- Sword Art Online et Yagi:
Sword Art Online est un jeu vidéo, le principe est qu'une mort en jeu entraîne la mort dans la vie réelle. Donc dans les combats, zéro pression.
Yagi est une jeune maman de 33 ans avec un fils de 6 mois qu'elle ne voit donc pas vu que lui, il est trop petit pour jouer. C'est une emmerdeuse avec un sale caractère, qui fracasse tout ce qui la saoule un peu trop et qui se préoccupe uniquement de sa survie et de celle de sa petite famille recomposée dnas le jeu. En gros, si elle doit marcher sur quelqu'un pour avancer, elle le fera.
Le bruit du silence glisse dans les recoins sombres, sabotant et sapant au passage le moral des troupes. Si l'on avait dit un jour que la peur s'insinuerait dans les cœurs, nous l'aurions cru, mais l'aurions-nous compris ? Sans doute pas... C'est pourtant ce qui arrive en ce moment, c'est ce sentiment qui s'insinue, c'est ce monstre invaincu, invisible, pourtant indicible de ce monde, c'est la peur qui gronde.
Pourtant courageusement, se lèvent les poings des combattants face à ce monstre, roi des volcans. Les regards se croisent les sourires se fendent, mais chacun sait que son voisin ment. Le vent souffle, soulevant doucement des bribes de souvenirs d'antant. Jamais auparavant ce groupe n'avait été aussi conscient d'une mort certaine face à l'assaillant.
Aboyant, les ordres ricochent et se fracassent, comme les armes et les poings contre la furie meurtrière d'un monstre plus haut qu'une tour de fer. Résonne encore le chant de la guerre, les cris de la haine et le poids des armures, ahuris sont les regards lorsqu'une des guerrières se retrouve perchée sur le crâne du Volcan qui l'envoie aussitôt valser.
Mais le maître du château chante et déchante, montrant une faiblesse qui très vite est prise d'assaut. les mains se lèvent, massacrent, enchaînent, se déchaînent et bientôt, le genou à terre, le maître se morfond, il s'enlise, s'englue, meurtri, son magma se fige doucement avant de couler à nouveau, vigueur renouvelée, la mort s'approche, le monstre s'accroche. La masse à la main devient lourde, le bras semble molasson, dans ce maelstrom d'émotion, le mouvement semble ralenti, mais le groupe continue le combat, se mobilise, s'élance face au monstre.
Pour combattre, la masse s'abbat, la bête au cheveux de feu laisse échapper un cri bestial, braille sans bafouiller, la masse comme une batte fait flancher la jambe du géant, la besogne est ardue, mais pas terminée, la guerrière ne se laisse pas berner. Brutale, elle continue bravement ses moulinets. Et bientôt, la barre de vie prend une teinte carmin.
Le monstre est vaincu, laissant la victoire aux assaillants.
Cher ami, je te le dis, sans le moindre détour, Aujourd'hui est un jour béni, nous avons vaincu la tour