The otherlands
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 [flashback] you wingless thing ft. Belladone

Corbeau
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Corbeau
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corbeau & belladone

you wingless thing

across_the_river
corbeau a perdu pied
ça fait des semaines que ça dure

Corbeau a perdu pied sans jamais le retrouver. Sans même savoir s'il y a espoir d'un jour retrouver le rivage. Il ignore quand ça a bien pu commencer. (comment il s'est noyé) Il ignore ce qu'il était avant que sur un coup des capricieux Otherlands, tout parte à la dérive. Une seule chose est certaine: il était mieux. (il pourrait difficilement être pire) Il était mieux et maintenant il est.. ça. Un pitoyable tas de plumes incapable de voler et contraint de se reposer sur la gentillesse (si c'en est réellement) d'un inconnu pour survivre.

rien que d'y penser, il a la nausée
sa faiblesse est absolument répugnante

« Ce n'est pas en chouinant que tu accompliras quoi que ce soit. » gronde l'oiseau pour lui-même

Corbeau se redresse sur sa chaise. Ses ailes lui font mal. (celle qui est cassée en particulier) Son dos lui fait mal. Il n'aurait pas mal s'il s'allongeait sur le ventre, mais ce n'est pas en se 'ménageant' qu'il ira mieux. S'apitoyer ne mène à rien. Il n'a pas besoin d'être plus 'tolérant' avec lui-même, il a besoin de se secouer les plumes et faire quelque-chose de putain d'utile pour changer.

au lieu d'attendre dans son coin comme une bête blessée
et de lancer des éclairs partout au premier sursaut
(s'il persiste à rester aussi faible que maintenant)
(qui sait quand il se fera dévorer)

Belladone n'est pas là. (du moins, c'est ce qu'il lui semble) Corbeau fait rouler la mandarine sur la petite table en face de lui. Belladone n'est pas là, peut-être est-il temps de tester quelque-chose sans risquer d'indisposer son hôte. Si ça tourne au vinaigre, il aura sans doute le temps de réarranger tout ça avant que ça ne se remarque. Avant de donner à Belladone une raison de le mettre à la porte.

Corbeau est un oiseau, pas un.. personnage ailé. Il en est absolument certain. Peut-être est-ce pour ça, d'ailleurs, que ses jolies plumes sont couleur goudron: il n'est pas sous sa vraie forme.

une seule chose à faire
la regagner

« Concentre-toi. » grommelle-t-il, étendant inconsciemment ses ailes

Une douleur aiguë parcoure celle qui est cassée dès qu'il effectue le mouvement, irradiant dans tout son dos. Corbeau l'ignore. Pas maintenant. Il serre les dents et s'efforce de se concentrer sur son corps en général. Sur ce qu'il devrait être.

pendant quelques secondes
il a l'impression que ça marche

Quelque-chose change, bien qu'il ne soit pas sûr de quoi exactement. (ses yeux sont fermés) Il se sent rapetisser. Sent de nouvelles plumes apparaître. Ca commence à s'arranger, pense Corbeau. Il progresse, même un tout petit peu. Ca s'arrange jusqu'à-ce que..

« Uuh. » geint-il, étouffant un cri

ça ne va pas
ça ne va pas
ça ne s'arrange pas
ça ne fait qu'empirer

ça lui fait
affreusement
mal

Par réflexe, l'oiseau tente de se recroqueviller sur lui-même. Mauvaise idée. Son dos n'en est que plus douloureux mais il n'y pense pas. Il ne pense qu'à ce poids affreux du côté droit qui menace de le faire tomber de la chaise. Mais il ne peut pas tomber, s'obstine-t-il malgré la douleur: son aile est cassée. Il ne peut pas tomber dessus. Alors il s'accroche à la table tant bien que mal. Ses serres laissent des traces sur le bois mais il ne s'en rend pas compte. Tout ce qu'il entend, c'est un léger grincement.

la chaise penche
Corbeau se retourne

Il tombe sur le flanc gauche, en fin de compte, épargnant tant bien que mal l'aile déjà fragile. Ca ne veut pas dire que le mouvement est sans douleur, mais c'est toujours mieux que de l'écraser de tout son poids.

Un grondement de frustration échappe à Corbeau. Des étincelles crépitent dans ses cheveux. Il prend une profonde inspiration. Cache son visage dans ses mains malgré les griffes qu'il sent effleurer sa peau. Ca n'a pas marché. Non seulement ça n'a pas marché, mais il a l'impression d'être devenu encore plus répugnant.

Ses ongles sont noirs, pointus et recourbés, s'apparentant davantage à des serres désormais. Il a des plumes où il ne devrait pas y en avoir. Le cou, les poignets, les cheveux.. le visage. (il a envie de les arracher) Un nouveau grondement échappe à Corbeau. Quelle abjecte horreur. Sans parler de ses jambes, désormais hybrides à mi-chemin entre celles d'un humain et celle d'un corbeau. (heureusement qu'il était pieds nus et en short) Puis surtout.. il lui manque une aile.

C'est ce qu'il croit, du moins, jusqu'à se retourner sur le ventre. Chercher à la bouger. Non, ce n'est pas qu'elle a disparu, comprend enfin l'oiseau avec une touche de soulagement. Elle est juste.. si petite. Assez pour qu'il ne la sente pas. Assez pour que l'autre le déséquilibre.

« Si on m'avait dit que tu pouvais être aussi stupide je t'aurais achevé. » peste-t-il, serrant les poings jusqu'à ce que les serres entament sa peau

enfin, à y réfléchir
il n'est pas trop tard

Mais avant que cette pensée n'aie le loisir de se développer, il lui semble entendre quelque-chose. Immédiatement, Corbeau se redresse jusqu'à au moins être sur ses genoux. L'électricité crépite entre ses serres. Il y a quelqu'un. Il y a quelqu'un et ce n'est pas le moment. Même si c'est Belladone, ce n'est vraiment pas le moment. Ce n'est pas un état dans lequel il doit être vu.

il ne peut pas fuir, comme il est
mais l'envie ne manque pas
Belladone
Déjan-thé
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Belladone
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Déjan-thé
YOU WINGLESS THING
ft. Corbeau
Tu t’éveilles une nouvelle fois sur un corps difforme que tu ne reconnais pas. Tu appréhendes à l’idée d’ouvrir les yeux, de découvrir ce que ce jour t’offrira comme attribut monstrueux. Tu es las, Bell, las de ce corps qui foule ces terres depuis bien trop longtemps, de cette vie qui n’en est plus une, qui ne l’a jamais été. Même tes songes sont monstrueux, il n’y a que ce moment entre le sommeil et l’éveil où tu peux t’accorder un peu de répit. Tu soupires, te hissant avec difficulté hors de ta couche refroidie d’absence. Elle l’est toujours, si froide, si vide, à ton image.

Un léger souffle quitte tes lèvres. Tu ne saurais dire si tu es rassuré ou attristé par cette solitude qui ne te quitte jamais. Tu as recueilli un oiseau blessé plus par égoïsme que par charité, pour te sentir moins vide l’espace de quelques jours. Parce que tu aurais aimé qu’on fasse de même pour toi. Tu n’es pas gentil, Belladone; mais tu aimes le faire croire. Tu voulais juste oublier. Pourtant, tu as bien vite été ramené à la réalité douloureuse de l’éveil, ce moment maudit où tu découvres ton corps sous un nouveau jour.

Tu ne veux pas qu’on découvre ton corps meurtri, défiguré d’excroissances hideuses une fois encore. Ton regard se pose sur tes mains entrouvertes recouvertes de plumes de blanche colombe, quelle ironie. Des ailes se déploient dans ton dos, tirant sur tes omoplates et tu grimaces. Tu commences machinalement à tirer sur les plumes, t’arrachant des gémissements de douleur avant que tu ne renonces. Il y en a bien trop, tu ferais mieux de t’écorcher vif, ou de te foutre simplement en l’air. Mais tu es bien trop lâche pour ça.

Tu te relèves, un battement d’ailes te donnant l’élan, tu pestes contre toi-même de les trouver si pratiques. Cette particularité tant détestée pourrait pourtant t’être utile, si tu acceptais de ne plus la voir comme une malédiction. En général tu t’occupes de faire disparaître toute trace, mais tu as peur de faire trop de bruit, de faire entrevoir à ton invité les sillons blancs et écarlates de ta démence, présente et passée. Alors tu enfiles un pantalon trop large qui glisse sur tes hanches laissant entrevoir légèrement ton ventre.

Tu n’as pas le temps, de chercher mieux. Tu t’attaches les cheveux dans une queue de cheval haute et passes des bandages autour de ta poitrine et de tes ailes, les comprimant bien trop pour respirer correctement, corset de fortune prêt à te briser les os. Ta respiration est lourde, difficile. Tu remercies tes activités matinales pour avoir suffisamment de bandages en stock, tu devras en racheter. Tu le notes sur ta petite liste de courses avant d’enfiler un pull lâche sous une cape noire, tentant, en vain, de dissimuler la bosse formée par tes ailes.

Ton logement est dépourvu de miroirs, donc tu ne peux réellement te rendre compte du ridicule de ton accoutrement. Tu mets ta capuche avant de t’emparer d’un sac et de quitter ton logement liste en main, en prenant la peine de laisser un mot à ton invité.

Tu fais tes emplettes en rasant les murs, comme une ombre qui évolue sans qu’on la remarque. Pourtant tu les sens, ces regards sur toi, en coin, les rires étouffés, les murmures échangés. Tu ne vois que ça au travers du spectre de ton mal-être, pourtant personne ne fait attention à toi, pour eux, c’est comme si tu n’existais pas. Tu t’engouffres rapidement dans la première boutique, tentant ridiculement de rendre ta voix plus grave qu’elle ne l’est réellement.

Tu ne veux pas être reconnu, mais surtout, tu ne veux pas qu’on se méprenne sur ton genre. Tu n’as pas envie de gueuler, de défendre ta masculinité. Pas aujourd’hui. Pas maintenant que tu as enfin de la compagnie. Tu continues ton petit manège avant de rentrer, rassuré d’enfin retrouver la quiétude de ton foyer, de te retrouver à l’abri des regards; malgré la présence de ton invité. Tu jettes une œillade rapide à tes achats, satisfait de tes trouvailles.

T’as envie de faire au mieux pour que ton oiseau blessé se sente bien, mais tu ne sais pas trop ce qui fait du bien, toi qui a toujours vécu coupé du monde. Tu as cherché des informations sur ton smartphone, priant pour ne pas être tombé sur de faux conseils et pour qu’il ne soit pas parti. C’est une éventualité qui te chagrine. On s’habitue vite à une présence, l’être humain n’est pas fait pour être seul, si tu peux réellement te considérer comme tel.

Tu pousses le pas de la porte et entends un crépitement inhabituel, ton regard se pose instinctivement sur l’origine du son et tu découvres le jeune homme recouvert de plumes, en échos à ta difformité. Tu restes quelques instants interdit, fasciné par ce corps aussi étrange que le tien, te demandant s’il souffre de la même malédiction que la tienne. Cependant tu ne pipes mots, retirant lentement ta capuche avant de t’approcher de lui avec prudence, l’air inquiet.

- Tu t’es fait mal ? - Tu recherches maladroitement dans ton sac pour en sortir bandages et un morceau de bois destiné à lui servir d'attelle. - Hm… Je… Je t’ai pris ça, pour soulager ton aile, le temps que tu te rétablisses. J’ai aussi pris des médicaments pour la douleur et accélérer ta guérison…

Tu continues d’extraire des objets de ton sac, finissant par en renverser le contenu sur le sol avant de jurer.

- Merde ! Heu… Pardon !

Tu ramasses la nourriture, l’époussetant avant de poser sur lui un regard gêné.

- Tu aimes les croissants ? Ou les tartelettes aux fruits ? - Tu marques une pause, reprends ton souffle, tentes de combattre la panique. - Je ne savais pas trop quoi prendre, alors j’ai pris un peu de tout…

Tu baisses la tête, rougissant légèrement, embarrassé par ta maladresse.


Corbeau
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corbeau & belladone

you wingless thing

across_the_river
c'est bien son hôte qui passe la porte
corbeau est aussi soulagé que sur le point d'étouffer

D'un côté, il n'est pas en danger. (en théorie) De l'autre.. C'est Belladone. C'est Belladone et il voit maintenant à quel point il n'a pas secouru un vrai oiseau, aussi impur soit-il. Il voit quel genre d'abomination réside sous son toit. (il voit quelque-chose dont il est sage de se débarrasser) Corbeau, quant à lui, est figé. Nulle part où fuir et rien pour se cacher. Son aile est cassée ne veut pas se lever et l'autre est devenue.. insignifiante. L'adrénaline bourdonne dans ses veines, inutile et assourdissante.

Il a la vague impression d'être plus daim dans les phares d'un désastre qu'oiseau, à cet instant précis. (plus victime qu'horreur, quelle ironie) Quelque-chose se comprime dans sa poitrine lorsqu'il croise le regard de Belladone.

ça y est, pense-t-il
c'est le moment où on le met dehors
c'était évitable mais.. il fallait qu'il ruine tout
il fallait, bien entendu, qu'il soit stupide et imparfait

« Je.. » 'sais où est la porte', allait-il dire, mais Belladone parle le premier

Ce qui sort de sa bouche ne fait.. aucun sens. Belladone demande s'il s'est fait mal, vraiment ? Corbeau sent ses plumes se hérisser. Sa surprise ne dure qu'un instant avant d'être remplacée par quelque-chose de plus noir. (de moins risqué) Il fronce le nez, montrant presque les dents en une expression nul doute disgracieuse. Ses yeux lavande électrique jettent des éclairs offensés. Est-ce là une blague ? Se croit-il drôle ? Compte-t-il jouer à ce jeu cruel où il fait semblant de s'inquiéter avant de rire de l'oiseau dès l'instant où il ose espérer du réconfort ?

« Rien d'insurmontable. » gronde-t-il, méfiant

(car il ne peut certes pas cacher l'évidence)
(mais il n'admettra pas l'entièreté de sa faiblesse)

Il va falloir réfléchir à moins stupide, pense Corbeau en redressant son dos. Ca ne prend pas, avec lui. Le venin brûle sur sa langue, prêt à couler et faire de vilaines traces sur le sol, mais un mouvement le distrait. Belladone fouille dans son sac. A peine Corbeau se demande-t-il quelle arme va en sortir qu'on lui prouve comme il a tort. Ce ne sont que des bandages et un.. morceau de bois. Quel est le projet, exactement ? Belladone parle de soulager son aile. De médicaments, aussi.

son premier réflexe est d'être dubitatif
le suivant, de se sentir très bête

Une attelle. C'est sans doute cela, le projet. De quoi maintenir son aile en place pour l'empêcher de continuer de la casser, parce qu'il est incapable de se calmer. Partagé entre la gratitude et une pointe de rage à l'idée d'être aussi inepte, Corbeau se tait. Sa méfiance persiste, mais inutile de se ridiculiser davantage pour l'instant. Ca vaudra mieux pour tout le monde.

Dans son empressement, il semble que Belladone manque d'adresse. Un mouvement brusque fait chuter le contenu de son sac, qui visiblement était assez plein. Si l'oiseau a pour réflexe de se pencher vers l'avant, tentant de rattraper, la douleur le rappelle vite à l'ordre. Non, les mouvements brusques du haut du corps ne sont pas une idée reluisante. Il se mord la lèvre pour rester silencieux.

Belladone ramasse
Corbeau l'observe un instant
finit par émettre un sifflement réprobateur

« Laisse-moi t'aider. » fait-il, retrouvant sa voix

Se déplacer est une torture, mais l'oiseau garde une expression volontairement stoïque. Ce n'est rien. S'il n'est pas capable de maîtriser son propre visage il n'arrivera jamais à rien. Toujours à genoux (ou ce qui en est l'équivalent sur ses.. pattes d'oiseau difformes), Corbeau s'avance assez pour aider à ramasser quelques paquets contenant visiblement de la nourriture. Ses serres tentent de s'accrocher, mais il fait attention.

des croissants
et des.. tartelettes ?

Voilà deux mots qui ne lui évoquent rien de clair. S'il suppose que ça se mange, Corbeau n'a pas la moindre idée de si ça lui plaît. La majorité de ses propres goûts lui échappent encore. (la majorité de sa personne, aussi) Tâchant de dissimuler sa confusion, Corbeau jette un oeil acéré au visage de Belladone. Ses pommettes rougissent de ce qu'il devine être de l'embarras mais outre ça.. aucune ombre. Aucun accroc. C'est l'impression qu'il a eue au départ, mais cet homme ne semble pas arborer de mauvaises intentions. (ou alors, il les cache très bien) Corbeau ne sait pas quoi faire de ça. Ce n'est pas normal et ça l'effraie plus qu'il n'ose y réfléchir.

Il est partagé entre l'envie d'enfin relâcher sa garde et cette voix très, très bruyante qui ricane de ne pas être naïf. Partagé entre l'envie de profiter du calme tant qu'il dure et celle d'adresser le vrai problème. D'en finir une bonne fois pour toutes. Il parait qu'arracher le pansement en une seule fois fait moins mal que de tergiverser.

(s'il ne se laisse pas le temps de s'habituer)
(il ne souffrira pas quand tout s'effondrera)

« Ce sera tout à fait convenable. » décide-t-il sur un ton sec, ne voulant pas poser la question

en fin de compte, Corbeau est un lâche
si Belladone lui laisse du répit
il en profitera un peu

Se remettre debout est une tache douloureuse. Corbeau sent son équilibre tenter de lui faire défaut, penchant du côté de son aille encore à la bonne échelle, mais il s'efforce de l'ignorer. C'est à peine si un bref tic déforme son visage avant qu'il ne se remette sur.. pattes, disons. Corbeau s'époussette, délogeant quelques affreuses plumes noires. Il grimace légèrement en les regardant chuter. En voyant comme certaines collent au sang coagulant lentement là où ses serres ont étamé la peau de ses mains. Non, ça ne va pas décide-t-il en fin de compte. C'est impossible à ignorer.

il aimerait régler le problème
il n'arrive pas à re-changer
les étincelles reviennent

« C'est bien aimable même, mais inutile de jouer le jeu plus longtemps, tu vas me rendre malade. gronde-t-il, jetant à Belladone un regard courroucé, Personne ne veut de ça chez soi, ne te fiche pas de moi. Je devrais être idiot pour penser le contraire. ajoute-t-il, désignant vaguement sa personne coincée dans un immonde entre-deux, Je t'en débarrasse, ça nous fera tous les deux gagner du temps. Merci pour ton hospitalité. »

c'est mieux comme ça, se dit-il
c'est plus net, comme coupure
plus propre, comme sortie

Adressant un sec hochement de tête à Belladone, Corbeau le contourne soigneusement pour se diriger vers la porte. Son expression reste aussi fermée que possible malgré les étincelles dansant dans ses cheveux. Malgré ses mains qu'il sent trembler. Le monde à l'extérieur de l'appartement, Corbeau l'ignore presque entièrement. Ses connaissances sont des plus diffuses. Des plus vagues.

Il apprendra. (il n'aura pas le choix) Ca sera toujours mieux que de rester maintenant qu'on l'a vu ainsi, se dit-il alors que le poids de son aile rend sa marche laborieuse. Mieux que de rester dans cet inconfortable sursis. Plus digne que de se faire jeter à la rue quand Belladone se lassera de cette risible pantomime, aussi. Corbeau n'a certes plus beaucoup d'ego pas en morceaux, mais il protègera ce qu'il en reste.

du moins, il aurait fait exactement ça
s'il n'avait pas encore perdu l'équilibre

Tenter de marcher vite n'est pas une idée lumineuse avec une aile aussi lourde et un corps aussi instable. Sans doute son envie de redevenir 'regardable' agit-elle sans qu'il ne s'en rende compte. L'un de ses pieds redevient brusquement normal. Ca suffit à le perturber. Corbeau tombe sur un genou, évitant tant bien que mal de heurter son aile au sol. La douleur irradie dans son dos, et sa jambe, presque moqueuse. Il siffle entre ses dents. Gronde quelques jurons à demi-voix.

« Je.. j'y suis presque, patience. » soupire-t-il sans regarder Belladone

Un instant. Juste un instant, le temps d'avoir moins mal. Puis il sortira d'ici et Belladone n'aura plus jamais à se soucier de cette horreur qu'il a prise pour un oiseau. Ce sera net, lisse, et très bien pour tout le monde.
Belladone
Déjan-thé
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Belladone
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Déjan-thé
YOU WINGLESS THING
ft. Corbeau
Dans ta confusion, tu ne le laisses pas s’exprimer, les mots s’écoulent de tes lèvres sans que tu parviennes à les arrêter et tu t’en veux pour ça. Tu lui as même coupé la parole, tu crois, dans l’agitation, t’as un peu du mal à organiser tes idées. Tu n’es pas vraiment surpris par la situation, au cours de tes longs siècles de vie t’as vu bien plus étrange qu’un oiseau se changeant en homme. Tu t’es vu toi. Tu ne le regardes pas, plongé dans tes pensées, tu ne vois pas tous les signes de méfiance qu’il affiche, à l’image d’un chat sauvage qui feulerait sur une main tendue.

Par contre, tu entends des crépitements à côté de toi et tu t’arrêtes pour observer ton invité, fasciné par les étincelles luisant dans sa chevelure. Tu ne peux t’empêcher de te dire que c’est terriblement joli, on dirait une couronne d’étoiles. Un sourire tendre vient ourler tes lippes à cette idée mais ses mots viennent bien vite l'effacer. Ils te sont trop familiers pour ne pas t’inquiéter, ce sont des paroles que tu as bien souvent prononcées, impliquant qu’il a l’habitude de souffrir. Mais on ne s’y fait jamais. Tu baisses les yeux en marmonnant.

- Ça veut dire que ça fait quand même mal … - Tu relèves le regard sur lui. - Personne n’a à endurer ça.

Tu viens chercher dans ta sacoche les bandages et autres médicaments bien au-dessus de tes moyens que tu as achetés et dans ta maladresse tu fais tout tomber sur le sol. Tu t’empresses de ranger le foutoir que tu as mis en lui expliquant gauchement tes intentions. A ton plus grand étonnement, il te propose de t’aider. Tu t’apprêtes à protester, au vu de son état il ferait mieux de rester tranquille. Mais tu n’en as pas réellement le courage et tu doutes qu’il t’écoute, il est d’ailleurs déjà en train de s’atteler à la tâche. Tu te contentes de baisser les yeux et hochant la tête avec gratitude.

Tu le remercies timidement avant de t’enquérir sur ses préférences, complètement ignare de ce qui pourrait lui plaire. T’as naïvement pris les informations sur internet sans penser à taper dans le moteur de recherche qu’il s’agissait d’un oiseau - heureusement qu’il a pris forme humaine. Tes joues s'empourprent suite à l’embarras et l’agitation et tu affiches un sourire béat lorsqu’il te dit que ça fera l’affaire. Une fois encore, il disparaît au profit d’une mine inquiète lorsque l’oiseau tente de se redresser dévoilant les traces de sang marquant sa peau. Tu paniques un peu.

La vue de ton propre sang ne t’a jamais dérangée, mais celui des autres te fait perdre tes moyens. Tu fais mine de te précipiter pour l’aider à se redresser mais t’es vite interrompu par ses mots. Son regard noir te fige sur place et ses mots te blessent bien plus que tu ne voudrais l’admettre. Sa vision de lui-même fait écho à celle que tu as de ta personne et quelque part tu les entends comme s’ils t’étaient adressés. Ta tête s’abaisse alors qu’il te contourne et tu ne trouves rien à lui répondre tant tu peux comprendre ses sentiments, bien plus qu’il ne l’imagine.

Mais il est blessé. Bien plus que tu ne l’a été par ses mots. Tu ne peux pas le laisser avec sa souffrance pour seule compagne. Tu ne peux pas rester avec ta souffrance pour seule compagne. Alors tu te retournes avec empressement en entendant ses grognements et t’empresses de passer à côté de lui, te plantant juste en face de l’oiseau, la mine déterminée. Tu dois te dévoiler, pour lui, pour l’arrêter, pour l’empêcher de finir d’avantage blessé. Et tu as honte de devoir le faire, ça te tue. Mais si ça pouvait lui épargner de finir enterré dans un coin du royaume, tu t’en tuerais encore. Parce que ta vie ne vaut rien. Parce que tu n’es rien.

Tu viens relever ta manche, tes cheveux glissant devant ton visage, comme un écran entre vous. T’as les larmes aux bords des yeux alors que tu lui dévoiles ta difformité, les mains tremblantes alors que tes plumes arrachées et celles encore présentes s’offrent à son regard. Ironiquement, tu les as laissées de peur qu’il t’entende et que tu le fasses fuir, à présent tu lui dévoiles ta monstruosité pour le pousser à rester. Tu marmonnes de ta voix secouée par de légers spasmes.

- Ne me forces pas à t’en montrer davantage… - Tu relèves ta caboche, dégageant légèrement ton visage, lui laissant entrevoir tes yeux rougis. - Crois moi sur parole, tu n’as rien de monstrueux.

Tu soupires. T’écroules. Tes jambes ne portent plus ton poids.

- S’il-te-plait, reste. Juste le temps d’aller mieux, je ne t’en demanderais pas davantage.

En temps normal, tu n’aurais jamais formulé une telle requête. Mais il est blessé, quelque part, ça te réconforte de te dire que tu peux faire quelque chose pour quelqu’un. Sans parler du fait que tu te sens moins seul depuis que tu l’as vu. Tu te détestes pour cette pensée.


Corbeau
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corbeau & belladone

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corbeau a dit qu'il y était presque
mais la porte lui semble affreusement loin

Il l'observe en reprenant son souffle, pour ne pas perdre de vue ses objectifs. (et non, pas du tout pour éviter de croiser les yeux de Belladone) Son souffle lui parait lourd. Saccadé. Qu'il l'admette ou non, la douleur fatigue davantage Corbeau qu'il ne veut y penser. Elle s'amenuise sans disparaître. Patiente, tapie dans son dos, guettant une occasion de ressurgir et le balayer. Cette agaçante blessure ne lui laisse qu'un répit incomplet.

ce n'est pas grave
pas besoin de mieux

De toutes façons, il n'a pas le temps d'attendre mieux. Ne vient-il pas de se mettre à la porte, après tout ? (tout seul comme un grand, parce qu'il n'a pas envie de l'entendre) Alors pas le temps de se languir. Pour être honnête, il est déjà surpris que Belladone ne lui aie pas encore demandé d'activer. Effaré, même, que son hôte n'aie pas pipé mot depuis que Corbeau a soulevé l'évidence. Sans doute parce qu'il n'y a rien à ajouter, pense amèrement l'oiseau. Il avait raison, après tout.

C'est ce qu'il pense jusqu'à enfin l'entendre bouger. Les pas légers de Belladone le dépassent. Il s'interpose entre lui et la porte, pas vraiment l'endroit auquel s'attendait Corbeau. Quel.. que pense-t-il accomplir, exactement ? (Corbeau ne suppose pas qu'il veuille vraiment l'empêcher de sortir) Les options traversent son esprit à vive allure. L'oiseau s'imagine qu'il est à la bonne hauteur pour un coup de pied.

(qu'il l'aurait mérité, aussi)
(pour s'être joué de lui au départ)
(pour son cruel manque de courtoisie à la fin)

Il serre les dents, levant sur Belladone un regard orageux. Oui, peut-être que c'est l'idée. Peut-être aussi, dans ce cas, qu'il trouvera enfin un usage productif à toute cette électricité. A ces mains qui veulent être des serres. (à ces monstruosités qui le salissent) Corbeau n'a pas peur. C'est en dessous de lui, de s'abaisser à ce genre de comportement, mais il fera ce qu'il aura à faire.

puis Belladone remonte sa manche
et les pensées de l'oiseau court-circuitent

« Que.. » murmure-t-il, papillonnant des yeux

Oubliant ses réticences de tout à l'heure, Corbeau cherche confusément le regard de son hôte. Le trouve obstrué par de longues mèches de cheveux. Voilà qui n'aide pas. Il est.. il n'arrive pas à détacher ses yeux des plumes. De ces plumes blanches, arrachées de façon inégale. (la couleur lui donne la nausée) Qu'a-t-il pu lui arriver, s'inquiète alors l'oiseau. A-t-il croisé le chemin de regrettables individus lors de sa sortie de tout à l'heure ?

Cette simple idée fait gronder le tonnerre dans sa poitrine. Une pensée fuse comme un éclair: ces misérables ne savent pas ce qu'ils risquent. Comment se permettent-ils de.. puis Belladone lui parle. L'idée s'estompe, sa présence aussi fugace que les humeurs du ciel. (ça vaut mieux, se dit-il immédiatement) Corbeau se concentre sur ce qu'on lui dit pour ne pas avoir à la considérer. (à l'accepter) Non, il ne veut pas savoir pourquoi la simple pensée qu'on malmène Belladone le met dans une colère noire.

c'est ridicule
et déplacé

Il ne veut pas y penser mais maintenant il lui semble que Belladone pleure et vraiment, rien ne va. (quelque-chose se tord affreusement entre ses côtes. c'est sa faute, non ?) Il ne veut pas en montrer plus, dit-il. Il assure à son oiseau raté que vraiment, il n'a rien de monstrueux. Corbeau ne sait pas quoi en dire. Quoi en penser.

« Belladone.. » commence-t-il difficilement

Maintenant qu'il y pense, Corbeau n'a jamais vu de plumes sur son hôte. Ni blanches (son estomac se retourne), ni noires, ni vertes. A-t-il.. l'a-t-il caché tout le long ? Ou son corps se déforme-t-il hors de son contrôle, comme celui de Corbeau en ce moment ? Il ne sait pas exactement. Les informations ne connectent pas, trop nombreuses, confuses et décousues.

corbeau a perdu le fil
et belladone, l'équilibre

L'oiseau a un instant ou deux pour ouvrir de grands yeux avant d'instinctivement tendre ses mains vers Belladone. Il prend garde à ses serres. (ignore les protestations de son dos) Attrape délicatement ses épaules pour tenter d'amortir le choc. Lui éviter une chute trop rude. Maintenant qu'il le voit de plus près.. a-t-il toujours eu cette bosse dans le dos ? Corbeau ne pense pas. Nul doute qu'il l'aurait remarquée.

« J-je.. très bien. Puisque tu insistes. capitule-t-il à sa requête, Inutile de te mettre dans cet état.  » ajoute-t-il d'un ton plus stable

D'un côté, il aurait tendance à dire que le fait d'être plusieurs n'annule pas leur difformité mais de l'autre.. Corbeau redresse doucement Belladone. Chez lui, ca ne le dégoûte pas. Pas vraiment. La vue des plumes blanches le rend certes nauséeux (et pourtant, ses yeux s'y attardent), mais elle ne le révulse pas aussi viscéralement que ses propres mains-serres par exemple. Aussi reconnaissant soit-il à Belladone, il ne le tient visiblement pas aux mêmes standards que lui-même.

lui doit être pur
donc il doit être mieux que ça
les autres, en revanche ? discutable

« Mais il faudra me dire ce que c'est. Je ne te pensais pas oiseau. son ton est ferme, mais il repense à des débuts de larmes et l'adoucit prestement, Pas.. tout de suite. Reprend d'abord des esprits: comment peux-tu m'aider à aller mieux si tu t'effondres de la sorte ? »

Visiblement, adoucir sa voix n'empêche pas ses mots de sonner secs. Tranchants. Corbeau se mord l'intérieur de la lèvre, contrarié. Ce n'est pas exactement comme ça qu'il voulait le dire. Mais c'est.. juste, non ? Alors c'est l'essentiel. Ce vague sentiment d'être inadéquat n'a pas sa place et il ne lui accordera aucune attention.

Au lieu de s'appesantir sur le sentiment, Corbeau tente de bouger un peu ses jambes pour pouvoir se relever. Constate au passage que les deux ont fini par retrouver forme humaine. Voilà qui est mieux. Il semblerait que contrôler ses propres humeurs joue un rôle.. notoire, disons dans le contrôle de sa forme physique. Logique, sans doute. Son attention revient à Belladone. Contrairement a ses fugaces impressions, Belladone mérite bien qu'il se concentre un peu.

« Ne restons pas là, il y a des chaises après tout. soupire-t-il de nouveau agacé par sa propre chute, Tu ne t'es pas blessé, au moins ? Ce serait le comble. » s'enquiert l'oiseau avec une tentative de sourire, examinant Belladone du regard

Il aimerait l'aider à se remettre debout mais.. l'idée de rechuter l'humilie un peu. C'était déjà disgracieux tout à l'heure. Ca le sera encore plus s'il échoue en voulant assister Belladone. (autant qu'il n'a plus l'excuse des jambes dépareillées) Nerveusement, Corbeau étend un peu son aile rétrécie. Non, il semblerait que celle-ci ne veuille pas retrouver une échelle acceptable, pour l'instant. S'il veut se relever, il devra composer avec le déséquilibre.

contrariante perspective
mais il n'en voit pas d'autre
Belladone
Déjan-thé
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Belladone
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Déjan-thé
YOU WINGLESS THING
ft. Corbeau
Ton invité est troublé par ta monstruosité, bravo Belladone, encore une chose que tu viens gâcher. Tu aurais pu le laisser partir avec le souvenir de toi en tant que sauveur mal avisé, mais il a fallu que tu protestes, insistes comme un enfant en plein caprice. Tu cherches à te donner bonne conscience, hein Bell ? A passer pour le gentil que tu n’es pas. Mais tu as cet arrière goût dérangeant qui t’écorche la langue, celui d’un pas assez. Tu n’es pas un gentil, tu es égoïste, Belladone. C’est ce que tu te dis dans la haine que tu te portes, délicieuse âme tourmentée dont je me repaît.  

Tes émois s’écoulent de tes yeux rougis alors que ton nom retentit. Tu relèves la tête, cherches son regard sans comprendre alors que tes jambes se soustraient à ton autorité bancale. Il te rattrape malgré ton état et tu pousses un petit cri inquiet.

- Attention !

Tu n’es pas lourd, pas plus que les plumes qu’il se traîne mais son état est déplorable. Tu t’y accroches retombant délicatement sur le sol. Tes yeux toujours rivés sur ton vis-à-vis, tu lui adresses un sourire soulagé et coupable alors qu’il se plie à tes envies.

- Je pense que les pâtisseries ne seront pas un luxe au vu de nos états respectifs.

Un rire fluet quitte tes lippes alors qu’il te vient en aide. Ses mots tombent comme des pierres dans ton estomac qui s’empoigne à sa demande. Mais vu qu’il a accepté ta requête, tu te dois de te plier à la sienne. Tu inspires profondément alors qu’il t’accorde un délai.

- Désolé pour ce cinéma, je ne pouvais pas te laisser partir… pas comme ça.

Ton sourire est laborieux autant que maladroit. Ses mots sont secs mais tu ne t’en formalises pas, tu ne te soucies plus de la façon dont on s’adresse à toi. Tu n’as été rien de plus qu’un objet, simple trophée au cours des siècles, alors tu ne peux le blâmer de te traiter de la sorte quand toi-même tu n’arrives plus à te soucier de ton existence. Le reproche ne te fais pas tiquer, tu hoches faiblement la tête.

- Je vais bien, grâce à toi... merci. Je suis désolé, c’est toi qui est en sale état et tu te retrouves à m’aider.

Soupir qui s’égare dans les airs alors que tu te redresses, essuie la poussière sur tes genoux bien trop frêles. Tu lui tends la main, ton sourire malhabile toujours imprimé sur tes lèvres.

- Laisses toi venir en aide pour me soulager de la culpabilité. Et si on remettait les compteurs à zéro ?

Tu viens timidement replacer une mèche rebelle derrière ton oreille de ta main libre.

- Belladone, enchanté. Et tu es ? Je doute que t'appeler monsieur l’oiseau te convienne.

Rire embarrassé alors que tu tends ta deuxième main abîmée pour lui offrir davantage de soutien. Ton sourire se fait plus franc.

- On a commencé du mauvais pied, ça te dit de recommencer autour d’un café… ? Promis, je ne suis pas aussi dramatique en général… Bien que tout aussi empoté.


Corbeau
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corbeau & belladone

you wingless thing

across_the_river
son sourire a l'air fragile
si, si facile à casser

Corbeau l'observe d'un oeil plus acéré qu'amical. Les pâtisseries ne seront pas du luxe, paraît-il. Voilà qui le fait lever les yeux au ciel, quittant ceux de Belladonne dans un soupir moyennement contrarié. C'est sur les pâtisseries qu'il se focalise, vraiment ? (risible, siffle une voix) D'aucuns diraient qu'il devrait surtout s'allonger. Pour un être aussi faible, faire tant d'efforts est une perte de temps. Pire: un excellent moyen pour exposer ses failles. Pour qu'on en abuse.

(l'oiseau lui-même vaut mieux que ça)
(s'il ne lui devait pas tant, cela dit..)
(l'idée s'installe malgré lui)

Puis Belladone reparle et ses pensées se dissipent. Corbeau hausse un sourcil. Lève les yeux au ciel, moins agacé qu'il n'en donne l'impression. Du cinéma, huh ? Dans un quartier qui s'appelle Hollywood Town, l'oiseau ne peut pas dire qu'il ne s'y attendait pas. (même si son hôte ne semble pas être des plus exubérants) Il finit par secouer la tête, décidant que c'est sans importance.

Lui aussi avait été.. dramatique, disons. Sur-réagir à ce qu'il croyais entendre l'autre penser, quelle disgrâce ! A vouloir agir en prévision de ce qui lui semblait sur le point d'arriver (ce qui aurait dû arriver, c'était l'unique réaction logique), il n'a fait que s'exposer. Pathétique. (comique burlesque clownesque, même. devrait-il chercher un emploi au cirque une fois remis ?) Il ferait mieux de se concentrer pour agir avec plus de dignité à l'avenir. Aile cassée et mémoire envolée ne sont pas des excuses.

ce n'est pas en tolérant ces faiblesses
qu'il survivra bien longtemps

Si s'entendre qualifié de 'dans un sale état' le fait tiquer, Corbeau suppose que c'est.. juste. Humiliant, mais juste. Il s'efforce de ne pas relever. Quand on est incapable de se relever seul, on a rien à dire. (ça ne l'empêche pas de brièvement grimacer) Mais Belladone lui sourit avec une délicatesse qu'il craindrait presque de piétiner et sa main tendue calme un peu son humeur. Les étincelles cessent de grésiller.

belladone fait ça pour lui-même, paraît-il
pour se sentir moins coupable
quelle étrange approche

(corbeau ne croit pas savoir faire ça)
(se.. sentir coupable)

« Hm. Comme tu voudras. » fait-il, de mauvaise grâce

Cette proposition le rassure à vrai dire, mais l'oiseau a toujours ce sentiment que montrer ses 'cartes' trop ouvertement est un comportement stupide. (être sincère l'a-t-il un jour sauvé, gronde le tonnerre) Ça reviendrait à exposer une faiblesse. Belladone  en voit déjà tellement. Déjà trop. Belladone en a réparé trop de ses propres mains.

Il se présente à nouveau. Demande un nom. Alors qu'il replace une mèche de cheveux, l'oiseau lutte pour ne pas exploser. (l'orage court sous sa peau. il ferait bien d'y rester.) Pour ne pas tout griller. Ni Belladone, ni ses jolis cheveux nuit, ni ses yeux qui brillent comme quelque-chose qu'il devrait arracher de ses serres. Un nom. Ca non plus, il n'en a pas. A ce stade, oui, Mr l'Oiseau lui conviendrait bien !

« Ravi.. de te connaître, Belladone. » grommelle-il, se laissant un sursis

Il lui tend sa seconde main. L'oiseau reste à terre, étudiant ses serres avec un mélange de conflit et de frustration. C'est.. répugnant. C'est ridicule. (et surtout, c'est inextricable) Il ouvre et ferme sa main dans l'espoir de faire disparaître cette disgrâce mais ne parvient qu'à de piquer un peu la paume. S'il juxtapose ça avec les mains correctes justes parfaites de Belladone.. il se peut qu'il vomisse.

alors il ne regarde que son visage
c'est ce sourire qui l'achève
corbeau prend sa main
et quitte le sol

« Merci. fait-il, remis sur pied, Moi non plus je ne suis pas toujours.. enfin.. un grondement de frustration remonte dans sa gorge, Je suis mieux que ça. » finit-il par articuler

Ça lui semble incomplet. Inexact. Maladroit. Ça lui semble moyennement décent, pour l'instant. Il s'efforce de ne pas trop s'appuyer sur Belladone, même si la tête lui tourne et son aile lui fait si mal. Rester par terre avait du bon. Maintenant qu'il bouge pour aller s'asseoir, maintenant que son sang circule dans le membre estropié, tout est un peu pire. Son expression reste pourtant stoïque. (quoique contrariée) Ses serres ne se referment pas davantage sur son hôte, parce que le blesser lui-même serait inacceptable.

Il finit par pouvoir se rasseoir là d'où il était tombé. Ses yeux lavande étudient Belladone. Son visage. Son regard. (pas ses mains. pas ses plumes.) Corbeau passe une serre dans ses cheveux, conscient que le sursis touche à sa fin.

« Colombe, enchanté. finit-il par répondre, Enfin, je suppose que dans cet état, ça sonne comme une farce. son rire est sec, amer Appelle-moi comme tu veux. » voilà qui sonne dangereux

D'abandonner ne serait-ce que ça. De lui donner ne serait-ce que ce pouvoir. Mais l'oiseau raisonne que toute contrariété pourra être électrocutée jusqu'à quitter ce plan d'existence. Sans doute. (s'il en a le coeur) Puis toute cette histoire l'a épuisé, aussi bien son propre ridicule que la révélation des plumes. (il sent encore son estomac protester) De toutes façons, son nom est sans importance.

il a déjà tout oublié
alors quel intérêt ?

« Un café serait bien. fait-il, plus posément, Du moment que tu ne te brûles pas. »

C'est supposé être une plaisanterie mais son sourire n'est sans doute pas aussi rieur qu'il le voudrait. Aussi doux. Aussi léger. Corbeau est fatigué. Il y a plein de choses qu'il ne fait plus de façon optimale et visiblement, ça non plus.
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