Nom : Harold
Âge apparent : entre 18 et 20 ans
Âge réel : Ce n'est qu'un bébé dragon arrivé tout fraîchement.
Race : Nouveau'thé
Genre : M.
Sexualité : aucune importance accordée
Groupe : Lostland
Âme : Aussi étonnant que cela puisse paraître, il l'a toujours, merci maman !
Métier : Construire, réparer là où on a besoin de lui
Origine : Dragons (2010 - 2019)
Pouvoir : Si ce n'est devenir un dragon, rien à noter. Il sait maîtriser un semblant de feu sur une très courte portée et peut voler sans atteindre les hauteurs vertigineuses de ses pairs.
Particularité : Possède une prothèse magique qui s'adapte à sa morphologie. Son pied manquant se traduit par un aileron en moins sur l'extrémité de sa queue de dragon.
Avatar : Harold (How to train your dragon)
Harold
Il l'est bel et bien, avec les gens, avec ses mots et son arrogance qu'il ne sait pas canaliser. Il compense par son intelligence ses lacunes physiques, abusant parfois d'assurance et d'entêtement, même quand il ne maîtrise pas un sujet. Il lui sera difficile d'admettre un tort tant il veut impressionner. Dès lors que ça n'est plus le cas, son caractère s'adoucit, les angles sont arrondis et on peut aisément comprendre qu'il est bien plus attachant par sa bonne volonté et son humour peu subtil qu'on le croie. Il s'emmêle les pinceaux, dit ce qu'il ne veut pas dire, a contrario ne dit pas ce qu'il veut; un souci récurrent qui lui apporte nombre d'ennuis.
Rien qui ne puisse le condamner cependant. Harold a un bon fond, plutôt docile et facile à comprendre. Il partage sa joie, mais garde au mieux son anxiété, ses peines et ses colères, se faisant silencieux. Ce changement plutôt visible est agrémenté de subtilités en fonction de l'émotion, bien qu'il laisse le vase déborder lorsque s'en est trop pour lui. De la bonne ou mauvaise façon ? il n'a jamais su faire la distinction, toujours dans l'excès, cette fois sans le vouloir. Passé cette implosion, il lui restera possible de se reprendre et de réfléchir, même dans l'urgence. Aussi étonnant que cela puisse paraître, c'est une qualité qu'on ne peut lui retirer par sa motivation à ne pas être un fardeau pour les autres, plus encore il souhaite toujours apporter son aide, même quand ça ne le concerne pas.
Sans être des plus perspicaces, il y a des détails que le jeune homme sait capter, observateur et attentif. Mais il lui arrive souvent de manquer l'essentiel à trop y réfléchir, souvent traversé par tant d'idées qu'il ne sait faire le tri qu'en rationalisant tout. Ça ne lui réussit qu'une fois la situation comprise, tard la plupart du temps. On abuse de son innocence et de son tempérament idéaliste et lui n'en tient aucune rancune du moment qu'on ne le cherche pas trop, comme tout le monde il possède des limites. Si le bouchon saute, il fera en sorte que ça ne se reproduise pas en essayant le moins possible d'user de violence. Mais parfois, les neurones du saurien n'obéissent qu'à son instinct animal ce qui peut être de bon comme de mauvais augure.
On peut considérer que le dragon se dissocie parfois de l'humain, pourtant les deux facettes sont liées et on peut reconnaître ce caractère à la fois impétueux et compatissant dans le regard du saurien. Le confort sera toujours une option, il détestera toujours autant les anguilles pour y être allergique (ça pique !) et aura toujours peur des serpents, sans réagir de la même façon. Plus téméraire sur quatre pattes que sur deux, il émettra des grognements vibrants semblables à des feulements. Le raisonnement plus humain primera cependant lorsqu'une conversation est initiée. S'il ne s'exprime pas en parlant, ses manières sont toutes aussi compréhensibles. Ses rires sont des grondements proches du croassement et son attention tout aussi dissipée lorsqu'un objet brillant passe dans son champ de vision. L'odeur du poisson cru comme grillé le rendra euphorique, à l'affût du moindre indice, tout comme gratter sans retenue le dessous de son menton lui procurera une telle satisfaction qu'il en sera immobilisé et presque liquide tant il sera difficile de le faire bouger.
Simple détail, néanmoins ayant son importance, le dragon est plus habile que l'homme.
- Résumé:
Il brille autrement ou plutôt se démarque par ses maladresses attachantes à tomber à la renverse ou l'extravagance de ses gestes amples et démesurés. Faux calme d'apparence, on soupçonne sans peine ses états d'âme et ses humeurs en un clin d'œil lorsqu'il déborde d'enthousiasme. De maux, il s'évertue à en montrer le moins, il est à l'appréciation et la sensibilité de chacun de les distinguer. Particulièrement quand il a la bougeotte. Il a beau ne pas se presser, Harold a toujours de quoi se tenir occupé.
Quand il se tient tranquille, concentré ou simplement lézardant sous un rayon de soleil, il se fait discret. Tant par son calme que par son allure des plus effacées dans le paysage en comparaison de ses semblables otherlandiens. Parfois ses chemises sont déchirées, il a beau les couvrir d'un semblant de cuirasse faite d'écailles, les bords qui dépassent ne sont jamais épargnés. Ses pantalons sont écourtés de quelques centimètres au fil du temps et il rallonge en conséquence l'épaisse botte à son pied droit.
Pour compléter le portrait, on ne peut échapper à son pied gauche manquant qui est remplacé par une prothèse métallique faite sur mesure pour s'adapter magiquement à sa morphologie très… changeante. Il passe de gringalet à fier dragon en quelques secondes non sans craquements et soupirs plaintifs après lesquels il se secoue de toutes ses écailles.
Rien ne laisse suggérer qu'il s'agit alors de lui hormis la couleur acide de ses grands yeux aux pupilles fendues. Sur son énorme tête siègent deux oreilles arrondies, aux abords de la mâchoire plate et large se dessinent de chaque côté deux excroissances. De son menu museau au sommet de son crâne se dressent de petites piques jusqu'à former deux cornes entre les deux oreilles.
Sa peau brillante écailleuse est aussi sombre que le pelage d'un corbeau. Loin de l'apparence freluquet de l'adolescent, toutefois, de petite taille en comparaison d'un saurien adulte. Sur le dragon il manque une membrane à l'extrémité de sa queue, correspondant à la partie manquante de sa jambe. La prothèse magique qu'il possède s'adapte de façon à combler le manque et lui permettre de voler. Ses ailes sont larges et capables de couvrir un homme entier entre ses pattes robustes.
How to know your dragon
Il se souvient de la barbe rousse de son père et des cheveux bruns de sa mère dont il a hérité. Le rire grave et vibrant quand on le soulevait du sol pour le faire virevolter et celui plus doux et mutin qui contemplait la scène de loin. C'est une période révolue qu'il chérira toujours tant ils ont été rares. Sa mère l'a abandonné enfant en se transformant en dragon. Si Harold, de son jeune âge avait été fasciné, la peur de son père avait poussé la jeune femme à fuir pour ne pas risquer sa peau.
Son père ne lui avait rien dit, profitant des souvenirs vagues de l'enfant pour soutenir que le dragon n'était en aucun cas sa mère. Le destin en a voulu autrement puisqu'à l'adolescence ce fut au tour d'Harold de passer d'humain à saurien, non sans paniquer lui aussi puisqu'il n'y était pas préparé. Dans les yeux de son paternel, il vit la peur. Lui qui était chasseur et avait appris à Harold ces rudiments qu'il avait toujours fui pensait qu'on lui jouait un mauvais tour. De la même façon que sa femme, il perdait son seul enfant par des mots maladroits et une colère fugace.
Le jeune garçon de son côté, terré dans l'obscurité, devait gérer ses émotions et ses nouvelles sensations. Il était incapable de prendre son envole et laissait derrière lui des pistes monstrueuses. La première personne qui le trouva fut sa mère cependant. Elle veillait sur lui à distance, se servant tout comme elle le lui apprenait de son odorat et de ses autres sens.
Toujours si peu discret, ce ne fut qu'une question de temps avant que son chasseur de père ne trouve leur nid. Les retrouvailles étonnamment ne se sont pas si mal passées, si ce n'est qu'Harold n'eut pas la chance de voir ses parents renouer comme tout enfant l'aurait souhaité. Il fut convenu sans son accord qu'une fois les bases enseignées au jeune homme, il retournerait vivre avec son paternel. La raison pour laquelle sa mère n'avait rien révélé jusqu'à présent était bien plus complexe qu'il n'y paraissait. Outre la peur, il y avait un chasseur de dragons des plus efficaces dans les parages. S'il ne les avait pas trouvées, c'est qu'elle avait coupé les ponts avec lui depuis assez longtemps pour traverser les royaumes et arriver à Lostland où elle était tombée amoureuse de son chasseur de mari.
Elle avait un frère, un oncle pour Harold, qui avait en horreur sa propre race et comptait bien l'exterminer. Si la tâche était ardue, il n'en démordait pas, c'était la raison principale de ses secrets outre le fait de manquer de se faire tuer, car l'amour (ou plutôt Cupidon) avait voulu se jouer d'elle, éperdument amourachée d'un de ces habitants prêts à tout pour ses écailles.
Quoi qu'il en soit, la période de transition entre les bouderies de ses parents et son apprentissage fut l'une des plus marquantes pour lui. Tout jeune dragon qu'il était, il avait ses deux parents qui à défaut de conserver cette flamme en eux l'un pour l'autre se concentraient sur lui et mettaient leurs différends de côté. Il avait vu avec le temps cette complicité renaître pour le meilleur. Mais leurs balades en forêt avaient alerté son oncle. S'ils ne s'étaient jamais vus jusqu'alors, ce traître avait flairé l'odeur de sa sœur.
Tous tentèrent de le convaincre, sans succès. Le résultat fut même catastrophique pour les deux dragons puisqu'en voulant défendre sa femme, le chasseur avait connu la mort. Plutôt que de ramener un saurien, c'était la perte d'un homme que l'oncle allait devoir expliquer. Il en était lui-même choqué, bouillant de rage et de confusion par les sentiments controversés et les liens complexes qui les animaient tous.
Harold avait été blessé dans l'affrontement, fougueux dragon qui ne pouvait voler sans une de ses membranes ni marcher sans l'aide d'une canne. Sa mère l'avait soigné, mais ne pouvait guérir le chagrin qui les hantait tous deux. Elle fit ce qu'il fallait pour rendre sa prothèse magique et disparut dans la nature en lui laissant pour seul au revoir un bout de lettre griffonné lui expliquant qu'elle devait s'en aller pour brouiller les pistes.
Maintenant, il se débrouille seul et sait se cacher, se défendre si bien en saurien qu'en humain. Il n'a jamais revu sa mère et ne sait toujours pas comment elle a pu obtenir sa prothèse qui le suit au gré de ses transformations. Il ne sait pas non plus si elle est toujours de ce monde.
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