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 walking through sunken dreams ft. Morphée

Dormouse
Déjan-thé
Icône : sleep when
Citation : " I keep remembering. My heart has no pity on me."
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Race : Déjan'thé
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Avatar : Allen Walker (D.Gray Man)
Origine : Alice au Pays des Merveilles
Pouvoir : Etouffer les 5 sens
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Dormouse
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Déjan-thé

dormouse & morphée

sunken dreams

across_the_river
dormouse a été enlevé
par le train du diable

Il n'a.. même pas réussi à être surpris. Vraiment, c'était naïf de sa part de penser qu'il pouvait exister tranquillement à Lostland quand la vie a toujours été un problème après l'autre. Un cauchemar après l'autre. (une insomnie après l'autre) Vraiment, son unique réaction a été à cheval entre le soupir résigné et le rire sec. Vide. Cassable. (cassé) Le diable s'était une fois de plus fichu de lui.

sa faute, vraiment
il avait été si bête

Dormouse fixe le plafond de sa nouvelle chambre (sa nouvelle cage) en silence. Il n'a rien pu emmener. Ni vêtements supplémentaires, ni confitures fraîchement cuisinées, ni matériel de broderie. Rien. A l'exception du lit, la pièce est vide. L'espace est vide. Dormouse est.. épuisé.

Dans une longue expiration, Dormouse ferme les yeux. Dormir est tentant. (il espère y arriver) Ca lui permettrait peut-être de penser à autre-chose pendant un moment. Même si cet autre-chose est.. moyennement plaisant, le Loir s'imagine que ça sera déjà ça de pris. Après tout, il est parti pour avoir beaucoup à penser à Lucifer et son train dans les jours à venir. (semaines ? années ? siècles ? il ne veut pas savoir) N'importe-quel autre rêve fera l'affaire.

enfin, peut-être a-t-il été imprudent
'n'importe- quel rêve' s'est-il dit ?
une fois de plus, quel imbécile

« Evidemment. » soupire-il, réalisant la teneur du rêve

Dormouse est en bord de mer. Il n'a jamais été à la mer, mais il s'imagine que ça ressemble à.. ça. Une grande étendue d'eau moyennement turbulente avec une odeur salée. Dormouse est à la mer et la mer vient à lui. Les eaux noires commencent à avaler le rocher sur lequel il est assis. Duquel il ne parvient pas à se lever.

La surface est opaque. Dès qu'elle atteint sa poitrine, c'est comme si tout ce qu'il y avait en dessous n'avait jamais existé. Dormouse soupire en regardant les eaux monter. En sentant tout un tas de petites dents mordiller sa peau, sentant ce qui doit être des algues s'attacher à ses chevilles. Le piéger ici. (comme s'il pouvait bouger) La terreur monte dans sa gorge aussi vite que la marée.

une tremblante inspiration
puis le silence

Dormouse a la tête sous l'eau. La surface s'éloigne de plus en plus et dans ces profondes ténèbres, il n'arrive pas à fermer les yeux. Ce qui est bien inutile, parce qu'il ne voit rien. Ni les poissons qui tentent de le manger vivant, ni les algues l'empêchant de se débattre, ni le soleil qui devrait être au dessus de sa tête; de l'autre côté de l'eau. Dormouse ne voit même pas ses propres mains alors qu'il les agite pour chasser les poissons invisibles.

L'eau est étouffante. La pression commence à monter, réalise-t-il avec horreur. Comme s'il était.. très, très loin sous l'eau. Il crierait s'il ne craignait pas de se noyer immédiatement. Ou se plaindrait, au moins. Malgré son habitude des cauchemars, le Loir n'en mène pas large. Principalement parce qu'i sait que le pire reste à venir.

quand les yeux d'or percent les ténèbres
le Loir voit les vrais ennuis commencer
Invité
Invité
Anonymous

Ce soir-là, tu t’endors sur le vieux lit poussiéreux d’une maison désertée des Lostland. Tu ne pensais plus que tu en trouverai et pourtant, quelques villages fantômes persistent encore. Des réminiscences de pays et de vie qui se sont construits puis effacés pendant que toi tu dormais. Ça sent la peur, ça sent la mort. C’est la poussière qui te fait pourtant tousser et, alors que tu croises les bras autour de tes épaules en t’allongeant dans cette maison qui te semble être la plus solide malgré le toit partiellement effondré, tu repenses à tout ce que tu ignores encore. Et tu ne sais même pas quoi contempler, sinon ce que tu sais avoir perdu.
Toi qui avais presque tout, qui étais presque reine d’un monde idyllique, fallait-il vraiment que tu te laisses griser et distraire pour ne pas voir les changements qui s’opéraient autour de toi ?
La culpabilité te berce tendrement encore en ce soir-là et si tu le pouvais, tu laisserais tes larmes t’endormir.
Tu es impuissante.
De la situation de ce monde que tu chéris autant que de tes émotions. Ces dernières te fuient et on te décrit vite comme apathique, parfois même sans-cœur. Est-il resté endormi  ?
Tu ne peux que soupirer face à ce village qui fut autrefois peut-être heureux. Et fermer les yeux. Rêveras-tu de soleil sur le royaume noir, de gens joyeux qui dansent sur une place du village vivante ? Des étalages remplis, des sourires ravis…

Tu aimerais bien. Laisser la ville rêver pour toi et te saisir de brides d’amour pour te souvenir toi aussi de ce que ça fait d’être apaisée.
Alors tu te laisses faire ce soir. Quand tu sens la nuit te border, la conscience de ton corps te quitter, tu t’abandonnes sans te débattre. Qu’importe ce que tu verras après tout. Tu es maître dans le monde onirique.
Tu fuis, Morphée.
Tu te laisses encore griser et distraire par cette perfection que ton être onirique apporte à autrui. Une fausse sensation de pouvoir.  Les cauchemars transformés en joli rêve, tout le monde t'est reconnaissant et l’espace d’un instant, tu parviens à oublier que tu as laissé ce et ceux qui réellement comptaient.

Tu te sens flotter.

Ce n’est pas la ville. Peut-être as-tu été attiré par une personne familière car tu voulaisde la compagnie ce soir finalement.
Tu ouvres les yeux et ne vois rien. Tes cheveux passent aux bleus électriques et flottent autour de toi en des mèches lumineuses. Tu comprends cette pression, cette sensation comme de l’eau profonde. Tu te laisses guider par les vents sous-marins qui te mèneront bientôt à l’épicentre de ce rêve. Cauchemar te corriges-tu. Tu ne sens aucun apaisement, aucune sérénité. Tu ne sens même pas la facétie de certains de tes sujets, leurs capacités à passer d’un sujet à l’autre avec facilité.
Tu ne sens que l’oppression, l’absence de tout.

Mais bientôt tu la distingues, cette silhouette familière et solitaire qui se noie dans son souvenir cauchemardé en te tournant le dos. Aujourd’hui, tu actives le pas, tu ne veux pas voir un cauchemar, tu veux te sentir actrice et utile. La gravité se fait soudain légère, car tu le veux et comme si tu étais sur la lune tu bondit avec légèreté pour attérir dans son dos. Des algues enchaînent leur proie mais bientôt, une première se change en un pavot luminescent.
Tu passes une main par-dessus l’épaule du loir, l’enlace tendrement. Plus tu seras proche, plus ton influence positive arrivera rapidement et plus vite le prisonnier sera libéré.

Dormouse…” lui susurres-tu doucement “Ne panique pas, tu n’es pas seul. Respire… Doucement.car encore une fois, tu le veux. Tu dessines du bout d’un de tes doigts son profil, passant délicatement ta main sur son nez, sa bouche, descendant le long de la gorge avant de se stopper sur sa poitrine et l’aider à prendre une lente inspiration.

Tu lèves les yeux, toujours accroché à celui dont tu as quelquefois déjà accompagné le sommeil pour ne pas dériver dans les étendues maritimes. “Qui est-ce ? Qu’est-ce qui va se passer ensuite ?

Des pavots éclosent encore et quelques poissons, changés en papillons, s'en vont maintenant désintéressés de leurs proies. Mais es-tu arrivé à temps, Morphée ?
Est-il sauvé ?
Ou es-tu trop lente, à ton habitude, arrives-tu trop tard…?
En 591ap.A
Dormouse
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Déjan-thé

dormouse & morphée

sunken dreams

across_the_river
les yeux se rapprochent
dormouse croit suffoquer

Que sera-t-il, cette fois ? La lumière de ses iris n'éclaire que peu le reste de son corps, si bien que le Loir devrait se concentrer pour réussir à le distinguer. Pas qu'il compte le faire ! Perdre du temps à se concentrer sur la bête ? Très peu pour lui ! (il y a plus urgent) Sa résignation oubliée, le Loir commence de nouveau à tirer sur les algues gluantes pour espérer se dégager. Il ignore sa forme et ne veut pas rester assez longtemps sous l'eau pour la connaître. D'autant que ses poumons commencent à brûler, noyés d'horreur et de panique.

Si l'idée d'utiliser sa plus petite forme pour se libérer lui vient, il.. n'y parvient pas. Que ce soit à cause de ses peines à se concentrer ou simplement du fait de rêver, il en est incapable. Condamné à rester là. Immobile. A la merci des crocs ou piques ou hameçons que le cauchemar encore drapé de ténèbres lui réserve. Ne pas savoir est pire, se dit-il distraitement. Impossible de se préparer mentalement.

puis la pression s'allège
et une lumière s'allume

Il lui faut.. quelques instants, pour réaliser ce qui se passe. Pour remarquer comme de plus en plus d'algues le relâchent. Comme leurs tiges gluantes se transforment en jolies fleurs lumineuses. Comme peu à peu, les ténèbres s'éclaircissent, laissant place à un fond marin tout en couleurs douces. Même les poissons semblent ralentir leurs attaque.

Puis des bras l'enlacent et sans même s'en rendre compte, le Loir se détend. Oh, pense-t-il distraitement, c'est elle. Il ne pensait pas qu'elle le trouverait ici. Que ses rêves lui seraient accessibles, une fois dans cette machine infernale. (il est ravi d'avoir eu tort) Au son de sa voix, Dormouse relève un peu la tête, cessant de s'intéresser aux algues puisqu'elles en ont fini avec lui.

et comme elle le conseille
dormouse respire

« Morphée. » l'appelle-t-il, dans son premier souffle depuis la marée haute

Elle a beau avoir placé une main sur sa poitrine, il ne peut s'empêcher de la sentir plus légère. Sans doute Morphée a-t-elle fait disparaître la pression. Incroyable, se dit-il avec une touche d'émerveillement. Ce n'est pas la première fois qu'il voit Morphée influencer ses rêves, mais ça ne réduit que peu son ébahissement. Son admiration. Il ignore s'il préfère voir Morphée transformer les ombres en contes de fées ou simplement les black-outs sans rêves causés par son pouvoir.

Il s'est une fois demandé s'il ne devrait pas l'utiliser constamment sur lui-même. (un bon moyen de forcer les black-outs) Perdre le goût était.. vivable, dans la majorité de son quotidien. Pas besoin de ça pour travailler. Alors il s'y est essayé. Pour tomber d'épuisement chaque nuit. Pour ne rêver ni de fers ni de noyades. Hélas, la fatigue constante créait chez lui une sourde panique, aussi le Loir a-t-il vite changé d'avis.

la voix de Morphée revient
elle l'interroge sur le monstre

Instinctivement, Dormouse grimace en y lançant un regard. C'est.. large, se dit-il alors que la lumière grandit. Ça a ses yeux, aussi. Ces yeux brillants comme des soleils, d'un or corrosif et sans merci qui ont hanté ses nuits sans sommeil sous Black Castle. Dormouse s'en détourne. Se sent trembler. (risible, il sait pourtant que le danger n'est que rêvé) La bête approche. Il s'efforce de respirer lentement.

« Ce.. c'est un monstre. Un pantin.. un voleur. son nom lui écorche la gorge mais Dormouse l'y garde piégé, Qu'importe. Il va.. me faire disparaitre. Enfin. Ce qui restera après, ça ne sera plus moi. » ajoute-t-il alors que les yeux approchent encore

Car même sans se voir, Dormouse sait qu'il est.. normal, pour l'instant. Qu'il est lui. Cheveux noirs et bras ni brûlé, ni monstrueux ni grotesque. Aucune vilaine cicatrice. (pour l'instant) La bête en a après sa personne, devine-t-il en la fixant avec appréhension.

A peine y pense-t-il qu'un appendice griffu émerge des ombres. Il s'étire vers lui, lent et délibéré. C'est que le monstre croit sa proie entravée, alors il ne se presse pas. Dormouse grimace. Tente de se reculer un peu, s'appuyant contre Morphée alors qu'un cortège de papillons s'envole loin de lui. (des papillons sous l'eau.. elle peut vraiment tout faire) Le rêve se transforme lentement, mais Dormouse pense que.. ce n'est pas bien grave.

il devrait pouvoir faire ce qu'il fait de mieux
à savoir, prendre la fuite

« Si.. si on sort. ajoute-t-il, les yeux rivés sur la menace, S'il y a toujours une surface et qu'on sort, il ne pourra pas suivre. » c'est une créature marine, après tout
Invité
Invité
Anonymous

Tu pourrais t’envoler si tu n’étais pas bien accrochée. Le loir te sert d’ancre pour rester au fond de l’eau, pour observer par dessus son épaule. Car c’est toi, car tu transformes involontairement le cauchemar d’autruis en une de tes fantaisie. Mais ce n’est pas toujours aux goûts de tout le monde alors, tu t’es habituée à être loin, rester discrète et quand les pavots commençaient à être trop envahissants pour continuer à être ignorés, tu partais dans un rêve voisin.
Il y avait aussi ceux dont le cauchemar paniquait bien trop pour que tu restes simple spectatrice. Là, souvent, tu intervenais et selon le dialogue qui découlait, tu restais ou tu fuyais, tu faisais connaissance ou tu partais sans demander ton reste.

Dormouse fait partie de ceux que tu aides. Tu ne sais pas grand-chose de lui, juste assez pour ne pas vouloir le voir en détresse (tu n’aimes voir personne en détresse). Alors tu t’accroches. À ton contact, l’eau se fait douce et tiède, quand tu parles des bulles colorées sortent de ta bouche et la pression constante du fond marin s’allège. Un trait de lumière parvient même à parfois percer l’eau noirâtre avant de se faire avaler et dissoudre. Ce cauchemar là se défend bec et griffe de toute évidence.
Quand le Loir prononce ton nom, tu souris, réponds à l’affirmative d’un “Hum hum” apaisant, roulant du fond de ta gorge avec affection.

Le monstre approche et sous ta question, tu sens Dormouse trembler. Tu le serres un peu plus contre toi en chuchotant un “chhhhht” apaisant dans son oreille, caressant son épaules. Un second trait de lumière perce l’obscurité, comme pour vous rappeler le chemin de la sortie mais ce regard t’obsède. Car tu es sûre de le connaître. Tu aimerais en savoir plus, laisser le cauchemar venir à toi pour le décrypter et comprendre…
Mais tu secoues la tête, tu ne peux laisser la curiosité prendre le pas sur ton envie d’aider le Loir. Tu n’es pas cruelle, tu ne veux qu’aider et rendre ton prochain heureux. Alors, aux paroles du prisonnier, à cette griffe qu’un nouveau trait de lumière éclaire, tu te mets en mouvement.

De gestes délicats, tu tournes autour de Dormouse pour te mettre face à lui, cachant de sa vision le cauchemar, les yeux mordorés si menaçant. Tu le mets face à ton regard bienveillant, face à ton visage souriant.
Non.
Tu approches pour coller ton front sur celui de la victime de cette pièce de théatre onirique.
Tout ça, c’est quand tu es seul. Mais je suis là. Alors dis-moi, que va-t-il arriver maintenant ?

Maintenant, les algues se défont pour de bon, explosant en tant de petite bulle légère qui passent en chatouillant les deux êtres. Morphée lâche un rire léger et s’éloignant du loir, elle lui attrape la main pour le tirer loin des profondeurs. Un dernier rayon lumineux, plus têtu que les autres, brille dans l’obscurité sans s’éteindre comme pour indiquer la sortie loin des eaux et de leurs périls.

Et si le monstre gronde encore, Morphée s’en ira en guerre contre.
En 591ap.A
Dormouse
Déjan-thé
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Déjan-thé

dormouse & morphée

sunken dreams

across_the_river
morphée virevolte
l'horreur disparaît

Le Loir respire à nouveau, comme elle le lui a conseillé, plus léger encore qu'il y a un instant. Si léger, pense-t-il, qu'il pourrait bien remonter à la surface sans même essayer. Les algues se sont désintéressées, après tout. Morphée lui sourit, paris ses cheveux bleus flottant, et Dormouse lui trouve un air moyennement féérique. (et largement rassurant) Il faut bien de ça, pour faire briller les fleurs et voler les poissons. Pour percer les eaux noires de lucioles.

Elle appuie son front contre celui de Dormouse et il commence à comprendre où elle veut en venir. Un petit rire lui échappe. Elle parle en bulles, a-t-il vu du coin de l'oeil.

cyan
vertes
irisées

Comme les personnages de bandes dessinées, mais en plus joli. En plus coloré. Le Loir sourit encore alors qu'elle lui rappelle que ce n'est pas le cauchemar qui décide des règles, ici. Autrement, ne l'aurait-il pas déjà agrippé ? N'aurait-il pas déjà arraché les ailes des papillons et gelé ces eaux de plus en plus douces ? (le Loir n'avait même pas remarqué que ses tremblements prenaient fin) L'horreur n'a pas autant de prise qu'elle veut bien le faire croire.

(en tout cas, pas pour l'instant)
(pas en présence de Morphée)

Dès l'instant où il le pense, il sent les plantes le relâcher. Un nuage de bulles flotte vers le haut. Vers la surface qui existe toujours malgré ses craintes. Morphée rit et Dormouse lève les yeux à ce qu'il suppose être le ciel, plus amusé qu'agacé. (qu'il a été bête, pense-t-il) C'est sans protester qu'il la laisse prendre sa main, s'élevant avec autant de légèreté qu'il l'imaginait tout à l'heure.

Les battements d'ailes des papillons semblent lui dire au-revoir. Distraitement, alors qu'il remonte, le Loir jette un regard vers ce qui a été sa prison. Vers ces rochers couverts de pavots bleus et d'anémones dansantes. Vers de petits crabes qui semblent claquer des pinces en rythme. Vers..

lui

(lui et ses yeux et ses dents et ses griffes. lui et ces soleils et ces horreurs et ces sourires. lui qui s'invite partout où il nest pas le bienvenu. le Loir se dit qu'au moins, dans la machine infernale du diable, il ne pourra pas venir le chercher. sans doute. uniquement dans des rêves engloutis et moments d'égarement)

« Va-t-en. siffle-t-il alors que les yeux clignent, Je ne t'ai pas invité à entrer. » leur air contrarié le laisse de marbre

Des bulles s'envolent alors qu'il parle. Or. Cerise. Turquoise. Elles le chatouillent en remontant et si le cauchemar semble prêt à protester, Dormouse ne le regarde déjà plus. Morphée a raison, une fois de plus. Il avait laissé la peur l'agripper tout à l'heure, mais elle a raison. Il n'est pas seul dans ces eaux sombres. Alors qu'ils remontent vers la surface, Dormouse essaye de se dire que ce sera mieux dehors.

sans doute
pourquoi pas

« Morphée. fait-il encore, revenu à l'air libre, Mer-merci. Je ne pensais pas.. que tu me trouverais. » qui sait, elle aurait pu s'empêtrer dans un vilain filet à papillons

C'est sur une plage blanche qu'ils ont émergé. L'étendue est vaste, immobile et sans voix. Il n'y a personne ici. Ni rêves échoués ni griffes acharnées. (il n'épie du coin de l'oeil aucun remous venant des profondeurs) Personne d'autre que les doux clapotis de l'eau et leurs pas dans le sable mouillé.

Une mer d'encre colore le sable au rythme de vaguelettes tandis qu'une épaisse brume grise roule de sa surface vers la rive. Dormouse la regarde s'agglomérer à leurs chevilles. Regarde l'eau qui les recouvre s'illuminer de petites points bleus. De timides lucioles là où se forment les remous. Petites étoiles cyan dans la nuit noire. (cadeau de Morphée nul doute) L'écume se soulève en une onde salée et si elle ramène dans ses cheveux sombres la couleur du sel, Dormouse n'y prête pas attention.

(sa joue le pique et il sait)
(il sent les sillons se creuser)
(ça ne brûle pas autant que la première fois)

« Je pense que- il s'interrompt, secouant la tête d'un air contrarié, Je sais qu'on ne risque rien, ici. Il n'a pas été invité. Je doute même qu'il sache marcher. » reprend le Loir, plus assuré

Si ce sont ses craintes et son incertitude qui donnent du pouvoir à cette abomination, il s'efforcera de n'avoir rien de tout ça. Du moins.. pas visiblement. Le bout de ses doigts tremble toujours, bien qu'il le déguise en repoussant une mèche détrempée. Quelques pavots se sont attachés à ses cheveux alors qu'il remontait, visiblement.

dormouse les rejette sur le sable mouillé
(voit leurs pétales se rouvrir, pousser)

« Tu.. hm. Quel sens du timing. fait-il, faussement détendu, Si ma première nuit ici avait été aussi déplaisante que la journée.. urgh. »

Il secoue la tête, grimaçant. Inutile d'élaborer. Trop.. vulnérable pour lui, sans doute. Morphée ne le voit qu'au pire et quand bien même elle est toujours bienvenue (toujours rassurante, toujours lumineuse), Dormouse n'est pas certain de vouloir davantage s'exposer. Même en rêve. Il passe une main gauche désormais griffue sur sa nuque, à la recherche de vrais mots. D'un meilleur sujet de conversation.

mais dormouse a si souvent éviter de converser
que comme on peut s'y attendre, il revient bredouille
Morphée
Déjan-thé
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Déjan-thé

Tu remontes, tenant de ta poigne douce, mais néanmoins ferme, le petit loir à la surface. Quand tu émerges, la plage n’est pas bien loin. Tu te hisses hors l’eau, car c’est en ton pouvoir et fait les quelques derniers pas aux sec, marchant sur les vagues, en essorant l’eau qui se trouve dans tes cheveux. Tu les ébroues un peuet mille gouttelettes reflètent un soleil azur s’envolent dans toutes les directions.
Sous ton caprice, l’astre n’est pas doré, non. Après cette expérience, après que Dormouse ait eut si peur des deux soleils jaunes faisant office d’iris, tu aurais trouvé de mauvais goût de lui imposer une lumière lui rappelant trop vite son cauchemar. Pour le moment, il faut lui changer les idées, lui faire oublier ce qu’il s’est passé afin que le mauvais songe que sa propre psychée créée se perde dans les méandres de son esprit.

Tu as pensé à du bleu car les mèches devant tes yeux brillent d’un bleu luminescent. Cette couleur t’a toujours rassurée. C’est la couleur des yeux pleins de ton père, lui pour qui ton attachement coule de chaque pore de ta peau comme l’eau qui s’enfuit pour l’heure de tes vêtements. Ta mine se fait pensive en pensant à lui. Mais d’un soupir, tu l’oublies. En un instant, te voici presque sèche, mais maintenant que tu peux voir le sable à travers l’eau qui s'éclaircit à chaque minute, tu as envi de t’amuser. Quelques minutes plus tard, tu laisses le fatigué Dormouse reprendre son souffle sur sa plage tandis que tu jettes tes chaussures sur le rivage et remonte ton Jean troué sur tes mollets. Tu joues un instant à sauter les vagues qui essayent de te lécher tes chevilles et lâche un rire quand l’une d’elle réussit. Des lucioles éclairent d’une faible lumière les vaguelettes. C’est sans doute ton rire qui s’incarne.

Dormouse te remercie. Tu quittes ton jeu pour aller le voir, t’assoir à ses côtés et lui passer une main douce dans ses cheveux pour les ébouriffer avec affection.

Allons mon petit loir, je te retrouverai toujours, quelle que soit ta cachette si tel est ton désir.

Tu lui souris avec tant d’innocence que s’en est déconcertant. Là où tu t’amusais, d'autres pavots ont tôt fait de pousser. Leurs pétales battent de leurs ailes avant de s’en aller en papillons. C’est amusant, c’est agaçant. Si tu restes trop, tu sais que bientôt le sol entier sera recouvert de tes fleurs et les nuages seront fait d’insectes merveilleux.
Mais c’est si peu souvent que tu peux profiter de la quiétude d’une plage ! Tu as envie de rester encore un peu. Et tu veux laisser Dormouse dans un état de quiétudes qu’il n’a pas encore retrouvé. Alors tu t’assoies juste à ses côtés et le laisse parler, patauger même à essayer d’entamer une discussion.

Tu réponds de “hum” pensif, parfois interrogatifs à ses demi-mots. Qu’il galère ! Si tu étais un temps soit peu cruelle, tu aurais pu te moquer. Mais tu es si pleine d’affection, Morphée, que tu ne fais que trouver ça attendrissant tandis que tu lui repasses une main affectueuse dans les cheveux pour lui coincer une mèche derrière son oreille.

Tu n’as pas à parler si tu n’en as pas envie. Nous pouvons être silencieusement amis.” Les silences sont d’or et tu n’as jamais compris la gêne que les gens peuvent ressentir envers eux. Il n’y a parfois besoin d’aucun mot, juste de profiter de la présence de l’autre. “Mais si tu as besoin de parler de ta journée, de ta nuit, sache aussi que je suis là. Ou on peut aller faire de la luge sur la dune à côté. Je suis sûre qu’il y aura une luge.

Car c’est en ton pouvoir. Maître des rêves, ceci est ton domaine que tu transformes à ta guise et pour l’instant, tu as l’impression que plus de paroles, c’est de soutient que le petit Loir à besoin.
En 591ap.A
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