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 Everybody falls down. Getting back up is how you learn to walk.

Bambi
Nouveau-thé
Icône : Everybody falls down. Getting back up is how you learn to walk. K5OhCv3
Citation : “I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours.”
Messages : 6
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Bambi
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Nouveau-thé


Bambi Doe

Age apparent : 22 ans.
Arrivée/naissance dans les Otherlands : Il y a 22 ans.
Orientation sexuelle : Mange de tout ~
Groupe : Wonderland.
Race : Nouveau'thé.
Origine : Bambi .-.
Fonction : Chasseur.
Âme : Détenue par White Queen.
Particularité : Bois, oreille et queue de cerf qui lui poussent temporairement quand il éprouve des émotions trop fortes.
Pouvoir :  Vivre les souvenirs d'un corps/objet inanimé qu'il touche, les souvenirs ne peuvent dater de plus d'une journée et ils reviennent souvent hanter Bambi au cours de la journée, se mélangeant s'il touche trop d'objets. Cela lui permet de traquer ses cibles en voyant par où elles sont passées mais également de mener les autres chasseurs sur de mauvaises pistes pour épargner certains de ses anciens compagnons ou leur famille.
Classe sociale : Classe moyenne.

 
 
Mind ♦ Body
Une âme d'enfant coincée dans un corps d'adulte. Quoi de mieux pour qualifier un faon coincé dans un corps d'homme ? Tu ne comprends pas bien les règles qui régissent le monde, te contentant de suivre ce qu'on te dit de faire, te laissant porter par ta vie davantage que tu en es acteur. Mais comment en vouloir à un gamin pas bien fini ? On t'a volé ton enfance, arraché à ta vie paisible au profit d'un enfer de poudre et de sang. Tu ne veux pas réfléchir pour ne pas réaliser ce que tu es devenu malgré toi, tu as fait ce que tu as pu pour survivre, sauver ta mère. C'est ce que tu te dis, même si parfois tu doutes, tu butes sur un rocher, un corps qui te semble trop familier.

Ta mémoire est tapie de milles horreurs et d'autant d'honneurs et d'éloges dans lesquels se perd ton père adoptif valorisant le monstre et étouffant l'enfant qui pleure tapis dans ta noirceur. Non, t'as pas eu le temps ni le droit de vivre, tu as du prendre sur tes épaules la charge de l'avenir de ta mère, oublier tes valeurs sous l'écarlate du crépuscule d'une vie. C'est triste à en faire chialer un bébé phoque, Bambi. Non, t'as pas eu la vie facile que ta naissance t'a promis, on t'a enlevé ton innocence sans même que tu comprennes de quoi il s'agissait. Et comme le faon que tu as été tu avances gauchement dans l'existence, te faisant ballotter par les évènements, incertain de ce que sera demain, mais t'y penses pas, tu ne vis pas, tu ne fais pas de projets, au jour le jour, tu survis.

Ta vie n'est qu'une bataille sans fin ni vainqueur. Oh, tout n'est pas noir bien sur. Y a la bière de l'Underland, il y a tes rires incessants. Tu es bon public, très bon. Mais c'est surtout que tu cherches du bonheur là où il pointe le bout de sa truffe, que tu ne réfléchis pas et tente de faire plaisir aux autres. Altruiste, ouais, ça tu l'es, à ta façon. Tu honores toutes les vies que tu prends, les gravant sur ta peau pour ne jamais oublier tes péchés, parce qu'il faut dire que la mémoire te fait défaut. Tête de linotte serait un bon terme pour te qualifier. Tu occupes ton esprit autant que possible pour ne pas le laisser divaguer dans les souvenirs d'un passé désormais révolu.

Tu t'es instruit à force de vouloir te remplir la tête, bouquins, films, musées, herboristerie, premiers soins... Des compétences aussi nécessaires que futiles juste pour ne pas penser. Ton père se fou de toi t'appelant l'intello, mais tu chasses bien mieux qu'il ne l'a jamais fait, à ton plus grand damn. C'est odieux de voir à quel point il est facile de revêtir la fourrure du loup et d'en devenir un soi même. Heureusement que tu es naïf, ça te permet d'oublier, un peu, de te convaincre, facilement. T'essaies toujours de faire le bien, à ton échelle, mais tu sais pas vraiment ce qui est bien en fait. Tes notions sont faussées par les enseignements d'un paternel abusif.

Au fond de toi, tu es quelqu'un de doux, malgré la façade que tu affiches pour satisfaire le père. Un enfant qui s'occupe de sa mère, qui a ses caprices, des centaines d'envies qu'il n'écoute jamais et une capacité d'adaptation que Darwin envierait. Tu fais de jolies choses en dehors de ton travail de chasseur, caché dans la cave de la maison du chasseur, tu sculptes le bois, des autels à tes victimes que tu tatoues sur ta peau, memento mori un peu glauque qui peut être fleurira sous de meilleures hospices. Memento, homo, quia pulvis es, et in pulverem reverteris. Le cercle de la vie qui se nourrit des tourments passés.

Alors tu ris, le temps que la terre reprenne ses droits sur toi, tu fais le pitre, te perds dans tes enfantillages pour garder la force d'avancer même si tu ne sais plus trop pourquoi tu le fais.
Il y a l'odeur des fleurs qui éclosent sur ta chevelure rose et hirsute. Celle des brins d'herbe qui caressent tes pas s'enchaînant maladroitement. Et il y a le soleil, chaud, qui vient assombrir ta peau légèrement tannée. T'as le sourire aux lèvres sur ton visage poupon, un sourire niais, mais sincère. De grands yeux de biche bruns au regard souvent hagard, des sourcils finement dessinés, un nez fin, en trompette accentuant ton côté enfantin détonnant étrangement avec ta silhouette bien bâtie. Des lèvres pulpeuses et des joues rondes se dessinent sur ton faciès légèrement arrondi. Oui, t'es mignon, dans le genre Peter Pan, le gamin qui ne veut pas grandir, à l'image de ce visage enfantin sur lequel on peut voir passer un large panel d'émotions.

Comme on le disait plus tôt, tu as une carrure plutôt enviable, quoi de plus pour celui qui était destiné à devenir le roi de la forêt ? Un musculature finement ciselée, quelques cicatrices dont tu ne te souviens pas la provenance, des membres longs et bien dessinés. Un mètre quatre vingt cinq qu'on t'a dit concernant ta taille, t'en est plutôt fier, c'est un joli chiffre. Tu viens habiller cette stature de tatouages et d'accessoires tels que ceux que ta mère accrochait sur tes bois enfant. Tu as un style plutôt banal, des sweat shits, des T-Shirts amples et des jeans, favorisant avant tout des vêtements amples pour te laisser une liberté de mouvement lors des traques.

Voilà, c'est toi, un petit bout de rien, difficilement dissociable de la masse des habitants de ce monde. Tu as troqué tes bois pour des gambettes et ton sourire pour une expression plus fermée depuis que tu as rejoint la ville. Tes mouvements gauches se sont faits ceux d'un prédateur depuis que tu as abandonné ta fourrure au profit de l'odeur de la poudre. Mais depuis ce jour tu as si froid, en dehors comme en dedans, alors tu t'enterres sous les vêtements couvrants comme pour t'oublier dans ce cocon réconfortant.
once upon a time


I - Havent'ur : Stand. Learn.

Tout te semble flou et étranger, effrayant… C’est le mot. Le premier soupir, tu te sens privé de quelque chose de précieux, le souffle qui te manque, ton corps qui rappelle l’oxygène. La première inspiration, le soulagement et la peur que la prochaine ne vienne jamais, de ne pas savoir comment répéter l’opération. Ton être prend forme, de même que la certitude de pouvoir continuer, de simplement pouvoir exister. Le premier frisson qui te gagne, ton cœur qui s’emballe. L’angoisse. Et cette sensation de chaleur qui t’envahit, ce corps familier qui vient à l’encontre du tien, qui l’enveloppe avec douceur.  Le premier regard sur le monde, tes yeux qui s’offrent à lui pour s’y refuser aussitôt, victimes de sa lueur trop vive. Ton corps se presse davantage contre l’autre, ta seule ancre dans l’inconnu qui t’entoure. Des sons vifs retentissent, se glissent dans les feuillages. Des rires, des cris que tu ne comprends pas. « Le petit roi est né ! » « Qu’il est mignon ! » « Il n’a pas l’air un peu con ? »… Que de sonorités dont tu voudrais comprendre le sens. Tu t’enfouis plus profondément dans les pattes de ta génitrice, entrouvrant tout de même les yeux, intriguée.

Un tableau blanc s’offre à ton regard noisette, quelques couleurs s’y joignent et peu à peu les contours de ton monde se dessinent. Tant de figures vous entourent, toutes différentes les unes des autres, des emplumés, des petits poilus, quelques cornus… Tu ne trouves aucune logique dans cet amas de formes. Ton regard se pose sur deux masses sombres, tu esquisses instinctivement un mouvement de recul, elles s’approchent, tu recules, encore et encore. Tu réalises soudain qu’elles font partie de toi, que tu les contrôles. « Je vous disais qu’il avait l’air con ! » « Oh taisez-vous, regardez, il tente de se lever ! » Tenter, c’est bien le mot. Tes frêles bâtons parviennent tant bien que mal à te soulever du sol avant de céder sous ton poids de nouveau-né. « Il n’y arrivera jamais ! Regardez les cure-dents qu’il se paie ! » Ce rire, il t'irrite. Te voilà à nouveau sur tes pattes, tentant gauchement de sauter en direction de ce son pour l'arrêter. Ton museau rencontre une fois de plus les feuilles humides. Un bruit plus sourd se fait entendre, les voix s'éteignent. Deux masses sombres entrent dans ton champ de vision, bien plus grandes et assurées que les tiennes, tu relèves la tête, ton regard se perd sur des pattes interminables et tu le vois. Grand, majestueux, il ressemble à ta mère, en plus massif et des branches lui sortent de la tête, à l'époque tu pensais que vous étiez des arbres. Ton cœur rate un battement. Il a fait taire les voix.

Tu étais le prince de cette forêt. C'est ce que ta maman t'as dit, tu sais pas trop ce que c'est, elle dit que plus tard tu seras comme ton papa, et ça, ça avait l'air vachement bien. Ta maman, elle doit être aussi con que toi, si elle avait mieux regardé elle aurait su que tu ne serais jamais roi. Le roi, tu ne l’as vu qu’une seule fois, ce jour où il pleuvait des feuilles écarlates et les pensées de l’assemblée creusaient les troncs. A l’époque tu n’avais pas compris qu’être roi impliquait de ne plus pouvoir être avec ta famille. Ta mère t’a caché bien des choses de la vie, préférant t’en préserver plutôt de te t’apprendre à t’en sortir. Les devoirs d’un petit roi se résument à découvrir le monde tout en restant planqué dans la fourrure de sa mère. Un rien t’effraye, les voix des sujets... Ce lapin. Panpan. Il ne ressemble à personne, il est aussi fascinant qu’inquiétant. C’est la personne la plus drôle qu’il t’ai été donné de rencontrer. Vous n’appartenez pas au même monde, vous avez pourtant réussir à vous adapter, jusqu’à devenir inséparables. Panpan, il te parle des choses dont ta mère ne parle pas, tu bois chacune de ses paroles sans te poser la moindre question, trop avide de comprendre le monde qui t'entoure.

II - Choc’Holà : Stumble.

La terre s'enfouit dans un tombeau gelé jusqu'à la saison suivante, les premières neiges sont venues ternir les couleurs vives des feuillages d'automne. Le froid semble ôter toute saveur au monde que tu as appris à connaître, tout te semble étranger, comme si tu naissais à nouveau. Les baies rouges que tu appréciais ont laissé place au sucre glace, les tourmentes de granité suivirent. Les jours passent et tu restes à l'abris seule avec ta mère. Les êtres bruyants finissent par te manquer, au cours de cet hiver tu découvre la solitude et l'ennui, tout ce qui te semblait acquis est chamboulé. La peur refait surface, de même que le doute, tu te demandes si tu pourras retrouver l'automne et sa douce féerie. Un soir, tu t'enfuis, galopes à travers les flocons sucrés pour retourner à votre arbre abandonné. Tu l'attends, ton tendre ami, tu te fiches de tes membres gelés et des mises en garde de ta mère, roulé en boule aux pieds de l'arbre, t'as cru mourir, que ton corps s'est arrêté comme il s'est animé, comme par magie. Tu ne sais pas combien tu as attendu, peut-être quelques minutes, ou des jours, tu ne sais rien du temps si ça n'est que sans lui il s'écoule trop lentement. Ta mère fini par te retrouver inconscient sous un épais manteau de neige, des larmes gelées au bord des yeux. Ça enchaîne sur ta première punition, t'as pas vraiment compris ni retenu de leçon. L'hiver c'est pourri, c'est le seul souvenir que t'as laissé la tempête.

Une fois la tempête finie, tu restes quelques jours de plus dans votre refuge, ne sortant que pour accompagner ta mère. Tu l’as croisé un jour, mais t’étais puni, alors tu ne lui as même pas dit bonjour, tu t’es contenté de baisser la tête. T’as toujours eu tendance à prendre les choses un peu trop à la lettre. T’en as voulu à ta mère, t’as fini par partir en courant, encore une fois. Contradiction, qui t’as mené jusqu’à une étendue gelée, tu t’es viandé, encore une fois. Quelques rires retentissent dans la forêt désenchantée, tu fermes les yeux, soulagé de retrouver ces sons familiers. Les années passent, vous grandissez et Fleur s'ajoute à la bande de joyeux poupons. Lors de ta dernière escapade tu étais si pressé de revoir Panpan et Fleur tes meilleurs amis que tu n’avais pas pris le temps de penser à la neige. Tu roules, te fais écraser par les tas de poudreuse tombé des arbres, tentes de disparaître dans un terrier gelé, tu t’en fous, tu t’éclates. Tu te marres comme le gamin que tu es sans réaliser que les rires des geais moqueurs se taisent brusquement. Des sabots agités claquent sur la glace, tu reconnais le galop de ta mère, suivi de sa voix, sur le moment tu attribues son ton à la colère, tu l'ignores. Sa voix retentit à nouveau :

« Cours! »

Cette fois c'est un cri. Tu restes quelques instants immobile face à ses traits que tu ne reconnais pas tant ils sont tendus. Elle te fonce dedans, te pousse plus loin, tes sabots s'activent. Tu cours, trébuches sur une branche, c'est moins marrant maintenant. Tu te redresses gauchement et reprends ta course, t'as l'impression que ton cœur va t'exploser les côtes, le souffle te manque, tu sens tes pattes faiblir. L'inactivité t'as engourdi les muscles. Un bruit inconnu te vrille les tympans, bien plus insupportable que les rires des oisillons.

« PAN! »

Le silence revient, oppressant. Tu te figes, te retournes, ta mère n'est plus là. Depuis quand n'as-tu pas entendu le son de ses pas? T'as l'impression que tu vas étouffer. Tu ne comprends plus trop. Tu reviens lentement sur tes pas, les oreilles dressées, à l’affût du moindre bruit. Tu la retrouves étendue, tu t'approches, la secoue. Elle reste endormie. Elle a une odeur étrange, celle du souffre et du fer, le froid la vide peu à peu de sa vie. Ta mère est morte, petite chose, c'est ta faute, et t'as même pas été fichue de lui faire des adieux dignes de ce nom. Ou pas. Tu la sens se dérober sous ton museau humide, un flash vient t'aveugler et voilà que les membres de la biche s'épaississent sous ton regard ahuri. Voilà qu'il lui pousse des pattes, que ses poils se résorbent pour se concentrer sur son crâne... Tes billes noisette voient ta mère devenir humaine, ces étranges créatures qu'elle te disait de fuir.

C'est toujours elle, toujours cette odeur... Et ce regard qui n'a eu de cesse de te couver. Mais il est vide désormais, tu as beau te jeter sur elle, lui dire que tu l'aime, il est vide. Elle ne sait plus qui tu es. Un bruissement te fait dresser le chef, l'odeur qui envahit tes narines est la même que celle qui te dérangeait plus tôt, une odeur de souffre. Tu te dresses entre lui et ta mère, tu es minuscule face au géant, t'as les jambes tremblantes, mais tu lui fonces dessus, tentant de l'encorner avec les cornes que tu n'as pas, imitant encore une fois tes semblables sans réfléchir. C'est un échec, il recule à peine, te contourne pour rejoindre ta mère. Tu fonces à nouveau, te prend un tronc cette fois, tout devient noir. Il fait terriblement froid.

III - Odelà : drowning.

Tu t'es réveillé sans bois ni sabots, sans reconnaître les membres que tu déplaçais. T'es tombé du lit, tu as crié, ta voix t'a effrayé. Ta mère a accouru, t'a serré dans ses bras. Tu as cru que c'était un mauvais rêve. Pourtant t'es toujours là. Ils disent qu'ils t'ont trouvé dans la forêt, tu connais la vérité. Ils t'ont dit que tu étais malade, que tu divaguais. Ils ont voulu t'enfermer. La vie à l'asile t'a toujours semblé irréelle et sans saveur, mais tu as fait semblant de t’accommoder de cette réalité rapiécée étouffant tes souvenirs dans des cachets qui te racontaient leurs histoires. Peut-être que tu devenais vraiment fou, au moins autant que cette existence. Tu as parfois suivi le chasseur à l'extérieur, souillé tes mains du sang de tes semblables pour qu'ils ne souffrent davantage entre les mains de ton bourreau. Certains disent que ton "Père" est un homme bien, qu'un jour, il avait tué une biche pour sauver une vie, donner son cœur à la place de celui d'un être humain... Tu les as trouvés répugnants, l'idée qu'une vie vaille plus qu'une autre te semblait absurde. Tu pourrais le tuer. Mais ta mère paraît heureuse, bien plus qu'aux côtés du roi de la forêt, il t'a dit qu'elle mourrait de chagrin et elle est tout ce qu'il te reste. Alors tu t'isoles, tu arrêtes d'utiliser cette voix qui t'es étrangère, tu t'effaces pour la laisser exister.

« PAN! »

Encore une vie qui file sous tes mains souillées, encore un corps à honorer sous la pluie glaciale, une famille à protéger, le moindre mal. T'as appris cette notion sans la comprendre, tu l'as juste appliquée, donnant une chance aux enfants éplorés. Tu vois leur amour, celui que tu ne vois plus dans les yeux de ta mère. Alors tu t'enfiles une bière, recommences, tentes de réguler le nombre de morts, qu'elles ne soient pas plus nombreuses que nécessaire. Ton pouvoir est utile mais quand tu foires tu te prends des baffes, que ce soit ou non volontaire. Tu t'enfermes dans la cave à sculpter le bois pour ne jamais oublier. Un jour de colère, il a tout cramé. Un jour d'hiver où il disait qu'il n'y avait plus de bois, menaçant de prendre les tiens, tu aurais préféré, mais ta mère a hurlé. Alors tu as plié renonçant à tes offrandes avant de recommencer. Tu ne sais pas combien d'années se sont écoulées mais tu utilises enfin ta voix à force de réprimandes et de lavage de cerveau par de soit disant médecins. Tu n'es pas une bonne personne, mais tu te plais à croire que tu es un bon fils, c'est tout ce qui t'importe, même si les cauchemars où tu vois les corps de tes amis couverts de sang par ta faute et les souvenirs de tes proies trépassées hantent tes nuits.

IV - Antère : rot.

Tu ne ris plus aujourd'hui, tu t'es conformé, ne prends presque plus de cachets, les as troqués pour une bière. T'es rentré dans le moule et on te félicite pour ça. T'as renié tout ce que tu étais, tout ce que tu savais, ton existence passée. Tu ne dois plus y croire, pour ta mère, pour ton père. Entre réalité et fiction, tu te perds, comme dans les trop nombreux souvenirs qui naissent au bout de tes doigts. Indéterminé, c'est ce que tu es, mais tu n'as pas le temps de te construire, une nouvelle traque pour une famille à nourrir une autre doit mourir. Voilà ce à quoi ressemble désormais ton existence. Qu'ils soient ou non illusoires tes songes dans la forêt te semblaient bien plus doux que l'horreur dans laquelle tu te baignes au quotidien. Alors peut-être que c'est faux, peut-être que tu avais besoin de te raccrocher à ça en étant gamin. Mais maintenant tu es grand, alors tu les chasses quand tu les vois au fond d'un verre, enfouis ta conscience bien au fond de ton estomac tourmenté par la boisson. Tu n'es pas prince, encore moins roi, tu n'es que toi même si tu ne sais pas trop ce que c'est d'exister. Tu te contentes de te rabâcher ce que te disent les psychologues de comptoir, de belles paroles qui soulagent le poids bien trop lourd de ta conscience. La mort au bout des doigts tu avances sans avoir conscience que tu fais du sur place. Peut-être que le Bonefire t'accordera également une renaissance.
Chut
Y avait un lapin qui se sentait seul, puis il y avait moi qui était faible... Et pour changer me revoilà... Mad abuse de mes faiblesses snif snouf je ne suis qu'une pauvre victime innocente dans cette histoire. Un jour je finirais mes fiches... On y croit. C'est terrible, il reste de la place mais je ne sais plus quoi dire :v


Panpan
Lapinspecteur
Icône : Everybody falls down. Getting back up is how you learn to walk. K5OhCv3
Citation : “I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours.”
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Panpan
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Panpan
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♥♥♥♥♥♥♥♥♥ y'aura jamais assez de coeurs ~

Everybody falls down. Getting back up is how you learn to walk. 1519894569 Félicitations, tu es validé! Everybody falls down. Getting back up is how you learn to walk. 3019434634
Hell'come petit fou, tout me semble correct donc te voilà validé! Tu peux filer recenser ton avatar et ton personnage et ton pouvoir! Tu peux aussi créer ton logement, fiche de personnage et même un Fakebook pour ton personnage!

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J'espère que tu te plairas parmi nous, n'hésites pas à voter sur les top-sites et à faire de la pub autour de toi!
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