- En Bref:
*462 Ap.A : Être conscient né de deux parents hiboux normaux. Il quitte le nid familial bien vite.
*~466Ap.A : il tente chez les humanoïdes et désenchante en constatant la chasse des nouveau’thés. La forêt ça sera.
* Il met son âme dans un crâne de mulot par Alice (et on se demande encore comment )
* Il tente l’aventure humanoïde une nouvelle fois avec (peut-être) Merlin et est renommé Archimède. Mais agacé par ses humeurs, le magicien le transforme en humain pour le punir.
* Oscillant entre forme humaine et hibou, Archimède retourne se cacher dans la forêt.
*~570/573 Ap.A : Bambi, Panpan, Fleur apparaissent, puis peu après disparaissent. Hibou suit Bambi et tente de l’aider depuis
Des nouveau’thés, il fut dans les premiers.
Pas de quoi s’en vanter dans un quelconque CV, surtout face aux premiers déjan’thés, mais pour sa race, il sauvait sa face ! Heh, ça donnait l’illusion d’un sage, ça lui faisait une belle image, celui qui a roulé sa bosse et qui pourrait guider les gosses. Il connaît les secrets de cette chienne de vie et pourrait avec succès vous aider dans celle-ci. De sage il en a aussi l’ennui, car sitôt qu’une leçon s’ensuit, d’un moelleux bâillement vous répondrez et c’est bien tout ce que vous retiendrez.
Mais las ! Car en vérité, cet Archimède, n’a pas la moindre idée de sa vie comment gérer.
Il est né sous forme de hibou, habillé de duvet de bout en bout. Mais contrairement à père et mère, tous deux hiboux ordinaires, voilà le petit bout doté d’âme et et conscience, amoureux d’arts et de sciences. Ah, une farce de mère nature qui l’aura a l’usure ! Car très vite, bien décalé le hibou se sentait et force de constater qu’il l’était. Les révoltes incomprises du rebel enfant n’arrivaient à trouver prise sur ses parents ignorants. Simples hiboux, ils répondaient par de penots “hou” quand hurlait le tout le jeune garnement “vous êtes même pas mes vrais parents !”
Quittant le nid familial, il pensait que ce serait génial ! Il allait enfin rencontrer d’autres hiboux édulcorés, des qui ne seraient pas obsédé par juste chasser et s’accoupler.
Mais, las ! Ce ne fut pas le cas.
Seul être pensant, il constata en s’énervant qu’il était différent.
La chasse le paniquait. Et si un congénère comme lui il tuait ?
Les carcasses dont ces congénères raffolaient, lui très profondément le dégoûtaient. Plutôt devenir le premier hibou végétarien, qui se nourrit de fruits et de grains.
Quant à la reproduction… S’il vous plaît madaââame votre introduction ? Rangez ce cloaque avant que je ne le claque !
Il s’est alors demandé, s’il pouvait se tourner chez les civilisés. Une idée qui ne l’enchantait guère et qui donna un résultat amère. Se faisant passer pour un amical Hibou, il observe les nouveautés, poussé à bout, se faire accuser. La société est surpeuplée et pour ce cas traiter, plutôt que de se poser de questions, les Otherlands orchestre des disparitions. Et qui peut-on le mieux condamner que ces nouveau’thé arrivés ?
Prenant vite peur, il va se cacher avec ferveur.
Pas de coming-out, d’être conscient et parlant, pour le petit hibou.
Dans la forêt maintenant esseulé, ce sera une vie apeurée. Une longue et ennuyeuse et sans doute pas très joyeuse… Mais tout de même une vie. C’était toujours ça de pris.
Surtout quand on sait que son âme enfermé il a fait !
On peut être volatile et craindre le versatile, être conscient de sa propre mortalité et ne pas du tout l’accepter ! Dans un petit crâne de mulot nettoyé, son âme fut enfermée.
Comment un hibou, qui plus est un sans sous, s’est fait aider par la fortunée ?
Et bien c’est une autre histoire, qui sera peut-être racontée plus tard.
Ou non.
Passons.
En simple habitant de la forêt déguisé, peu le savent de paroles doté. Il y en a pourtant qui y parviennent et alors quelle déveine. Quand il fait parfois face à certains de sa race et qui se trouvent en galère, le voilà qui devient une vraie commère. Il prodigue des paroles sages qu’il a appris avec l’âge et le voilà maître pour ces jeunes êtres.
Il essayera bien de conseiller, sans y être solliciter, deux amis canin et vulpin, ainsi qu’un ours jaune coquin amateur de miel et sa ribambelle d’ami de la forêt belle.
Mais force est de constater, que bien souvent les conseils sont mal avisés.
Reclu maintenant dans la forêt, quand les nouvelles lui arrivaient, elles étaient souvent défraîchies comme de vieux poissons pourris.
Il ne s'intéressait aux actualités que quand à sa porte les tumultes venaient toquer. Et tout juste y répondait-il en s’enfuyant pour être tranquille. Toujours veillant sur son crâne de mulot, sinon, le hibou pourrait perdre gros.
De ses désastreuses mésaventures, le hibou aurait pu craindre de nouvelles aventures, il aurait pu rester dans la forêt tout bien caché. Peut-être même aurait-il dû s'isoler, plutôt que se mêler aux nouveau’thés et déjan’thés. Car souvent ces belles paroles sont aussi vides que de vieilles casseroles. Une vie de solitude, voilà qui devenait une certitude.
Mais un jour un magicien, au nom de…Perlin ? Pinpin ? Vient l’adopter pour en faire son familier. En Archimède il est enfin baptisé ! Et pour le hibou quelle joie de pouvoir converser un petit bout ! Mais il se sent vite prisonnier et sa mauvaise humeur à vite fait de s’exprimer. Archimède se découvre râleur, à tous jours et à toute heure. Le magicien très vite lassé par le peu de commodité de son compagnon familier à tôt fait de le menacer.
“Si tu n’arrives pas à te calmer, en humain tu finiras transformé !”
La menace fonctionna pendant un temps, et Archimède calmait son tempérament. Pour rien au monde, il ne voulait être aussi immonde ! Être un humain ? Quel affreux destin !
Mais, Hibou ne devient pas colombe et son mauvais caractère bien vite retombe. Le magicien est bien vite excédé, et la menace est exécutée.
Une nouvelle fois humilié, il retourne à la forêt tout déplumé.
Mais quel soulagement de constater le sort inconstant ! Au prix de gros efforts, il peut retrouver le confort de son ancien corps. Son hygiène de sommeil devient par contre sans pareil : Le hibou en lui veut vivre de nuit, l’humain qu'il est, préfère la nuit se reposer. Sa vie se réduit alors, à ce qu’il mange et ce qu’il dort ; à jamais fatigué, le reste, il le passe à ronchonner.
Mais si pour vivre il faut ça, et bien que sera sera !
Alors vivons heureux, vivons couchés.
Vivons heureux, vivons cachés.
*
Archimède ! réveillent les petits animaux de la forêt de leurs appelles. Archimède, le petit prince est né !
En fête, le cœur de la belle forêt se gonfle d’amour et est prête ! Les arbres s’habillent de leurs plus belles couleurs, leurs fleurs se parent de leurs meilleures odeurs ! Les oisillons chantent des mélodies amusantes, les lapins avec enthousiasme sautent et les mouffettes se préparent à aller voir le nouvel hôte !
Et Archimède, le vieux hiboux acariâtre et fatigué, va féliciter la jeune maman de mauvais gré. Il faut bien, pour sauver les apparences et qu’on le laisse dans son ensommeillée transe.
“Qu’il est mignon, ce petit ! Qu’il est adorable avec ses amis !”
Du plus beau possible des cadeaux, le hibou récompensera le jeune abricot : Archimède lui foutra la royale paix ! De rien, il savait qu’il apprécierait. Car la leçon, il l’a bien écouté : si avisée soient ses belles paroles, elle n’engendrent que désordre. Alors, le hibou ronchonne et grogne pour que les petits le laissent tranquille mais d’y croire, il était un peu débile. L’effet escompté n’est pas celui qui lui est donné : souvent, on vient le voir pour quémander son savoir ! Et Archimède, de bonne foi, essaie de prodiguer quelques lois, mais souvent il se trompe comme un éléphant, énormément.
Mais la tranquillité est de courte durée. Ou du moins bien écourtée. Quand la forêt comme la paix prennent feu quand le chasseur fait feu.
Monsieur Hibou, dans son arbre caché, est au première loge pour à tout, assister. Ce qu’il se produit, quelle horreur ! D’un coup d’aile, il suit victimes et kidnappeur. Il assiste à leurs changement à tous deux, et décide alors de veiller sur eux.
Se déguisant de sa peau d’homme, il vivra tout comme.
Les jours passent sans ouverture, mais Archimède est patient de nature.
Le temps viendra où il pourra leur parler et de leurs torpeurs les réveiller.
Flic flac floc pas de chanson heureuse de printemps, le hibou prend tout son temps.
Il lui faut finalement quelques années, avant que le petit prince puisse l’approcher. Archimède le conseille en lecture pour parfaire sa culture et tente de se lier d’amitié, avec cette pauvre âme esseulée.
Maintenant propriétaire d’une roulotte qui lui sert de bibliothèque rigolote et de Picotin le cheval à qui il manque un grain, le vieux hibou…
Ne sait pas quoi faire pour changer.
Il veut les aider, mais sans y laisser son duvet.
Il a le temps, croit-il patiemment, mais l'arrivée d’un Lapin courroucé et d’une Mouffette coquinette risquent bien d’entraver toutes ses belles avancées…