur ce foutu clavier. Il a le palpitant battant, furieusement dérangé, l'œsophage serré d’un nœud coulant, l’air qui ne passe pas. Le cœur au bord des lèvres qui ne demande qu’à sortir et dégobiller son dernier déjeuner -a-t-il mangé aujourd’hui ?-.
Est-ce que ça vaut le coup de s’infliger tout ça ?

Merde, oui, ça vaut le coup d’essayer.

De se faire enfin rejeter.
D’arrêter de connement espérer
Il a laissé ça dans sa cage il y a longtemps.
En 592ap.A
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