The otherlands
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 Une larmichette au coin de l'œil — Little Mermaid

Invité
Invité
Anonymous
NOM : Selkie
AGE APPARENT : Entre 25 et 30 ans
AGE REEL : Née vers 520 ap. Alice, elle serait apparue à la place d’une perle, dans un grand coquillage.
RACE : Déjan’Thé
genre : Féminin
Sexualité : Indéfini. Peut-être regarde-t-elle davantage les demoiselles, peut-être un peu les garçons aussi ou même aucun.e d’entre iel… En réalité, elle l’ignore, mais elle se prendrait d’une grande affection pour quiconque l’aiderait ou supporterait ses crises de larmes régulières.
Groupe : Wonderland
ame : Prise par White Queen, parce qu'elle ne sait pas dire "non".
Métier : Psychologue autoproclamée du cabinet “Au fond du Trou”, en face du magasin des Suicides, au premier étage.
Origine : La Petite Sirène, de Hans Christian Andersen.
Pouvoir : Larmes de Moussolait - Capacité de faire naître chez autrui un chagrin inexplicable, aussi rapidement que lorsque l’on épluche des oignons frais. Ce pouvoir intervient inconsciemment lorsqu’une personne entend ou voit ses pleurs se transformer en écume. Ce pouvoir n’est pas systématique et encore moins maîtrisé. Si vous voyez un bain moussant à vos pieds, il est fort possible que vous allez pleurer sous peu. Si non…Et bien, vous êtes chanceux !
Particularité physique : Ses cheveux se terminent en nageoires de poisson et il plane une odeur iodée autour d’elle, rappelant celle de la mer - en temps normal. Elle possède une queue de poisson qu’elle dissimule sous des jambes humaines grâce à une chaîne magique attachée à sa cheville droite. Elle boit aussi quatre litres d’eau par jour.
Avatar : Little Mermaid - SiNoAlice
Little
Mermaid
Mélancolique - Introvertie - Émotive - Compatissante - Curieuse - Crédule - Bienveillante - Maladroite - Maniérée - Timide - Gourmande - Chétive - Nerveuse - Étourdie - Affectueuse - Dépendante - Capricieuse - Peureuse - Maso sur les bords
Un esprit
pas très sain dans...
Tu pleures. Tu pleures beaucoup.

Tu pleures tant que l’ensemble des mouchoirs d’Otherland ne pourrait suffir à sécher les larmes perlant au coin de tes yeux. Incapable de gérer la moindre de tes émotions, tu te laisses submerger, pleurant autant de joie que de tristesse, de colère ou pour un rien. Parfois même, cela n’est qu’une simple habitude, une soupape, un prétexte. Certains ressentiront de la pitié à ton égard, d'autres de l’agacement ou même un profond désintérêt. Comment leur en vouloir, alors que tu chouines durant la moitié de la journée ? Vainement, tu essayes de dissimuler ces torrents de chagrin derrière un masque d’apathie. Un masque si fragile qu’il s’effondre au premier obstacle

L’on dit que tu es timide, réservée et introvertie. Tu restes dans ta bulle et tu rêvasses en plein jour. Tu aimes oublier ces mauvaises pensées et ses mauvais souvenirs qui te bouffent de l’intérieur. Tu n’es pas tant à plaindre, tout le monde a ses problèmes… Ce qui n’aide pas ta constante remise en question. Tu te sens mal dans ta peau et tu prends le moindre prétexte pour te déprécier. Tu déprimes. Tu imagines ce que pensent les autres. Le miroir ne reflète qu’une ombre. Ce n’est pas comme si tu souriais souvent. Ou même que tu faisais sourire les autres.

Maladresse et étourdissement. Comment pourrais-tu entretenir une quelconque confiance en toi alors que tu dépends tant des autres. Tu ne sais pas cuisiner. Tu ne sais pas coudre. Tu ne sais pas te battre et encore moins danser. Peut-être te complais-tu dans ta mélancolie. Que sais-tu faire à part écouter ?

Écouter. Ta seule solution, ton seul moyen d’aider. Tu aurais aimé les faire sourire avec une belle chanson et égayer leur journée. Mais tu ne sais rien faire à part pleurer. Tu as le coeur sur la main, mais tes mains ne servent à rien. Alors au moins, tu as du coeur. Tu es bienveillante et chaleureuse, même les larmes aux yeux. Tu te plierais en mille pour aider ton prochain et recevoir un peu de reconnaissance. Juste un peu. Tu es profondément touché par les drames des uns et les traumatismes des autres. Tu veux les aider à comprendre ce qui les chafouine et les guider vers un chemin lumineux que toi même tu ignores. Naïvement, tu t’imagines les guider vers la lumière de la paix et du bonheur, mais tu oublies celleux trouvant le bout du tunnel chez ton voisin. Au magasin des Suicides. Oups.

C’est bien de parler des autres, mais qu’en est-il de toi ? Selkie, tu as peur. Tu es nerveuse. Tu es angoissée à t’en ronger le contour des ongles. L’on t’a abandonné mais ton traumatisme lié à l’abandon ne t’a jamais quitté, lui. Doux murmure dans tes oreilles te rappelant constamment que personne ne voudrait de toi. Tu aimerais fuir les gens pour ne plus souffrir. Mais tu t’attaches, oui tu t’attaches.

Tu développes une grande fascination pour les personnes accordant de leur temps ou te prêtant une réelle importance. Tu les admire. Tu les stalkes aussi. C’est un rêve éveillé auquel tu ne peux t’empêcher de t’accrocher. Ta dépendance affective est si grande que tu as besoin des autres pour te sentir un minimum exister. Fleur bleue. Pot de colle. Tu as besoin d’un réconfort constant et accru. Tu as besoin d’une pluie de marque d’affection. Tu aimes ça. Beaucoup trop. Trop. Trop. Tu aimes qu’on pense à toi comme tu aimes penser aux autres.

Mais tu restes persuadée que personne n’aura jamais la patience, ni le courage, de supporter une pleurnicheuse telle que toi.  Fleur desséchée qui, par un coup d’ironie, n’avait jamais eu assez d’eau pour s’épanouir et se parer de ses beaux pétales. Non. Cette eau dont tu avait besoin, tu ne cessais de la pleurer.
Taille : 1m68
Poids : 64 kg

Morphologie : Banale. A ses yeux, sa silhouette ne cache rien d’extraordinaire. Bien qu’elle apprécie ne pas être aussi fine qu’un squelette, elle regrette certaines de ses formes, notamment sa poitrine qui lui occasionne quelques maux de dos. Pour le reste, ce n’est ni beau, ni affreux, elle arrive à apprécier ses rondeurs… Une harmonie banale.

Peau : Blanche. Sa peau est si blanche qu’elle ne peut pas bronzer au soleil. Tout au mieux, Selkie finit aussi rouge qu’une écrevisse. Ses bras et ses jambes sont constellés de grains de beauté.

Visage : Elle a de bonnes joues qui rendent son visage plus sympathique, malgré les cernes cachées derrière quelques coups de maquillage. Plus qu’à peindre un petit nez en trompette et quelques rares tâches de rousseur… Et voilà !

Yeux : Ils sont aussi curieux qu’il n’ont l’air fatigué de pleurer. Ses yeux sont souvent larmoyants, même lorsqu’elle semble de bonne humeur. Mais ils n’en restent pas moins fades et vitreux : il arrive souvent que des étoiles brillent dans le creux de leurs pupilles, cerclées d’un joli bleu turquoise.

Cheveux : Elle possède de longs cheveux violacés, parfois tressés, parfois sobrement attachés en une interminable queue de cheval ou en deux belles couettes. Normal à la racine, chaque cheveu se termine par des écailles de poisson, donnant l’impression que l’extrémité de sa chevelure ressemble à une nageoire uniforme. Sa frange est dégradée sur le côté, cachant à demi son œil gauche.

Voix : Timide. Il faut parfois prêter l’oreille lorsque Selkie ouvre la bouche. Son timbre est doux, mélodieux, tel une berceuse au pied du lit. Ses phrases sont souvent hésitantes, parées de « euh », « hmm » ou même « uuuh ». Elle sanglote souvent et semble mâcher ses joues lorsqu’elle ne mobilise pas toute sa confiance en elle dans ses propos - soit, 80% du temps.

Démarche : Des petits pas, le dos un peu courbé, les bras le long du corps lorsqu’ils n’encerclent pas sa taille. Elle ne sait pas trop quoi faire de ses mains lorsqu’elle marche. Discrète, on ne l’entend pas se déplacer… Tant qu’elle n’entre pas en collision avec un meuble ou l’encadrement d’une porte.

Signes particuliers : Visuellement, elle ne porte aucune cicatrice, aucun tatouage ou signe distinctif à même le corps. Cependant, ce même corps… L’on pourrait dire qu’il est assez chétif. Selkie supporte mal les variations de pression sanguine et autant dire que les montées ou les chutes d’adrénaline ne lui mènent pas la vie facile. C’est assez simple. Lorsqu’elle a trop peur ; elle tombe dans les pommes. Lorsqu’elle a un fou rire ; elle tombe dans les pommes. Lorsqu’elle est trop détendue ; elle tombe dans les pommes. A croire que seule son attitude morose est capable de la maintenir stable. Elle n’a d’ailleurs aucune endurance et se sent essoufflée dès le deuxième étage. Paradoxalement, c’est une excellente nageuse.

Style vestimentaire : Simple, sobre. Rien d’extravagant. Elle porte souvent des tenues sombres, bleues marines, et ne porte que du clair ou du blanc lorsqu’elle a un rappel à l’ordre de sa Majestée. Elle a souvent les gambettes à l’air libre, simple confort et esthétisme des longues robes et jupes ouvertes sur le côté. Elle se promène souvent pieds nus - simple oubli retord d'enfiler ses chaussures à talons… A vrai dire, elle déteste cela et ne les porte que si on ne l’y contraint.

Accessoires : Selkie adore les petits bijoux. Bien entendu, ils sont faux. Elle ne pourrait pas s’en payer autant. Il lui arrive parfois d’oublier de retirer ses boucles d’oreilles turquoises ou ses bracelets lorsqu’elle va se coucher. Sa chaîne de cheville, toute aussi turquoise que ses yeux, ne quitte jamais son pied droit et lui permet de conserver des jambes humaines. Les chouchous dans ses cheveux sont parés de coquillage et de grandes nageoires de poisson. Selkie porte occasionnellement des lunettes de repos après une dure journée de travail.
Un corps
moyennement sain
Once Upon
a time
(Petit TW dépression)

Aussi surprenant que cela puisse paraître, tu n’as pas toujours été la Marie pleureuse que l’on connaît aujourd'hui. Tu n’étais ni extravertie, ni aussi rayonnante que le soleil. Cependant, tu débordais d’optimisme et de tendresse. Eternelle timide, tu étais aussi une petite chipie, faisant peur aux poissons, imitant tes grandes sœurs ou venant toquer aux vitres des bulles de l’Underland par simple curiosité.

Ces créatures pourvues de jambes t’avaient toujours fascinés, le monde de la surface aussi. Malheureusement, ton père n’était pas de cet avis, ayant interdit aux membres de ta famille de mettre une nageoire dans le Royaume Blanc depuis le décès de ta mère. Tu ne l’avais jamais connu. Tu ne la connaîtrais jamais. Et pourtant, le simple mot « maman » faisait souvent resurgir un manque au fond de toi. Alors tu écoutais ses avertissements d’une oreille distraite, te contentant de satisfaire ta curiosité avec ces étranges bulles sous l’eau.

Toi qui n’avait encore donné ton âme à quiconque, tu finis par grandir et prendre de l’âge. En réalité, toute la famille prenait de la bouteille, sauf ton père et tu ne comptais plus les décennies qui te séparaient de ta précédente sœur. Seule triton présent à avoir donné son âme au Royaume Blanc, lorsque l’Atlantide fut construit. De mauvais souvenirs. Un ouvrage dont il aurait préféré ne jamais avoir à participer. Tu balayais ses regrets de quelques paroles rassurantes. Du moins tu tentais. Perdre ta mère était bien trop pesant pour ses épaules et il arrivait qu’il oublie ta présence ou ne souhaite pas voir ton visage. Trop proche de celui de son épouse. Trop douloureux.

Alors tu restais bien sage pour ne pas perdre le peu d’affection qu’il était encore capable de te porter. Pour ne pas attrister ton père et pour lui insuffler ton optimisme sans fin. Pour juste un peu exister.

Mais un jour, un navire coula dans la mer en pleine tempête. Sillonnant entre les planches éclatées, tu ne pus sauver qu’un seul humain, le ramenant à la surface. Tu avais désobéis… Mais tu ne pouvais pas le laisser mourir, n’est-ce pas ? La tête hors de l’eau pour la première fois. Tu ne fus pas éblouie par le soleil. La tempête grondait encore, vous envoyant ses crachins au visage. Tu pris ton courage à deux main et emmenas le jeune marcheur vers le rivage.

Appuyant sur ta queue de poisson, tu le tiras dans le sable pour qu’il ne craigne plus aucune noyade. T’accordant une pause après cette nage tumultueuse, tu l’observas attentivement, malgré la pluie. Tu n’avais jamais vu un être de la surface d’aussi près… Et il était plutôt… beau ?

A cette pensée, tes joues rosirent et tu te risquas même à toucher sa joue du bout du doigt. Bizarre comme texture. Ses paupières frémissaient et sa respiration se ponctuait de toussotement. Il allait ouvrir les yeux. Il allait te voir. Tu hésitais. Mais ce furent les bruits de pas approchant et les appels qui te motivèrent à bouger. Ses lourdes paupières semblèrent s’entrouvrir et un « merci » s'échappa de la commissure de ses lèvres. Éternelle timide, tu t’empourpras et te pressas vers la mer, te fondant sous la houle pour ne pas être vue. Tu laissas échapper quelques bulles de soulagement en constatant qu’une demoiselle munie de jambes se pressa à lui porter secours. Tu avais accompli ta bonne action de la journée. Tu avais sauvé une vie en laissant dépérir cent autres. Persuadée que son regard venait de croiser le tien, tu aspirais déjà à vos retrouvailles. Il ne t’oublierait jamais. Tu l’avais sauvé. Tu étais spéciale pour lui. N’est-ce pas ?

Les jours suivants, tu ne pouvais t’empêcher de repenser à son fin visage et d’espérer qu’il soit en bonne santé. Tu voulais le revoir, ne serait-ce que pour t’en assurer. Tu voudrais juste lui parler, mieux le connaître. Tu te sentais toute chose et envahie de doux sentiments aux notes sucrées. Pourtant de ton visage, il n’en retiendrait certainement aucun trait. Une simple silhouette. Un mirage. Pas plus. Mais cela, tu l’ignorais. Tu n’osais même pas y penser. A cette possibilité.

Crédule. Naïve. Tu défiais à nouveau l’autorité paternelle - qui de toute façon, était bien trop occupée par le deuil - pour retourner à la surface. Tu vins une fois. Deux fois. Trois fois. Tu ne cessais de revenir sur cette plage dans l’espoir vain d'apercevoir sa silhouette au loin.

Sa silhouette que tu ne vis jamais.

Tu aurais pu abandonner, mais cette envie irrésistible et déraisonnée de le revoir te poussa dans les tréfonds des eaux salées, dans le repère de la Sorcière des Mers. Cette dernière te mit en garde, mais tu fis la sourde oreille, obnubilée par cette émotion, par cette voix intérieure qui te contrôlait. Tu étais prête à tout accepter pour monter à la surface, pour le revoir et assouvir l’appétit de ta curiosité.

Elle encercla ta queue de poisson d’une chaîne magique. Tu la laissas opérer sans l’ombre d’une hésitation, acceptant bêtement tout sacrifice sans en mesurer les conséquences. Elle te vola ta vie marine et ton bonheur. Tu ne pourras revenir à la mer avec cette chaîne à la cheville, tant que le coeur de ton prince ne sera point encore conquis. Si d’un autre, il venait à tomber amoureux et te délaisser, alors ton cœur de sirène se brisera et en écume, ton chagrin te transformera. Sache mon Enfant, que pour rompre le sortilège, tu devras planter une dague dans le cœur de ton promis.

Le mélodieux sermont ne te découragea point, bien que tu le trouvais un peu effrayant. Aveuglée par tes rêveries, tu ne te rendais pas compte que tu regrettais déjà ton geste… Ton esprit s’embrumit et doucement tu tombas inconsciente.

Tu te réveillais doucement sur le sable chaud d’une plage, le remou des vagues venant te chatouiller les pieds. Ta queue de poisson avait disparu et avec elle, les attaches de ton passé. Mais tu ne t’inquiétais guère. Tu étais certaine que tout se passerait bien. Merveilleusement bien. Trop certaine.

Au rythme d’une tortue, tu appris à poser un pas après l’autre. Tu les avais tant observé, ces marcheurs de l’Underland et tu ne pouvais t’empêcher d’en tirer une certaine fierté au cours de cet apprentissage. Doucement, tu te mis à marcher. Doucement tu te mis à courir sans savoir où aller, niant la morsure du bitume sous la plante de tes pieds. Enfant crédule qui ne pensait qu’à retrouver son âme soeur imaginaire, tu fis le tour de la ville la plus proche. Il n’était pas difficile de comprendre que tu cherchais quelqu’un. Tu posas une ou deux questions à des commerçants et le bruit de ta promenade à pieds nus ne tarda pas à tomber dans l'oreille d’un intéressé.

Tu le rencontras. Il avait un beau sourire et il sentait bon la rose. Mais il semblait avoir quelque peu changé. Ses cheveux n’étaient-ils pas d’une autre couleur ? Son menton n’était-il pas moins carré ? Qu’importait, tu étais soulagée de le voir vivant et en bonne santé. Tu ne te rendais pas compte que tu confondais les visages comme tu confondais les algues, ta naïveté attirant les opportunistes tels des piranhas. Lui ou un autre, tu ne l’aurais pas reconnu à première vue. Mais ton cœur te disait que c’était lui et qu’il n’y avait guère besoin de chercher plus loin. Alors ce pouvait être que « lui ».

Aussi amoureuse qu’aveugle, tu suivis cet inconnu sans jamais te retourner, croyant bêtement mener quelques jours heureux avant de retourner à l’océan. Cet amour ne pouvait être que réciproque n’est-ce pas ? Qui ne tomberait pas amoureux de sa sauveuse ? Bernée d’illusion, tu cédais au moindre de ses caprices, pensant le rendre heureux. Tu creusais tranquillement le fond d’un puit, duquel tu ne pouvais plus remonter.

Ton cerveau s’imaginait un monde si rose, mais il y avait toujours ces remarques dévalorisantes. Tu te voyais un avenir radieux avec des oiseaux chantant, mais il ne parlait que de lui et de l’argent, parfois un peu trop de l’intimité aussi. Tu ne cessais d’être optimiste, mais il te tirait toujours vers le fond.

Négatif. Toxique. Imbus. Manipulateur.

Tu n’avais pas vu cette spirale t’aspirer dans le vide. Tu n’avais pas réussi à la voir. Ton esprit lui-même souhaitait simplement ne pas se briser en pensant à tous ces sacrifices idiots que tu avais réalisé. A tout ce que tu avais perdu par un soit disant « amour » qui n’avait jamais existé.

Tu étais. Incapable. De. Bouger.

Puis un jour, l’image de ce beau prince que tu avais recouvert de milles bontés et merveilles s’écroula tel un château de cartes. Il ne voulait plus de toi et n’hésita pas à te le faire comprendre. Tu t’accrochais à son cou, à son bras, à son mollet… Désespérément, de peur de ne te retrouver seule et abandonnée. Il s’enticha d’une autre et ton monde de conte de fée si fébrile se dissipa.

Tout se fissura. L’écume monta à tes yeux.

Mais tu étais encore là. Tu n’avais pas disparue. Tu aurais pu le tuer comme te l’avait conseillé la Sorcière de Mers, mais tu t’en étais incapable.

Tu sentis ton cœur se briser en mille éclats, aussi tranchant que du verre. Irréparable. Tu avais mal. Les larmes montaient aux yeux. Pour ne jamais cesser de couler. Le coup de poignard saignait ton dos et l’incapacité de retrouver ta famille oubliée t'enfonçait la tête dans un étau.

La douleur ne cicatrisa pas avec le temps, elle continuait de peser dans ta poitrine. Et toi, tu continuais de te refermer sur toi-même pour ne devenir qu’une ombre. Une âme errante. Quelque chose qui se morfond dans un coin sombre, mais qui n’a pas le courage ou la stupidité de se noyer dans l’océan ou d’attacher une corde au plafond. Tu avais dépensé une bonne partie de tes misérables cristaux dans ces fournitures… Pour seulement parfaire une collection morbide que tu n’utilisais jamais.

Qu’est-ce qui t'empêchait de partir ? Tu te le demandais. Avais-tu besoin d’une raison ? Ta souffrance n’en était-elle point une, si tu n’étais pas assez motivée à passer à l’acte ? Est-ce que, par hasard, quelque chose te rattachait encore à Otherland ? Un fil si fin qu’il en était devenu invisible avec le temps.

Une envie.

Celle d’aider. La seule qui ait toujours donné un réel sens à ta vie. La seule qui te fait oublier ces mauvaises pensées.

Tu étais incapable de t’aider toi-même, mais peut-être pouvais-tu le faire encore pour les autres ? Un espoir germait un peu. Un chemin passant entre bénévolat et petits services rendus pour arriver jusqu’à ce bureau de psychologue autoproclamée que tu tenais aujourd’hui.

Tu n’avais pas de certification professionnelle à proprement parlé. Tu te servais simplement de ton raisonnement logique et ta grande empathie comme barre de proue à ce navire que tu essayais de construire et de faire flotter. Un navire aux planches retapées, mais un navire quand même. Pour au moins. Ne. Pas. Couler.

Comme toujours, tu te raccrochais à de petites futilités et des promesses qui n’en étaient pas …
funfact : INFP - Chaotic/Good ou Neutral/Good - Gauchère - Légère dyslexie - Elle parle d’elle-même à la troisième personne - Elle collectionne les mouchoirs - Elle a une collection d’objets qu’on pourrait trouver au magasin des suicides qu’elle n’assume pas - Elle pleure beaucoup, à un tel point qu’il est déjà arrivé plusieurs fois que le cabinet soit inondé -  Du coup, les fenêtres du cabinet sont toujours ouvertes pour ne pas se noyer - Et la paperasse se retrouve toujours en hauteur, au cas où - Elle joue de la flûte et du violon - Ca lui arrive parfois de rêvasser en pleine discussion - Écrit comme une enfant de huit ans - Donc c’est pas super lisible et bourré de fautes d’orthographe - Insomniaque - Ne mange pas de viande ou de poisson.

Elle aime : Le bord de mer - Nager - Les fleurs, même si elle n’y connait pas grand chose - Les pâtisseries - les personnes altruistes et courageuses - La musique - Les faux bijoux - Les animaux marins - Qu’on lui pince les joues - Le Rosé - Les pêches - La musique - Chanter - Qu’on prenne soin d’elle - Faire sourire les autres, même si c’est rarissime - Aider - Écouter la vie et les problèmes d’autrui - Les films et romans à l’eau de rose - La soupe miso.

Elle déteste : Toutes les activités sportives terrestres - Les vilaines tentacules - Les pervers - L’injustice - La trahison - Les moustiques -  Décevoir - La chaleur de l’été - Le froid de l’hiver - Les plats trop épicés - La solitude - Les chaussures, surtout celles à talon - Sa poitrine - Le fait de ne pas contrôler ses crises de larmes - Les poissonniers.
Coucou ! C’est Camicci et j’ai finalement craqué pour un DC chouineur après Bagheera ! J’espère que cette Petite Sirène vous plaira. J’ai hâte de la jouer et de nouer plein de liens avec les membres pipous de ce forum eheh.
Bonne lecture !
©CAMICCI
Poucelina
Déjan-thé
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Citation : “I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours.”
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Poucelina
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Déjan-thé
Félicitations pour ce superbe personnage. J'adore ce conte alors voir une petite sirène parmi nous est une joie ! J'ai hâte de pouvoir rp avec toi de nouveau et Charmant lorsqu'il arrivera...
Invité
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Anonymous
Merci beaucoup Poucelina ! Hâte de voir Charmant débarquer fufufu Une larmichette au coin de l'œil — Little Mermaid 3050725132
Mad Hatter
Maître des Fufufu~
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re bienvenu petite sirène toute jolie ~
ce plaisir de pouvoir te le dire et redire hihi :3
je lis dès que possible et je viendrais sans doute t'embêter ❤

toute petite remarque : ton code change la couleur de fond du forum sur la version nuit, si tu pouvais modifier ça pour ne pas toucher au code du fo ce serait chouette, des bisous !
Red Queen
Déjan-thé
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Citation : “I'm an accident. I'm a lie. And my life depends on maintaining the illusion.”
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Red Queen
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Déjan-thé
Bienvenue ! o/ Jolie fichette ✨ (et oui attention au code du forum, sinon on va être très tristes 😭)
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Merci à vous deux et n'hésite pas à m'embêter Mad !!! Une larmichette au coin de l'œil — Little Mermaid 4148058454
White Rabbit
Attrape-moi si tu peux
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Citation : Follow the white rabbit
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Origine : Alice au pays des Merveilles
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https://otherlands.forumactif.com/t93-copain-comme-lapin
White Rabbit
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Pouvoir : Terrier Express
Attrape-moi si tu peux
Coucou ! Une très jolie fiche et un très chouette personnage !

Bienvenue à elle ! \o/

Une larmichette au coin de l'œil — Little Mermaid 1519894569 Félicitations, tu es validé! Une larmichette au coin de l'œil — Little Mermaid 3019434634
Hell'come petit fou, tout me semble correct donc te voilà validé! Tu peux filer recenser ton avatar et ton personnage et ton pouvoir! Tu peux aussi créer ton logement, fiche de personnage et même un Fakebook pour ton personnage!

Si tu veux directement te lancer dans le RP et trouver des petits copains c'est par ici!

J'espère que tu te plairas parmi nous, n'hésites pas à voter sur les top-sites et à faire de la pub autour de toi!
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