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 Quand j'ai cessé d'exister

White Rabbit
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White Rabbit
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#1 | 04.07.22 15:01 | Quand j'ai cessé d'exister

Ft. Azalée

Suis le Lapin Blanc.

White soupire.
Il n’a pas de haine aujourd’hui.
Il n’y a pas de colère.

Il n’y a qu’une profonde lassitude, salée d’un peu de culpabilité. Devant son miroir brisé, il s’observe de haut en bas, de droite à gauche. Son pantalon repassé et plissé retombe à la perfection sur ses chaussures cirée, il ajuste un peu ses gants blanc, replace sa veste sur ses épaules et serre juste ce qu’il faut sa cravate, une dernière fois.
Bravo White, quel parfait cosplay de lapin en pingouin.
Il tique d’entendre ma voix. Un tressaillement de paupière.
Pensais-tu que je me tairais aujourd’hui alors que je suis au meilleur de ma forme ? Court, fou, tu vas être en retard pour notre rendez-vous.

Il inspecte ses cheveux, plaqués en arrière, loin de la bataille dont il a l’habitude. White dit que c’est pour ne pas avoir de mèche contre son masque. Masque qu’il connaît autant par cœur qu’il ne le déteste.
Mais les cheveux plaqués, c’est aussi pour être un peu moins lui encore. Il se sent être un personnage bordélique, une vie chaotique, un corps qui l’exprime en étant brouillons. Bien sûr qu’il le cache sous ses beaux habits, tirés à quatre épingles. Mais il y a toujours ses cheveux en désordre, souvent indomptables, pour lui rappeler qu’il reste un fond de *lui*.
Pour les plaquer, il met la dose de gel.
Ça l’agace de tout nettoyer, justifie-t-il pour ne pas en faire une habitude.
C’est ton paradoxe White. Tu as peur de disparaître autant que tu le souhaites.

White sort de sa chambre par son terrier, ses portes toujours condamnées le plus possible. Il va voir la reine, son masque de lapin en main et dans une cérémonie pompeuse à souhait, tous ses gestes alors maniérés autant qu’il le peut, il se perd, il devient le parfait passeur en enfilant son masque et ouvre un terrier sous ses pieds.
Celui-ci le fait tomber doucement.
Il y voit des horloges, des chaises à bascules et des armoires. White se demande pourquoi. Il ferme les yeux et attend le moment où il sortira. Ce qui ne tarde pas, malgré son impatience grandissante. Mais White s’impatiente d’un rien, le tunnel n’y est pour rien.
Il arrive dans un monde où il n’existe pas.

Le monde des alices.

Les premières fois avaient été merveilleuses. Découvrir un monde inconnu, des technologies aussi idiotes qu’utiles, découvrir leurs littératures, leurs cultures… ça avait été aussi grisant que effrayant. Mais au moins, il y avait le retour de rassurant, car il pourrait retourner dans ses bras...
Aujourd’hui, tout n’étaient qu’effrayant et lassant. Et le monde des alices était devenu si morne.

White n’existe plus dans les Otherlands, mais il n'existe pas non plus dans le monde des alices. Il n’est qu’une présence qu’on voit au coin de l’oeil, il est le paquet de bonbons qui disparaît de l’inventaire sans explication, il est l’erreur de grammage de thé quand il en prend dans une boutique. Il est cet inconnu dont vous tapez de l’épaule en marchant mais que vous n’arrivez plus à repérer pour houspiller.
Vraiment, il n’existera que pour la personne qu’il est venu chercher. Et tant qu’il ne l’aura pas trouvé (quand ce n’est pas une commande précise), White se balade. Généralement, il ne manque pas de se faire remarquer, homme impeccable au masque de lapin. Il n’est alors pas difficile pour lui de repérer l’alice qui le dévisage de ceux qui passent leurs chemins.
Cette non-existence était paisible avant. Elle est oppressante aujourd’hui.

Ne crains rien, White, tu n’es jamais vraiment seul…

Il voit les gens en bleu et vert et gris. Seul son alice se pare de milles couleurs. Alors pour lui non plus, il n’est pas difficile de repérer qui est sa victime.
Et pour l’instant.
Il a le temps. Alors il déambule dans la ville, voit sur un journal qu’il est dans les années 90. Oh, ça explique les cheveux. Et les tenues. Pas la période la plus heureuse au niveau capillaire et vestimentaire. Et toujours sans son alice en vu, il entre dans un salon de thé, ignoré par tous et regarde les différents bocaux. Il en soulève, sent à travers son masque.
Ce thé là sent le foin. Il est sûr que le chapelier l’aimerait pourtant. Ce n’est pas ce qu’il cherche.
Non, il peut trouver pire. Le pire thé possible. Il pourra rire alors de voir le chapelier grimacer devant cette infâme invention d’alice.

White se stoppe. Depuis quand est-il impatient de revoir les chapeliers ? N’est-ce pas une mauvaise idée ? La dernière personne qu’il a aimé, il l’a brisé. Peut-être faut-il prendre de la distance. Encore un peu plus.

Mais es-tu capable de reposer cette bonbonne de thé White ? Vraiment ? Tes attachements sont tant d’arme pour te tirer les oreilles, petit lapin blanc. Alors, court, fou, court, tu vas être en retard à notre rendez-vous.

Azalée
Alice
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Azalée
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#2 | 18.07.22 21:01 | Re: Quand j'ai cessé d'exister

Quand j'ai cessé d'exister ft. White Rabbit

Quand j'ai cessé d'exister  2729d20de6441b13d25e8add1332724a

C'est une journée magnifique qui commence et si les oiseaux ne chantent pas pour elle, Azalée s'éveille un sourire aux lèvres. Elle l'aurait fait de toute façon, même quand elle n'est pas d'humeur, la chance lui sourit toujours à force de vouloir la provoquer. Il est étonnamment rare qu'elle se laisse décourager.

La brunette s'est apprêtée pour sortir, rejoindre quelques amis plus tard, mais avant tout dans l'idée d'aller préparer un petit déjeuner digne de ce nom pour toute sa maisonnée. Elle était de repos, mais croisait parfois les petits choux qui n'en finissaient pas de la rendre folle tant d'amour que de surprise. Elle était comme ça, une fleur dont les senteurs se propageaient par contagion au gré du vent qui l'emportait. Par un heureux hasard où il le fallait.

Elle avait entendu dire que le thé pouvait remplacer le petit café du matin. Veillant à la santé de ses proches, parfois elle s'essayait et bouleversait leur quotidien pour le meilleur, mais surtout les fous rires. Presque hilare sur le chemin, alors qu'elle se demandait comment accompagner le délicieux breuvage, c'est une drôle de personne qu'elle vit traverser de justesse, deux longues oreilles dépassant de son masque.

Il était grand et ne semblait pas venir du coin ni des alentours d'ailleurs. Son costume tiré aux quatre épingles l'intriguait. Est-ce qu'il avait voyagé dans le temps ? C'était si beau les années cinquante ! ça semblait si parfait ! Pourtant, elle avait appris à l'école que ça ne l'était pas vraiment et elle ne les enviait que pour cette simplicité d'antan qui était paradoxalement tout aussi complexe qu'en ce jour. Il y avait des bons et des mauvais côtés à toute chose, mais le rêve, lui, n'était qu'un monde idéalisé sans limites et sans tâche.

"Monsieur !" de sa petite voix, elle n'avait pas su l'atteindre, alors, voyant qu'il avait poussé la porte d'une boutique des plus appropriée à son trajet, elle l'avait suivi. Lorsqu'à son tour elle entra, les odeurs se mêlaient agréablement, chatouillant ses sens, appelant à son estomac grondant discrètement encore pour l'absence de petit déjeuner. Patience, se disait-elle, de toute façon éprise de tous ces petits sachets et de ces boîtes magnifiques qu'elle mourrait d'envie d'effleurer. Elle découvrait cet univers de l'éclat chatouillant sous ses iris comme une enfant découvrant la neige à la veille de Noël.

Puis elle lui est rentrée dedans, à cet homme un peu trop grand, blond dénotant avec le décor tout en y ayant sa place. C'était frappant et le parlé des habitants n'aimaient pas son allure, encore moins ne pas voir son visage. Azalée voulait savoir pourquoi et le rassurer à sa façon. Est-ce qu'il en avait seulement besoin ? Selon elle, oui, selon son autre hypothèse, il se montrait fort d'assumer ce choix.

Ses mains dans le dos, son visage penché vers l'avant, elle attire son attention sans le doubler, le gêner. "Bonjour, vous êtes… le lapin blanc ?"

color #ffaac2 | les pieds... dans le plat, si ce n'est pas assez n'hésite pas à me dire >w
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#3 | 22.07.22 13:57 | Re: Quand j'ai cessé d'exister

Ft. Azalée

Suis le Lapin Blanc.

Il n’y avait pas de haine. Pas de colère.
Son masque sur le visage, son masque sur son âme.

White se fait bousculer, il a l’habitude. Les gens ne le voient pas quand il est de passage. Il n’est pas vraiment là, simple voyageur des mémoires qui disparaîtra dès que les gens l’ayant regardé fermeront les paupières. Il sera une ombre.
Les mains crispé sur la bonbonne de thé, Le lapin blanc se réveille de sa chapelière tumulte et tourne doucement la tête vers celle qui lui parle. Au travers les orifices de son masque, il peut voire peintes sur sa peau mille couleurs, il sent tant de doux parfums de fleurs émanant d’elle que l’arôme de la boutique lui semble fade d’un coup.

Oh, c’est toi que je vais emmener.

White ressent de la pitié. Les alices sont-elles heureuses une fois dans les otherlands ? Regrettent-elles leurs passés, ce qu’elles ont laissé, ceux qu’elles ont délaissé ?
Ça le bouffe.
Le ronge doucement. Alors qu’il fait tout pour ne pas réfléchir à ça, pour ne pas laisser la culpabilité grignoter le reste d’esprit sain qu’il tente de conserver. Sans quoi, il perdrait encore pied. Et ce sentiment si terrible, White s’est promis de ne plus le ressentir. Pourtant, pourtant, il est là, à ses pieds, léchant ses chevilles comme une vague qui s’en vient et qui s’en va.
Une vie de merde, un métier de merde, pas vrai White ? J’ai tant tôt fait de te rappeler à tout ça, de te chanter une comptine de tes péchés passés quand tu t’endors que même Morphée ne pourrait rien faire de tes rêves endiablés. Personne pour te sauver et chaque jour, tu te prends un peu plus dans ses ronces… et dans ma toile.

Et comme un bon fils, apprenant de mes enseignements, à elle aussi, il va lui tendre un piège. Un piège délicieux et charmant dont il connaît tous les tenants et aboutissants, sans jamais révéler le vrai du faux. White pose le thé avec un maniérisme exagéré, se met face à l’alice et une main dans le dos, l’autre contre son ventre, il joue un jeu. Une comédie qu’il a appris à tant bien faire qu’il lui arrive même de sourire sous son masque alors que c’est inutile. C’est une pièce de théatre, rien de plus, dont ces deux êtres, le lapin blanc et son alice, sont les acteurs.

Et vous devez être Mon Alice, celle que je suis venu chercher.

Il s’incline face à sa jolie victime. Sous son masque, il sourit. White se redresse et sort une montre à gousset, cadeau de sa reine bien aimée qu’il regarde un instant avant de déclarer :

Nous sommes dans les temps. Pourriez-vous m’aider à choisir ? Je cherche un thé pour mon ami le chapelier.

C’est une comédie, se répète-t-il, une comédie. Sa voix douce, ronronnante sous son masque n’est réservé qu’aux alices qu’il va emmener. Ses manières, ses gestes, lents et rassurants, ne sont qu’un script qu’il suit avec une tendresse maladive. White s’est créé un personnage, être lui ne lui attirerait que des problèmes.
Et pourtant, pendant un instant, il se demande qui est le véritable lui.
Cet être plein de haine et de colère que le monde rejette ?
Cet être doux et maniéré sur qui le monde passe sans salir ?

White ne sait plus bien. Heureusement, tout ça ne dure qu’une journée qui semble s’étendre le temps d’une éternité.
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Quand j'ai cessé d'exister  2729d20de6441b13d25e8add1332724a

Il est fort charmant l'homme au masque, de ses douces attentions et de ses jolies phrases. Azalée l'aime bien, quoi qu'un peu trop curieuse, se demande qui est vraiment le chapelier pour lequel le lapin blanc vient chercher du thé et qui se trouve derrière cette élégance. "Oh, je peux vous aider, nous pourrions… savourer quelques tisanes ? Pour savoir lequel plaira le plus à votre ami ?"

Ils y sont invités à se poser au salon pour déguster quelques mets en plus du doux breuvage de parfums épars. Il faut d'abord choisir et l'assistante y mettra tout son cœur, tapotant du bout de son index le bat de son menton à la lecture des étiquettes. "Ber…ga… Bergamote, vous connaissez ? Je… je dois avouer ne pas être une experte".

Allait-il retirer le masque pour ce divin goûter ? Elle se sentait coupable, de ne pas partager son repas avec les siens. Ça lui arrivait parfois, comme aujourd'hui de croiser en chemin des têtes connues ou non pour la distraire un peu. Le temps lui était toujours clément.

"Est-ce que… je peux vous demander pour quoi ce masque ? Y a-t-il une occasion de le porter ? Une fête qui se prépare ?" Elle s'imaginait tout un monde à découvrir derrière les portes d'un magasin. Une nouvelle librairie peut-être ? Ou la promotion d'un produit au centre commercial ? Quel que soit l'événement, il avait l'air grandiose. Elle était peut-être enthousiasmée pour rien au fond, mais ne pouvait renier cette douce pensée qu'il se clamait quelque chose.

"Si vous avez besoin d'aide pour apprivoiser le quartier ou la ville, je peux aussi vous servir de guide, vous venez de loin ?" Peut-être était-elle trop bavarde, elle en oubliait ses manières, confuse en ouvrant ses grands yeux, une main devant la bouche. "Oh, je devrais me présenter, je suis Azalée ! Enchantée" dit-il, retournant la courbette. Si elle n'avait pas de jupe à étirer, elle le fit avec son pantalon.

Elle manquait cruellement de ces infimes manières que la bourgeoisie possède, mais elle s'en moquait, riant dans un toussotement pour s'être possiblement montrée grossière de son sourire navré. Pour elle, il n'y avait pas de quoi tenir rigueur pour si petite chose. Elle plaçait ses attentes en la joie des autres et de simples valeurs comme le sourire d'un enfant. Ce n'était après tout pas sa profession pour rien. Même si elle déteignait sur son quotidien ! Rien ne lui interdisait de disperser un peu de bonheur là où elle passait. Et ce grand lapin, en avait-il assez, lui ? Elle ne pouvait savoir, mais elle l'espérait.

Il était courageux et avait du répondant, si tenté qu'elle le voit vraiment, peut-être qu'il serait en plus de ça le prince charmant de ses romans ? Non, même rouge de honte, elle n’escomptait pas tant, bien heureuse comme elle l'était, le reste viendrait un jour, comme ça, en la surprenant. Mais sa petite cervelle la torturait parfois, pour colorer ses joues et dire n'importe quoi.

"Vous aimez les pâtisseries ?" Ce n'était pas si évident en se promenant ici, surtout pour un ami. Elle l'avait invité, mais ne voulait pas l'embarrasser. "Dans le pire des cas, ne vous en faites, on se débrouillera. Puis… je dis ça, je n'en sais rien, je pense toujours plein de choses… je ne vous dérange pas ?"

color #ffaac2 | elle le secoue pas trop sans le vouloir ? éwè
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#5 | 28.07.22 10:48 | Re: Quand j'ai cessé d'exister

Ft. Azalée

Suis le Lapin Blanc.

White n’était pas vraiment là.
Ni dans son monde, ni dans celui-là.

Les gens voyaient Azalée parler, reconnaissaient qu’il y avait bien une silouette face à elle et que la charmante enfant n’était pas folle… mais oubliait tout une fois retourné.
C’était ainsi. White était de passage. N’existait plus dans les otherlands, pour ne jamais non plus être dans le monde des alices. Il se défaisait de son caractère, de ses manières et en ces jours-là, il cessait d’exister.

Et toi aussi, belle petite alice, bientôt, tu ne seras plus. Il te faudra te réinventer.

C’est donc sans surprise qu’ils sont invités à deux à passer dans le salon  pour déguster des thés. Et c’est sans surprise qu’il n’y a qu’une chaise pour les accueillir. White s’en saisit d’une en marchant, la pose avec élégance d’un côté et va tirer celle de son illustre invitée. S’il aurait pu se lasser d’ainsi être oublié, ce n’est pour chérir un peu plus encore tous les honneurs qui lui sont fait en compagnie des chapeliers.

White aide la jeune femme à s’installer, en parfait gentleman, comme il aimait le faire avec l’Autre auparavant. Avec sa princesse.
Étais-tu comme ça, White ? Si attentionné ? Chevaleresque, blanc ?
Sans doute… un Lapin amoureux, n’est-ce pas adorable ?
Il s’installe, écoutant avec une patience qui lui est étrangère la jeune alice piailler.
Il pourrait retenir son prénom. Ce n’est pas la peine, après aujourd’hui, elle cessera d’exister pour les autres alices mais aussi pour lui.

C’est un jeu, se répète-t-il. Une comédie ? Non. Une tragédie. Surtout qu’elle semble si heureuse, si épanouie. Elle n’a pas les couleurs tristes de ceux désespérés qui souhaitent en finir.
Des couleurs qu’il ne connaît que trop bien.
Son parfum à elle est aussi enchanteur que les roses blanches du château. Ses joues roses s’enivre d’une vie qu’elle semble adorer.
Alors… qu’il serait dommage de l’emmener.
Oh, seras-tu l’alice qui lui fera dire “non, pas celle-ci ?”
Mais que lui restera-t-il s’il se rebelle, n’a même plus l’approbation de sa reine ? Restera-t-il autre chose de lui qu’une coquille vide, carcasse que la princesse Blanche comme Neige aime chasser ? Est-ce que ça lui servira encore de résister ? Ne plus exister quel affreux destin sans fin.

Choisissez, je vous fait confiance. Sachez cependant que mon bon ami à des goûts étranges ! Prenez un thé que vous aimerez.” le dernier que vous boirez “ puis un qui vous semble le plus infecte de tous. C’est celui-ci que j’offrirai.

White sourit, à en lâcher un souffle un peu rieur. Un vrai sourire tandis qu’il pose son menton dans sa main, la tête penchée alors qu’il dévisage la jeune femme. Un sourire un peu mauvais, un peu farceur, le sourire de celui qui est fier du petit manège qu’il a instauré entre lui et son ami.
Que tu te permets des choses quand tu es dans cet entre-deux monde White ! Un ami ? Tu n’attends pourtant que le premier dérapage pour le laisser, tu attend qu’il se lasse, certain dans ton manque de confiance qu’à un moment tout va se briser.
Comme tu as brisé une âme.
L’éternité n’est pas heureuse, pas pour toi alors souffre en silence et emmène dans ton sillage le malaise et le malheur.
Comme pour cette alice. Pas de happy end pour elle, pas vrai ?


White cligne des yeux, sentant ses doigts s’être crispés sur son visage.
Que tu es laid, détestable !
Heureusement, les paroles de la petites alice ont tôt fait de le ramener dans son amère réalité.

Je ne mangerais ni ne boirais, ça me ferait retirer mon masque et la magie serait brisée. Quel dommage ce serait ! s’exclame-t-il en se redressant sur sa chaise, claquant ses mains l’une dans l’autre, car c’est une grande fête par chez moi qui se prépare ! Celle de votre non-anniversaire ! Je ne saurais gâcher ça. Le fou me tirerait les oreilles que j’ai déjà bien longues.

Les alices aimaient bien ce genre de connerie.

Nul besoin de me montrer les lieux, ma douce Alice, je ne suis que de passage et j’aimerai rentrer chez moi d’ici la fin de la journée. Voudriez-vous m’accompagner ? Ce n’est qu’à un terrier et demi d’ici ! C’est un monde merveilleux pour qui sait bien regarder.” C’est à dire, avec les yeux fermés. “Et tous seraient si tristes que vous ne soyez pas à votre propre fête !

Les mensonges coulent à travers sa bouche si naturellement qu’ils lui semblent naturels et presque vrais. White pourrait presque y croire pour réussir à oublier où il veut emmener la douce petite Azalée.

Vous êtes conviée corps et âmes, dans les Otherlands.

Et ainsi il pourrait laver sa culpabilité.
Azalée
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#6 | 15.08.22 18:39 | Re: Quand j'ai cessé d'exister

Quand j'ai cessé d'exister ft. White Rabbit

Quand j'ai cessé d'exister  2729d20de6441b13d25e8add1332724a

Qu'il est étrange à ne point répondre à ses questions cet homme. Qu'il est peu bavard et lui confie pourtant beaucoup. Il n'est pas d'ici, c'était certain, elle ne reconnaissait ni son blond ni sa stature et elle connaissait nombre de personnes dans ce petit quartier. Un voyageur alors ? Mais il ne lui en disait pas assez pour qu'elle sache vraiment d'où. Ses seules indications : un cadeau fait au chapelier. Un ami avec lequel il n'était pas très charitable pour vouloir lui offrir le plus infect des thés.

Azalée se met à rire en se disant que c'était un peu comme ces vilaines blagues que ses frères lui faisaient et dont elle se vengeait tout aussi gentiment : le sel dans les yaourts au lieu du sucre. Ou encore la peinture noire autour des jumelles pour observer au loin une soi-disant étoile. Ce genre de farces témoignait d'un lien qu'elle ne pouvait définir autrement que par ses éclats. Elle acquiesce alors et goûte à ce qu'on lui a promis sans se poser trop de questions et jurant sans le dire qu'elle paierait sa part. Après tout, elle ne pouvait totalement accepter qu'un inconnu se montre si prévenant. Si elle se le permettait, elle en profitait au moins, ce qui n'était pas le cas de son hôte désireux de garder le masque pour entretenir le mystère.

"C'est un peu strict comme protocole à suivre ça me fait penser à… Disney ! Mais oui, même si ce n'est pas la porte à côté" est-ce que c'était un événement qui allait durer ? Pourquoi elle et pas une autre personne d'ailleurs ? C'est elle qui l'avait interpellé au milieu d'une foule qui ne voulait pas l'aborder. Peut-être que c'était le mot d'ordre ?

"Une fête rien que pour moi hm ? D'accord, nous irons, mais s'il vous plaît, buvez quelque chose et prenez ce qui vous plaira, je me sentirais coupable que vous restiez à me regarder, sinon je ne boirais et mangerais pas non plus" elle ne voulait pas être seule à s'enthousiasmer du moment. À coup sûr, il n'était pas suffisamment payé pour ce qu'il faisait et toutes les contraintes, ça la peinait beaucoup. Elle penche sa tête et sa main s'approche de celle du lapin.

"Monsieur… Je ne doute pas que les Other… lands soient un endroit merveilleux, mais vous êtes certain que tout va bien ? Je voudrais quand même qu'on s'amuse vous et moi, c'est bien plus important. Qu'est-ce qui vous ferait envie ?"

Elle insistait, un peu, mais ne le ferait pas longtemps, car il ne servait à rien de forcer les gens, même quand on les savait en détresse. Cependant, elle ne pouvait rien savoir et supposait au mieux, poussant sa chance pour être certaine de n'avoir pas été passive au malheur des autres. Elle voulait faire attention, quitte à ce que ce soit trop. Elle voulait s'en assurer. Voulait-il autre chose que du thé ? Il ne semblait même pas en apprécier, était-ce un hasard ? Pourtant, il était entré avant elle de son plein gré. Qu'est-ce qui était vrai dans son discours ? Tant de questions sans réponses qu'elle posait ne serait-ce qu'en scrutant de ses yeux verts sur le masque.

color #ffaac2 | elle se méfie un peu, mais elle veut que lapin s'amuse éè
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#7 | 27.08.22 17:35 | Re: Quand j'ai cessé d'exister

Ft. Azalée

Suis le Lapin Blanc.
White, à quoi tu joues ?

Oh, il joue au con.
Il le sait bien, il pourrait très bien apparaître devant sa cible, lui saisir le bras et le balancer vers son terrier. Pas d’état d’âme, le job est fait, passons à la fin de la journée.
Balancer les gens loin de leurs vies… il sait faire, il a l’expérience.
Mais non, à la place, il joue à ce jeu, il devient un autre personnage, caché derrière le masque et il cherche le consentement de l’alice. C’est un jeu truqué, dont il fournit lui-même les dés pipés.
Il ment aux alices quand il parle des Otherlands. Il parle des habitants, oubliant de préciser que chacun d’entre eux cherche à vous couper la gorge. Il parle du monde, en omettant que chaque saison redouble d’inventivité pour essayer de faire disparaître qui sera assez fragile pour tomber dans le piège.
Il se ment à lui-même, arrivant presque à fermer les yeux sur sa condition de pouilleux, à faire semblant d’être heureux.

à L’alice qui l’a suivit de son plein gré et qui est maintenant bien chagrin de l’avoir fait, il pourra répondre que Heh, il ne fallait pas être aussi idiot et savoir lire entre les lignes.
Et à lui, qui se sent retord et rongé par les remords, il se dit Heh, t’a fait ton job, c’est l’autre qui a suivi. C’est mieux encore si sa victime semblait enthousiaste.
Il lave ainsi sa culbabilité, que son manteau reste aussi blanc que son nom l’indique. Mais il sait et il souffre de savoir le tapis sur lequel il se tient couvre le cache misère sur lequel il s’élève. Il s’oublie pour se dissocier de la future tragédie qui va arriver.

Et puis, dans ce jeux de chat et de la souris, il y a ceux qui résistent aussi. Consciemment ou sans le vouloir, il y a ceux qui le font rester un peu plus longtemps dans ce monde, jusqu’à gratter de l’ongle la limite que son corps peut supporter. White se demande alors souvent “est-ce que je vais y rester ?” Est-ce qu’il aura rencontré celui ou celle qui, parce qu’il aura tiré la carte magique, saura faire dire au lapin blanc “Très bien, vous avez gagné, je vous laisse”. Et alors, White aura tout perdu, pas vrai ?

Il pourra se laisser dépérir dans le monde des alices. Disparaître pour de bon.

Son maigre instinct de survie lui souffle alors que c’est eux ou lui.
Alors, il peut jouer le jeu, et attraper sa souris d’alice.

Cette partie là lui semble déjà gagné. L’alice, Azalée, se montre si gentille, si bienveillante qu’elle trouve même des excuses à l’inexplicable agissement du Lapin Blanc. Elle parle de Disney, White se retient de tousser et s’offusquer, peut enclin à pardonner d’avoir été défiguré en lapin en retard en retard, toujours en retard.

Bon, il est lui même souvent en retard, c’est une coïncidence. Il est plus qu’une simple caricature des alices.
Espère-t-il.

à L’invitation, ses doigts se posent sur son masque qu’il remet alors à sa place. White lâche un rire contrôlé et penche la tête sur le côté.

Allons mon Alice, où serait la magie si je me montrais ? Tant que je suis ici, me voici maudit à ne pouvoir me dévoiler, sans quoi l’enchantement cessera.Et tu retournera à être un connard  “Voilà quelque chose que je ne me permettrais pas.

Car ainsi caché, White peut un peu s’amuser. Arrêter d’être le salopard, odieux Lapin Blanc pour être quelqu’un d’un peu différent. Même si ce n’est toujours pas lui.
Mais qui est lui justement ?

Et comme pour narguer l’Alice, une dame au service passe et pose sur la table une tasse, une seule unique. Croisant l’ombre qu’elle pense apercevoir du passeur, elle lui adresse ses excuses et dit bientôt revenir avec de quoi le servir, mais ne repasse qu’avec un menu tendu à Azalée. Une confusion qui l’amuse.
White pose son coude sur la table et sa voix sourit davantage.

Dégustez, moi je m’enchante de votre compagnie.

Mais tu sais quoi petite Alice ? Tu le blesses tant avec toute ta considération. *Est-ce que tout va bien, amusez-vous bien.* ça fait si longtemps qu’il interprète toute gentillesse comme pitié par ses soit disant amis qu’il ne sait pas quoi penser quand elle est gratuite et sans arrière pensée possible.
Mais c’est un jeu, un jeu. Un qu’il joue depuis une centaine d’année, une fois par mois, sans vacances.

Je vais exceptionnellement bien quand je sais tout le festin qui nous attend chez ce fou à lié de gentil chapelier ! Vous verrez, vous l’apprécierez.

Son estomac se tord. Pourquoi tant d’amertume ? Heh, White, ce sont les remords.

Car la douceur l’attendrie et peut-être que pour une fois, il voudrait bien perdre la tête pour ne plus avoir à rentrer cette dernière dans ses épaules. La honte le lasse.
Le petit jeu aussi.
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